L’amour est une ortie qu’il faut moissonner chaque instant si l’on veut faire sa sieste étendu à son ombre. (Pablo Picasso-1881-1973)
9 aout – SAINT AMOUR
Notre pote chou blanc ne se console pas d’avoir perdu sa chatte ISABELLE il y a 14 ans… LE JOUR DE LA SAINT AMOUR…!
Notre petite ISABELLE est morte le 9 août 2008 le jour de la Saint Amour à 9 h avec le docteur ALBERNY ; elle était arrivée chez nous après le décès de sa maman Josette, début janvier 1995 à environ 1 an.
L’affection mutuelle qui nous liait, n’a fait que croitre au fil de ces longues années.
Elle était très belle, coquine, gourmande et tellement câline. Nous ressentons beaucoup de chagrin et ne l’oublierons pas …..
Brigitte – Jean Pierre – et les enfants
En ayant une pensée pour elle, elle revivra…un peu …… si peu me dira chou blanc
Pour tous, c’est aujourd’hui la fête des mères.
Pour moi pauvre diable, qui t’ai perdue, il y a longtemps,
Même si je te fête aujourd’hui, maman très chère,
Cette journée sera , sans toi, un jour sans printemps.
Je voudrais, pourtant, dessiner pour toi une fleur,
Une fleur pleine de joie, d’amour et de lumière.
Pour toi , je saurai colorier le monde avec bonheur.
J’essayerai que, parmi mes fleurs, tu sois la première.
Sur un papier d’une immaculée blancheur
Pour toi la clarté s’étalera sous mes doigts.
Dans un éparpillement d’étoiles de toutes couleurs,
J’exprimerai avec allégresse mon amour et mon émoi.
Le jaune, le vert et le rouge, pour toi se conjugueront
Le pinceau valsera toute la nuit avec les couleurs.
Quand, l’ombre et la lumière avec joie se marieront,
Au matin, la fleur espérée, prendra corps avec douceur.
Hélas ce soir, mon ciel se tache soudain de nuages sombres
Au point que cette obscurité est par mes yeux absorbée.
Le gris se bat avec le jaune, la lumière se noie dans l’ombre,
Le papier qui s’assombrit, de taches noires s’est paré.
L’ombre maudite, triomphe et obscurcit les branches.
Dans l’ultime réaction d’un clair obscur, le blanc est vainqueur
Et d’un pinceau rageur, trace mille rayures blanches.
Qui de droite à gauche, tissent une toile comme un cœur.
Au milieu de ce tohu-bohu, ta fleur n’est que rature
Mon esprit, sans toi, d’un affreux cafard prend les traits.
Pour toi, ma main curieusement dompte les blanches rayures,
Et dans un sursaut, au cœur de la toile d’araignée, elle apparaît.
Voici pour toi maman, ma fleur blanche dans la noirceur
Tu es venue heureuse, me soutenir dans ce combat
Déposant sur ta fleur, une rosée de larmes avec douceur.
Avec elle un jour, j’irai près de toi, les sécher dans le trépas
FLONFLON ADORE …. Elle adore qu’on lui apprenne des anecdotes qui font croire aux autres qu’elle a tout lu..!!!! Qu’elle sait tout En particulier sur les plus vieux qu’elle :
Voici pour lui plaire
de quoi mieux se comporter avec les anciens…!!!
QUAND LES PARENTS VIEILLISSENT…
Laissez-les vieillir avec le même amour qu’ils vous ont laissé grandir…
Laissez-les parler et raconter des histoires encore et encore avec la même patience et le même intérêt qu’ils ont entendu le vôtre quand vous étiez enfant…
Laissez-les gagner, comme ils vous laissent gagner tellement de fois….
Laissez-les profiter de leurs amis, des discussions avec leurs petits-enfants …
Laissez-les profiter de vivre parmi les objets qui les accompagnent depuis longtemps, car ils souffrent de sentir que vous leur arrachez des morceaux de leur vie …
Laissez-les se tromper , comme tu as fait tant d’erreurs…
LAISSEZ-LES VIVRE et essayez de leur rendre heureux le dernier tronçon du chemin qu’il leur reste à parcourir, de la même manière qu’ils vous ont donné leur main lorsque vous avez commencé la vôtre !!
MERCI à TATIE YVONNE ma contributrice …
Qui me l’a envoyé en espagnol
CUANDO LOS PADRES ENVEJECEN …
Déjalos envejecer con el mismo amor que ellos te dejaron crecer …
Déjalos hablar y contar repetidas veces historias con la misma paciencia e interés que ellos escucharon las tuyas cuando eras niño …
Déjalos vencer, como tantas veces ellos te dejaron ganar ….
Déjalos disfrutar de sus amigos, de las charlas con sus nietos …
Déjalos gozar viviendo entre los objetos que lo han acompañado por mucho tiempo, pues sufren sintiendo que le arrancas pedazos de su vida …
Déjalos equivocarse, como tantas veces te has equivocado tu …
DEJALOS VIVIR y procura hacerlos felices el último tramo del camino que les falta por recorrer, del mismo modo que ellos te dieron su mano cuando iniciabas el tuyo !!
On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y’en a plus beaucoup Mais vivre sans tendresse On ne le pourrait pas Non, non, non, non On ne le pourrait pas
Les funérailles d’antan
Comme un clin d’oeil au chagrin... En traitant, avec une certaine désinvolture, le sujet douloureux du deuil, Brassens semble exorciser la crainte de la mort.
La mélodie est en parfaite contradiction avec la délicatesse du sujet. Il adopte le même ton badin que celui du « testament ». Un exercice de style réussi qui nous entraîne à la fredonner avec des « pom, pom, pom, pom » enjoués !
Jadis, les parents des morts vous mettaient dans le bain De bonne grâce ils en faisaient profiter les copains « Y a un mort à la maison, si le cœur vous en dit Venez le pleurer avec nous sur le coup de midi » Mais les vivants aujourd’hui ne sont plus si généreux Quand ils possèdent un mort ils le gardent pour eux C’est la raison pour laquelle, depuis quelques années Des tas d’enterrements vous passent sous le nez Des tas d’enterrements vous passent sous le nez
– C’est vrai que s’était bien de se taper un bière en souvenir du défunt..!
Paroles de la chanson
Les funérailles d’antan
Jadis, les parents des morts vous mettaient dans le bain De bonne grâce ils en faisaient profiter les copains « Y a un mort à la maison, si le cœur vous en dit Venez le pleurer avec nous sur le coup de midi » Mais les vivants aujourd’hui ne sont plus si généreux Quand ils possèdent un mort ils le gardent pour eux C’est la raison pour laquelle, depuis quelques années Des tas d’enterrements vous passent sous le nez Des tas d’enterrements vous passent sous le nez
Mais où sont les funérailles d’antan? Les petits corbillards, corbillards, corbillards, corbillards De nos grands-pères Qui suivaient la route en cahotant Les petits macchabées, macchabées, macchabées, macchabées Ronds et prospères Quand les héritiers étaient contents Au fossoyeur, au croque-mort, au curé, aux chevaux même Ils payaient un verre Elles sont révolues Elles ont fait leur temps Les belles pom, pom, pom, pom, pom, pompes funèbres On ne les reverra plus Et c’est bien attristant Les belles pompes funèbres de nos vingt ans
Maintenant, les corbillards à tombeau grand ouvert Emportent les trépassés jusqu’au diable vauvert Les malheureux n’ont même plus le plaisir enfantin De voir leurs héritiers marron marcher dans le crottin L’autre semaine des salauds, à cent quarante à l’heure Vers un cimetière minable emportaient un des leurs Quand, sur un arbre en bois dur, ils se sont aplatis On s’aperçut que le mort avait fait des petits On s’aperçut que le mort avait fait des petits
Mais où sont les funérailles d’antan? Les petits corbillards, corbillards, corbillards, corbillards De nos grands-pères Qui suivaient la route en cahotant Les petits macchabées, macchabées, macchabées, macchabées Ronds et prospères Quand les héritiers étaient contents Au fossoyeur, au croque-mort, au curé, aux chevaux même Ils payaient un verre Elles sont révolues Elles ont fait leur temps Les belles pom, pom, pom, pom, pom, pompes funèbres On ne les reverra plus Et c’est bien attristant Les belles pompes funèbres de nos vingt ans
Plutôt que d’avoir des obsèques manquant de fioritures J’aimerais mieux, tout compte fait, me passer de sépulture J’aimerais mieux mourir dans l’eau, dans le feu, n’importe où Et même, à la grande rigueur, ne pas mourir du tout O, que renaisse le temps des morts bouffis d’orgueil L’époque des m’as-tu-vu dans mon joli cercueil Où, quitte à tout dépenser jusqueau dernier écu Les gens avaient à cœur de mourir plus haut que leur cul Les gens avaient à cœur de mourir plus haut que leur cul
Mais où sont les funérailles d’antan? Les petits corbillards, corbillards, corbillards, corbillards De nos grands-pères Qui suivaient la route en cahotant Les petits macchabées, macchabées, macchabées, macchabées Ronds et prospères Quand les héritiers étaient contents Au fossoyeur, au croque-mort, au curé, aux chevaux même Ils payaient un verre Elles sont révolues Elles ont fait leur temps Les belles pom, pom, pom, pom, pom, pompes funèbres On ne les reverra plus Et c’est bien attristant Les belles pompes funèbres de nos vingt ans
La Prière est une chanson de Georges Brassens, qui met en musique le poème Rosaire de Francis Jammes.
Pour cela, Georges Brassens reprend le timbre qu’il a déjà utilisé pour la mise en musique du poème d’Aragon, Il n’y a pas d’amour heureux.
Paroles de la chanson
La Prière
Par le petit garçon qui meurt près de sa mère Tandis que des enfants s’amusent au parterre Et par l’oiseau blessé qui ne sait pas comment Son aile tout à coup s’ensanglante et descend Par la soif et la faim et le délire ardent Je vous salue, Marie.
Par les gosses battus, par l’ivrogne qui rentre Par l’âne qui reçoit des coups de pied au ventre Et par l’humiliation de l’innocent châtié Par la vierge vendue qu’on a déshabillée Par le fils dont la mère a été insultée Je vous salue, Marie.
Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids S’écrie: » Mon Dieu ! » par le malheureux dont les bras Ne purent s’appuyer sur une amour humaine Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène Par le cheval tombé sous le chariot qu’il traîne Je vous salue, Marie.
Par les quatre horizons qui crucifient le monde Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains Par le malade que l’on opère et qui geint Et par le juste mis au rang des assassins Je vous salue, Marie.
Par la mère apprenant que son fils est guéri Par l’oiseau rappelant l’oiseau tombé du nid Par l’herbe qui a soif et recueille l’ondée Par le baiser perdu par l’amour redonné Et par le mendiant retrouvant sa monnaie Je vous salue, Marie.