Dans mes chroniques on m’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …
POTE H : Où a-t-on trouvé les premiers macchabées
Le mot « macchabée » dans son sens actuel vient de la prise de la forteresse de Massada par les Romains en 73. (perchée sur un socle de calcaire, situé en Israël au sommet d’une montagne isolée sur la pente est du désert de Judée. ) A la prise de la ville, les légions trouvèrent une poignée de survivants, les autres défenseurs, appartenant à la secte des Macchabées, s’étant suicidés afin de ne pas tomber entre les mains des envahisseurs.
Quand les Romains entrèrent dans la forteresse, ils découvrirent donc des cadavres, des macchabées, partout.
Qui sont les macchabées? Les Macchabées, sont une famille juive qui mena la résistance contre la politique d’hellénisation
Le surnom de « Macchabée » est celui de Judas, troisième fils du prêtre Mattathias.(Dirigeant politico-religieux juif du IIe siècle av. J.-C., et le fondateur de la dynastie des Hasmonéens).
L’étymologie en est controversée.
Plusieurs explications ont été proposées pour ce surnom. Nous retiendrons pour notre part une proposition selon laquelle il viendrait du mot araméen maqqaba, qui signifie « marteau », allusion à sa force dans les batailles.
Le seul récit que l’on ait du siège nous vient de l’historien juif Flavius Josèphe, qui assiste le légat mais n’a pas lui-même vu l’intérieur de la forteresse.
Sarcophage contenant les reliques des sept fils Macchabées dans la crypte de la basilique Saint-Pierre-aux-Liens à Rome.
2 mai 73 Chute de Massada
Le 2 mai 73, la forteresse de Massada tombe aux mains des légionnaires. C’en est fini de la première guerre juive contre la domination de Rome.
L’ultime résistance
Construite au IIe siècle av. J.-C., au temps des Macchabées (ou Asmonéens), la forteresse de Massada surplombe de 400 mètres les rives sauvages de la mer Morte.
C’est le dernier îlot de résistance juive à l’occupation romaine.
Des membres de la secte extrémiste des zélotes s’y réfugient après avoir fait régner la terreur dans le pays. Armés d’un poignard, ils avaient coutume d’assassiner leurs compatriotes suspectés de collaboration avec l’occupant ! On les avait surnommés pour cette raison « sicaires », du latin sica, qui signifie poignard.
Au nombre d’un millier, avec leurs femmes et leurs enfants, ces Zélotes ou sicaires vont résister pendant trois ans aux Romains.
Ces derniers vont mettre un point d’honneur à s’emparer de cette forteresse en plein désert, bien qu’elle n’ait aucun intérêt stratégique pour eux.
Pour éviter des assauts inutiles et meurtriers, le légat romain fait ériger par une armée d’esclaves une rampe artificielle depuis le pied du rocher.
Sur cette rampe, il peut ainsi amener une tour d’assaut et un bélier au pied des murailles.
Quand les Romains y pénètrent, ils découvrent que tous les assiégés se sont suicidés… que des macchabées
Chaque année, le premier dimanche de mars, la fête des grand-mères est l’occasion de penser plus particulièrement à nos mamies et de les fêter par le biais d’une carte, d’un bouquet de fleurs, d’un joli cadeau ou plus simplement d’une visite qu’elles apprécient toujours.
Vous fêterez les grand-mères mais aussi les arrière-grand-mères si vous avez la chance de pouvoir le faire.
Une personne précieuse
Savez-vous que le pluriel de grand-mère peut s’écrire aussi bien « grands-mères » que « grand-mères » ? Les deux possibilités sont tout aussi correctes, ce qui est plutôt rare dans la langue française. Cependant la vraie particularité de « grand-mère » ne réside pas dans son orthographe, mais dans le fait que ce mot désigne une personne essentielle dans la famille ! Qu’on l’appelle mamie, grand-mère ou même bonne maman, une grand-mère est une personne précieuse, aujourd’hui comme hier. Les mamies sont toujours là pour apporter à leurs petits-enfants la présence chaleureuse et aimante dont ils ont besoin. Les mamans qui travaillent peuvent souvent compter sur les mamies pour les seconder, et la confiance que l’on place dans une grand-mère affectueuse est irremplaçable !
Mamie Odette trouve les mots justes dans « le temps qui reste » de Serge REGGIANI
Odette : Les mots justes
c’est si beau et si vrai ! très très émouvant !!!!!! c’est ça la vie !!!
Emission du 22/12/2010 – La France a un incroyable talent
Odette reprend un texte de Jean-Loup Dabadie,
« Le temps qui reste ». Elle s’est spécialisée en récitation de textes émouvants. Odette parvient à transmettre à son auditoire l’émotion des mots qu’elle récite. On ressent la tristesse, la colère, l’amour transparaître à travers la doyenne de cette finale de La France a un incroyable talent. L’émotion se lit sur son visage et sur celui du jury et du public. Odette a encore su trouver l’émotion juste pour toucher l’assemblée.
LA MAMÉE
ILS L’ONT DIT SUR LE NET
UN AUTRE ENREGISTREMENT PRIVÉ EXISTE SUR YOUTUBE
(nous ne le diffusons pas car…)
– Sans mettre en doute le talent émotionnel de cette dame, il est dommage que ne soit pas indiqué que l’auteur de ce poème est Yolande VERCASSON, et que cet enregistrement ait eu lieu sans même qu’on l’en ait au moins informée.
Ce qui l’a blessée profondément, elle et toute sa famille.
– Voilà c’est réparé Mamie Vercasson …
Il fallait le dire
– Ce texte est sublimissime. Bonne fête les Mamies et à l’année prochaine
VOIR AUSSI LEURS ACCESSOIRES ET DÉGUISEMENTS POUR LE CARNAVAL https://amzn.to/3Iri14i Bloc note de LADY LADINDE
» Et si je ne voulais pas mourir idiote »
Avec le nom que j’ai, vous comprendrez aisément que je ne veuille pas mourir idiote aussi, lorsque je découvre des choses pour m’instruire, je vais vous en faire part…. De temps en temps…. vous aurez à vous farcir Ladinde avec sa rubrique
» Et si je ne voulais pas mourir idiote »
AUJOURD’HUI LADY LADINDE PROPOSE DE DÉCOUVRIR :
LE MARDI GRAS
Le mardi gras, journée pendant laquelle on festoie, précède le mercredi des Cendres qui marque pour les Chrétiens le début du Carême. La fête du mardi gras est indissociable du mercredi des cendres et de Pâques. En effet, la date de Mardi gras est fixée par rapport à la date de Pâques, qui est fixée le dimanche qui suit la pleine lune suivant le 21 mars
Origines de Mardi Gras et de Carnaval
Tout au long de l’année, se succèdent des fêtes qui rythment la vie des chrétiens.
La fête de Mardi Gras a tous les ans une date différente, fixée par rapport à la date de Pâques, qui elle même varie en fonction du cycle de la Lune.
Mardi gras et le jour qui précède le Mercredi des Cendres. Il y a 40 jours de carême, entre le mercredi des cendres et le jour de Pâques.
Le mercredi des cendres
Cette fête marque le souvenir d’Adam condamné après son péché à retourner poussière.
Les chrétiens sont invités à se purifier de leurs fautes et à faire pénitence par des privations.
Le mercredi des Cendres est le 1er Jour du Carême qui va durer 40 jours.
A l’issue de ces 40 jours la fête de Pâques célébrera la mort et la résurrection du Christ.
Pour marquer le coup avant que ces privations ne commencent, la veille, le mardi, on faisait gras. On finissait les aliments gras avant de se mettre au carême. On en profite pour faire des beignets, des bugnes et des fritures. De plus, la tradition du carême veut quon arrête également de manger des oeufs, donc on en profite pour faire des crêpes.
Giandomenico Tiepolo – Il minuetto
Par opposition au carême, le carnaval est une période de joie et de liberté où les règles de vie normales sont suspendues et où chacun fait un peu comme il lui plaît : on se déguise, on mange tout ce quon veut, on sort chanter dans les rues.
Carême Pendant la période de Carême, les croyants doivent jeûner, se priver et prier dans le but d’expier leurs fautes. L’Eglise interdit ainsi la consommation de viande, la célébration des mariages et les relations conjugales. A la fin du temps du Carême se déroule la fête de Pâques qui célèbre la mort, puis la résurrection du Christ. Origines du mot : Carnaval
Dans Carnaval il y a Carne, la chair, la viande. En Italien « carnelevare » signifie « sans viande ».
Avant l’apparition de ce mot, la veille du Carême était appelée « Carême Prenant ».
C’est le dernier jour pour profiter une dernière fois avant Carême et faire bombance, car ensuite, pas d’alimentation carnée ni graisseuse durant 40 jours. On marque le coup par un festin, une fête colorée et bruyante.
A notre époque la peinture se trouve en pot ou en tube, et possède innombrables teintes.
Cependant il y a 600 ans les artistes devaient confectionner eux-mêmes leurs mélanges de couleurs à partir de pigments (poudres de couleurs) et d’un liant liquide.
La nature offrait les pigments par les végétaux (Guède ou pastel, l’indigotier, ) ou les minéraux (Lapis-lazuli, turquoise, azurite). Découvrons ce que les hommes et surtout les artistes ont su en faire au fil des siècles….
En Europe, c’est au Moyen-Âge qu’apparaissent les premiers trousseaux spécifiques pour les bébés. Oh surprise ! Le bleu, couleur divine de la Vierge Marie, est associé aux filles tandis que le rose, qui n’est qu’un rouge pâle, est dévolu aux garçons.
Le bleu dans l’histoire de l’art
1. De l’Antiquité au 12e siècle, le système de base est tripolaire :
Le blanc s’oppose au noir et au rouge, qui est « la » couleur par
excellence. Le lexique des bleus est, en latin, imprécis et instable. Le bleu ne compte pas, voire plus, il est méprisé.
La couleur bleue est « silencieuse », c’est-à-dire non intégrée à un système de valeurs (et plutôt associée aux barbares, Celtes et Germains).
Sous la Rome antique personne ne s’habille de bleu. Quand on commence à s’habiller de bleu au 3e ou 4e siècle, les romains traditionalistes sont révoltés.
Les couleurs fleuries comme le bleu, le violet ou le vert s’opposent alors aux couleurs dignes comme le blanc, le rouge, le noir ou le jaune.
En Égypte Les Égyptiens produisent un pigment artificiel à partir de silicate de cuivre calcique.
Pour les peuples du Proche et du Moyen Orient le bleu est une couleur bénéfique qui éloigne les forces du mal.
Il est associé aux rituels funéraires pour protéger les défunts dans l’au-delà. Il pouvait aussi être un symbole de sexualité entre les êtres humains.
Le bleu clair est le symbole de l’air et du ciel. C’est également la couleur du dieu Amon qui était, entre autres, un dieu de l’atmosphère.
Le dieu Min peut également être représenté en bleu dans son aspect de Min-Amon. Le bleu sombre du lapis-lazuli est le symbole de la voûte céleste la nuit, et des abysses. Le bleu turquoise est le symbole de l’univers aquatique du Nil, d’où jaillit toute vie.
Le « bleu égyptien » est le premier pigment créé par l’homme. Apparu il y a cinq millénaires en Égypte et en Mésopotamie, il a longtemps fait l’objet d’un monopole et d’un commerce prospère dans le bassin méditerranéen.
2. Le bleu change de statut au 11e siècle.
L’émergence du bleu se fait à partir de l’an 1000 et plus particulièrement au 12e siècle.
Les théologiens s’interrogeant sur la lumière, différencient lalumière divine et la lumière terrestre. La 1ère est bleue, la 2eme blanche. Le manteau de la Vierge devient bleu. D’abord religieux et marial, il éclate dans les vitraux gothiques, les émaux et miniatures. Le bleu devient essentiel. Le ciel devient bleu.
Puis il entre en politique : les armoiries familiales des Capet (fleurs de lys sur fond d’azur) deviennent l’emblème du roi de France vers 1130.
Le rouge reste impérial et papal, mais le bleu devient royal : C’est la couleur du légendaire roi Arthur. Son engouement peut même se mesurer :
Vers 1200, l’azur n’est présent que dans
5 % des armoiries ;
vers 1400, la proportion est de 30%.
Les teinturiers en bleu progressent dans la gamme des bleus et détrônent ceux du rouge. A la fin du moyen-âge le bleu est le contraire du rouge.
Ainsi les attributs divins deviennent bleus, puis l’aristocratie s’en empare suivie de la bourgeoisie. A la fin du moyen-âge on moralise les couleurs et la réforme protestante généralise l’idée d’une couleur morale.
Du bleu pour les filles et du rose pour les garçons !
En Europe, c’est au Moyen-Âge qu’apparaissent les premiers trousseaux spécifiques pour les bébés. Oh surprise ! Le bleu, couleur divine de la Vierge Marie, est associé aux filles tandis que le rose, qui n’est qu’un rouge pâle, est dévolu aux garçons.
Si la rose, la fleur signifiant l’amour, est une valeur attribuée aux femmes, le rose, lui, est perçu comme viril. Il n’y a qu’à voir la couleur rose des bas de chausse des chevaliers médiévaux.
Danseurs – Fresque du Moyen Age
3. Entre les 15e et 17e siècles, le bleu devient une couleur « morale ». Les lois somptuaires prolifèrent, qui régissent entre autres le vêtement, « premier support de signes dans une société alors en pleine transformation ».
Il y a des couleurs interdites, et des couleurs prescrites, notamment pour marquer ou stigmatiser.
Le bleu est épargné, considéré comme « bonne couleur » avec le noir, le gris et le blanc.
La Réforme protestante, qui est iconoclaste mais aussi « chromoclaste », distinguant les couleurs honnêtes et « déshonnêtes ».
A partir de 1666, les expériences de Newton montrent le prisme chromatique. Le noir et le blanc quittent l’univers des couleurs. Durant la renaissance et pour la peinture à l’huile, Les artistes cherchent à imiter les couleurs de la nature avec un rendu plus fidèle même si la symbolique de celles-ci est toujours d’actualité. Les deux systèmes cohabitent.
4. Du 18e au 20e siècle, le bleu triomphe. Le chimique et le technique précède le symbolique.
L’invention, vers 1720, de la gravure en couleurs prépare la réorganisation du système autour de la triade rouge/ bleu/ jaune, futures couleurs primaires.
La guède -pastel
On importe du « nouveau monde » de nouvelles couleurs. Les bleus se diversifient, par des bleus plus foncés ou plus grisés, mate. Le bleu devient au 18e une couleur particulièrement à la mode.
Côté matériel, la guerre des deux bleus tinctoriaux (pastel européen contre indigo exotique) se lit dans les règlementations étatiques et les luttes coloniales.
Le pastel (du latin pasta, pâte) est une espèce de crucifère comme les choux, les radis, la moutarde ou la monnaie du pape. Utilisée comme plante médicinale et tinctoriale par les Grecs et les Romains de l’Antiquité, elle fut largement cultivée au cours du Moyen Âge et de la Renaissance, en Europe, pour la production d’une teinture bleue, extraite des feuilles, avant qu’elle ne soit détrônée par l’indigotier, puis par les colorants de synthèse.
Le bleu de Prusse serait un cas de sérendipité : né d’un pharmacien à Berlin Vers 1720, celui-ci voulant fabriquer du rouge obtint du bleu.
Goethe (Traité des couleurs, 1810), réaffirme contre Newton la forte dimension anthropologique de la couleur : « Une couleur que personne ne regarde n’existe pas ».
Dans le mouvement romantique le bleu prend sa place avec l’habit bleu de Werther (1774), livre à succès, celui de la « petite fleur bleue » de Novalis, couleur de la mélancolie et du rêve qui aboutira vers 1870 au « blues » anglo-américain.
Chez les impressionnistes l’usage des couleurs primaires (rouge, bleu et jaune), et de leurs complémentaires (orange, violet et vert) est premier. Il n’y a plus de mélanges. Même les ombres sont représentées par des couleurs vives et juxtaposées.
Produisant l’effet d’ombre. Le spectateur fait lui–même la synthèse optique des couleurs.
5. Le bleu politique et militaire s’affirme d’abord en France : entre 1789 et 1794, il passe des armoiries à la cocarde, de la cocarde au drapeau et aux uniformes. Le tricolore est d’abord celui du drapeau américain, qui procède lui-même du tricolore anglais fixé en 1603. Puis le bleu politique se mondialise en couleur de la paix et de l’entente (ONU, Europe).
L’histoire de la couleur bleue dans les sociétés européennes est celle d’un complet renversement : pour les Grecs et les Romains, cette couleur compte peu ; elle est même désagréable à l’œil.
Or aujourd’hui, partout en Europe, le bleu est de très loin la couleur préférée (devant le vert et le rouge).
L’ouvrage de Michel Pastoureau raconte l’histoire de ce renversement, en insistant sur les pratiques sociales de la couleur (étoffes et vêtements, vie quotidienne, symboles) et sur sa place dans la création littéraire et artistique, depuis les sociétés antiques et médiévales jusqu’à l’époque moderne