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BD : Qui est Benjamin Rabier?


EN BANDE DESSINÉ OU DES CINÉS
par
PAPY BD RETRO

Salut les choupinets et les choupinettes voilà de quoi découvrir les bandes dessinées ou séries et films
du temps où Papy et Mamy étaient en culottes courtes…
Vous verrez on va  s’instruire parfois….
Benjamin Rabier,
  est un auteur pour la jeunesse, dramaturge, animateur, illustrateur et auteur de bande dessinée français.

Il s’est rendu célèbre grâce aux dessins de la marque

« La vache qui rit »

et du personnage du canard Gédéon

Le Printemps, dessin de 1902.

Biographie

Bien qu’il ait montré très tôt des dispositions pour le dessin — il obtient à quinze ans le prix du dessin de la Ville de Paris —, Benjamin Rabier doit interrompre ses études pour travailler.
Il alterne différents métiers. Libéré de ses obligations militaires en , il entre au Bon Marché à Paris comme comptable.
Grâce à l’appui de Caran d’Ache qu’il a rencontré l’année précédente, plusieurs revues françaises commencent à publier ses dessins dès 1889 (La Chronique amusante, Gil Blas Illustré), mais aussi au Royaume-Uni et aux États-Unis où il a plus de succès.

 

TINTIN LUPIN

TINTIN LUPIN

Il est finalement publié régulièrement dans Le Rire et Le Pêle-Mêle — dont il fait les unes —, ce qui lui permet de sortir ses premiers albums, notamment Tintin-Lutin, titre et personnage à houppette et pantalon de golfeur, dont Hergé s’inspira quelques années plus tard.Au début du XXe siècle,

Benjamin Rabier s’impose comme un auteur à succès, comme en témoignent ses publications dans l’Assiette au Beurre ou le Chat noir.

Parallèlement à ses travaux destinés aux adultes, il se lance dans le dessin pour enfants en intégrant dès 1903 l’équipe de La Jeunesse illustrée, premier illustré moderne pour les enfants français.

LA JEUNESSE ILLUSTRÉE  REVUE 1910

Il y livre jusqu’en 1919 des histoires courtes mettant en scène animaux ou enfants farceurs qui s’égaient dans la bonne humeur. Il y tient avec Georges Omry le rôle de dessinateur principal. Le premier numéro spécial, celui de l’été 1903, lui est entièrement confié.
C’est le seul dessinateur du journal à dévier du gaufrier strict des images d’Épinal, se permettant de jouer sur le format des vignettes ou de réduire les textes jusqu’à s’en passer.

En 1907-1908, il publie un journal, Histoire comique et naturelle des animaux (1907-1908).

Il écrit aussi de nombreuses pièces de théâtre (comme Ma veuve s’amuse en collaboration avec José de Bérys). Malgré ces succès, il travaille, tout au long de ces années, comme employé, la nuit, au service des Perceptions municipales des Halles de Paris, et garde jusqu’en 1910 cet emploi, ne prenant sa retraite qu’à cause du surmenage.

Il se lance, à partir de 1916, dans le dessin animé et s’occupe de publicité.

Pour la cinémathèque Pathé-Baby, de 1922 à 1925, il crée de nombreux dessins animés qui mettent en scène Gédéon et d’autres de ses personnages d’illustrateur.

la lotion capillaire Pétrole Hahn

 

 

Il crée de nombreuses affiches publicitaires, pour de multiples marques, par exemple, la lotion capillaire Pétrole Hahn.

Ses travaux lui valent de nombreux admirateurs, parmi lesquels Hergé, qui déclara :

« J’ai été immédiatement conquis. Car ces dessins étaient très simples. Très simples, frais, robustes, joyeux, et d’une lisibilité parfaite. En quelques traits bien charpentés tout était dit : le décor était indiqué, les acteurs en place ; la comédie pouvait commencer. »

Le voyage que Robert Sexé fait à moto jusqu’à Moscou inspire Hergé, qui le prend pour modèle de Tintin.

À la fin de sa vie, alors que Tintin commence à être diffusé, Rabier dessine une série nommée Onésime, qui a lui aussi la houppette bien marquée et le pantalon façon golf.

Pantalon de Golf, houppette, le Tintin Lutin de Benjamin Rabier, précurseur et « papa » du Tintin d’Hergé

Figure majeure du dessin animalier

Il est considéré comme un des plus grands dessinateurs animaliers européens.
L’univers de Benjamin Rabier est parsemé d’animaux. En 1906, Benjamin Rabier publie chez Jules Tallandier une édition entièrement illustrée des Fables de La Fontaine.

Il illustra aussi le Roman de Renart

 

Il illustra aussi le Roman de Renart et les Histoires naturelles de Jules Renard. En 1921, Léon Bel s’inspira d’un dessin de Benjamin Rabier comme logo de sa marque La vache qui rit.

 

 

Cette vache, qui décorait les camions de transport de viande fraîche pendant la Première Guerre mondiale, était surnommée la « Wachkyrie ».

 

Mais son personnage de bande dessinée le plus célèbre reste Gédéon le canard, dont les histoires ont été publiées entre 1923 et 1939 en 16 albums.

 

Il a aussi dessiné la célèbre baleine des Salins du Midi.

SOURCES: 


PAPY BD RETRO

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Papy c’est qui Hopalong Cassidy?


EN BANDE DESSINÉ OU DES CINÉS
par
PAPY BD RETRO

C’est mercredi les choupinets et les choupinettes voilà de quoi découvrir les bandes dessinées ou séries et films
du temps où Papy et Mamy étaient en culottes courtes…
Vous verrez on va  s’instruire parfois….

C’est l’acteur William Boyd (1895-1972) qui l’incarna au cinéma dès 1935, avec un certain succès.
Tout de noir vêtu et montant un cheval blanc, il ne manquait pas de charisme, ses cheveux argentés le différenciant des nombreux cowboys hollywoodiens de l’époque.

   Hopalong Cassidy mon vieux cow boy

  Hopalong Cassidy est un cow-boy de fiction créé en 1904 par Clarence E. Mulford.Clarence E. Mulford, -19  mort à Portland dans le Maine, est un écrivain américain.Il est le créateur de Hopalong Cassidy, apparu dans vingt-huit romans dont le premier en 1904.
Il écrivait à Fryeburg dans le Maine.
Certains de ses romans ont été traduits aux éditions Robert Laffont
Ses écrits ont été adaptés à de nombreuses reprises à la radio, au cinéma, à la télévision .Parallèlement au grand (et au petit) écran, il a été adapté en bandes dessinées, essentiellement sous forme de deux comic-books

Ce personnage a inspiré des romans, des bandes dessinées, des séries télévisées et apparaît dans des dizaines de films entre les années 1930 et 1950.

Dans ceux-ci, il est incarné par William Boyd.

L’acteur apparait également dans Sous le plus grand chapiteau du monde (film de 1952 de Cecil B. DeMille), où il est à nouveau présenté en tant que Hopalong Cassidy.


Il a été adapté en bandes dessinées,


Le premier film de la série
Hop-a-long Cassidy est sorti en 1935.
Les films ont depuis été colorisés…

 

William Boyd  1895- 1972 eut une longue carrière, commencée avec le muet, avant d’incarner le personnage de Hopalong Cassidy dans une longue série de westerns entre 1935 et 1948, reprise pour la télévision dans les années 1950.

Hop-a-long Cassidy est un western B sorti en 1935. C’est le premier film de la série mettant en vedette Hopalong Cassidy, interprété par William Boyd.

  • William Boyd : Hopalong Cassidy
  • Jimmy Ellison : Johnny Nelson
  • Paula Stone : Mary Meeker
  • George Hayes : Uncle Ben VF Paul Ville

 

Après une longue série de westerns entre 1935 et 1948, reprise pour la télévision dans les années 1950.
Vous en trouverez une cinquantaine sur YouTube (au format 25 minutes) mais rien en français et dommage, rien en sous titré


Pour ceux qui comprennent l’anglais…!!!

SOURCES: 

https://www.bedetheque.com/BD-Hopalong-Cassidy-puis-Cassidy-Imperia-Tome-1-La-diligence-fantome-255847.html

PAPY BD RETRO

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Papy …. c’est qui les pieds nickelés

Dis PAPY …

C’est qui ..
LES PIEDS NICKELÉS

 

Oh purée…… Là tu vois WIKI… Je te le laisse…..
Explique lui parce que moi…. je craque…!

OK ..OK…! Vous comprenez pourquoi nous avons décidé de faire un peu d’histoire de la BD

Papy …. c’est qui les pieds nickelés

Pour bien comprendre le phénomène « Pieds Nickelés », il faut savoir qu’au début du siècle la presse destinée aux jeunes était « bien pensante ».
C’était l’époque des Bécassine, Lizette, et images d’Epinal…
Il y avait toujours une morale dans les histoires, et on ne rencontrait que des héros sans peur et sans reproche. Bref, le calme plat.
Et c’est alors que débarque une bande de trois ivrognes dont un est tout juste sorti de prison, dont le seul but dans la vie est de se la « couler douce » et qui s’expriment en pur argot de l’époque !
Ainsi les Pieds Nickelés sont longtemps restés une lecture peu recommandable que les galopins (ou leurs parents ?) lisaient en cachette. Cela n’a pas empêché la série de connaître un immense succès en France.
Avec les Pieds Nickelés, la bande dessinée se débarrassait des clichés.

Les Pieds nickelés est donc une série de bande dessinée créée par Louis Forton, publiée pour la première fois le 4 juin 1908 dans la revue L’Épatant, éditée par les éditions Offenstadt, fondées par les frères du même nom.

L’histoire met en scène trois personnages principaux, Croquignol, Filochard et Ribouldingue, trois petits filous, à la fois escrocs, hâbleurs et indolents. Ils se heurtent souvent aux forces de police, et le trio ont rarement le dessus. Ils passent leur temps à arnaquer les touristes, autant que les hommes d’affaires, les politiciens et les riches.

Voilà une BD qui a su survivre à l’épreuve du temps, et qui devient l’une des BD ayant la plus longue vie ( peut-être même LA plus longue de l’histoire de la BD ).

les pieds nickelés par greatbonobo

Un film a même était fait en 1964, avec Michel Galabru et Jean Rochefort dans les principaux rôles.

La BD est reprise après par d’autres dessinateurs et scénaristes jusqu’en 1992, mais tombe progressivement dans l’oublie.

Mais en 2008, la série tombe dans le domaine public, et plusieurs dessinateurs reprennent cette série, pour un nouveau souffle, plus moderne certes, mais toujours en vie.

 

Les pieds nickelés ont plus de 110 ans


LES PIEDS NICKELES ONT 100 ANS – DOCU-GAG – 2008 par ecran-total

Les Pieds Nickelés ont eu 100 ANS en 2008. Ce film est le brouillon foutraque d’un projet documentaire un peu loufoque, réalisé cette année-là. Animé par Hervé Ganem, on y croise notamment Jean Tulard, Frémion, Kamb, Margerin, le regretté Georges Gasco, etc…
Produit et réalisé par Ganem et Muller
© 2008 – GANEM et MULLER

Mais au fait…. si on faisait les présentations

Bon, alors ouvrez bien vos portugaises, parce que mes poteaux et moi on a horreur de se répéter :

© P.G.V / Editions Vents d'Ouest

Moi, c’est Croquignol, je suis à gauche sur la photo.
On ne le voit pas ici mais je suis un grand maigrichon. Mon long tarin me sert à dégotter facilement tous les endroits ou il y a du fric à récolter mais également à sentir de loin les poulets, ce qui nous a servi plus d’une fois.
Je vous mitonne des plans aux petits oignons pour escroquer les poires, vous m’en direz des nouvelles (malheureusement on est jamais à l’abri d’un pépin). Je suis aussi le roi pour faire des papiers officiels plus vrais que nature.

Le type au milieu, le petit borgne avec un air malicieux, c’est Filochard.
Il est petit mais costaud. Il ne faut surtout pas l’énerver (dommage pour les pandores). C’est aussi le roi des pickpockets, et il ne rate jamais une occasion de se perfectionner dans cet art méconnu.

Enfin, le gros barbu à droite, c’est Ribouldingue.
Il a l’air un peu niais comme ca, mais méfiez vous de l’eau qui dort. Bon vivant, il est aussi prévoyant (combien de fois il avait mis des biftons de côté alors que nous avions tout perdu).
Il lui arrive même d’avoir des idées de première pour de nouvelles combines.

A nous trois, nous formons l’association de lascars la plus imaginative et la plus productive jamais créée.
Quelle que soit la situation, nous faisons tout pour réussir des « coups fûmants ». En vrac, voici quelques exemples de notre vocabulaire:

Mini-dictionnaire de l’Argot des Pieds Nickelés

Voici quelques mots et expressions tirés de notre langage:

  • les amerlocks=les américains
  • les aminches=les copains
  • avoir l’estomac sur les talons=avoir faim
  • avoir une éponge dans le gosier=avoir soif
  • ballot=nigaud
  • bifeton=billet
  • une brique=10000 francs
  • burlingue=bureau
  • cagna=la maison
  • se carapater=se tirer
  • casser la graine=manger
  • casser les rotules=embêter quelqu’un
  • une cloche=un idiot

SOURCES :
http://matthieu.chevrier.free.fr/decouv.html
http://wombatah.forumactif.com/t1592-bd-les-pieds-nickeles

 BD PRO
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BÉCASSINE Copine des potes âgés et des choux binés

barre grenat

CHOUONS ENSEMBLE

par Chou fleur

C’est mercredi le jour des choux binés des choupinets et des choupinettes
Voilà de quoi réveiller les souvenirs de Papy et de Mamy et de découvrir avec eux les BD de leur jeunesse ….

J’ai nommé aujourd’hui

barre grenat

Image du Blog magnolias.centerblog.netBÉCASSINE….

La Bécassine bretonne au parapluie rouge est un personnage de bande dessinée apparu pour la première fois dans le premier numéro de La Semaine de Suzette, magazine pour fillettes, le 2 février 1905.


« – A la voir aussi mal devant sa feuille blanche ……on dirait CHOU FLEUR en train de rédiger la rubrique du mercredi

Pour faire du vent…… rien de tel que des cerveaux lents….

barre grenat

HISTOIRE  DE  LA  BD  DE BÉCASSINE

Initialement prévue pour boucher une page blanche de la revue, l’histoire, écrite par Jacqueline Rivière et dessinée par Joseph Pinchon (1871-1953), et qui relatait une bévue commise par la bonne bretonne de l’auteur, rencontra un tel succès que de nouvelles planches paraîtront régulièrement, toujours en guise de remplissage ponctuel du magazine la semaine de SUZETTE.

Toutefois, à partir de 1913, Bécassine, dont on apprend à cette occasion le vrai nom (Annaïck Labornez) deviendra l’héroïne d’histoires beaucoup plus structurées, toujours dessinées par Pinchon, mais dont les scénarios seront l’œuvre de Caumery, pseudonyme de Maurice Languereau (1867-1941).

De 1913 à 1950 sont parus 27 albums des aventures de Bécassine, tous dessinés par Pinchon et scénarisés par Maurice Languereau .

Apparue trois ans avant Les Pieds Nickelés, la naissance de Bécassine est aussi celle de la BD moderne, la transition entre les histoires illustrées et la vraie bande dessinée. Son style de dessin, au trait rond, vif et moderne, inspirera une ligne graphique, la ligne claire, dont 25 ans plus tard Tintin sera le plus beau fleuron.

 

La poste française sortira en avril 2005 un timbre-poste à l’effigie de Bécassine, à l’occasion du centenaire de la parution de sa première (més)aventure qui suscitera la réprobation de plusieurs associations bretonnes.

Elle est habituellement dessinée sans bouche.
barre grenat

Bécassine et la Bretagne

La plupart du temps, ce personnage de Bécassine est mal pris par les Bretons car Il témoigne en tous cas du mépris dont les bas-bretons ont longtemps été l’objet.

Pour certains, ce personnage  représentait la bonne « provinciale » telle que la voyait les élites parisiennes et, sur la base de son costume, elle serait plutôt Picarde. C’est en 1913 que la « scénariste » d’origine madame Rivière est remplacée par monsieur Languereau, qui fit du personnage une Finistérienne.


Il faut convenir qu’au début du siècle dernier les histoires bretonnes tiennent la place des histoires belges de naguère et c’est bien de cette façon qu’apparaît Bécassine la Bretonne dans les premières planches de La Semaine de Suzette qui la montrent dans des épisodes courts qui ne constituent pas une histoire suivie.
C’est la brave fille naïve à qui son ignorance de la vie parisienne ne cesse de faire commettre des bourdes.

« C’est ainsi qu’elle ne sait pas ce qu’est un homard, sa maîtresse lui a simplement dit que c’est tout rouge et que, quand il arrivera, il faudra le mettre à l’office.
Elle envoie donc à l’office le colonel en uniforme rouge que la marquise de Grand Air avait invité à déjeuner. »

Seulement, le succès du personnage incite les éditeurs à en faire une héroïne à part entière et forcément, étant donné le mécanisme d’identification au moins partielle chez les lectrices, il n’est plus question de la présenter comme complètement ridicule.

Les albums de Bécassine nous aident donc à voir comment a évolué la vision que la bourgeoisie avait de la campagne bretonne, vision de plus en plus positive.

 SOURCE : wikipedia et  l’excellent site chez jacotte et mimi 

barre grenat

BÉCASSINE REVIENT….!

Tombée un peu dans l’oubli, Bécassine reviendra sur le devant de la scène grâce au tube de Chantal Goya « Bécassine, c’est ma cousine » vendu à plus de 3 millions d’exemplaires en 1979.

Depuis elle est dans le vent…avec ou sans CHOU…CHEN

barre grenat

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RETRO :
C’est du même tabac…..

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