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ALLEZ MAMY RACONTE : Notre ami Henri POL … Parole d’oiseau … c’était un bel ami

Logo allez mamy raconte étéALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Tout cet été dans la Chouette, ma Mamy se transformera en conteuse de bord de mer….ou d’Arrière pays….
Préparez les esquimaux glacés…..
# Emile Munier 01
Pour les autres ….?? ceux qui ne partent pas en vacances faute de moyens ou de forces pour assumer le voyage…. Ben..! Faisons les rêvez…..!
Aujourd’hui du ciel et des oiseaux…!
Vous entendrez très vite le bruit de leurs ailes au milieu du vent….!

Tenez pour vous mettre dans l’ambiance…  Cliquez écoutez les …

logo mamy turlututu smallLes chers enfants moi aussi j’avais une grand mère qui, comme moi, aimait à raconter des histoires à la choupinette que j’étais en ce temps là….!

Elle se plaisait à me parler de ses amis, en particulier de M Henry POL charmeur d’oiseaux

Un charmeur d’oiseaux, célébrité des Tuileries

Tous ceux qui fréquentaient les jardins à Paris connaissaient le charmeur d’oiseaux du jardin des Tuileries. En 1901 les journaux illustrés ont publié sa photographie, et grâce à eux sa célébrité est aujourd’hui répandue dans toute la France et bien au delà de nos frontières…
Voici ce qu’on pouvait y lire :

Le charmeur s’appelle Henri Pol. Il y a une douzaine d’années qu’il vit familièrement et en parfaite entente avec les pierrots et pierrettes, friquets et friquettes, et il s’est établi entre eux et lui une véritable intimité née de la joie et de la sympathie.

LE CHOURISTESAVEZ VOUS  CE QU’EST UN FRIQUET :
UN MOINEAU FRIQUET
A peine plus petit que le Moineau domestique,
et d’allure plus fine.

A la différence de ce dernier, il ne présente pas
de dimorphisme sexuel : mâle et
femelle ont une calotte brun-rouge
(calotte gris plomb chez le mâle du
domestique, pas de calotte chez la femelle) ;
 la joue blanche est marquée
d’une tache noire, la nuque d’une bande blanche, la bavette est plus petite ;
sur l’aile se dessine une double barre blanche.

Chez le juvénile, la calotte est grisâtre au centre
et brun roussâtre sur les côtés, la tache sur la joue est absente ou à peine visible.
En été et en automne s’associe en milieu rural aux autres fringilles et aux bruants.

Ces moineaux, jeunes et vieux, forment aujourd’hui une même famille en relation quotidienne avec celui qu’ils traitent en ami ; ne s’effarouchant point à son approche comme ils feraient à l’arrivée de tout autre, voletant au-devant de lui, se posant sur sa main, se perchant sur ses doigts. Et chacun d’eux a son évolution particulière dont le but est en réalité d’attraper ou de recevoir le morceau de pain offert ou guetté.

Henri Pol dans le jardin des Tuileries vers 1910

Henri Pol dans le jardin des Tuileries vers 1910

Chose curieuse, ces moineaux – ils sont maintenant une quarantaine – ont tous un nom distinct, et lorsque le charmeur le prononce avec une intonation significative, avec un geste bien expressif, ils accourent tour à tour à l’appel, à l’invite, Nicolas, Toto, Quat’sous, Garibaldi, Jambe-de-Bois, Mme Longbec, Belle-Etoile, la Goulue, Marguerite, Ferdinand, Robinet, Joséphine, Gabriel, le Boer, Biribi, le Père François, obéissent à l’œil, et prouvent par leurs mouvements, qui n’ont rien d’automatique, qu’ils agissent avec mémoire, jugement, raisonnement ; qu’ils s’entendent, quand il le faut, à la prudence ou à l’abandon, tels de petits bonshommes, de petites personnes donnant des marques d’attachement et de reconnaissance et faisant preuve d’un incontestable esprit d’observation.

logo jonas été

L’étude de ces familiers de M. Pol est des plus captivantes. Elle prête à toute une série de remarques zoologiques, surtout en ce qui concerne l’apprivoisement.

Elle permet de constater chez le moineau une intelligence, inférieure sans doute, mais nettement accusée, qui procède en partie de sa mémoire merveilleuse, en partie aussi d’une association d’impressions.
Il y a là un premier élément très rudimentaire de réflexion, ou, comme on l’a dit, une trame sur laquelle la conscience de l’acte produit et voulu se dessine, sans dépasser un certain degré d’initiative mais aussi sans être une démonstration purement automatique.

Dans ces conditions, le charmeur du jardin des Tuileries rend de vrais services à la science. Ceux qui passent ou s’arrêtent pour le voir entouré de sa petite troupe ailée se figurent qu’il se livre à un simple amusement.
C’est une erreur.
Il recueille des données admirablement utiles dont la psycho-zoologie fera un jour ou l’autre son profit.

« Octogénaire, Henri Pol mourut le 17 juin 1918 à la maison de retraite de Chardon-Lagache. »

jonasCONNAISSEZ VOUS CETTE MUSIQUE
« LA VOLIÈRE » EXTRAIT DU CARNAVAL DES ANIMAUX
DE CAMILLE SAINT SAËNS


 jonasPRENDS TON TEMPS AVANT DE RÉPONDRE À CE TEST DE PSYCHOLOGIE, ÇA VAUT LA PEINE

Près d’un très, très haut cocotier, il y avait quatre animaux
Un Lion , un Chimpanzé , une Girafe et un écureuil
DEVINETTE
Ils décidèrent de faire une compétition.
Lequel serait le plus rapide à aller chercher une banane tout en haut de l’arbre…
À ton avis, qui va gagner?

Ta réponse reflétera ta personnalité
Donc, réfléchis bien. Tu as 30 secondes…

Maintenant, examinons vos réponses.
Si ta réponse est :
Lion = tu n’es pas dans la course
Chimpanzé = tu ne comprends rien
Girafe = tu es complètement à côté
Écureuil = tu es un cas désespéré

IL N'Y A PAS DE BANANES SUR UN COCOTIERI

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RETRO : C’est un autre épisode….

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L’Âne chargé d’éponges, et l’Âne chargé de sel


 BLOC NOTE LITTÉRAIRE

par Chou Blanc

 

chouette-prof
Jean de La Fontaine, né le à Château-Thierry et mort le à Paris, est un poète français de grande renommée, principalement pour ses Fables et dans une moindre mesure pour ses contes. On lui doit également des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d’opéra qui confirment son ambition de moraliste.
Œuvres principales

L’Âne chargé d’éponges, et l’Âne chargé de sel

Un Ânier, son Sceptre à la main,
Menait, en Empereur Romain,
Deux Coursiers à longues oreilles.

L’un, d’éponges chargé, marchait comme un Courrier ;
Et l’autre, se faisant prier,
Portait, comme on dit, les bouteilles :
Sa charge était de sel. Nos gaillards pèlerins,
Par monts, par vaux, et par chemins,
Au gué d’une rivière à la fin arrivèrent,
Et fort empêchés se trouvèrent.

L’Anier, qui tous les jours traversait ce gué-là,
Sur l’Ane à l’éponge monta,
Chassant devant lui l’autre bête,
Qui voulant en faire à sa tête,
Dans un trou se précipita,
Revint sur l’eau, puis échappa ;
Car au bout de quelques nagées,
Tout son sel se fondit si bien
Que le Baudet ne sentit rien
Sur ses épaules soulagées.

Camarade Epongier prit exemple sur lui,
Comme un Mouton qui va dessus la foi d’autrui.
Voilà mon Ane à l’eau ; jusqu’au col il se plonge,
Lui, le Conducteur et l’Eponge.
Tous trois burent d’autant : l’Anier et le Grison
Firent à l’éponge raison.
Celle-ci devint si pesante,
Et de tant d’eau s’emplit d’abord,
Que l’Ane succombant ne put gagner le bord.
L’Anier l’embrassait, dans l’attente
D’une prompte et certaine mort.

Quelqu’un vint au secours : qui ce fut, il n’importe ;
C’est assez qu’on ait vu par là qu’il ne faut point
Agir chacun de même sorte.
J’en voulais venir à ce point.

Jean de Lafontaine

    La vidéo

SOURCES :

WIKISOURCE La bibliothèque libre    Les grands classiques

CHOU BLANC
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RETRO : C’est une récap des histoires déjà racontées….

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ALLEZ MAMY RACONTE : Les lavandières de la nuit et la princesse courant d’air


logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Dans la Chouette ma Mamy se transformera en conteuse au bord du feu…. Préparez les buches….. Pour les autres ….??
Ben..! Rêvez…..! Vous sentirez très vite les odeurs de fumée, la chaleur du feu de bois, vous entendrez l’écorce crépiter….. et vous verrez au milieu des flammes…. la fantasmagorie de l’imaginaire… ça y est.. vous tenez le soufflet bien en main….?
Oui.. !
– Alors.. ACTION Mamy..! Raconte nous une légende pour petits et grands…!!
– Mes petits …. Vous me demandez toujours de vous de vous raconter des histoires… aujourd’hui je vais vous raconter une légende un peu effrayante  qui se situe en BRETAGNE et un conte sonore pour vos petits frères….
– OH YES… OUI OUI Oui avec ça, il en aura pour les grands et les petits…!

– BEN CHOUETTE alors ..! On va enfin avoir des contes pour adultes et adolaidschiants….!!!
– je trouve que tu es très réaliste…
– Allez les petits allez jouer au jardin vous reviendrez tout à l’heure pour écouter la princesse courant d’air

jonas

– Bon Mamy on a compris .. C’est quand que tu donnes de la chair de poule à ton petit canard  ..!

– Voilà voilà on y vient .. Toujours pressé…. comme les citrons jaunes?… jaunes comme toi Jonas..!

Les lavandières de la nuit
Logo mamy raconte DEncore un petit instant .. le temps que Papy vous dise à quel moment cette histoire s’est déroulée….

LE CHOURISTE Une lavandière de nuit ou lavandière de la mort est un personnage de légende, une créature féminine ou une revenante, rencontrée de nuit, nettoyant un linge dans un cours d’eau ou un lavoir.
La lavandière est toujours liée au domaine de la mort : selon les traditions, elle est annonciatrice d’un décès, ou bien, elle, condamnée dans la mort à expier ses anciens péchés.
Les lavandières de la nuit Mais qui sont ces lavandières ?
Ce sont des âmes damnées errantes qui hantent de nombreuses cultures.
La Bretagne, Terre de Légendes, se l’est tout naturellement appropriée.
La naissance de cette légende est ancrée dans les lavoirs et fontaines. Leur apparition est toujours un funeste présageYan' Dargent, Les Lavandières de la nuit, 1861, huile sur toile, 75 x 150 cm. Musée des beaux-arts de Quimper, France.Si d’aventure ils entendaient au loin frapper les battoirs, ils s’ensauvaient. Il ne fallait jamais leur répondre, ni les approcher, encore moins les déranger. Le seul fait de les apercevoir était signe de trépas : « Car le linceul qu’elles préparent est celui dans lequel « l’averti » sera enseveli avant trois jours. » « Ton linceul t’attend, ton linceul t’attend »……
Selon la tradition, il s’agit de lavandières qui étaient chargées de laver le linge des pauvres.
Par cupidité, elles remplaçaient le savon par des cailloux avec lesquels elles frottaient le linge.

Non seulement celui-ci ne pouvait redevenir vraiment propre, mais il était terriblement abimé par ce traitement.
Pour les punir de ce forfait, elles ont été condamnées à laver éternellement des linges qui restent sales lors de nuits sans lune et sans étoiles, dans ces mêmes lavoirs où elles avaient jadis travaillé.

– C’est casse tête ton truc PAPY .. Et en plus tu parles comme la maitresse …!jonas
– Il a raison terminé c’est à mamy maintenant…!

Logo mamy raconte D Elles ont l’apparence de vieilles femmes, mais qui sont très grandes, elles peuvent se rencontrer qu’aux abords des lavoirs.
Tout au long de la nuit elles travaillent à laver, essorer et faire sécher des suaires dans l’attente d’être libérées.
Un suaire, également appelé linceul ou drap mortuaire, est une pièce de tissu s’apparentant à un drap dans laquelle on enveloppe un cadavre.
Elles interpellent les passants, les entraînant à les aider à essorer et étendre le linge.

La seule façon de ne pas finir les membres brisés et étouffés dans les linceuls est de tourner toujours les suaires dans le même sens.
Ainsi, la lavandière, voyant que son travail n’en finit pas, se lasse et laisse sa victime libre.Elles n’apparaissent qu’aux hommes, en particulier les ivrognes qui rentrent de la taverne à la nuit tombée en suivant le chemin – ô combien déconseillé ! – qui longe la rivière ou le lavoir.
Gare au malheureux qui, reconnaissant une parente défunte accède à la demande : s’il ne prend garde à tourner dans le même sens que la femme pour éviter de tordre le suaire, c’est son propre corps qu’il tordra dans le linceul.
Il s’effondrera, et on le retrouvera noyé et membres brisés au petit matin..


– Tu racontes ça pour nous faire peur …! Mais moi dans le noir elles ne m’auraient même pas vu…. HEIN MAMY que c’est vrai…?

Logo mamy raconte D
– Oui mon petit …. ! Maintenant tu écoutes mon histoire …..!!!

 

GUILLO ET LES LAVANDIÈRES DE NUIT

Peut-être avez vous déjà entendu des bruits sourds, près des ruisseaux, la nuit.
Comme des coups de battoir sur le linge. Alors, passez votre chemin bonnes gens, et ne cherchez pas à savoir d’où vient ce bruit : Ce sont les lavandières de nuit.

Guillo, c’est le bon à rien du village, paresseux du soir au matin. Il ne sait que boire, boire et chanter après avoir bu. Tout le monde le connaît à Tréhorenteuc.
Ce soir là, Guillo a le vent en poupe. Il a passé toute la soirée au café du village et le voilà qui rentre chez lui, sous la pleine lune, en chantant à tue-tête. La nuit est trop douce pour prendre le raccourci par les prés, aussi prend-il la route qui monte vers Trébottu.

Lorsqu’il arrive au petit pont sur le Rauco -le ruisseau qui descend le Val sans Retour- Guillo entend des bruits sourds, des battements, à sa gauche, près du moulin en ruine. Intrigué, il quitte la route et longe le ruisseau pendant un bon moment.

Il se heurte sur les souches, il trébuche sur les pierres, et il patauge dans la boue.
C’est là qu’il aperçoit deux femmes, vêtues de blanc, à genoux au bord du ruisseau. Elles lavent un grand drap et le frappent de leur battoir.
Guillo, malgré l’ivresse, n’en croit pas ses yeux : est-ce une heure pour laver du linge en pleine forêt ? Peu importe, il fait demi-tour, mais alors qu’il repart, le voilà qui trébuche sur une grosse pierre et tombe dans le ruisseau. Les deux lavandières sursautent et se tournent vers lui.

Mon Dieu, quels visages ! La lumière blafarde de la lune éclaire ces visages sans vie, aux traits durs et profonds ; leurs yeux sont noirs et vides. Guillo, térrifié, bondit hors de l’eau, mais il n’a pas le temps de fuir que l’une des femme lui crie :
_ Approche ! Viens nous aider.
L’homme, comme pétrifié, s’approche des lavandières en titubant. Impossible de fuir, la voix l’attire comme une guêpe sur une tartine de miel. Les femmes lui tendent alors le drap qu’elles ont lavé et qui ruisselle d’eau.
_ Eh bien ! dit l’une d’elles, qu’attends-tu ? Aide nous à tordre ce drap.
Sans réfléchir, embrumé par les vapeurs d’alcool, Guillo saisit l’extrémité du drap. A l’autre bout, les lavandières tordent le linge, mais lui ne bouge pas. Avec peine, il parvient quand même à dire :
_ Mais qui êtes-vous ? Et pourquoi lavez-vous ce drap en pleine nuit ?
_ Nous lavons le linceul d’un homme qui doit mourir cette nuit. Si nous ne le faisons pas, le pauvre n’aura même pas un linceul pour son dernier voyage.
Sur le coup, Guillo prend ça pour une plaisanterie et le voilà qui éclate de rire. Il est maintenant de tellement bonne humeur, qu’il se met à tordre le drap de son côté.
Et il tord le drap en le tournant de gauche à droite.
_ Malheur ! s’écria l’une des femmes. Il a tordu le drap dans le sens maléfique !
_ Malheur ! Malheur ! répéta l’autre.

Ces cris résonnent dans les arbres, réveillant tous les animaux de la forêt.

Quand Guillo s’est un peu remis de sa frayeur, les lavandières ont disparu.
Il s’imagine avoir rêvé, surtout avec tout ce qu’il a bu.
Mais c’est alors qu’il sent l’humidité du drap qu’il porte encore sur son bras.
Tout à fait dégrisé, Guillo n’a plus qu’une pensée : courir jusqu’à chez lui, sans se retourner. Mais il n’a pas le temps de faire trois pas qu’il entend un énorme grincement.

C’est le grincement des roues d’une charrette qui n’ont pas été graissées depuis des années.
Incapable de faire le moindre geste, Guillo attend, l’oreille tendue.
Mais d’où vient cette charrette ? Il n’y a pas de chemin forestier par ici.
Cependant l’attelage s’approche, et en plus du grincement des roues, il peut maintenant entendre le claquement de sabots sur le sol, et les branches qui se brisent sur le passage du cheval et de la carriole.

l'ankou

L’ankou est le serviteur de la mort : son rôle est de collecter dans sa charrette grinçante les âmes des défunts récents. Lorsqu’un vivant entend le bruit de la charrette, c’est qu’il va mourir. On dit aussi que celui qui aperçoit l’Ankou meurt dans l’année. Le dernier mort de l’année, dans chaque « village », devient l’Ankou de cet endroit pour l’année suivante.

La charrette vient s’arrêter au bord de l’eau. Le cheval se penche pour se désaltérer. C’est alors qu’un personnage vêtu de noir s’approche de Guillo, un fouet à la main :
_ Holà, l’homme ! crie-t-il. Je cherche un nommé Guillo, est-ce que tu l’aurais vu par hasard ?
Guillo ne répond pas.
Ses dents claquent, ses mains tremblent, il a l’impression que sa tête va exploser. Le mystérieux personnage tourne autour de lui et dit d’une voix rauque :

_ Mais je ne me trompe pas ! Tu portes ton linceul sur le bras. C’est donc toi Guillo ! Guillo de Tréhoranteuc.

C’est alors que la lune éclaire le visage de cet étrange personnage. Guillo, avec une indicible horreur, voit ce visage et le reconnait :
c’est l’Ankou, le Serviteur de la Mort. Alors, ne pouvant supporter cette vision, Guillo tombe à genoux sur le sol.

 

Logo mamy raconte D– On raconte qu’à ce moment il y eut un ricanement qui se prolongea dans les arbres et sur la lande.
Puis un grand bruit de branches brisées.
On raconte aussi que le cheval hennit trois fois et que la charrette s’évanouit dans la nuit.
On raconte encore que personne n’a revu Guillo, Guillo de Tréhoranteuc, depuis cette nuit-là.

LA PRINCESSE COURANT D’AIR


– MAMY C’EST A NOUS MAINTENANT..!
C’est sûr ? elle fait pas peur l’histoire de la princesse courant d’air 

Logo mamy raconte D
– NON mes agneaux….

Allez arrête de pleurer toi …! 
et écoute le monsieur qui raconte

SOURCE : 
http://www.contes.biz/index.php
http://triskele.eklablog.com/les-lavandieres-de-la-nuit-a103171785


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LA LÉGENDE DU BOUQUET DE LA SAINT JEAN


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Ben..! Faisons les rêvez…..!


Aujourd’hui: 
LA LÉGENDE DU BOUQUET de la Saint Jean

CD de sardanes et des chants catalans ..
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jonasLA LÉGENDE DU BOUQUET

DE LA SAINT JEAN

(Jacint Verdaguer)

Logo mamy raconte DDans un mas du Vallespir, il y avait une jeune fille belle comme un bouquet de fleurs. Un jeune homme qui venait de trouver du travail aux forges de la Preste lui fit la cour et, bien que personne ne sache d’où sortait le galant, elle se laissa faire.

Il commença par lui rendre visite à la sortie de l’église tous les dimanches après-midi, à l’heure de dire le rosaire.
Puis, il alla la voir tous les jours, après le travail.

Arriva la Saint-Jean et la belle, comme c’est la coutume, se leva de bonne heure pour aller chercher la Bonne aventure avant la messe du matin.

Se recommandant au saint, elle cueillit l’herbe qui porte son nom et, la tressant en forme de croix, l’accrocha à la porte de sa maison.
logo jonas étélogo mamy turlututu smallRevenant des matines, elle trouva le jeune forgeron au bord du chemin…..
Ce dernier lui fit la conversation et, accroché comme une ronce à son jupon, la suivit jusque chez elle.

Elle entra dans le mas et, voyant que son soupirant restait dehors, elle l’invita à s’asseoir sur un tabouret qui se trouvait sur le pas de la porte.
Il fit celui qui ne comprend pas. Elle le pria à nouveau d’entrer et, voyant qu’il n’en faisait rien, lui demanda pourquoi.

Il lui répondit qu’il y avait là, cloué à la porte, un bouquet d’herbes dont il n’aimait pas l’odeur.
Alors, elle lui demanda son nom, qu’elle brûlait de connaître depuis plusieurs jours s’il le lui disait, elle décrocherait les herbes qui semblaient tant le déranger.

– Il répondit qu’il était le démon, car il ne pouvait refuser de répondre à cette question.

LE CHOURISTE Non seulement la belle n’enleva pas le bouquet d’herbes de sa porte, mais, qui plus est, elle raconta sa mésaventure à ses voisines.
Depuis, on accroche le bouquet de la Saint-Jean à toutes les portes du Vallespir.

SOURCE:
Maison canigou

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