Dans la rosée, dans la bruyère
Il gambade tous les matins
Il broute des journées entières
Jeannot Lapin
Jeannot lapin, Jeannot lapin
Trotte vite vite vite
Jeannot lapin, Jeannot lapin
Dans la bruyère et le thym
Il se sauve dans sa cachette
Si tout là-bas aboie le chien
Il se méfie de la belette
Jeannot lapin
Jeannot lapin, Jeannot lapin
Trotte vite vite vite
Jeannnot lapin, Jeannot lapin
Dans la bruyère et le thym
Mais hélas le chasseur le guette
Il veut en faire un bon gratin
Il finira dans une assiette
Jeannot lapin
Attention Jeannot lapin,
Jeannot lapin, Jeannot lapin
Trotte vite vite vite
Dans la bruyère et le thym
Pendant la récréation, les enfants pourront rire et s’amuser au rythme de cette comptine
Il était une bergère est une chanson populaire française du XVIIe siècle
PAROLES
Il était un’ bergère, Et ron, ron, ron, petit patapon; Il était un’ bergère, Qui gardait ses moutons, Ron, ron, Qui gardait ses moutons.
2.
Elle fit un fromage, Et ron, ron, ron, petit patapon; Elle fit un fromage, Du lait de ses moutons, Ron, ron, Du lait de ses moutons.
3.
Le chat qui la regarde, Et ron, ron, ron, petit patapon Le chat qui la regarde, D’un petit air fripon, Ron, ron, D’un petit air fripon.
4.
« Si tu y mets la patte, Et ron, ron, ron, petit patapon; Si tu y mets la patte, Tu auras du bâton, Ron, ron, Tu auras du bâton. »
5.
Il n’y mit pas la patte, Et ron, ron, ron, petit patapon; Il n’y mit pas la patte, Il y mit le menton, Ron, ron, Il y mit le menton.
6.
La bergère en colère, Et ron, ron, ron, petit patapon; La bergère en colère, Tua son p’tit chaton, Ron, ron, Tua son p’tit chaton.
7.
Elle fut à son père, (variante : à confesse) Et ron, ron, ron, petit patapon; Elle fut à son père, (variante : à confesse) Lui demander pardon, (variante : Pour…) Ron, ron, Lui demander pardon. (variante : Pour…)
« — Mon père je m’accuse, Et ron, ron, ron, petit patapon; Mon père je m’accuse, D’avoir tué mon chaton, Ron, ron, D’avoir tué mon chaton.
9.
— Ma fill’, pour pénitence. Et ron, ron, ron, petit patapon; Ma fill’, pour pénitence, Nous nous embrasserons, Ron, ron, Nous nous embrasserons.
10.
— La pénitence est douce, Et ron, ron, ron, petit patapon; La pénitence est douce, Nous recommencerons, Ron, ron, Nous recommencerons. »
La comptine J’ai du bon tabac dans ma tabatière…..
avec Papy JANOT
Cette chanson est attribuée à l’abbé de Lattaignant, bien qu’il ne l’ait pas signée.
Michel Corrette est l’auteur d’un concerto comique, La Servante au bon tabac (1733), dont le troisième mouvement a pour thème la mélodie de J’ai du bon tabac.
PAROLES J’ai du bon tabac (couplet unique de la version courte)
J’ai du bon tabac dans ma tabatière, J’ai du bon tabac, tu n’en auras pas. J’en ai du fin et du bien râpé, Mais ce n’est pas pour ton grand doigt d’pied ! (refrain strict 🙂 J’ai du bon tabac dans ma tabatière, J’ai du bon tabac, tu n’en auras pas.
Lattaignant est renommé pour avoir composé des opéras-comiques, des cantiques spirituels, des poésies profanes le plus souvent légères et frivoles, des épigrammes, des pamphlets politiques (comme Voltaire dont il est contemporain et admirateur), des lettres et des chansons, parfois très libres et estimées en son temps puisque Bachaumont l’appelle « le grand chansonnier »
Illustration de la chanson J’ai du bon tabac par Louis-Maurice Boutet de Monvel, tirée d’un recueil pour enfants Vieilles Chansons pour les Petits Enfants : avec Accompagnements par Charles Marie Widor (1844-1937).
Ce super bonus est destiné à ceux qui apprennent le piano ou un autre instrument
Pendant la récréation, les enfants jouent souvent a guerroyer et chantent
« Malbrough s’en va t’en guerre
Malbrough s’en va-t-en guerre Mironton, mironton, mirontaine, Malbrough s’en va-t-en guerre Ne sait quand reviendra (bis)
Il reviendra-z-à Pâques Mironton, mironton, mirontaine Il reviendra-z-à Pâques Ou à la Trinité (bis)
La Trinité se passe, Mironton, mironton, mirontaine, La Trinité se passe Malbrough ne revient pas (bis)
Peu de chansons ont été aussi populaires que celle-ci.
L’air a fait le tour du monde: en Piémont, en Castille, en Catalogne, en Arabie, en Angleterre, en Russie et aux Etats-Unis.
Châteaubriand, qui l’a entendue en Egypte, pense qu’il s’agit du chant que les croisés de Godefroy de Bouillon avaient entonné devant les murs de Jérusalem !
Il s’agit, en réalité, d’une ronde du Poitou, remontant à 1709, date de la bataille de Malplaquet. Lors de cette bataille, le capitaine John Churchill (un ancêtre de Winston Churchill, premier ministre britannique pendant la Seconde Guerre Mondiale), premier duc de Malborough, allait passer pour mort.
Ce n’est cependant pas sur le champ de bataille qu’il devait rendre l’âme, mais dans son château de Windsorlodge, le 22 juin 1722, âgé de 72 ans.
Le « bel anglais », vainqueur du Maréchal de Villars, n’était en fait qu’un capitaine ambitieux et sans scrupules, auquel la rumeur publique reprochait de prolonger la guerre, alors que la France était réduite à la famine.
Mais la célébrité de la chanson de Malborough ne survint que plus tard. Geneviève Barbier, vint à Versailles comme nourrice après la naissance, en 1781, du premier Dauphin. Elle la chanta devant la reine Marie-Antoinette, qui fut conquise par la mélodie.
La Reine la reprit à son tour, en s’accompagnant au clavecin, et toute la cour la fredonna bientôt.
Devant ce succès, Beaumarchais l’a introduite dans le Mariage de Figaro, avec un refrain différent (« Que mon coeur a de peine ! »), et sa vogue ne connut plus de limites.
La vogue en fut immense, et de nombreux objets furent dès lors décorés d’illustrations reprenant ce thème