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POESIE: Mamy Louisa d’Avril

LE BLOG
DE TOM ET DOUCE

POÉSIE : Mamy Louisa en AVRIL

Hasard ou providence

On doit à la chance d’être ébloui
Ce jour là et à une certaine heure ;
On se met à réfléchir et à sourire
Est-ce juste un prisme du bonheur ?

Le hasard est comme une fée
Il vous fait voir des arcs-en-ciels
Là où n’existe que la pluie dans le ciel
Un certain mois de l’année.

Le hasard c’est de l’imprévisible
Car c’est lui qui commande ;
Il peut aussi être de la chance,
Un conseil, un ami qui guide.

Quand une chose se réalise souvent
C’est qu’il veut nous parler ;
Si le hasard parle au vent
Il s’enfuit et ne revient jamais.

Louisa


J’ai quelque chose à te dire

Quand du pic du Canigou s’élève la brume,
Je pense à toi
Quand des nuages enrobent les toits d’un hameau,
Je pense à toi
Quand la rivière embrasse les empreintes de tes pieds dans l’eau,
Je pense à toi

Quand par hasard, je trouve une jolie plume,
Je pense à toi
Quand le couchant aime tes Albères et illumine mes souvenirs
Je pense à toi
Quand déjà, il me faudra dire adieu au soleil et à ton sourire
Je pense à toi
Quand tout s’éteindra et qu’une seule bougie m’éclairera
Je penserai à toi.

Louisa –

– C’ est mon préféré du mois


Des belles de jour et des belles de nuit ;

Faudra-t-il vous parler des belles de jour et des belles de nuit ;
Ou des fleurs qui se touchent insidieusement en se parfumant
Ou des cerises vertes qui se mêlent aux fruits du plaqueminier ;
Ou d’un été, qui verra s’envoler quelques plumes de mésanges.

Le soleil aussi beau que chaud s’éveille ;
Le silence seul règne , donne le tempo et veille
Ici, à part un grand arbre, pas de coupe ni de taille ;
Ici que le bruit des outils qui travaillent.

Faudra-t-il vous parler des beaux jours printaniers ;
De cette pierre à eau qui appelle les abeilles assoiffées ;
Du parfum des nouvelles herbes qui enchantent mon herbier ;
De tout ce cadeau que personne n’a encore touché.
Juste un lézard qui a bu toute l’eau de la rosée.

Louisa –

A mon bel arbre

Tu n’as pas connu les îles et le Pérou
Ni l’Amazonie, ni ta famille et amis
Mais tu as voulu pour me prouver ton amour,
Vivre chez moi, dans mon merveilleux paradis.


Que t’ai-je offert , mon arbre porte-porteur ?
Qu’une présence faite de souhaits en fleur ;
Qu’une pensée faite d’amour à chaque heure ;
Qu’une tendresse dans mes rêves en couleur.

Pendant ce temps là, tu as dû fuir mil fourmis ;
Le défilé des bourdons et des cochenilles ;
Eviter les orages et les pluies glacées
Et hiverner,sans te plaindre, sous la gelée.

Dire que j’avais manqué à tous tes rendez-vous ;
Quand tes branches dansaient sur mon mur ensoleillé ;
Quand tes ultra-sons traversaient mon humble séjour ;
Quand tes feuilles m’offraient leurs étoiles parfumées.

Mais il n’est jamais trop tard pour te remercier
Pour te remercier de persévérer, pour percer
Ciel, nuages, et arcs-en-ciels afin de tutoyer
Ce Dieu Râ pour qu’il fasse de toi un grand totem.
Louisa



Si je savais chanter

Je dirais que je doute quand les gens disent aimer arbres et plantes
Ils les taillent et ne laissent à ceux-ci que des moignons ;
Le bois vert, au printemps, donnent pourtant de soyeux chatons ;
Ce même bois vert qui, aux amoureux, incitent aux chuchotements.

D’autres prédisent leur avenir sans une pensée ensoleillée ;
Ils prédisent la météo qui les fera geler et de peur les faire faner ;
Et ces jardiniers qui, sans cœur, écrasent des trèfles sans larmoyer
Comment pourront-ils espérer y cueillir un trèfle à quatre feuilles.

Je pense à ces enfants qu’on incite à ce balancer sur des arbrisseaux
Chaque feuilles,et bourgeons, en porteront je crois, le deuil ;
Est-ce ainsi que les arbres aiment pousser, aux milieux des écueils ?,
Les jardiniers feront-ils élever, en leur hommage, des tombeaux ?
Louisa –

SOURCES :
Poèmes inédits de MAMY LOUISA
illustrations Jep Papy pour la Chouette

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POÉSIE : Mamy Louisa printanière

POÉSIE : Mamy Louisa en mars

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POÉSIE : Mamy Louisa en mars

LE BLOG
DE TOM ET DOUCE

POÉSIE : Mamy Louisa en mars

Le chemin

Elle a dû être jolie avec son minois pendant sa jeunesse ;
Presque pas ridée, la belle âme de son visage transparaît ;
La guerre, la faim, la soif, auraient dû éteindre cette tendresse ;
Mais tous les jours, avec son mari, ils me semblent renaître.

Elle a dû regretter en Andalousie, ses parents et amis.
Quelle que soit la météo je les vois sillonner dans le quartier ;
La chaumière catalane qu’ils chérissent les aide à se pauser
Quand tous deux, ils reviennent, un peu encombrés de paquets.

Les voisins et relations s’étonnent de la durée de leur amour
Soixante sept ans de vie commune, un joli bail à jalouser ;
Lui, la protégeant de tout, de la pluie et du temps qui court
Avec son éternel parapluie fermé d’aujourd’hui et d’hier.

Un enfant aurait pu adoucir un peu leurs souvenirs
Leur offrir un amour parental, ou sourire dans leurs rêves ;
Mais cela restera leur secret, de n’avoir pas eu de berceau
Ni de jouets à cajoler, les jours où ils voudront s’y réfugier.

Louisa –

Ce jour là

Elle n’était ni nostalgique ni peureuse ;
En comprenant le silence de ces arbres lumineux ;
Seule son interprétation la faisait surfer ;
La lumière offrait une indicible clarté.

A partir de ce chemin, l’écorce magnétique
D’un eucalyptus offrait à lui seul, un tableau ;
Son univers passait d’océans indicibles, uniques
Aux rochers scintillants s’escaladant sans peur des flots.

La matinée pouvait ainsi la faire voyager
Inconnue, elle n’avait pas de ville, ni d’âge ;
Seulement l’impression de ne pas être prisonnière
Mais un joyau , une Reine conviée pour la fête.

Louisa –

Le soleil

Le soleil notre ami, cet aliment qui complète une amitié
Quelques oiseaux se le partagent, avec les jardins et les fleurs ;
Parfois , une tourterelle, sur un toit roucoule son bonheur ;
Un chat voisin, encore endormi, viendra ensuite s’y reposer.

A l’automne, les plus belles feuilles composent un joli pastel
A chaque terrasse, il déposera son tapis tout à fait personnel ;
Pendant que diverses tempêtes danseront sur plusieurs thèmes
Et que peut elle leur offrir à cette nature, qu’un « je vous aime ».

Chaque année diffère peu de la précédente, il faut juste aimer ;
Aimer un chat qui dort, un oisillon qui chante, une feuille au balcon
Un sourire silencieux , éclatant et sans arrières pensées
La voix d’un enfant qui crie, ou parle pour l’horizon ;

Un bourgeon qui amène sa kyrielle de roses en bouton ;
Un petite main d’enfant n’offre pas seulement une pâquerette ;
Et cette plante qui s’est cachée pour offrir sa violette
Et tant de belles choses que l’on ne trouve que dans les ondes.

Louisa   ( pour toi l’enfant)

 

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LA TENDRESSE N°23 : DESTINÉE

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LE BLOC NOTE
de
Mamy et
Papy tendresse

papy-mamy-la-tendresse 90
rue de la
tendresse

Souvenir de nous deux ……
On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y’en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas

DESTINÉE

Destinée est une chanson française, interprétée par Guy Marchand, écrite par Philippe Adler et Guy Marchand et composée par Vladimir Cosma. Elle a initialement été créée pour le film Les Sous-doués en vacances sorti en 1982.
Cette chanson a également été utilisée la même année dans le film
Le père Noël est une ordure lors d’une scène de slow entre Pierre Mortez (Thierry Lhermitte) et Katia (Christian Clavier).

  On était tous les deux destinés
À voir nos chemins se rencontrer
À s’aimer sans demander pourquoi
Toi et moi

Destinée,
Inutile de fuir ou de lutter
C’est écrit dans notre destinée
Tu ne pourras pas y échapper
C’est gravé


– Ce père Noël c’est pas le même que le mien … c’est sûr..!!!

papy-mamy-la-tendresse

Paroles de la chanson

DESTINÉE

On était tous les deux destinés
À voir nos chemins se rencontrer
À s’aimer sans demander pourquoi
Toi et moi

Destinée,
Inutile de fuir ou de lutter
C’est écrit dans notre destinée
Tu ne pourras pas y échapper
C’est gravé

L’avenir,
Malgré nous doit toujours devenir
Tous nos désirs d’amour inespérés, imaginés, inavoués

Dans la vie,
Aucun jour n’est pareil tu t’ennuies
Tu attends le soleil impatiemment, éperdument, passionnément.

Destinée,
Depuis longtemps j’avais deviné
Qu’à toi l’amour allait m’enchaîner
Quand je rencontrerai quelque part, ton regard,
Destinée,
Où es-tu toi qui m’est destinée
Si jamais vous vous reconnaissez
Je voudrais vous entendre crier
M’appeler

L’avenir,
Malgré nous doit toujours devenir
Tous nos désirs d’amour inespérés, imaginés, inavoués

Dans la vie,
Aucun jour n’est pareil tu t’ennuies
Tu attends le soleil impatiemment, éperdument, passionnément.

Destinée,
Encore une fois le cœur déchiré
Je suis un clown démaquillé
Le grand rideau vient de se baisser
Sur l’été

Destinée,
On était tous les deux destinés
À voir nos chemins se rencontrer
À s’aimer sans demander pourquoi
Toi et moi

L’avenir,
Malgré nous doit toujours devenir
Tous nos désirs d’amour inespérés, imaginés, inavoués
Dans la vie,
Aucun jour n’est pareil tu t’ennuies
Tu attends le soleil impatiemment, éperdument, passionnément.

Destinée,
On était tous les deux destinés
À voir nos chemins se rencontrer
À s’aimer sans demander pourquoi
Toi et moi

Destinée
Inutile de fuir ou de lutter
C’est écrit dans notre destinée
Tu ne pourras pas y échapper
C’est gravé

Destinée
Encore un fois le cœur déchiré
Je suis un clown démaquillé
Le grand rideau vient de se baisser
Sur l’été

papy-mamy-la-tendresse
Paroles de la chanson

Couchés Dans Le Foin par Mireille

Il ne faut pas que je vous cache
Que j’eus toujours la sainte horreur des vaches
Que j’eus toujours la sainte horreur des vaches
Dans ma famille c’est un tort
Hélas le métier de toréador
N’a jamais été notre fort
J’aimerais mieux qu’on m’injurie
Qu’on me pende ou qu’on m’expatrie
Plutôt que de toucher un pis,
Un pis de ma vie
Je suis ainsi tant pis
Et c’est dommage
La fille de la fermière est charmante
Et on a le même âge
Par bonheur pour les amoureux
Il est au grand air d’autres jeux
Des jeux que j’aime davantage

REFRAIN
Couchés dans le foin
Avec le soleil pour témoin
Un p’tit oiseau qui chante au loin
On s’fait des aveux
Et des grands serments et des voeux
On a des brindill’s plein les ch’veux
On s’embrasse et l’on se trémousse
Ah! que la vie est douce, douce
Couchés dans le foin
Avec le soleil pour témoin

2
Vous connaissez des femmes du monde
Qui jusqu’à quatre vingts ans restent blondes
Qui sont folles de leur corps

Pour leurs amours il leur faut des décors
Des tapis des coussins en or
De la lumière tamisée
Et des tentures irisées
Estompant sous leurs baisers
Des appâts trop usés
Eh bien tant pis, tant pis
Mais c’est dommage
Quand on est vigoureux, quand on aime
Et qu’on a mon âge
Tous ces décors sont superflus
Les canapés je n’en veux plus
Je ne fais plus l’amour en cage
Gardez, gardez vos éclairages

♪♫♫♫♫♫♪

Sources:
www.paroles.net


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Mamy et Papy

Tendresse


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Une complainte pour les gens âgés…

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BLOC NOTE POÉTIQUE
par
Chou Blanc


– Un poème en chanson d’ANDRÉ  SYLVAIN…
Comme ils disent au « BALTO » …
« C’est beau comme un camion »

Les gens âgés.

.

Les gens âgés.

Les gens âgés écoutent la radio
Mais on ne joue jamais des chansons pour eux
Ce n’est pas payant
On leurs vend des calmants, des pilules des onguents,
Mais ce n’est n’est que d’amour
Dont ils ont besoin comme médicaments.

Les gens âgés, on les a oubliés
Tout au fond des foyers ou les gouvernements les ont enfermés
Ils ont tout donné, leur amour, leur santé,
Tout ça pour les enfants, ils ont tout sacrifié
Même les rêves les plus grands.
Une seule fois tous les ans
On viendra les visiter
Des parents s’est occupé
Une seule fois tous les ans
On viendra les embrasser, ça oblige le jour de l’An.

Refrain

On est tous des vieux
Qu’on le veuille ou non
On s’ra un jour comme eux
Même riches à millions
On est tous des vieux
Ce n’est qu’une question de temps
Heureux ou malheureux
D’avoir eu des enfants.

 

Les gens âgés, ne parlent même plus
Ils ont trop à dire, une vie à raconter
Qui va les écouter?
Ils se courbent le dos, et regardent leurs pieds
Se demandent pourquoi au bout du chemin
Ils sont arrivés
Ils ont tout donné, leur amour leur santé
Tous ça pour les enfants, ils ont tout sacrifié
Même les rêves les plus grands
Et du fond de leurs prisons
Ils relèvent parfois le front
Quand ils viennent pour signer
C’est quand vient la fin de mois
et le chèque de leurs pensions
Qu’on fait semblant de leur donner.

 

Les gens âgés ont le goût de pleurer,
Car ils ont tout le temps de renaître au passé
Revivre leurs 20 ans
Ils n’ont rien oublié, si leur dos à courbé
C’est qu’ils ont trop souvent
Porté les chagrins et les peines des enfants
Les gens âgés ont le temps de prier
Car ils sont devenus au fil des années de simples enfants
Ils demandent au Bon Dieu de parfois penser à eux,
S’Il a une minute ou deux
Ils demandent au Bon Dieu,
pourquoi il a oublié de venir fermer leurs yeux

ANDRÉ  SYLVAIN

Paroles et musique: André Sylvain– Editon Mirage-Socan-Canada.

Chou Blanc est effectivement magnétiseur...! voir son site cliquez  retour sur la rubrique du même tabac  RETRO : C’est du même tabac…..


Sommeil plus (mélatonine) 120 gélules

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