Archives par étiquette : poésie

Premier sourire du printemps….

le sourire du printempsPrintemps 66 2Premier sourire
du printemps

Tandis qu’à leurs œuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.

Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
Il repasse des collerettes
Et cisèle des boutons d’or.

Dans le verger et dans la vigne,
Il s’en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l’amandier.

La nature au lit se repose ;
Lui descend au jardin désert,
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.

Printemps 66 3Tout en composant des solfèges,
Qu’aux merles il siffle à mi-voix,
Il sème aux prés les perce-neiges
Et les violettes aux bois.

 

Sur le cresson de la fontaine
Où le cerf boit, l’oreille au guet,
De sa main cachée il égrène
Les grelots d’argent du muguet.

Sous l’herbe, pour que tu la cueilles,
Il met la fraise au teint vermeil,
Et te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil.

Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d’avril tournant la tête,
Il dit :  » Printemps, tu peux venir !  »

logo poésie smallThéophile GAUTIER   (1811-1872)

Hugues Aufray
– Dès que le printemps revient
  Jacques Brel
– Au printemps

Sources :
http://www.poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/theophile_gautier/premier_sourire_du_printemps.html

Photos:  chou blanc pour la CHOUETTE

BONUS DE PRINTEMPS

Tableau de Jep Papy pour la Chouette

Vous rappelez-vous de vos autres premiers jours de printemps :


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LOUISA EN MARS – Le parfum des roses

LE BLOG
DE TOM ET DOUCE

POÉSIE : Mamy Louisa en MARS
LOUISA le retour …..  Des poèmes, des émotions, des chansons et beaucoup d’amour…!!!
Dites lui avec des fleurs Louisa adore

      

POÉSIE: LOUISA EN MARS

DORS DIAM’S

Dors Diam’Sou, dors mon toutou ;
Ton sourire étalé sur ton adorable museau
Ton front un peu blanchi , un peu beaucoup
Me rappellent ton âge, mais que tu es beau.

.

Dis-moi juste par un aboiement
Dis moi que tu est heureux même sans fête
Que notre langage n’a jamais été que aboiements
Dis moi que ton véto ne prendra jamais sa retraite.
Dis moi

Louisa

Le dire avec des fleurs Louisa adore

ROSE SOLITAIRE

Cela fait déjà quinze jours que je t’admire
Déjà quinze jours que tu soupires
Est-ce pour que, mon coeur, te respire ?
Est-ce pour que, mon âme ne voit que ton sourire ?

Les pétales se font de plus en plus brèves ;
Ton parfum suit de plus en plus tes rêves ;
Mais , toi et moi , aimons la même présence ;
Comme pour espérer un nouveau printemps.

Louisa

Le parfum de la rose

Tes pétales s’envolent, au vent, comme un jupon
Montres nous encore tes roses bonbon
Montres-nous toutes tes merveilles :
Pétales, parfum , jolis comme un soleil.

Tu chantes, penchée, courbée, un peu timide ;
Comme si j’avais volé ta couleur, ton bonheur ;
L’oiseau qui vient te voir, n’ira plus en ville ,
La coccinelle parcourt le chemin de ton cœur.

le jardin expose et m’impose ton bonheur ;
Divine fleur, divine présence, avec toi tout est rose,
Ton parfum conserve , encore fermé, ton cœur ;
Printemps appelé, supplié, en votre jardin, existe une Rose.

Louisa

Bonjour Amie

Ce matin, je suis allée respirer ton parfum;
Qui , m’a paru , le dernier ,
Tout de rose vêtue, mais anémiée,
Tu conservais encore ton divin parfum.

Chaque jour que Dieu fait , tu es là
Sur ta hampe haute et fière
Malgré la tramontane
Le frimas et le gel qui t’enserraient.

Maintenant, tu pourras tout traverser,
Respirer : la poussière , écouter le silence;
Ta tête, de plus en plus, est aimantée
Vers le beau jardin, dont les souvenirs qui chantent.Louisa

TENDRE LOUISA

greuze-garcon-chemise-ouverte.jpgIL Y A QUELQUES MOIS

La vie te souriait parmi de jolies fleurs également ;
Il y a quelques mois, tu avais un joli minois enfant ;
Le printemps n’est pas encore là, « dors » encore
Les couleurs, les bonbons, et le chocolat pas encore.

J’ai de la brume dans les yeux, mais je la combats
Ton cousin, ne viendra pas comme prévu, il est « la bas « ;
Comment te consoler, comment te dire que l’ on t’aime
Le printemps c’est pour tout le monde, la vie est bohème.

Je ne pourrai plus prendre la voiture sans penser à toi.

Louisa

J’ai de la chance

J’ai de la chance et j’en suis consciente
Quand je vois ton profil qui me suggère un arrêt sur image ;
Quand, dans cette position, ton profil aimante mon regard
Comme un rêve qui rayonne jusqu’au sourire.

J’ai de la chance, la télé c’est toi ;
Mon émission préférée, encore toi ;
Je peux parcourir, de mes yeux, tout ton pelage, en silence ;
Voyager avec cette douceur devenue d’une couleur blanche.

Louisa

CHOU BLANC
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« La poésie, c’est le sourire du langage« 

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Poésie : VIENS AVEC NOUS

illustration originale de jep papy pour la Chouette

BLOC NOTE LITTÉRAIRE
par Chou Blanc

Ceux du pays catalan reconnaitront leurs arbres tordus par la tramontane….
Pour les autres,  notre vent portera,  jusqu’à eux, les mots  de notre poète local  PERE GUISSET .
Dès lors vous serez des nôtres….. et il lui sera plus facile de vous  tutoyer pour vous dire :
« VIENS AVEC NOUS « 

A mon père….

illustration originale de jep papy pour la Chouette

Viens avec nous

I

Viens viens avec nous, viens chanter,
Toi l’ami, toi le camarade, toi l’étranger !
Viens avec nous chanter le Roussillon aimé,
Aspres, Albères, Canigou enneigé !
Le pittoresque des villages et des cités,
La splendeur du soleil couchant, viens chanter !
Chanter nos montagnes et ses fontaines jolies,
Et savourer la douceur de nos merveilleuses nuits !


Nuits d’été, nuits enchanteresses,
Nuits divines, pleines de tendresse,
Quand le vent mutin au clocher,
En passant offre un baiser !
Quand la lune aux étoiles sourit,
Et que la souveraine de la nuit,
Ne reste indifférente,
A la beauté de ces nuits émouvantes !
Nuit du Roussillon, nuits enchanteresses !
Le souffle du vent qui vous caresse,
Et nous porte les doux parfums des forêts !
Nuit du Roussillon, nuit d?été

II

Viens ,viens avec nous, viens goûter,
Toi l’ami, toi le copain et toi l’étranger !
Viens avec nous en été vivre nos nuits,
Viens l’étranger, vieux copain ,vieil ami !
Vivre la saveur de nos longues nuits d’été,
Le ciel, la lune, les étoiles, viens admirer !
Nuits de tendresse, quand un souffle de vent
Caresse en passant, l’arbre, les fleurs et les gens


PERE GUISSET
(Casa Assolellada, 19 09 2000)

Accéder à une sélection des poèmes du vent .
  

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POESIE : La Nature et le Rêve

Vos poèmes, vos poèmes préférés …
– Des livres à nous signaler, vos impressions sur ceux que vous avez lus, et que vous voulez nous conseiller…. O
u tout simplement comme aujourd’hui un beau poème à nous faire partager

Pensez à nos potes âgés qui n’ont pas de jardin et cultivent leur esprit…!

MUSIQUE D’AMBIANCE –  Piano ou Guitare

LE CHOURISTE

– RÊVEZ  JEUNES GENS…
Dans ce poème JOSÉ MARIA DE HÉRÉDIA ne se contente pas d’imiter ou de décrire.
Son regard s’accompagne d’un rythme, de l’association unique d’un son et d’un sens que l’on nomme poésie.
Son attention guide alors la nôtre parce qu’elle sélectionne les éléments pour récréer un monde à partir de celui existant.

Illustration inédite pour la Chouette de notre pote : jep papy

« La Nature et le Rêve », Les Trophées (1893).

Pas un seul bruit d’insecte ou d’abeille en maraude ,
Tout dort sous les grands bois accablés de soleil
Où le feuillage épais tamise  un jour pareil
Au velours sombre et doux des mousses d’émeraude.

Criblant le dôme obscur, Midi splendide y rôde
Et, sur mes cils mi-clos alanguis de sommeil,
De mille éclairs furtifs forme un réseau vermeil
Qui s’allonge et se croise à travers l’ombre chaude.

Vers la gaze de feu que trament les rayons
Vole le frêle essaim des riches papillons
Qu’enivrent la lumière et le parfum des sèves ;

Alors mes doigts tremblants saisissent chaque fil,
Et dans les mailles d’or de ce filet subtil,
Chasseur harmonieux, j’emprisonne mes rêves.

 José Maria de HEREDIA

LE CHOURISTEUne beauté à découvrir….
logo poésie smallLe poète s’attache à décrire la beauté, mais pas seulement. Il semble vouloir la débusquer dans ses moindres recoins.
Nous retrouvons ici la théorie des Parnassiens, pour qui seule la beauté reste d’importance.
Dans le poème, c’est une isotopie lexicale riche qui s’efforce d’accoler à chaque mot son adjectif afin d’en magnifier l’apparition (« grands bois », v. 2, ou « feuillage épais », v. 3). Cette volonté de décrire au plus juste se trouve parfois doublée au sein du même vers (« frêle essaim des riches papillons », v. 10).
L’impression donnée par le poème est alors celle d’un monde riche en couleurs, sensations. Le regard posé sur chaque élément semble s’attarder, prendre le temps d’observer et d’admirer. La beauté n’est ainsi pas seulement la caractérisation de toutes choses, elle est aussi et surtout le reflet du regard poétique.

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Sommeil plus (mélatonine) 120 gélules

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