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ALLEZ MAMY RACONTE : Les lavandières de la nuit et la princesse courant d’air


logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Dans la Chouette ma Mamy se transformera en conteuse au bord du feu…. Préparez les buches….. Pour les autres ….??
Ben..! Rêvez…..! Vous sentirez très vite les odeurs de fumée, la chaleur du feu de bois, vous entendrez l’écorce crépiter….. et vous verrez au milieu des flammes…. la fantasmagorie de l’imaginaire… ça y est.. vous tenez le soufflet bien en main….?
Oui.. !
– Alors.. ACTION Mamy..! Raconte nous une légende pour petits et grands…!!
– Mes petits …. Vous me demandez toujours de vous de vous raconter des histoires… aujourd’hui je vais vous raconter une légende un peu effrayante  qui se situe en BRETAGNE et un conte sonore pour vos petits frères….
– OH YES… OUI OUI Oui avec ça, il en aura pour les grands et les petits…!

– BEN CHOUETTE alors ..! On va enfin avoir des contes pour adultes et adolaidschiants….!!!
– je trouve que tu es très réaliste…
– Allez les petits allez jouer au jardin vous reviendrez tout à l’heure pour écouter la princesse courant d’air

jonas

– Bon Mamy on a compris .. C’est quand que tu donnes de la chair de poule à ton petit canard  ..!

– Voilà voilà on y vient .. Toujours pressé…. comme les citrons jaunes?… jaunes comme toi Jonas..!

Les lavandières de la nuit
Logo mamy raconte DEncore un petit instant .. le temps que Papy vous dise à quel moment cette histoire s’est déroulée….

LE CHOURISTE Une lavandière de nuit ou lavandière de la mort est un personnage de légende, une créature féminine ou une revenante, rencontrée de nuit, nettoyant un linge dans un cours d’eau ou un lavoir.
La lavandière est toujours liée au domaine de la mort : selon les traditions, elle est annonciatrice d’un décès, ou bien, elle, condamnée dans la mort à expier ses anciens péchés.
Les lavandières de la nuit Mais qui sont ces lavandières ?
Ce sont des âmes damnées errantes qui hantent de nombreuses cultures.
La Bretagne, Terre de Légendes, se l’est tout naturellement appropriée.
La naissance de cette légende est ancrée dans les lavoirs et fontaines. Leur apparition est toujours un funeste présageYan' Dargent, Les Lavandières de la nuit, 1861, huile sur toile, 75 x 150 cm. Musée des beaux-arts de Quimper, France.Si d’aventure ils entendaient au loin frapper les battoirs, ils s’ensauvaient. Il ne fallait jamais leur répondre, ni les approcher, encore moins les déranger. Le seul fait de les apercevoir était signe de trépas : « Car le linceul qu’elles préparent est celui dans lequel « l’averti » sera enseveli avant trois jours. » « Ton linceul t’attend, ton linceul t’attend »……
Selon la tradition, il s’agit de lavandières qui étaient chargées de laver le linge des pauvres.
Par cupidité, elles remplaçaient le savon par des cailloux avec lesquels elles frottaient le linge.

Non seulement celui-ci ne pouvait redevenir vraiment propre, mais il était terriblement abimé par ce traitement.
Pour les punir de ce forfait, elles ont été condamnées à laver éternellement des linges qui restent sales lors de nuits sans lune et sans étoiles, dans ces mêmes lavoirs où elles avaient jadis travaillé.

– C’est casse tête ton truc PAPY .. Et en plus tu parles comme la maitresse …!jonas
– Il a raison terminé c’est à mamy maintenant…!

Logo mamy raconte D Elles ont l’apparence de vieilles femmes, mais qui sont très grandes, elles peuvent se rencontrer qu’aux abords des lavoirs.
Tout au long de la nuit elles travaillent à laver, essorer et faire sécher des suaires dans l’attente d’être libérées.
Un suaire, également appelé linceul ou drap mortuaire, est une pièce de tissu s’apparentant à un drap dans laquelle on enveloppe un cadavre.
Elles interpellent les passants, les entraînant à les aider à essorer et étendre le linge.

La seule façon de ne pas finir les membres brisés et étouffés dans les linceuls est de tourner toujours les suaires dans le même sens.
Ainsi, la lavandière, voyant que son travail n’en finit pas, se lasse et laisse sa victime libre.Elles n’apparaissent qu’aux hommes, en particulier les ivrognes qui rentrent de la taverne à la nuit tombée en suivant le chemin – ô combien déconseillé ! – qui longe la rivière ou le lavoir.
Gare au malheureux qui, reconnaissant une parente défunte accède à la demande : s’il ne prend garde à tourner dans le même sens que la femme pour éviter de tordre le suaire, c’est son propre corps qu’il tordra dans le linceul.
Il s’effondrera, et on le retrouvera noyé et membres brisés au petit matin..


– Tu racontes ça pour nous faire peur …! Mais moi dans le noir elles ne m’auraient même pas vu…. HEIN MAMY que c’est vrai…?

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– Oui mon petit …. ! Maintenant tu écoutes mon histoire …..!!!

 

GUILLO ET LES LAVANDIÈRES DE NUIT

Peut-être avez vous déjà entendu des bruits sourds, près des ruisseaux, la nuit.
Comme des coups de battoir sur le linge. Alors, passez votre chemin bonnes gens, et ne cherchez pas à savoir d’où vient ce bruit : Ce sont les lavandières de nuit.

Guillo, c’est le bon à rien du village, paresseux du soir au matin. Il ne sait que boire, boire et chanter après avoir bu. Tout le monde le connaît à Tréhorenteuc.
Ce soir là, Guillo a le vent en poupe. Il a passé toute la soirée au café du village et le voilà qui rentre chez lui, sous la pleine lune, en chantant à tue-tête. La nuit est trop douce pour prendre le raccourci par les prés, aussi prend-il la route qui monte vers Trébottu.

Lorsqu’il arrive au petit pont sur le Rauco -le ruisseau qui descend le Val sans Retour- Guillo entend des bruits sourds, des battements, à sa gauche, près du moulin en ruine. Intrigué, il quitte la route et longe le ruisseau pendant un bon moment.

Il se heurte sur les souches, il trébuche sur les pierres, et il patauge dans la boue.
C’est là qu’il aperçoit deux femmes, vêtues de blanc, à genoux au bord du ruisseau. Elles lavent un grand drap et le frappent de leur battoir.
Guillo, malgré l’ivresse, n’en croit pas ses yeux : est-ce une heure pour laver du linge en pleine forêt ? Peu importe, il fait demi-tour, mais alors qu’il repart, le voilà qui trébuche sur une grosse pierre et tombe dans le ruisseau. Les deux lavandières sursautent et se tournent vers lui.

Mon Dieu, quels visages ! La lumière blafarde de la lune éclaire ces visages sans vie, aux traits durs et profonds ; leurs yeux sont noirs et vides. Guillo, térrifié, bondit hors de l’eau, mais il n’a pas le temps de fuir que l’une des femme lui crie :
_ Approche ! Viens nous aider.
L’homme, comme pétrifié, s’approche des lavandières en titubant. Impossible de fuir, la voix l’attire comme une guêpe sur une tartine de miel. Les femmes lui tendent alors le drap qu’elles ont lavé et qui ruisselle d’eau.
_ Eh bien ! dit l’une d’elles, qu’attends-tu ? Aide nous à tordre ce drap.
Sans réfléchir, embrumé par les vapeurs d’alcool, Guillo saisit l’extrémité du drap. A l’autre bout, les lavandières tordent le linge, mais lui ne bouge pas. Avec peine, il parvient quand même à dire :
_ Mais qui êtes-vous ? Et pourquoi lavez-vous ce drap en pleine nuit ?
_ Nous lavons le linceul d’un homme qui doit mourir cette nuit. Si nous ne le faisons pas, le pauvre n’aura même pas un linceul pour son dernier voyage.
Sur le coup, Guillo prend ça pour une plaisanterie et le voilà qui éclate de rire. Il est maintenant de tellement bonne humeur, qu’il se met à tordre le drap de son côté.
Et il tord le drap en le tournant de gauche à droite.
_ Malheur ! s’écria l’une des femmes. Il a tordu le drap dans le sens maléfique !
_ Malheur ! Malheur ! répéta l’autre.

Ces cris résonnent dans les arbres, réveillant tous les animaux de la forêt.

Quand Guillo s’est un peu remis de sa frayeur, les lavandières ont disparu.
Il s’imagine avoir rêvé, surtout avec tout ce qu’il a bu.
Mais c’est alors qu’il sent l’humidité du drap qu’il porte encore sur son bras.
Tout à fait dégrisé, Guillo n’a plus qu’une pensée : courir jusqu’à chez lui, sans se retourner. Mais il n’a pas le temps de faire trois pas qu’il entend un énorme grincement.

C’est le grincement des roues d’une charrette qui n’ont pas été graissées depuis des années.
Incapable de faire le moindre geste, Guillo attend, l’oreille tendue.
Mais d’où vient cette charrette ? Il n’y a pas de chemin forestier par ici.
Cependant l’attelage s’approche, et en plus du grincement des roues, il peut maintenant entendre le claquement de sabots sur le sol, et les branches qui se brisent sur le passage du cheval et de la carriole.

L'ANKOU

L’ankou est le serviteur de la mort : son rôle est de collecter dans sa charrette grinçante les âmes des défunts récents. Lorsqu’un vivant entend le bruit de la charrette, c’est qu’il va mourir. On dit aussi que celui qui aperçoit l’Ankou meurt dans l’année. Le dernier mort de l’année, dans chaque « village », devient l’Ankou de cet endroit pour l’année suivante.

La charrette vient s’arrêter au bord de l’eau. Le cheval se penche pour se désaltérer. C’est alors qu’un personnage vêtu de noir s’approche de Guillo, un fouet à la main :
_ Holà, l’homme ! crie-t-il. Je cherche un nommé Guillo, est-ce que tu l’aurais vu par hasard ?
Guillo ne répond pas.
Ses dents claquent, ses mains tremblent, il a l’impression que sa tête va exploser. Le mystérieux personnage tourne autour de lui et dit d’une voix rauque :
_ Mais je ne me trompe pas ! Tu portes ton linceul sur le bras. C’est donc toi Guillo ! Guillo de Tréhoranteuc.

C’est alors que la lune éclaire le visage de cet étrange personnage. Guillo, avec une indicible horreur, voit ce visage et le reconnait :
c’est l’Ankou, le Serviteur de la Mort. Alors, ne pouvant supporter cette vision, Guillo tombe à genoux sur le sol.

Logo mamy raconte D– On raconte qu’à ce moment il y eut un ricanement qui se prolongea dans les arbres et sur la lande.
Puis un grand bruit de branches brisées.
On raconte aussi que le cheval hennit trois fois et que la charrette s’évanouit dans la nuit.
On raconte encore que personne n’a revu Guillo, Guillo de Tréhoranteuc, depuis cette nuit-là.

LA PRINCESSE COURANT D’AIR


– MAMY C’EST A NOUS MAINTENANT..!
C’est sûr ? elle fait pas peur l’histoire de la princesse courant d’air 

Logo mamy raconte D
– NON mes agneaux….

Allez arrête de pleurer toi …! 
et écoute le monsieur qui raconte

SOURCE : 
http://www.contes.biz/index.php
http://triskele.eklablog.com/les-lavandieres-de-la-nuit-a103171785


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CONTE: L’enfant de la bonne vierge


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Aujourd’hui dans ce conte nous allons parler d’une enfant recueillie par la vierge…
L’enfant de la bonne vierge

UN CONTE  :
L’enfant de la bonne vierge

Un Conte de Wilhelm et Jacob Grimm

Près de l’entrée d’une grande forêt vivait un bûcheron avec sa femme et son seul enfant, qui était une jeune fille âgée de trois ans. Mais ils étaient si pauvres qu’ils ne savaient que lui donner à manger, car ils n’avaient que leur pain de chaque jour.
Un matin le bûcheron s’en alla tout soucieux travailler dans la forêt, et, comme il fendait du bois, une grande et belle femme se présenta tout à coup devant lui : elle portait sur la tête une couronne d’étoiles brillantes, et, lui adressant la parole, elle lui dit :
« Je suis la Vierge Marie, mère du petit enfant Jésus; tu es pauvre et misérable, amène-moi ton enfant; je l’emporterai avec moi, je serai sa mère et j’en prendrai soin. »
Le bûcheron obéit; il alla chercher son enfant et le remit à la Vierge Marie, qui l’emporta là-haut dans le ciel.
Là l’enfant se trouvait très heureuse; elle mangeait du biscuit, buvait d’excellente crème; ses vêtements étaient d’or, et les anges jouaient avec elle.

Quand elle eut atteint quatorze ans, la Vierge Marie l’appela un jour et lui dit :
« Ma chère enfant, j’ai un grand voyage à faire; je te confie ces clefs des treize portes du paradis. Tu peux en ouvrir douze et voir les merveilles qu’elles renferment; mais la treizième porte qu’ouvre cette petite clef que voici, celle-là t’est défendue; garde-toi bien de l’ouvrir, car il t’arriverait malheur. »
La jeune fille promit d’obéir, et, quand la Vierge Marie fut partie, elle commença à visiter les appartements du ciel; chaque jour elle en ouvrait un jusqu’à ce qu’elle eût achevé de voir les douze. Dans chacun se trouvait un apôtre entouré de tant de lumière que de sa vie elle n’avait vu un pareil éclat ni une telle magnificence.
Elle s’en réjouit, et les bons anges qui l’accompagnaient toujours s’en réjouissaient avec elle.
Maintenant restait encore la porte défendue; elle se sentit une grande envie de savoir ce qui était caché là derrière, et elle dit aux bons anges :
« Je ne veux pas l’ouvrir tout entière, mais je voudrais l’entrebâiller un peu, pour que nous puissions voir à travers l’ouverture.
« Oh ! non, » dirent les bons anges, « ce serait un péché : la Vierge Marie l’a défendu, et il pourrait, bien t’en arriver malheur. »
La jeune fille ne dit rien, mais le désir et la curiosité continuèrent à parler dans son cœur et à la tourmenter sans lui laisser de repos. Quand les bons anges furent enfin partis, elle pensa en elle-même : « Maintenant je suis toute seule; qui me verra ? » Et elle alla prendre la clef.
Quand elle l’eut prise, elle la mit dans le trou de la serrure, et, quand elle l’y eut placée, elle tourna.
La porte s’ouvrit et elle vit au milieu du feu et de la lumière la Trinité assise; elle toucha légèrement la lumière du bout de son doigt, et son doigt devint couleur d’or.
Alors elle eut peur, elle ferma bien vite la porte et se sauva. Mais elle continua d’avoir peur, quoi qu’elle fit, et son cœur battait toujours sans vouloir se calmer, et la couleur de l’or restait sur son doigt et ne s’effaçait pas, quelque soin qu’elle prît de le laver.

Au bout de peu de jours la Vierge Marie revint de son voyage, appela la jeune fille et lui demanda les clefs du paradis.
Pendant qu’elle présentait le trousseau, la Vierge la regarda et lui dit : « N’as-tu pas aussi ouvert la treizième porte ? »
– « Non, »
répondit-elle.
La Vierge porta la main à son cœur; elle sentit qu’il battait et battait très fort, et s’aperçut bien qu’elle avait violé son commandement et ouvert la porte défendue.
Elle lui dit encore : « En vérité, ne l’as-tu pas fait ? »
– « Non, » dit une seconde fois la jeune fille.
La Vierge regarda le doigt qui s’était doré en touchant la lumière du ciel, et ne douta plus que l’enfant ne fût coupable, et lui dit une troisième fois : « Ne l’as-tu pas fait ? »
– « Non, »
dit la jeune fille une troisième fois.
La Vierge Marie dit alors :
« Tu ne m’as pas obéi et tu as menti; tu ne mérites plus de rester dans le ciel. »

La jeune fille tomba dans un profond sommeil, et, quand elle se réveilla, elle était couchée sur le sol, au milieu d’un endroit désert.
Elle voulut appeler, mais elle ne pouvait faire entendre aucun son; elle se leva et voulut se sauver, mais, de quelque côté qu’elle se tournât, elle était arrêtée par un épais taillis qu’elle ne pouvait franchir.
Dans le cercle où elle était ainsi enfermée se trouvait un vieil arbre dont le tronc creux lui servit d’habitation. La nuit elle y dormait, et, quand il faisait de la pluie ou de l’orage, elle y trouvait un abri.
Des racines, des baies sauvages étaient sa seule nourriture, et elle en cherchait aussi loin qu’elle pouvait aller. Pendant l’automne, elle ramassait les feuilles de l’arbre, les portait dans le creux, et quand la neige et le froid arrivaient, elle venait s’y cacher.
Ses vêtements s’usèrent à la fin et se détachèrent par lambeaux; il fallut encore qu’elle s’enveloppât dans les feuilles. Puis, dès que le soleil reprenait sa chaleur, elle sortait, se plaçait au pied de l’arbre, et ses longs cheveux la couvraient de tous côtés comme un manteau. Elle demeura longtemps dans cet état, éprouvant toutes les misères et toutes les souffrances du monde.


Un jour de printemps, le roi du pays chassait dans la forêt et poursuivait une pièce de gibier.

 

L’animal s’étant réfugié dans le taillis qui entourait le vieil arbre creux, le prince descendit de cheval, sépara les branches du fourré et s’y ouvrit un chemin avec son épée.
Quand il eut réussi à le franchir, il vit assise sous l’arbre une jeune fille merveilleusement belle, que ses cheveux d’or couvraient tout entière jusqu’à la pointe des pieds. Il la regarda avec étonnement et lui dit :
« Comment es-tu venue dans ce désert ? » Elle resta muette, car il lui était impossible d’ouvrir la bouche.
Le roi lui dit encore : « Veux-tu venir avec moi dans mon palais ? »
Elle fit seulement un petit signe de la tête. Le roi la prit dans ses bras, la porta sur son cheval et l’emmena dans sa demeure, où il lui fit prendre des vêtements et lui donna tout en abondance. Quoiqu’elle ne pût parler, elle était si belle et si gracieuse qu’il se prit pour elle d’une grande passion et l’épousa.

Une année à peu près s’était écoulée quand la reine mit au monde un fils.
La nuit, comme elle était couchée seule dans son lit, la Vierge Marie lui apparut et lui parla ainsi : « Si tu veux enfin dire la vérité et avouer que tu as ouvert la porte défendue, je t’ouvrirai la bouche et te rendrai la parole; mais si tu t’obstines dans le péché et persistes à mentir, j’emporterai avec moi ton enfant nouveau-né. »
Alors il fut permis à la reine de répondre, mais elle dit :
« Non, je n’ai pas ouvert la porte défendue. » Et la Vierge Marie enleva de ses bras son enfant nouveau-né et disparut avec lui. Le lendemain matin, quand on ne trouva plus l’enfant, un bruit se répandit parmi les gens du palais que la reine était une ogresse et qu’elle l’avait tué. Elle entendait tout et ne pouvait rien répondre; mais le roi l’aimait trop tendrement pour croire ce qui se disait.

Au bout d’un an la reine eut encore un fils; la Vierge Marie se présenta de nouveau la nuit devant elle et lui dit :
« Si tu veux enfin avouer que tu as ouvert la porte défendue, je te rendrai ton enfant et je te délierai la langue; mais si tu t’obstines dans ton péché et continues à mentir, j’emporterai encore ton nouveau-né. »
La reine dit comme la première fois :
« Non, je n’ai pas ouvert la porte défendue. » Et la Vierge lui prit dans ses bras son enfant et l’enleva dans le ciel. Le matin, quand les gens apprirent que l’enfant avait encore disparu, ils dirent tout haut que la reine l’avait mangé, et les conseillers du roi demandèrent qu’on lui fit son procès.
Mais le roi l’aimait si tendrement qu’il n’en voulut rien croire et qu’il ordonna à ses conseillers de ne plus reparler de cela sous peine de la vie.

La troisième année, la reine donna le jour à une belle petite fille, et la Vierge Marie lui apparut encore pendant la nuit et lui dit :
« Suis-moi. »
Elle la prit par la main, la conduisit dans le ciel et lui montra ses deux premiers-nés qui lui souriaient et jouaient avec le globe du monde. Et comme la mère se réjouissait de les voir, la Vierge Marie lui dit : « Si tu veux avouer maintenant que tu as ouvert la porte défendue, je te rendrai tes deux beaux petits garçons. »
La reine répondit pour la troisième fois :
« Non, je n’ai pas ouvert la porte défendue. »
La Vierge la laissa retomber sur la terre et lui prit son troisième enfant.

 

Le lendemain matin, quand on ne le trouva plus, chacun dit tout haut :


« La reine est une ogresse; il faut qu’elle soit condamnée à mort. »
Et le roi ne put cette fois repousser l’avis de ses conseillers.
Elle fut appelée devant un tribunal, et comme elle ne pouvait ni répondre ni se défendre, elle fut condamnée à périr sur le bûcher.
Le bois était amassé, elle était attachée au poteau, et la flamme commençait à s’élever autour d’elle, lorsque son cœur fut touché de repentir : Si je pouvais avant de mourir, pensa-t-elle, avouer que j’ai ouvert la porte !
Et elle cria : « Oui, Marie, je suis coupable ! »
Comme cette pensée lui venait au cœur, la pluie commença à tomber du ciel et éteignit le feu du bûcher : une lumière se répandit autour d’elle, et la Vierge Marie descendit, ayant à ses côtés les deux fils premiers nés et portant dans ses bras la petite fille venue la dernière.
Elle dit à la reine d’un ton plein de bonté :
« Il est pardonné à celui qui avoue son péché et s’en repent. »
Elle lui présenta les enfants, lui délia la langue et lui donna du bonheur pour toute sa vie.

SOURCE:    https://contes.servicegratuit.fr/index.php?home=#debut
https://www.childstories.org/fr/lenfant-de-marie-1826.html

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RETRO : C’est un retour sur une histoire déjà racontée….

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CONTE : Boucle d’or et les trois ours

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Aujourd’hui dans ce conte nous allons avec boucle d’or rejoindre
les trois ours

Boucle d’or et les trois ours

UN CONTE :
L’histoire du conte Boucle d’or et les trois ours

 

Tout près de la forêt habitait une petite fille qui avait les cheveux si blonds et si bouclés qu’on l’appelait « Boucle d’Or ».

Dans la forêt, près de la maison de Boucle d’Or, vivait une famille ours. Il y avait le grand ours, le moyen ours et le petit ours.

Comme il faisait très beau ce jour là et parce que la soupe était bien trop chaude pour être mangée tout de suite, les trois ours décidèrent de faire une petite promenade en attendant que le déjeuner refroidisse un peu. Ils sortirent donc tous les trois laissant derrière eux la porte de la maison entrouverte; ils ne craignaient pas les voleurs.

Boucle d’Or ce jour là avait aussi eu l’envie de se promener dans la forêt et, chemin faisant, elle arriva près de la maison des trois ours.
Elle frappa à la porte mais n’entendit aucune réponse. Alors, comme elle était bien curieuse de savoir qui pouvait vivre ici, elle entra.

En arrivant dans la salle à manger elle remarqua sur la table trois bols de soupe. Elle s’approcha du grand bol, celui du grand ours, goûta la soupe et la trouva bien trop chaude. Elle s’approcha alors du moyen bol, celui du moyen ours, goûta la soupe et la trouva bien trop salée. Elle s’approcha enfin du petit bol, celui du petit ours, goûta la soupe et la trouva tellement à son goût qu’elle la mangea jusqu’à la dernière goutte.

Ensuite elle voulut s’asseoir. Elle s’assit sur la grande chaise, celle du grand ours, mais la trouva bien trop haute. Elle s’assit sur la moyenne chaise, celle du moyen ours, mais la trouva trop bancale. Elle s’assit alors sur la petite chaise, mais comme Boucle d’Or était trop lourde, elle la cassa. « Ce n’est pas grave, se dit-elle, continuons la visite ».

Elle vit alors un escalier au bout de la pièce et entreprit de le monter. Arrivée en haut elle vit une grande chambre à coucher dans laquelle se trouvaient trois lits: un grand, un moyen et un petit.

Elle se coucha sur le grand lit, celui du grand ours évidemment, mais elle le trouva trop dur, alors elle se coucha sur le moyen lit, celui du moyen ours bien entendu, mais elle le trouva trop mou.

Enfin elle se coucha sur le petit lit, celui du petit ours, cela va de soi, et elle le trouva tout à fait comme il faut alors elle s’y endormit.

Les trois ours, comme ils avaient terminé leur petite promenade, rentrèrent à la maison.

Le grand ours voyant son bol s’écria: « quelqu’un a touché à ma soupe!! »

Le moyen ours voyant son bol s’exclama: « quelqu’un a touché à ma soupe!! »

Le petit ours regardant son bol dit: « quelqu’un a mangé toute ma soupe!! »

Le grand ours avança dans la pièce et vit sa chaise: « quelqu’un s’est assis sur ma chaise!! »

Le moyen ours, s’avançant alors vers sa chaise affirma: « quelqu’un s’est aussi assis sur ma chaise!! »

Et le petit ours, comme il se doit, s’approchant à son tour pleurnicha: « quelqu’un a cassé ma chaise!! »

D’un pas décidé le grand ours se dirigea vers l’escalier qu’il grimpa quatre à quatre suivi par le moyen ours et par le petit ours qui séchait ses larmes.

Le grand ours une fois dans la chambre avança vers son lit: « quelqu’un s’est couché sur mon lit!! »

Le moyen ours s’approchant aussi dit : « quelqu’un s’est couché également sur mon lit!! »

Et le petit ours alors s’étonna:
« Il y a quelqu’un sur mon lit!! »

Boucle d’Or, réveillée par la voix des ours, ouvrit les yeux et vit les trois ours penchés au-dessus d’elle. Elle eut très peur et, voyant la fenêtre ouverte, elle s’y précipita et sauta par dessus pour courir vite jusque chez elle!

Les trois ours ne la revirent plus jamais.

SOURCE: https://momes.parents.fr/chansons-et-histoires/contes/les-contes-de-grimm/boucle-dor-et-les-trois-ours-832402

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RETRO : C’est un retour sur une histoire déjà racontée….

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Je voudrais, que la rose puisse durer longtemps….

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Dans la Chouette ma Mamy se transformera en conteuse au bord du feu…. Préparez les buches….. Pour les autres ….??
Ben..! Rêvez…..! Vous sentirez très vite les odeurs de fumée, la chaleur du feu de bois, vous entendrez l’écorce crépiter….. et vous verrez au milieu des flammes…. la fantasmagorie de l’imaginaire… ça y est.. vous tenez le soufflet bien en main….?
Oui.. !
– Alors.. ACTION Mamy..! Dis nous quand on est venus au monde …. le monde était déjà là..?
– Oui mes petits …. J’ai un souvenir de ma grand-mère qui me disait que le monde était bien plus grand que je ne le pensais…. et que j’étais une enfant de l’Univers..!..
Aussi  me disait-elle, tu te dois de garder ton monde tel que te l’ont laissé tes ancêtres…. et l’améliorer … si tu le peux….. !
– ALLEZ MAMY RACONTE….!!!!    Comment on va faire …?

Ben MDR alors ..! ça c’est comme dans les waters… il faut que tu les laisses en sortant  aussi propres que tu les avais trouvés en arrivant
– Sauf que parfois, faut faire attention en rentrant …. alors mon monde à moi  je vais parfois devoir en réparer les dégâts laissés par les autres..!

– MON TOUT-PETIT…  le respect de notre terre n’a pas été encore bien compris par tous…c’est pour ça que Papy et moi on vous éduque en ce sens..!


LES ENFANTS DE L’UNIVERS

jonas
– EH Mamy c’est quoi des enfants de l’univers…. des martiens
? et puis  c’est quoi l’univers au fait..?

– Toujours aussi impatient mon petit Jonas..
j’y viens…. Laisse moi chausser mes chaussons fourrés …
et quand vous serez tous sages comme des anges…..

Je pourrais essayer de vous dire ce qu’est l’univers…
C’est  l’ensemble de tout ce qui existe. La terre et même les autres planètes…
Mais pour vous qui êtes sur cette terre… je vous dirais que votre univers, c’est la terre habitée tout entière ; l’ensemble des hommes qui l’habite…
Pour être encore plus proche de vous, le milieu dans lequel vous vivez avec moi, votre environnement…. c’est votre univers …. Il est donc important que vous connaissiez votre place dans cet environnement…  votre place dans le grand tout..!

« Les Enfants de l’Univers », c’est chacun d’entre vous mes petits, qui marchant ensemble dans la même direction, améliorez unis le quotidien de chaque être vivant.
Vous construisez ainsi  ensemble, le monde de demain auquel appartiendront vos enfants un jour…

jonas
 – Pour quoi tu nous dis tout ça Mamy….?

– Parce qu’il est grand  temps de vous le dire….

Notre but à votre Papy et moi, c’est de vous faire prendre Conscience de votre rôle…  de votre place afin que nos petits enfants, participent activement à rassembler les peuples et à réunir l’Amour de l’Humanité dans un élan sans frontière…
Pour que l’histoire….. notre histoire continue…!

Agissez mes enfants pour le mieux être des personnes, des animaux,  et de la nature…

– Papy pourra commencer cette semaine par vous parler de ce bien précieux qu’est l’eau sur terre.

LE CHOURISTE
– Bien dit MAMY….  je voudrais  avant de commencer ….leur donner  juste quelques minutes de bonheur en écoutant  cette vidéo qui illustre la chanson sur les enfants de la terre…

 

L’EAU SUR TERRE NOTRE BIEN COMMUN

jonasL’eau recouvre 70% de la surface de la Terre. La plus grande partie de l’eau est salée (97%).

Elle ne peut pas être directement utilisée (Par exemple on ne la boit pas, elle ne sert pas à arroser les plantes).
Seul 1% du volume total de l’eau contenue sur la Terre constitue notre principale ressource en eau potable, c’est à dire en eau que l’on peut consommer. Cette eau vient des lacs, des rivières et des nappes souterraines.


– Alors moi pour l’eau je fais pas beaucoup de mal aux réserves….
J’ai pris un bain une fois …  j’ai gagné le pompon de ma vie ce jour là  Vous auriez vu mon état…. je ressemblais plus à rien….!
Depuis terminé on m’époussète et c’est tout..!

Pourquoi l’eau est-elle un bien si précieux ?

Sans eau il n’y a pas de vie possible sur Terre. Du plus petit insecte au plus gros des mammifères, la baleine, en passant bien sûr par l’homme, nous avons besoin d’eau. Mais la nature, les arbres, les plantes, ont également besoin d’eau pour exister.

Les ressources en eau de la planète sont-elles inépuisables ?

Absolument pas !
Si l’on gaspille l’eau on peut arriver à en manquer. Il faut donc réduire sa consommation d’eau pour préserver cette ressource naturelle. Il faut aussi combattre la pollution qui rend cette eau impropre à la consommation tout en abîmant la planète.

Je suis un enfant. Que puis-je faire pour préserver l’eau  ?
  • je ne laisse pas couler inutilement l’eau des robinets, par exemple quand je me brosse les dents.

  • je préfère les douches (60 litres d’eau) aux bains (250 litres d’eau).

  • je recherche les fuites d’eau dans la maison et je demande à mes parents de les réparer.

LE CHOURISTE– Ce que nous essayons de vous dire Mamy et moi, nous voudrions avoir le talent du papa de Vincent Fernandel pour vous le dire.

– Franck Fernandel c’est bien le fils de son père..!

– T’ as bien dit Fernandel ….. Je croyais que les curés n’avaient pas d’enfants….. Mais peut être que pour Don Camillo… Il y a le père, le fils et le saint Esprit qui lui ont donné un fils et un petit fils …
et c’est pour ça qu’ils parlent  si bien de notre univers …

– Un ange ne veut pas voir ça…
mais ses ailes rougissent de honte de laisser tant d’enfants sans enseignement religieux………. ?

– PAPY… il y a aussi une religion pour les noirs comme moi …!
– Bien sûr mon petit… Il y en a une pour chaque enfant de la terre…

Mamy et moi nous vous donnons rendez vous mercredi prochain pour continuer à vous parler de :   L’eau, l’air, la terre


SOURCE : les sites – sur l’éducation à l’environnement


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RETRO : C’est un autre épisode….

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