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BD : Qui est Benjamin Rabier?


EN BANDE DESSINÉ OU DES CINÉS
par
PAPY BD RETRO

Salut les choupinets et les choupinettes voilà de quoi découvrir les bandes dessinées ou séries et films
du temps où Papy et Mamy étaient en culottes courtes…
Vous verrez on va  s’instruire parfois….
Benjamin Rabier,
  est un auteur pour la jeunesse, dramaturge, animateur, illustrateur et auteur de bande dessinée français.

Il s’est rendu célèbre grâce aux dessins de la marque

« La vache qui rit »

et du personnage du canard Gédéon

Le Printemps, dessin de 1902.

Biographie

Bien qu’il ait montré très tôt des dispositions pour le dessin — il obtient à quinze ans le prix du dessin de la Ville de Paris —, Benjamin Rabier doit interrompre ses études pour travailler.
Il alterne différents métiers. Libéré de ses obligations militaires en , il entre au Bon Marché à Paris comme comptable.
Grâce à l’appui de Caran d’Ache qu’il a rencontré l’année précédente, plusieurs revues françaises commencent à publier ses dessins dès 1889 (La Chronique amusante, Gil Blas Illustré), mais aussi au Royaume-Uni et aux États-Unis où il a plus de succès.

 

TINTIN LUPIN

TINTIN LUPIN

Il est finalement publié régulièrement dans Le Rire et Le Pêle-Mêle — dont il fait les unes —, ce qui lui permet de sortir ses premiers albums, notamment Tintin-Lutin, titre et personnage à houppette et pantalon de golfeur, dont Hergé s’inspira quelques années plus tard.Au début du XXe siècle,

Benjamin Rabier s’impose comme un auteur à succès, comme en témoignent ses publications dans l’Assiette au Beurre ou le Chat noir.

Parallèlement à ses travaux destinés aux adultes, il se lance dans le dessin pour enfants en intégrant dès 1903 l’équipe de La Jeunesse illustrée, premier illustré moderne pour les enfants français.

LA JEUNESSE ILLUSTRÉE  REVUE 1910

Il y livre jusqu’en 1919 des histoires courtes mettant en scène animaux ou enfants farceurs qui s’égaient dans la bonne humeur. Il y tient avec Georges Omry le rôle de dessinateur principal. Le premier numéro spécial, celui de l’été 1903, lui est entièrement confié.
C’est le seul dessinateur du journal à dévier du gaufrier strict des images d’Épinal, se permettant de jouer sur le format des vignettes ou de réduire les textes jusqu’à s’en passer.

En 1907-1908, il publie un journal, Histoire comique et naturelle des animaux (1907-1908).

Il écrit aussi de nombreuses pièces de théâtre (comme Ma veuve s’amuse en collaboration avec José de Bérys). Malgré ces succès, il travaille, tout au long de ces années, comme employé, la nuit, au service des Perceptions municipales des Halles de Paris, et garde jusqu’en 1910 cet emploi, ne prenant sa retraite qu’à cause du surmenage.

Il se lance, à partir de 1916, dans le dessin animé et s’occupe de publicité.

Pour la cinémathèque Pathé-Baby, de 1922 à 1925, il crée de nombreux dessins animés qui mettent en scène Gédéon et d’autres de ses personnages d’illustrateur.

la lotion capillaire Pétrole Hahn

 

 

Il crée de nombreuses affiches publicitaires, pour de multiples marques, par exemple, la lotion capillaire Pétrole Hahn.

Ses travaux lui valent de nombreux admirateurs, parmi lesquels Hergé, qui déclara :

« J’ai été immédiatement conquis. Car ces dessins étaient très simples. Très simples, frais, robustes, joyeux, et d’une lisibilité parfaite. En quelques traits bien charpentés tout était dit : le décor était indiqué, les acteurs en place ; la comédie pouvait commencer. »

Le voyage que Robert Sexé fait à moto jusqu’à Moscou inspire Hergé, qui le prend pour modèle de Tintin.

À la fin de sa vie, alors que Tintin commence à être diffusé, Rabier dessine une série nommée Onésime, qui a lui aussi la houppette bien marquée et le pantalon façon golf.

Pantalon de Golf, houppette, le Tintin Lutin de Benjamin Rabier, précurseur et « papa » du Tintin d’Hergé

Figure majeure du dessin animalier

Il est considéré comme un des plus grands dessinateurs animaliers européens.
L’univers de Benjamin Rabier est parsemé d’animaux. En 1906, Benjamin Rabier publie chez Jules Tallandier une édition entièrement illustrée des Fables de La Fontaine.

Il illustra aussi le Roman de Renart

 

Il illustra aussi le Roman de Renart et les Histoires naturelles de Jules Renard. En 1921, Léon Bel s’inspira d’un dessin de Benjamin Rabier comme logo de sa marque La vache qui rit.

 

 

Cette vache, qui décorait les camions de transport de viande fraîche pendant la Première Guerre mondiale, était surnommée la « Wachkyrie ».

 

Mais son personnage de bande dessinée le plus célèbre reste Gédéon le canard, dont les histoires ont été publiées entre 1923 et 1939 en 16 albums.

 

Il a aussi dessiné la célèbre baleine des Salins du Midi.

SOURCES: 


PAPY BD RETRO

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BIP BIP ET VIL COYOTE

CHOUONS ENSEMBLE

par Chou fleur

C’est mercredi les choupinets et les choupinettes voilà de quoi jouer avec Papy et Mamy et s’instruire parfois….

BIP BIP ET VIL COYOTE VIENNENT VOIR LA CHOUETTE…
ET TOUS LES CHOUPINETS DE SON  CLOCHER…!

Bip Bip et Coyote

Bip Bip et Coyote est une série de cartoons américains, produits par le studio Warner Bros.

Les deux personnages principaux, Bip Bip et Vil Coyote, ont été créés en 1949 par Chuck Jones.
Il s’est inspiré du livre de Mark Twain À la dure (Roughing It), où Twain nota que les coyotes étaient affamés et voulaient chasser un grand géocoucou (road runner).

Le grand géocoucou (Roadrunner en anglais) qui a inspiré le personnage de Bip Bip.

Le grand géocoucou (Roadrunner en anglais) qui a inspiré le personnage de Bip Bip.

Le jeu comique se base sur le principe du chat qui court éternellement après la souris, comme dans Tom et Jerry.

La série arrive pour la première fois en France en 1972 (sur l’ORTF), puis elle est rediffusée de 1989 à 2003 dans les émissions de  Cartoon  sur Canal+, sur France 3  et régulièrement sur Boomerang depuis 2003.

Bip Bip est un drôle d’oiseau bleu

Bip Bip est un drôle d’oiseau bleu….
wikipédiatre est le détracteur en chef de ces jeunes rédacteursEn réalité, un grand géocoucou) qui sillonne les routes du désert au sud des États-Unis.


Un coyote décide de le pourchasser malgré la grande rapidité de sa proie.
Coyote n’a alors de cesse d’inventer des stratagèmes loufoques (du patin à réacteur à la catapulte géante) pour capturer son repas.
Il voit ses idées se retourner les unes après les autres contre lui : pétard mouillé, élastique capricieux ou enclume facétieuse.
Coyote se fait prendre à chaque fois à son propre piège tandis que Bip Bip, farceur et malin, commente la situation avec un humour grinçant à l’aide d’un panneau qu’il tient dans une patte, avant de repartir en lâchant un « bip bip ! » provocateur.

 Les cartoons ont leurs règles…!

Selon les commentaires de Chuck Jones, l’auteur a obéi à des règles simples mais strictes :

  • Règle 1 : Bip Bip ne peut blesser Vil Coyote sauf en hurlant « Bip ! Bip ! »
  • Règle 2 : Aucune force extérieure ne peut blesser le Coyote – si ce n’est sa propre incompétence
  • Règle 3 : Le Coyote pourrait s’arrêter à tout moment s’il n’était pas aussi fanatique. (Rappel : « Un fanatique est une personne qui redouble d’efforts en oubliant le but de sa poursuite »
  • Règle 4 : Jamais de dialogue, excepté le légendaire « Bip ! Bip ! » ou, à l’occasion, une inscription laconique sur une pancarte au moment même où Vil Coyote réalise qu’il court douloureusement à sa perte.
  • Règle 5 : Bip Bip doit rester sur la route, pour la seule raison qu’il est un roadrunner.
  • Règle 6 : Toute l’action doit se dérouler dans le milieu naturel des deux personnages, le désert du Sud-Ouest américain.
  • Règle 7 : Tout outil, arme ou équipement mécanique est le fruit de son imagination
  • Règle 8 : Utiliser aussi souvent que possible la loi de la pesanteur comme ennemi numéro un du Coyote.
  • Règle 9 : Le Coyote est toujours plus humilié que blessé lorsqu’il échoue.
  • Règle 10  Le Coyote doit toujours recueillir la sympathie du public.
  • Règle 11 Chaque cartoon de Bip Bip et Vil Coyote doit comporter 11 gags.
    SOURCE:  WIKIPEDIA

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      RETRO :
C’est du même tabac…..

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PAPY JANOT: Les trois comptines


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Les trois C
omptines

de Papy JANOT

 

Aujourd’hui encore cette comptine est dédiée à Alice, Juliette et Wriel


SOURCE :
https://www.fiche-maternelle.com/lundi-tout-petit.html
http://descomptines.free.fr/poesies/un_petit_bonhomme.html
https://classedeanne.wordpress.com/2015/08/31/comptine-de-rentree-monsieur-pouce/

PAPY JANOT

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CONTES : Le briquet

logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Dans la Chouette ma Mamy se transformera, cet automne, en conteuse au bord du feu…. Préparez les buches….. conservez vos braises on va faire griller les châtaignes

Pour les autres ….??
Ben..! Rêvez…..! Vous sentirez très vite les odeurs de la grillade , la chaleur du feu de bois, vous entendrez l’écorce crépiter….. et vous verrez au milieu des flammes…. la fantasmagorie de l’imaginaire…
ça y est..
Vous tenez le soufflet bien en main….?
Oui.. ! Ok…! Alors allons y…!!!

AUJOURD’HUI C’EST :  LE BRIQUET
Hans Christian Andersen (1805-1875)

LE CHOURISTE
LE BRIQUET
 est un conte écrit par
Hans Christian Andersen,
Hans Christian Andersen,
( ) de Copenhague, est un romancier, dramaturge, conteur et poète danois, célèbre pour ses nouvelles et ses
« contes de fées »

Longtemps ignoré ou tourné en dérision dans son pays, où l’on a raillé son égocentrisme, il n’est reconnu tout d’abord qu’à l’étranger

LE BRIQUET

Un soldat s’en venait d’un bon pas sur la route. Une deux, une deux ! sac au dos et sabre au côté. Il avait été à la guerre et maintenant, il rentrait chez lui…..

Sur la route, il rencontra une vieille sorcière.
Qu’elle était laide ! Sa lippe lui pendait jusque sur la poitrine.
« Bonsoir soldat, » dit-elle.
« Ton sac est grand et ton sabre est beau, tu es un vrai soldat. Je vais te donner autant d’argent que tu voudras. »

 – houla houla méfiance mon gars

« Merci, vieille, » dit le soldat.

 

« Vois-tu ce grand arbre ? » dit la sorcière.
« Il est entièrement creux. Grimpe au sommet, tu verras un trou, tu t’y laisseras glisser jusqu’au fond.

Je t’attacherai une corde autour du corps pour te remonter quand tu m’appelleras. »

« Mais qu’est-ce que je ferai au fond de l’arbre ? »

 

logo mamy turlututu small« Tu y prendras de l’argent, » dit la sorcière. Quand tu seras au fond, tu te trouveras dans une grande galerie éclairée par des centaines de lampes. Devant toi il y aura trois portes. Tu pourras les ouvrir, les clés sont dessus.
Si tu entres dans la première chambre, tu verras un grand chien assis au beau milieu sur un coffre. Il a des yeux grands comme des soucoupes, mais ne t’inquiète pas de ça. Je te donnerai mon tablier à carreaux bleus que tu étendras par terre, tu saisiras le chien et tu le poseras sur mon tablier. Puis tu ouvriras le coffre et tu prendras autant de pièces que tu voudras. Celles-là sont en cuivre…
Si tu préfères des pièces d’argent, tu iras dans la deuxième chambre ! Un chien y est assis avec des yeux grands comme des roues de moulin. Ne t’inquiète encore pas de ça. Pose-le sur mon tablier et prends des pièces d’argent, autant que tu en veux.
Mais si tu préfères l’or, je peux aussi t’en donner – et combien !
– tu n’as qu’à entrer dans la troisième chambre. Ne t’inquiète toujours pas du chien assis sur le coffre. Celui-ci a les yeux grands comme la Tour Ronde de Copenhague et je t’assure que pour un chien, c’en est un. Pose-le sur mon tablier et n’aie pas peur, il ne te fera aucun mal. Prends dans le coffre autant de pièces d’or que tu voudras.

« Ce n’est pas mal du tout ça, » dit le soldat. « Mais qu’est-ce qu’il faudra que je te donne à toi la vieille ? Je suppose que tu veux quelque chose. »

« Pas un sou, » dit la sorcière. « Rapporte-moi le vieux briquet que ma grand-mère a oublié la dernière fois qu’elle est descendue dans l’arbre. »

 – Houla houla c’est louche

« Bon, » dit le soldat, « attache-moi la corde autour du corps. »

« Voilà, et voici mon tablier à carreaux bleus. »

Le soldat grimpa dans l’arbre, se laissa glisser dans le trou, et le voilà, comme la sorcière l’avait annoncé, dans la galerie où brillaient des centaines de lampes.

Il ouvrit la première porte. Oh ! le chien qui avait des yeux grands comme des soucoupes le regardait fixement.

« Tu es une brave bête, » lui dit le soldat en le posant vivement sur le tablier de la sorcière.
Il prit autant de pièces de cuivre qu’il put en mettre dans sa poche, referma le couvercle du coffre, posa le chien dessus et entra dans la deuxième chambre. Brrr ! ! le chien qui y était assis avait, réellement, les yeux grands comme des roues de moulin.

« Ne me regarde pas comme ça, » lui dit le soldat, « tu pourrais te faire mal. » Il posa le chien sur le tablier, mais en voyant dans le coffre toutes ces pièces d’argent, il jeta bien vite les sous en cuivre et remplit ses poches et son sac d’argent.
Puis il passa dans la troisième chambre. Mais quel horrible spectacle ! Les yeux du chien qui se tenait là étaient vraiment grands chacun comme la Tour Ronde de Copenhague et ils tournaient dans sa tête comme des roues.

« Bonsoir, » dit le soldat en portant la main à son képi, car de sa vie, il n’avait encore vu un chien pareil et il l’examina quelque peu. Mais bientôt il se ressaisit, posa le chien sur le tablier, ouvrit le coffre. Dieu ! … que d’or ! Il pourrait acheter tout Copenhague avec ça, tous les cochons en sucre des pâtissiers et les soldats de plomb et les fouets et les chevaux à bascule du monde entier. Quel trésor ! Il jeta bien vite toutes les pièces d’argent et prit de l’or.
Ses poches, son sac, son képi et ses bottes, il les remplit au point de ne presque plus pouvoir marcher. Eh bien ! il en avait de l’argent cette fois ! Vite il replaça le chien sur le coffre, referma la porte et cria dans le tronc de l’arbre : « Remonte-moi, vieille. »

« As-tu le briquet ? » demanda-t-elle.

« Ma foi, je l’avais tout à fait oublié, » fit-il, et il retourna le prendre. Puis la sorcière le hissa jusqu’en haut et le voilà sur la route avec ses poches, son sac, son képi, ses bottes pleines d’or !

« Qu’est-ce que tu vas faire de ce briquet ? » demanda-t-il.

« Ça ne te regarde pas, tu as l’argent, donne-moi le briquet ! »

« Taratata, » dit le soldat. « Tu vas me dire tout de suite ce que tu vas faire de ce briquet ou je tire mon sabre et je te coupe la tête. »

« Non, » dit la vieille sorcière.

Alors, il lui coupa le cou. La pauvre tomba par terre et elle y resta. Mais lui serra l’argent dans le tablier, en fit un baluchon qu’il lança sur son épaule, mit le briquet dans sa poche et marcha vers la ville.

Une belle ville c’était. Il alla à la meilleure auberge, demanda les plus belles chambres, commanda ses plats favoris. Puisqu’il était riche.

Le valet qui cira ses chaussures se dit en lui-même que pour un monsieur aussi riche, il avait de bien vieilles bottes. Mais dès le lendemain, le soldat acheta des souliers neufs et aussi des vêtements convenables. Alors il devint un monsieur distingué. Les gens ne lui parlaient que de tout ce qu’il y avait d’élégant dans la ville et de leur roi, et de sa fille, la ravissante princesse.

« Où peut-on la voir ? » demandait le soldat.

« On ne peut pas la voir du tout, » lui répondait-on. « Elle habite un grand château aux toits de cuivre entouré de murailles et de tours. Seul le roi peut entrer chez elle à sa guise car on lui a prédit que sa fille épouserait un simple soldat; et un roi n’aime pas ça du tout. »

Que je voudrais la connaître ! dit le soldat, mais il savait bien que c’était tout à fait impossible.

Alors il mena une joyeuse vie, alla à la comédie, roula carrosse dans le jardin du roi, donna aux pauvres beaucoup d’argent – et cela de grand coeur – se souvenant des jours passés et sachant combien les indigents ont de peine à avoir quelques sous.
Il était riche maintenant et bien habillé, il eut beaucoup d’amis qui, tous, disaient de lui :
« Quel homme charmant, quel vrai gentilhomme ! »
Cela le flattait. Mais comme il dépensait tous les jours beaucoup d’argent et qu’il n’en rentrait jamais dans sa bourse, le moment vint où il ne lui resta presque plus rien. Il dut quitter les belles chambres, aller loger dans une mansarde sous les toits, brosser lui-même ses chaussures, tirer l’aiguille à repriser. Aucun ami ne venait plus le voir… trop d’étages à monter.

Par un soir très sombre – il n’avait même plus les moyens de s’acheter une chandelle – il se souvint qu’il en avait un tout petit bout dans sa poche et aussi le briquet trouvé dans l’arbre creux où la sorcière l’avait fait descendre.
Il battit le silex du briquet et au moment où l’étincelle jaillit, voilà que la porte s’ouvre. Le chien aux yeux grands comme des soucoupes est devant lui. « Qu’ordonne mon maître ? » demande le chien.

« Quoi ! » dit le soldat. « Voilà un fameux briquet s’il me fait avoir tout ce que je veux. Apporte-moi un peu d’argent. » Hop ! voilà l’animal parti et hop ! le voilà revenu portant, dans sa gueule, une bourse pleine de pièces de cuivre.

Alors le soldat comprit quel briquet miraculeux il avait là. S’il le battait une fois, C’était le chien assis sur le coffre aux monnaies de cuivre qui venait, s’il le battait deux fois, c’était celui qui gardait les pièces d’argent et s’il battait trois fois son briquet, C’était le gardien des pièces d’or qui apparaissait.

 – Houla houla Méfiance soldat

Notre soldat put ainsi redescendre dans les plus belles chambres, remettre ses vêtements luxueux. Ses amis le reconnurent immédiatement et même ils avaient beaucoup d’affection pour lui.

Cependant un jour, il se dit : « C’est tout de même dommage qu’on ne puisse voir cette princesse. On dit qu’elle est si charmante ! A quoi bon si elle doit toujours rester prisonnière dans le grand château aux toits de cuivre avec toutes ces tours ? Est-il vraiment impossible que je la voie ? Où est mon briquet ? »
Il fit jaillir une étincelle et le chien aux yeux grands comme des soucoupes apparut.

« Il est vrai qu’on est au milieu de la nuit, » lui dit le soldat, « mais j’ai une envie folle de voir la princesse. »

En un clin d’oeil, le chien était dehors, et l’instant d’après, il était de retour portant la princesse couchée sur son dos. Elle dormait et elle était si gracieuse qu’en la voyant, chacun aurait reconnu que c’était une vraie princesse. Le jeune homme n’y tint plus, il ne put s’empêcher de lui donner un baiser car, lui, c’était un vrai soldat.

Vite le chien courut ramener la jeune fille au château, mais le lendemain matin, comme le roi et la reine prenaient le thé avec elle, la princesse leur dit qu’elle avait rêvé la nuit d’un chien et d’un soldat et que le soldat lui avait donné un baiser.

« Eh bien ! en voilà une histoire ! » dit la reine.

logo mamy turlututu smallUne des vieilles dames de la cour reçut l’ordre de veiller toute la nuit suivante auprès du lit de la princesse pour voir si c’était vraiment un rêve ou bien ce que cela pouvait être !

Le soldat se languissait de revoir l’exquise princesse ! Le chien revint donc la nuit, alla la chercher, courut aussi vite que possible – mais la vieille dame de la cour avait mis de grandes bottes et elle courait derrière lui et aussi vite. Lorsqu’elle les vit disparaître dans la grande maison, elle pensa :
« Je sais maintenant où elle va, » et, avec un morceau de craie, elle dessina une grande croix sur le portail. Puis elle rentra se coucher. Le chien, en revenant avec la princesse, vit la croix sur le portail et traça des croix sur toutes les portes de la ville. Et ça, c’était très malin de sa part; ainsi la dame de la cour ne pourrait plus s’y reconnaître.

Au matin, le roi, la reine, la vieille dame et tous les officiers sortirent pour voir où la princesse avait été.

« C’est là, dit le roi dès qu’il aperçut la première porte avec une croix.

« Non, c’est ici mon cher époux, » dit la reine en s’arrêtant devant la deuxième porte.

« Mais voilà une croix – en voilà une autre, » dirent-ils tous, il est bien inutile de chercher davantage.

Cependant, la reine était une femme rusée, elle savait bien d’autres choses que de monter en carrosse. Elle prit ses grands ciseaux d’or et coupa en morceaux une pièce de soie, puis cousit un joli sachet qu’elle remplit de farine de sarrasin très fine. Elle attacha cette bourse sur le dos de sa fille et perça au fond un petit trou afin que la farine se répande tout le long du chemin que suivrait la princesse.

Le chien revint encore la nuit, amena la princesse sur son dos auprès du soldat qui l’aimait tant et qui aurait voulu être un prince pour l’épouser.

Mais le chien n’avait pas vu la farine répandue sur le chemin depuis le château jusqu’à la fenêtre du soldat. Le lendemain, le roi et la reine n’eurent aucune peine à voir où leur fille avait été. Le soldat fut saisi et jeté dans un cachot lugubre !

 – Houla houla je te l’avais dit  soldat..!!!

Oh ! qu’il y faisait noir !

« Demain, tu seras pendu, » lui dit-on.
Ce n’est pas une chose agréable à entendre, d’autant plus qu’il avait oublié son briquet à l’auberge.
Derrière les barreaux de fer de sa petite fenêtre, il vit le matin suivant les gens qui se dépêchaient de sortir de la ville pour aller le voir pendre. Il entendait les roulements de tambours, les soldats défilaient au pas cadencé. Un petit apprenti cordonnier courait à une telle allure qu’une de ses savates vola en l’air et alla frapper le mur près des barreaux au travers desquels le soldat regardait.

« Hé ! ne te presse pas tant. Rien ne se passera que je ne sois arrivé. Mais si tu veux courir à l’auberge où j’habitais et me rapporter mon briquet, je te donnerai quatre sous. Mais en vitesse. »

 – Houla houla Magne toi gamin…!!!!.!!!

Le gamin ne demandait pas mieux que de gagner quatre sous.
Il prit ses jambes à son cou, trouva le briquet…

logo mamy turlututu smallEn dehors de la ville, on avait dressé un gibet autour duquel se tenaient les soldats et des centaines de milliers de gens. Le roi, la reine étaient assis sur de superbes trônes et en face d’eux, les juges et tout le conseil.

Déjà le soldat était monté sur l’échelle, mais comme le bourreau allait lui passer la corde au cou, il demanda la permission – toujours accordée, dit-il à un condamné à mort avant de subir sa peine – d’exprimer un désir bien innocent, celui de fumer une pipe, la dernière en ce monde.

Le roi ne voulut pas le lui refuser et le soldat se mit à battre son briquet : une fois, deux fois, trois fois ! et hop ! voilà les trois chiens : celui qui avait des yeux comme des soucoupes, celui qui avait des yeux comme des roues de moulin et celui qui avait des yeux grands chacun comme la Tour Ronde de Copenhague.

« Empêchez-moi maintenant d’être pendu ! » leur cria le soldat.
Alors les chiens sautèrent sur les juges et sur tous les membres du conseil, les prirent dans leur gueule, l’un par les jambes, l’autre par le nez, les lancèrent en l’air si haut qu’en tombant, ils se brisaient en mille morceaux.

« Je ne tolérerai pas, » commença le roi.
Mais le plus grand chien le saisit ainsi que la reine et les lança en l’air à leur tour.
Les soldats en étaient épouvantés et la foule cria :
« Petit soldat, tu seras notre roi et tu épouseras notre délicieuse princesse. »

On fit monter le soldat dans le carrosse royal et les trois chiens gambadaient devant en criant ‘bravo’. Les jeunes gens sifflaient dans leur doigts, les soldats présentaient les armes.
La princesse fut tirée de son château aux toits de cuivre et elle devint reine, ce qui lui plaisait beaucoup.
– HOULA HOULA…!!!!
La noce dura huit jours, les chiens étaient à table et roulaient de très grands yeux.

 

SOURCES: https://touslescontes.com/biblio/conte.php?iDconte=113

* Ce conte est dans le domaine public au Canada,

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RETRO : C’est une récap des histoires déjà racontées..

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