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ALLEZ MAMY RACONTE : La Petite Fille aux allumettes

logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Dans la Chouette ma Mamy se transformera, cet automne, en conteuse au bord du feu…. Préparez les buches….. conservez vos braises on va faire griller les châtaignes

Pour les autres ….??
Ben..! Rêvez…..! Vous sentirez très vite les odeurs de la grillade , la chaleur du feu de bois, vous entendrez l’écorce crépiter….. et vous verrez au milieu des flammes…. la fantasmagorie de l’imaginaire…
ça y est..
Vous tenez le soufflet bien en main….?
Oui.. ! Ok…!
Mais on joue pas avec les allumettes…!!!

AUJOURD’HUI C’EST : La Petite Fille aux allumettes

logo mamy turlututu smallMes chers enfants moi aussi j’avais une grand mère qui, se plaisait à me parler d’histoires qui m’aidaient à mieux me connaitre ou à découvrir le monde ..

je me rappelle du jour où elle m’a raconté:
La Petite Fille aux allumettes…… Qu’est ce que j’ai pleuré…!

ÉCOUTEZ ….. Je vais vous raconter tout ça en vous résumant l’histoire.. en vous la faisant écouter …. comme sur les CD … et enfin en vidéo en entier :

– ALLEZ.. ACTION Mamy..!
Tu la lis .. tu la lis …!!!

 

– OUI OUI..
mon petit Jonas …
EN VOICI UN RÉSUMÉ
… :

une version intégrale en vidéo figure ci -dessous

La Petite Fille aux allumettes

LE CHOURISTE
La Petite Fille aux allumettes est un conte écrit par
Hans Christian Andersen,
Hans Christian Andersen,
( ) de Copenhague, est un romancier, dramaturge, conteur et poète danois, célèbre pour ses nouvelles et ses
« contes de fées »

Longtemps ignoré ou tourné en dérision dans son pays, où l’on a raillé son égocentrisme, il n’est reconnu tout d’abord qu’à l’étranger
La Petite Fille aux allumettes publié la première fois le dans le cinquième volume de ses Contes (Nye Eventyr). Il narre l’histoire d’une fillette qui vend des allumettes aux passants, cherche à se réchauffer en les brûlant mais meurt de froid dans la nuit du Jour de l’An après avoir eu des visions ineffables, dont celle du seul être humain qui l’ait jamais aimée, sa grand-mère morte récemment.


Bon on y va Mamy …
ou quoi ?

– Voilà…. Voilà…!

L’histoire se déroule au soir du Nouvel An. Une petite fille marchande d’allumettes erre en guenilles dans les rues enneigées de Copenhague, sans trouver aucun acheteur.
Cette petite fille est exploitée par son père, qui la battra si elle ne rapporte pas d’argent.
À la fin de la journée, épuisée et grelottante mais n’osant rentrer à la maison, elle se blottit dans une encoignure entre deux maisons.
Pour se réchauffer, elle craque une allumette.
Elle est aussitôt émerveillée par la flamme, qui rend le mur transparent et laisse voir un grand poêle en fonte aux ornements de cuivre.
Malheureusement, l’allumette se consume.

Et si on pensait aux petits aveugles
– Voilà du sonore comme à la radio…



Elle frotte alors une seconde allumette
et aperçoit la table richement garnie d’un repas de fête. Sur une belle nappe blanche couverte de vaisselle en fine porcelaine trône une appétissante oie rôtie, garnie de compote de pommes.


– Elle finira par avoir les doigts tous noirs…!!!

Une troisième allumette lui montre un magnifique sapin de Noël, orné de bougies multicolores et d’innombrables jouets.
Mais quand l’allumette s’éteint, l’arbre semble monter au ciel et ses bougies se transformer en étoiles.
L’enfant se souvient alors des paroles de sa grand-mère décédée depuis peu, le seul être qui l’ait aimée : « Quand on voit filer une étoile, c’est une âme qui monte au paradis ».

Une quatrième allumette produit une grande clarté et fait apparaître la grand-mère. Alors l’enfant allume fébrilement tout le reste des allumettes, de peur de voir sa grand-mère s’évanouir comme les visions précédentes. Mais la vieille femme prend l’enfant dans ses bras et toutes deux s’envolent jusqu’au trône de Dieu.

– Le lendemain, on retrouve la petite fille sans vie, avec un grand sourire aux lèvres. On la croit morte de froid, ignorant qu’elle a rejoint pour toujours sa grand-mère chérie pour jouir de la félicité céleste.


– JONAS et moi on a compris que tous les contes n’ont pas été écrits pour nous faire rêver  mais pour nos apprendre la dure réalité du monde.

logo mamy turlututu small– OUI mes petits une vieille MAMY comme moi espère vous armer pour la vie…..
– Mais bien sûr que nous saurons nous débrouiller
Allez on démarre l’histoire ensemble :

– Vous pouvez voir la vidéo en entier elle dure 20 mn ..
j’ ai le temps de préparer le gouter ……


– Purée.. MAMY …
On n’a plus de kleenex dans la boite..!

SOURCES : wikipedia

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RETRO : C’est une récap des histoires déjà racontées….

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CONTES : Le briquet

logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Dans la Chouette ma Mamy se transformera, cet automne, en conteuse au bord du feu…. Préparez les buches….. conservez vos braises on va faire griller les châtaignes

Pour les autres ….??
Ben..! Rêvez…..! Vous sentirez très vite les odeurs de la grillade , la chaleur du feu de bois, vous entendrez l’écorce crépiter….. et vous verrez au milieu des flammes…. la fantasmagorie de l’imaginaire…
ça y est..
Vous tenez le soufflet bien en main….?
Oui.. ! Ok…! Alors allons y…!!!

AUJOURD’HUI C’EST :  LE BRIQUET
Hans Christian Andersen (1805-1875)

LE CHOURISTE
LE BRIQUET
 est un conte écrit par
Hans Christian Andersen,
Hans Christian Andersen,
( ) de Copenhague, est un romancier, dramaturge, conteur et poète danois, célèbre pour ses nouvelles et ses
« contes de fées »

Longtemps ignoré ou tourné en dérision dans son pays, où l’on a raillé son égocentrisme, il n’est reconnu tout d’abord qu’à l’étranger

LE BRIQUET

Un soldat s’en venait d’un bon pas sur la route. Une deux, une deux ! sac au dos et sabre au côté. Il avait été à la guerre et maintenant, il rentrait chez lui…..

Sur la route, il rencontra une vieille sorcière.
Qu’elle était laide ! Sa lippe lui pendait jusque sur la poitrine.
« Bonsoir soldat, » dit-elle.
« Ton sac est grand et ton sabre est beau, tu es un vrai soldat. Je vais te donner autant d’argent que tu voudras. »

 – houla houla méfiance mon gars

« Merci, vieille, » dit le soldat.

 

« Vois-tu ce grand arbre ? » dit la sorcière.
« Il est entièrement creux. Grimpe au sommet, tu verras un trou, tu t’y laisseras glisser jusqu’au fond.

Je t’attacherai une corde autour du corps pour te remonter quand tu m’appelleras. »

« Mais qu’est-ce que je ferai au fond de l’arbre ? »

 

logo mamy turlututu small« Tu y prendras de l’argent, » dit la sorcière. Quand tu seras au fond, tu te trouveras dans une grande galerie éclairée par des centaines de lampes. Devant toi il y aura trois portes. Tu pourras les ouvrir, les clés sont dessus.
Si tu entres dans la première chambre, tu verras un grand chien assis au beau milieu sur un coffre. Il a des yeux grands comme des soucoupes, mais ne t’inquiète pas de ça. Je te donnerai mon tablier à carreaux bleus que tu étendras par terre, tu saisiras le chien et tu le poseras sur mon tablier. Puis tu ouvriras le coffre et tu prendras autant de pièces que tu voudras. Celles-là sont en cuivre…
Si tu préfères des pièces d’argent, tu iras dans la deuxième chambre ! Un chien y est assis avec des yeux grands comme des roues de moulin. Ne t’inquiète encore pas de ça. Pose-le sur mon tablier et prends des pièces d’argent, autant que tu en veux.
Mais si tu préfères l’or, je peux aussi t’en donner – et combien !
– tu n’as qu’à entrer dans la troisième chambre. Ne t’inquiète toujours pas du chien assis sur le coffre. Celui-ci a les yeux grands comme la Tour Ronde de Copenhague et je t’assure que pour un chien, c’en est un. Pose-le sur mon tablier et n’aie pas peur, il ne te fera aucun mal. Prends dans le coffre autant de pièces d’or que tu voudras.

« Ce n’est pas mal du tout ça, » dit le soldat. « Mais qu’est-ce qu’il faudra que je te donne à toi la vieille ? Je suppose que tu veux quelque chose. »

« Pas un sou, » dit la sorcière. « Rapporte-moi le vieux briquet que ma grand-mère a oublié la dernière fois qu’elle est descendue dans l’arbre. »

 – Houla houla c’est louche

« Bon, » dit le soldat, « attache-moi la corde autour du corps. »

« Voilà, et voici mon tablier à carreaux bleus. »

Le soldat grimpa dans l’arbre, se laissa glisser dans le trou, et le voilà, comme la sorcière l’avait annoncé, dans la galerie où brillaient des centaines de lampes.

Il ouvrit la première porte. Oh ! le chien qui avait des yeux grands comme des soucoupes le regardait fixement.

« Tu es une brave bête, » lui dit le soldat en le posant vivement sur le tablier de la sorcière.
Il prit autant de pièces de cuivre qu’il put en mettre dans sa poche, referma le couvercle du coffre, posa le chien dessus et entra dans la deuxième chambre. Brrr ! ! le chien qui y était assis avait, réellement, les yeux grands comme des roues de moulin.

« Ne me regarde pas comme ça, » lui dit le soldat, « tu pourrais te faire mal. » Il posa le chien sur le tablier, mais en voyant dans le coffre toutes ces pièces d’argent, il jeta bien vite les sous en cuivre et remplit ses poches et son sac d’argent.
Puis il passa dans la troisième chambre. Mais quel horrible spectacle ! Les yeux du chien qui se tenait là étaient vraiment grands chacun comme la Tour Ronde de Copenhague et ils tournaient dans sa tête comme des roues.

« Bonsoir, » dit le soldat en portant la main à son képi, car de sa vie, il n’avait encore vu un chien pareil et il l’examina quelque peu. Mais bientôt il se ressaisit, posa le chien sur le tablier, ouvrit le coffre. Dieu ! … que d’or ! Il pourrait acheter tout Copenhague avec ça, tous les cochons en sucre des pâtissiers et les soldats de plomb et les fouets et les chevaux à bascule du monde entier. Quel trésor ! Il jeta bien vite toutes les pièces d’argent et prit de l’or.
Ses poches, son sac, son képi et ses bottes, il les remplit au point de ne presque plus pouvoir marcher. Eh bien ! il en avait de l’argent cette fois ! Vite il replaça le chien sur le coffre, referma la porte et cria dans le tronc de l’arbre : « Remonte-moi, vieille. »

« As-tu le briquet ? » demanda-t-elle.

« Ma foi, je l’avais tout à fait oublié, » fit-il, et il retourna le prendre. Puis la sorcière le hissa jusqu’en haut et le voilà sur la route avec ses poches, son sac, son képi, ses bottes pleines d’or !

« Qu’est-ce que tu vas faire de ce briquet ? » demanda-t-il.

« Ça ne te regarde pas, tu as l’argent, donne-moi le briquet ! »

« Taratata, » dit le soldat. « Tu vas me dire tout de suite ce que tu vas faire de ce briquet ou je tire mon sabre et je te coupe la tête. »

« Non, » dit la vieille sorcière.

Alors, il lui coupa le cou. La pauvre tomba par terre et elle y resta. Mais lui serra l’argent dans le tablier, en fit un baluchon qu’il lança sur son épaule, mit le briquet dans sa poche et marcha vers la ville.

Une belle ville c’était. Il alla à la meilleure auberge, demanda les plus belles chambres, commanda ses plats favoris. Puisqu’il était riche.

Le valet qui cira ses chaussures se dit en lui-même que pour un monsieur aussi riche, il avait de bien vieilles bottes. Mais dès le lendemain, le soldat acheta des souliers neufs et aussi des vêtements convenables. Alors il devint un monsieur distingué. Les gens ne lui parlaient que de tout ce qu’il y avait d’élégant dans la ville et de leur roi, et de sa fille, la ravissante princesse.

« Où peut-on la voir ? » demandait le soldat.

« On ne peut pas la voir du tout, » lui répondait-on. « Elle habite un grand château aux toits de cuivre entouré de murailles et de tours. Seul le roi peut entrer chez elle à sa guise car on lui a prédit que sa fille épouserait un simple soldat; et un roi n’aime pas ça du tout. »

Que je voudrais la connaître ! dit le soldat, mais il savait bien que c’était tout à fait impossible.

Alors il mena une joyeuse vie, alla à la comédie, roula carrosse dans le jardin du roi, donna aux pauvres beaucoup d’argent – et cela de grand coeur – se souvenant des jours passés et sachant combien les indigents ont de peine à avoir quelques sous.
Il était riche maintenant et bien habillé, il eut beaucoup d’amis qui, tous, disaient de lui :
« Quel homme charmant, quel vrai gentilhomme ! »
Cela le flattait. Mais comme il dépensait tous les jours beaucoup d’argent et qu’il n’en rentrait jamais dans sa bourse, le moment vint où il ne lui resta presque plus rien. Il dut quitter les belles chambres, aller loger dans une mansarde sous les toits, brosser lui-même ses chaussures, tirer l’aiguille à repriser. Aucun ami ne venait plus le voir… trop d’étages à monter.

Par un soir très sombre – il n’avait même plus les moyens de s’acheter une chandelle – il se souvint qu’il en avait un tout petit bout dans sa poche et aussi le briquet trouvé dans l’arbre creux où la sorcière l’avait fait descendre.
Il battit le silex du briquet et au moment où l’étincelle jaillit, voilà que la porte s’ouvre. Le chien aux yeux grands comme des soucoupes est devant lui. « Qu’ordonne mon maître ? » demande le chien.

« Quoi ! » dit le soldat. « Voilà un fameux briquet s’il me fait avoir tout ce que je veux. Apporte-moi un peu d’argent. » Hop ! voilà l’animal parti et hop ! le voilà revenu portant, dans sa gueule, une bourse pleine de pièces de cuivre.

Alors le soldat comprit quel briquet miraculeux il avait là. S’il le battait une fois, C’était le chien assis sur le coffre aux monnaies de cuivre qui venait, s’il le battait deux fois, c’était celui qui gardait les pièces d’argent et s’il battait trois fois son briquet, C’était le gardien des pièces d’or qui apparaissait.

 – Houla houla Méfiance soldat

Notre soldat put ainsi redescendre dans les plus belles chambres, remettre ses vêtements luxueux. Ses amis le reconnurent immédiatement et même ils avaient beaucoup d’affection pour lui.

Cependant un jour, il se dit : « C’est tout de même dommage qu’on ne puisse voir cette princesse. On dit qu’elle est si charmante ! A quoi bon si elle doit toujours rester prisonnière dans le grand château aux toits de cuivre avec toutes ces tours ? Est-il vraiment impossible que je la voie ? Où est mon briquet ? »
Il fit jaillir une étincelle et le chien aux yeux grands comme des soucoupes apparut.

« Il est vrai qu’on est au milieu de la nuit, » lui dit le soldat, « mais j’ai une envie folle de voir la princesse. »

En un clin d’oeil, le chien était dehors, et l’instant d’après, il était de retour portant la princesse couchée sur son dos. Elle dormait et elle était si gracieuse qu’en la voyant, chacun aurait reconnu que c’était une vraie princesse. Le jeune homme n’y tint plus, il ne put s’empêcher de lui donner un baiser car, lui, c’était un vrai soldat.

Vite le chien courut ramener la jeune fille au château, mais le lendemain matin, comme le roi et la reine prenaient le thé avec elle, la princesse leur dit qu’elle avait rêvé la nuit d’un chien et d’un soldat et que le soldat lui avait donné un baiser.

« Eh bien ! en voilà une histoire ! » dit la reine.

logo mamy turlututu smallUne des vieilles dames de la cour reçut l’ordre de veiller toute la nuit suivante auprès du lit de la princesse pour voir si c’était vraiment un rêve ou bien ce que cela pouvait être !

Le soldat se languissait de revoir l’exquise princesse ! Le chien revint donc la nuit, alla la chercher, courut aussi vite que possible – mais la vieille dame de la cour avait mis de grandes bottes et elle courait derrière lui et aussi vite. Lorsqu’elle les vit disparaître dans la grande maison, elle pensa :
« Je sais maintenant où elle va, » et, avec un morceau de craie, elle dessina une grande croix sur le portail. Puis elle rentra se coucher. Le chien, en revenant avec la princesse, vit la croix sur le portail et traça des croix sur toutes les portes de la ville. Et ça, c’était très malin de sa part; ainsi la dame de la cour ne pourrait plus s’y reconnaître.

Au matin, le roi, la reine, la vieille dame et tous les officiers sortirent pour voir où la princesse avait été.

« C’est là, dit le roi dès qu’il aperçut la première porte avec une croix.

« Non, c’est ici mon cher époux, » dit la reine en s’arrêtant devant la deuxième porte.

« Mais voilà une croix – en voilà une autre, » dirent-ils tous, il est bien inutile de chercher davantage.

Cependant, la reine était une femme rusée, elle savait bien d’autres choses que de monter en carrosse. Elle prit ses grands ciseaux d’or et coupa en morceaux une pièce de soie, puis cousit un joli sachet qu’elle remplit de farine de sarrasin très fine. Elle attacha cette bourse sur le dos de sa fille et perça au fond un petit trou afin que la farine se répande tout le long du chemin que suivrait la princesse.

Le chien revint encore la nuit, amena la princesse sur son dos auprès du soldat qui l’aimait tant et qui aurait voulu être un prince pour l’épouser.

Mais le chien n’avait pas vu la farine répandue sur le chemin depuis le château jusqu’à la fenêtre du soldat. Le lendemain, le roi et la reine n’eurent aucune peine à voir où leur fille avait été. Le soldat fut saisi et jeté dans un cachot lugubre !

 – Houla houla je te l’avais dit  soldat..!!!

Oh ! qu’il y faisait noir !

« Demain, tu seras pendu, » lui dit-on.
Ce n’est pas une chose agréable à entendre, d’autant plus qu’il avait oublié son briquet à l’auberge.
Derrière les barreaux de fer de sa petite fenêtre, il vit le matin suivant les gens qui se dépêchaient de sortir de la ville pour aller le voir pendre. Il entendait les roulements de tambours, les soldats défilaient au pas cadencé. Un petit apprenti cordonnier courait à une telle allure qu’une de ses savates vola en l’air et alla frapper le mur près des barreaux au travers desquels le soldat regardait.

« Hé ! ne te presse pas tant. Rien ne se passera que je ne sois arrivé. Mais si tu veux courir à l’auberge où j’habitais et me rapporter mon briquet, je te donnerai quatre sous. Mais en vitesse. »

 – Houla houla Magne toi gamin…!!!!.!!!

Le gamin ne demandait pas mieux que de gagner quatre sous.
Il prit ses jambes à son cou, trouva le briquet…

logo mamy turlututu smallEn dehors de la ville, on avait dressé un gibet autour duquel se tenaient les soldats et des centaines de milliers de gens. Le roi, la reine étaient assis sur de superbes trônes et en face d’eux, les juges et tout le conseil.

Déjà le soldat était monté sur l’échelle, mais comme le bourreau allait lui passer la corde au cou, il demanda la permission – toujours accordée, dit-il à un condamné à mort avant de subir sa peine – d’exprimer un désir bien innocent, celui de fumer une pipe, la dernière en ce monde.

Le roi ne voulut pas le lui refuser et le soldat se mit à battre son briquet : une fois, deux fois, trois fois ! et hop ! voilà les trois chiens : celui qui avait des yeux comme des soucoupes, celui qui avait des yeux comme des roues de moulin et celui qui avait des yeux grands chacun comme la Tour Ronde de Copenhague.

« Empêchez-moi maintenant d’être pendu ! » leur cria le soldat.
Alors les chiens sautèrent sur les juges et sur tous les membres du conseil, les prirent dans leur gueule, l’un par les jambes, l’autre par le nez, les lancèrent en l’air si haut qu’en tombant, ils se brisaient en mille morceaux.

« Je ne tolérerai pas, » commença le roi.
Mais le plus grand chien le saisit ainsi que la reine et les lança en l’air à leur tour.
Les soldats en étaient épouvantés et la foule cria :
« Petit soldat, tu seras notre roi et tu épouseras notre délicieuse princesse. »

On fit monter le soldat dans le carrosse royal et les trois chiens gambadaient devant en criant ‘bravo’. Les jeunes gens sifflaient dans leur doigts, les soldats présentaient les armes.
La princesse fut tirée de son château aux toits de cuivre et elle devint reine, ce qui lui plaisait beaucoup.
– HOULA HOULA…!!!!
La noce dura huit jours, les chiens étaient à table et roulaient de très grands yeux.

 

SOURCES: https://touslescontes.com/biblio/conte.php?iDconte=113

* Ce conte est dans le domaine public au Canada,

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ALLEZ MAMY RACONTE : La petite Poucette

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PAR ERREUR DE PROGRAMMATION CET ARTICLE DU MERCREDI SE TROUVE DÉCALÉ – EXCUSES

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ALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Tout cet été dans la Chouette, ma Mamy se transformera en conteuse de bord de mer….ou d’Arrière pays….
Préparez les esquimaux glacés…..
Pour les autres ….??
ceux qui ne partent pas en vacances faute de moyens ou de forces pour assumer le voyage….
Ben..! Faisons les rêvez…..!

AUJOURD’HUI C’EST : La PETITE POUCETTE

logo mamy turlututu smallMes chers enfants moi aussi j’avais une grand mère qui, se plaisait à me parler d’histoires qui m’aidaient à mieux me connaitre ou à découvrir le monde ..

je me rappelle du jour où elle m’a raconté :

La PETITE POUCETTE… Cela m’a marquée je m’en rappelle encore

ÉCOUTEZ ….. Je vais vous raconter tout ça en vous résumant l’histoire.. puis je vous montrerai le dessin animé …  ..!

– ALLEZ.. ACTION Mamy..!
Tu la lis .. tu la lis …!!!

 

– OUI OUI mon petit Jonas …

EN VOICI UN RÉSUMÉ… :

Une femme en mal d’enfants implore le Ciel de lui venir en aide.
Un beau jour, une bonne sorcière entend son appel et dépose à son insu une graine.
S’étonnant de la provenance de cette graine, la femme la plante néanmoins :
une fillette minuscule sortira de la fleur.

Elle décide d’appeler l’enfant Poucette, car elle n’est pas plus haute qu’un pouce.

Un soir, alors que la Petite Poucette est endormie dans la coquille de noix qui lui sert de berceau, elle est enlevée par un crapaud qui souhaite l’offrir en mariage à son fils.
Elle parvient cependant à s’échapper en montant sur un tapis de lys voguant à la surface de la rivière voisine. La repérant de loin, un hanneton fond sur elle et la fait prisonnière ; il la montre à ses congénères qui, dégoûtés par l’apparence de Poucette, le rejettent. Dépité, le hanneton finit par s’en débarrasser au pied d’un arbre.

Les premières bourrasques annonçant l’hiver soufflent.
La Petite Poucette peine à lutter contre le froid dans ses haillons. Blottie dans un tas de feuilles, elle remarque une hirondelle qui s’est cassé une aile. Poucette la soigne malgré la rudesse du climat, permettant ainsi à l’hirondelle de partir dans les pays chauds et ainsi de sauver sa vie. Elle cogne à la porte d’un rat des champs qui lui accorde l’asile ; en échange, elle devra servir de bonne à tout faire.
L’hiver passe, Poucette et le rat se lient d’amitié. Quelques mois plus tard, le rat lui suggère au cours d’une conversation inopinée d’épouser le voisin, une taupe.
Ce projet n’étant pas du tout du goût de l’intéressée, elle proteste : le rat la menace de la mordre si elle ne se plie pas à sa volonté. Paniquée, elle s’enfuit de la maison.

Dans sa fuite, elle rencontre par hasard l’hirondelle qu’elle avait soignée dans les premiers jours de l’hiver. L’hirondelle l’emporte sur son dos très loin jusqu’à un champ de fleurs. Là, la Petite Poucette rencontre un prince des fleurs, de la même taille qu’elle.


Les deux êtres se marient ; en cadeau de noces, la Petite Poucette se voit offrir des ailes pour accompagner son mari lors de ses voyages de fleur en fleur :

Elle sera désormais Maja, princesse des êtres des fleurs.

LE CHOURISTE
La Petite Poucette
est un conte écrit par
Hans Christian Andersen,
Hans Christian Andersen,
( ) de Copenhague, est un romancier, dramaturge, conteur et poète danois, célèbre pour ses nouvelles et ses
« contes de fées »

Longtemps ignoré ou tourné en dérision dans son pays, où l’on a raillé son égocentrisme, il n’est reconnu tout d’abord qu’à l’étranger

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Bon  Mamy … Tu l’as promis en dessins animés
On y va ou quoi ?

 

– Voilà…. Voilà…!

 

Et si on pensait aux petits aveugles
– Voilà du sonore comme à la radio…
et en entier dans le texte


SOURCES :wikipedia –  https://www.iletaitunehistoire.com/genres/contes-legendes

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DANS LE CHANT DES SIRENES…. Une étoile… La Petite Sirène


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CHOUONS ENSEMBLE

par Chou fleur

C’est mercredi les choupinets et les choupinettes PLONGEONS DANS LE CONTE D’ANDERSEN … Plongeons retrouver la Petite Sirène
Voilà de quoi jouer avec Papy et Mamy et s’instruire parfois….


Sirène, relief du portail nord de la collégiale Saint-Martin de Candes-Saint-Martin, Indre-et-Loire (XIIIe s)

LA PETITE SIRÈNE VIENT VOIR LA CHOUETTE ET TOUS LES CHOUPINETS DE SON CLOCHER…!

La Petite Sirène est le titre d’un conte et le nom du personnage principal de ce conte écrit par Hans Christian Andersen.

Ce conte est également nommé La Petite Ondine

 

PRÉSENTATION DU CONTE D’ANDERSEN

La petite sirène vit sous la mer auprès de son père, le roi de la mer, de sa grand-mère et de ses cinq sœurs. Lorsqu’une sirène atteint l’âge de quinze ans, elle est autorisée à nager jusqu’à la surface pour contempler le monde extérieur.

Lorsque la petite sirène atteignit enfin cet âge, elle se rendit à son tour à la surface où elle aperçut un navire avec un beau prince (humain) de son âge.

Une tempête se déclencha, le navire chavira et le prince tomba à l’eau. Elle le sauva en le ramenant, inconscient, au rivage. Mais une jeune femme surgit, la sirène s’éclipsa. Le prince, à son réveil, aperçut la jeune femme et pensa qu’elle l’avait sauvé. La petite sirène s’en alla décue et revait de.se faire aimer et épouser du prince

Elle finit par aller trouver la sorcière des mers, qui lui fournit une potion permettant d’avoir des jambes à la place de sa queue de poisson, afin de séduire le prince. La petite sirène paye cela en offrant sa voix magnifique à la sorcière, en lui coupant la langue. Si elle échoue et que le prince en épouse une autre, à l’aube, elle se dissoudra dans l’eau.

Le prince la découvrit sur la plage, frappé par sa beauté. Il s’attache à elle, mais il pensa toujours à la jeune femme de la plage qui l’aurait sauvé, et qu’il avait perdue de vue. Malheureusement, la pauvre sirène ne pouvait plus parler ni expliquer que c’est elle qui l’a sauvé.

En son  royaume le roi voulait que son fils épouse une princesse. Le prince prétendait alors qu’il préfère épouser la sirène. Il découvre que la princesse promise est celle qui l’avait retrouvé sur le rivage. Le prince tomba amoureux de cette princesse et annonça leur mariage.

La petite sirène eut le cœur brisé, mais ses sœurs vinrent à elle avec un couteau magique. Si la petite sirène frappe au cœur le prince avec ce couteau, elle redeviendra sirène à nouveau et pourra continuer sa vie sous-marine. Mais la petite sirène ne put pas se résoudre à tuer le prince, lorsqu’il fut endormi auprès de sa compagne. Elle se jeta donc à la mer et se transforma en écume de mer.

Mais elle ne meurt pas et devient alors une fille des airs, un être invisible pour les humains. En s’acharnant pendant trois cents ans à faire des bonnes actions et veiller sur les hommes, elle gagnera une âme éternelle.

Morale : il ne faut pas chercher à changer sa nature…


La guerre de Troie terminée, Ulysse reprend la mer pour rentrer chez lui, dans l’île d’Ithaque.

Kirk Douglas-Ulysse résistant au chant des sirènes, attaché au mât de son navire par ses compagnons. Un sommet de la production péplumesque. "Ulysse", 1953, avec Silvana Mangano.

Son voyage va durer dix ans car de multiples aventures retardent son retour, raconté dans l’Odyssée.

Après avoir affronté le cyclope Polyphème puis la magicienne Circé qui avait transformé ses compagnons en pourceaux, Ulysse doit lutter contre le charme des Sirènes.

Prévenu par Circé, le héros prend la précaution de boucher les oreilles de ses hommes.

Il s’attache ensuite au mât de son navire pour résister au chant envoûtant des créatures mi-femme mi-poisson.

LA PETITE SERINE  EN VEDETTE
MONDIALE

La Petite Sirène connaît une diffusion fulgurante et mondiale, au point d’inspirer des dessinateurs, compositeurs, chorégraphes, et de nombreux autres artistes.
le film de walt Disney est la plus récente consécration

Chez Andersen, la fille cadette du roi des mers, à défaut de mère, a été élevée par sa grand-mère. Et contrairement à ses cinq sœurs ainées qui apprécient la vie sous la mer, elle, passe son temps à rêvasser dans son « jardin ». Un petit lopin de sable où trône une magnifique statue d’homme

« Je donnerais tout ce que j’ai pour partir d’ici ». Voila, c’est dit ! La petite sirène veut se barrer, et ce, quoi qu’il en coute ! Si la version originale d’Andersen et celle de Disney ont beaucoup de différences, une chose ne change pas :
La sirène veut devenir humaine.


Quand Broadway adopte la petite
sirène

 

Version Broadway en VO.

Une pure merveille découverte récemment !

CHOUPINET  CHOUPINETTE

ROI OU REINE DES DEVINETTES

OU SE TROUVE
CETTE STATUE…?

La Petite Sirène est une statue en bronze sur un rocher dans le port de Copenhague,( Danemark) Il s'agit d'une représentation du personnage du conte éponyme de Hans Christian Andersen.

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CHOU FLEUR


RETRO C’EST DU MÊME TABAC

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