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CADRES SUR TABLE: Portrait du SERVITEUR FIDÈLE

Moi tu vois Firmin,  quand je reçois une carte de vœux comme celle là,  je la garde pas comme marque page de mon play boy….!
Je la partage avec tous les potes âgés, les chouchous de Gérard et Muriel

– Tu as raison Gaston  … il faut quand même que chacun découvre les talents de Gérard le peintre jardinier – Voir notre publication précédente…

Tu as eu raison de demander une priorité de publication ( A agrandir) … Choucaline nous le pardonne son article est juste après

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de Choucaline

Capacités de notre cerveau à découvrir
« QUI EST L’AUTRE »

Avec CADRES SUR TABLE, nous inaugurons cette série inédite de portraits de cadres de nos entreprises et administrations, afin que nous ayons un regard amusé en direction de ceux ou celles que nous reconnaitrons….. mais également pour espérer leur faire découvrir leurs qualités et leurs défauts ….
Les portraits sont, comme pour toutes démonstrations, rédigés en grossissant le trait ……. mais si peu diront certains…..!

Tu devrais leur dire que tu vas les « encadrer » les uns après les autres, semaine après semaine, et que tous vont y passer ….
La jeune louve , le petit chef
, le serviteur fidèle (ce jour), l’animateur, la soliste, le chef d’orchestre, le cinglé du boulot, pour finir par le planqué… qui est peut être celui qui a eu le temps de tirer le portrait de ses petits camarades…!!!

PORTRAIT DE L’ENCADRÉ DU JOUR: LE SERVITEUR FIDÈLE


Certains intègrent l’entreprise comme d’autres entrent en religion. : pour avoir une règle. Si rassurant n’est-ce pas, à une époque ou « tout fout le camp ».
Aussi impersonnel que méthodique, maniaque de l’ordre, besognant pesamment le «serviteur fidèle» se livre corps et âme à sa fonction.
En même temps, il pense que construire prudemment équivaut à conquérir sûrement. Sa première loi: prendre un minimum d’initiatives.
Sa voie royale : s’incruster, se fondre dans la maison en se moulant sur les modèles en place Ne voilà-t-il pas le meilleur moyen de prendre de l’importance et de grimper poussivement l’échelle hiérarchique?

A la base souvent : un complexe. Celui de sortir du rang ou – paradoxalement – d’être bardé de diplômes, trop bardé, et sans trop savoir s’en servir. Si l’on subit sans rechigner tant de contraintes, si l’on avale tant de couleuvres, c’est avec la ferme intention de se voir consacrer parmi les notables. A ses propres yeux, d’ailleurs, plus encore que dans l’opinion d’autrui.

 

L’attachement à l’entreprise et à son patron est quasi charnel…..

Mais l’ambition n’est pas le réel moteur de ces carrières édifiantes. Elles sont commandées, bien plus, par une soif d’autorité et un véritable besoin du chef. L’attachement à l’entreprise est quasi charnel. Les relations avec «son» patron : un respect absolu et une admiration effrénée, confinant à l’adoration. A condition, bien sûr, que le possédé puisse, lui aussi, affirmer sa possession sur celui pour lequel il se sacrifie.
Cet asservissement se traduit par un acharnement au travail qui transcende la seule volonté de réussir. Il s’agit, avant tout de faire reconnaître sa valeur et de se rendre indispensable. Et pour y parvenir, on n’hésitera pas plus à mener sa cour qu’à ne pas ménager ses efforts.

Ainsi, au fil des ans, le serviteur fidèle devient une mécanique bien rodée, bien huilée, d’une précieuse mais morne efficacité.

Ainsi, au fil des ans, le serviteur fidèle devient une mécanique bien rodée, bien huilée, d’une précieuse mais morne efficacité. Il aime appliquer des recettes, des formules selon les modèles qui ont fait leurs preuves. C’est se rassurer soi-même et selon lui, tranquilliser ses partenaires.

Avantage pour l’entreprise? Il est difficile de trouver meilleur avocat personne à la fois plus au fait de sa réalité et plus soucieuse de ses intérêts. Notre héraut parvient aussi à connaître à fond sa partie, au point de pouvoir sembler irremplaçable. C’est sa force.

Mais avec quelles limites! Certains en arrivent à se considérer comme des rouages essentiels, dans un appareil auquel il ne saurait être question de changer le moindre détail. Les rites de la maison ont valeur d’oukase. On se réfère constamment aux traditions – même si l’on n’a soi-même que cinq ou six ans d’entreprise : « du temps de Monsieur X: c’était autre chose … », « moi, leur nouvel organigramme, je n’en attends rien de bon … ». Des documents tout à fait dépassés? Notre homme de conscience s’applique à les remplir, à les classer scrupuleusement même s’ils se sont avérés parfaitement inutiles. Un déménagement? Surtout ne rien jeter! Au contraire, recueillir amoureusement les meubles, de la vieille chaise bancale à l’armoire totalement inutilisable, empiler les cartons d’archives …. En un mot : conserver.

Et puis, il y a les horaires!

Et puis, il y a les horaires! Pour lui-même ils n’ont guère de signification. Toujours ponctuel, de bon matin, il restera des heures le soir, pour fignoler ses dossiers. Mais, légèrement « pion », de nature ou par déformation, notre bourreau de travail veille sur l’exactitude des autres.
Ce n’est pas lui qui se gênera pour lancer remarques perfides et rappels à l’ordre.

Et pourtant les gens l’aiment bien, Monsieur Fidèle! 

Et pourtant les gens l’aiment bien, Monsieur Fidèle! D’abord, il connaît tout le monde et tout de son petit monde dans l’entreprise. Même si un certain penchant pour les ragots se mêle à cette cordialité. Ensuite, inépuisable mine de renseignements, il s’avère plus que précieux pour nombre de dépannages. D’autant qu’il se révèle, en général de nature très serviable. Ainsi c’est souvent lui qui se charge d’initier et de présenter les nouveaux venus, malgré la méfiance instinctive qu’il peut nourrir â leur égard.
Bien sûr: ses tics, ses manies, ses costumes toujours un peu trop stricts, ses cravates plutôt vieillottes et ses bons mots – sempiternels – prêtent â sourire. Mais, au moins, avec lui on sait où l’on en est et où l’on va. Tenez! Même â l’époque des vacances. Il existe toutes les chances qu’il les prenne toujours exactement aux mêmes dates, aux mêmes endroits.
Par exemple, sur la plage où « sa» tente, « son» parasol et « sa» petite famille confortent la réussite sociale qui reste le phare de son existence.

Cette famille, il l’amènera volontiers aux réunions de fin d’année et autres « pots » de l’entreprise. Bien lustrée, bien unie, bien sage, impeccable reflet de la vie quiète et ordonnée qui est â la fois son espérance et son rassérènement.

Mais, ses véritables heures de gloire, il les vivra lors de l’invitation à dîner chez son P. D. G.

Mais, ses véritables heures de gloire, il les vivra lors de l’invitation à dîner – avec Madame s’il vous plaît! – chez son P. D. G.
Ou bien, suprême consécration au cours de la cérémonie où sera remise la médaille du travail, accompagnée de la  « pendulette souvenir »  qui lui confirme – derrière une émotion mal dissimulée – que raison garder et fidélité maintenir trouvent toujours leur récompense.

Seulement aujourd’hui! Au train où évolue la vie et se transforment les entreprises, qui peut donc encore rêver de carrières aussi vénérables?

SOURCE : Extrait de cadres sur table – Document de formation en ressources humaines pour cadres bancaires années 70

LISTE DES ENCADRÉS … EN BOITE

CE TABLEAU RÉCAPITULE LES PRÉCÉDENTS PORTRAITS DÉJÀ PUBLIÉS

LA JEUNE LOUVE
LE PETIT CHEF
LE SERVITEUR FIDÈLE
L’ANIMATEUR
LA SOLISTE
LE CHEF D’ORCHESTRE
LE CINGLÉ DU BOULOT

La Boîte à outils du manager – 3e éd. – 50 fiches pratiques pour piloter son équipe Broché
Manager est un apprentissage quotidien : la singularité de chacun, manager et collaborateur, la multiplication des situations, les transformations numériques… obligent à s’adapter en permanence.
En 51 fiches pratiques, cette 4e édition propose des réponses simples et opérationnelles, et des plans d’action applicables à un grand nombre de situations quotidiennes pour le manager :
. développer et maintenir la motivation de ses collaborateurs ;
. développer leurs compétences ;
. mieux communiquer ;
. mener un entretien annuel ;
. mobiliser l’équipe ;
. exercer son autorité ;
. conduire le changement.
Parce qu’être manager ne s’improvise pas, cet ouvrage s’adresse à tous les managers, débutants ou confirmés, désireux de s’appuyer sur des repères précis, des lignes directrices claires, des témoignages et des auto-évaluations, dans une démarche cohérente et pertinente.
Dans cette 4e édition, outre la question prégnante du digital et son impact toujours plus grand sur le management, l’accent est mis sur le partage d’expérience de terrain, en tant que manager d’équipe mais aussi de soi-même.

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RETRO :
C’est du même tabac…..

Maca extrait 60 gélules

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CADRES SUR TABLE: Portrait de la jeune louve

hypnose-002ba.jpgChoucaline plus proche de toi tumeurbloc note choucalineBLOC  NOTE
de Choucaline

Capacités de notre cerveau à découvrir
« QUI EST L’AUTRE »

Avec CADRES SUR TABLE, nous vous proposons  cette série de portraits de cadres de nos entreprises et administrations, afin que nous ayons un regard amusé en direction de ceux ou celles que nous reconnaitrons….. mais également pour espérer leur faire découvrir leurs qualités et leurs défauts ….
Les portraits sont, comme pour  toutes démonstrations, rédigés en grossissant le trait ……. mais si peu diront certains…..!

Tu devrais leur dire que tu vas les « encadrer » les uns après les autres, semaine après semaine, et que tous vont y passer ….
La jeune louve ( ce jour) , le petit chef, le serviteur fidèle, l’animateur, la soliste, le chef d’orchestre, le cinglé du boulot, pour finir par le planqué… qui est peut être celui qui a eu le temps de tirer le portrait de ses petits camarades…!!!

PORTRAIT DE L’ENCADRÉE DU JOUR:  La jeune louve


ROMULUS et REMUS
nous dirons peut être….
si elle est vraiment prête … à tout…!
C’est du vécu … des cadres reconnaitront tous les acteurs de cette « scène » à peine caricaturée…!

LA JEUNE LOUVE

La race des jeunes loups tend à s’éteindre.
Que vivent et prospèrent les jeunes louves!

A violents coups de crocs et de griffes, s’il le faut.

En effet il reste peu d’hommes à se vouloir jeune cadre « dynamique, conquérant à belles dents, dévo­rant les autres sans vergogne » .
Il n’en est plus guère, en tout cas, à l’afficher sans complexe.
Par contre, il n’est pas rare de rencontrer de ces fraîches person­nes entendant investir vite et bien – et jalousement défendre – le territoire qu’elles estiment leur être dû.
A violents coups de crocs et de griffes, s’il le faut. Ce qui, après tout est bien naturel.
Dans leurs études, dans leurs stages, ou tout simplement, dans la vie, elles ont déjà eu à jouer des coudes pour s’affirmer. Elles savent le prix de l’effort et connais­sent la nécessité du risque. Plus encore peut-être que leurs collègues masculins en raison de préjugés qui persistent plus souvent qu’on ne pourrait le croire.

Dans leur marche au pouvoir, certaines n’hésiteront pas à jouer de leur séduction.

Mais, l’agressivité ne leur retire rien de leur fémi­nité. Bien au contraire. Dans leur marche au pouvoir, certaines n ‘hésiteront pas à jouer de leur séduction.
Même si, pour la plupart, la réussite professionnelle ne demeure qu’un moyen auquel il ne saurait être question de sacrifier vie de famille et bonheur person­nel

La réussite? Pour la jeune louve, il s’agit d’un objectif quelque peu mystérieux. Aussi passionnel que rationnel.

Bien sûr, une attente se détache claire et nette : gagner, au plus vite, le plus d’argent possible.
Une autre est-tout aussi réaliste: atteindre rapidement une position influente. Ne serait-ce que pour ménager sa liberté dans l’entreprise, une entreprise qui n’est d’ail­leurs qu’un tremplin, permettant d’être appréciée à sa juste valeur avant de se lancer dans de nouvelles conquêtes.

En fait, la ligne directrice est la même dans le travail que dans la vie. La jeune louve désire se voir reconnue « crack» dans sa spécialité, tout comme il faut que ses réceptions soient réputées parfaites ou que ses enfants glanent comme elle-même, les suc­cès scolaires.

 

Briller. Devancer les autres.
S’imposer…..Voila son obsession :

Sur ses dossiers, comme à la tête de son club d’investissement ou dans le rallye automobile qu’il lui prend soudain fantaisie de mettre sur pied.
Aussi, son métier n’est-il pas réellement l’occasion de trouver satisfaction et équilibre. C’est plutôt le cadre d’une lutte perpétuelle, à l’image de sa vision de la vie.

Vive, intuitive, futée, notre conquérante est d’ail­leurs plus débrouillarde que vraiment combative. Si elle se montre agressive, c’est pour prévenir les agressions. Mais, elle sait profiter de toutes les occa­sions pour se faire mousser. Et, fine mouche, adapte son comportement aux gens, suivant l’inspiration du moment.

Ainsi, peu soucieuse de hiérarchie, n’en a-t-elle pas moins l’art de flatter ses supérieurs, de mettre en valeur leurs mérites.
Quitte à ironiser: de manière assez perfide mais toujours mordante, sur les tics, les manies ou la vanité de ses chefs, sitôt leur porte refermée.

Plutôt « joueuse» de nature, elle ne refuse jamais les situations à risques. A la seule condition qu’elles soient prometteuses des récompenses et des éloges dont elle aime se voir gratifiée. Capable de travailler en force sur un sujet qui la passionne, elle sait surtout réagir en souplesse. Pour elle, il est plus méritoire – et plus payant – « d’avoir l’air de … » que de produire réellement. Ainsi, elle aime et sait organi­ser, mais pour la réalisation : préfère attendre celle des autres.
Généreuse, douée pour animer, elle n ‘hé­sitera pas cependant à recourir à la ruse ou au « système D » pour conforter ses positions.

Les problè­mes épineux? Elle s’en sort par des pirouettes.
Elle a surtout l’art de s’en débarrasser en les évacuant sur les autres, supérieurs comme subordonnés.

Mais, la jeune louve se distingue surtout par sa vivacité.

Elle s’emballe pour les nouvelles idées, les nouveaux venus… qu’elle laissera tomber aussi rapi­dement, selon ses caprices.
Allergique aux vieilleries,à la poussière, elle prendra s’il le faut les pinceaux pour rafraîchir les murs, expulsera les tristes meubles « style bureau» et réussira à se faire attribuer un décor aux belles formes, fleurant bon le cuir et le plaisir de vivre.

Très intuitive, elle a le don de détecter, avant tous, ce qui a des chances de marcher. Elle saura brillam­ment le plaider au cours des réunions.
Ah! Ces réunions! Ça, elle adore! Ayant beaucoup de suite dans les idées, elle a tendance aussi à remuer beau­coup de vent, faisant autant de bruit à elle seule que tout le reste de l’assemblée. Fougueuse, pleine d’as­surance, elle tranche sur tout. à propos de tout.
Même sur ce dont elle ne connaît pas grand chose.
Car, voilà bien l’un de ses travers : avoir toujours raison

 Elle veut surtout, se situer toujours à la pointe de la mode…. Belle plante, séduisant par son audace

Elle veut surtout, se situer toujours à la pointe de la mode. Ce qu’elle réussit avec éclat. Belle plante, séduisant par son audace tout autant que par son charme, elle s’habille avec élégance, sachant faire le tri parmi les outrances des dernières collections.
Mais, son ambition. sa volonté de primer, l’entraînent à divers ridicules, tel celui de parler avec suffisance du dernier livre à succès… dont elle n’a pas lu un traître mot.

Son problème? L’angoisse de l’âge.
La jeune louve n’en parvient pas moins glorieuse­ment à ses fins. Son problème? L’angoisse de l’âge.
Bien sûr, elle veillera a préserver sa puissance et maintenir son influence. Mais, il est un risque auquel elle échappera difficilement : la soif de conquête de la génération montante. Qui lui rappelle tout ce qu’elle a pu vivre. Et dont elle sait pertinemment ce qu’elle peut en attendre.

SOURCE :  Extrait de cadres sur table  – Document de formation en ressources humaines pour cadres bancaires années 70 

LISTE DES ENCADRÉS … EN BOITE

CE TABLEAU RÉCAPITULE LES PRÉCÉDENTS PORTRAITS DÉJÀ PUBLIÉS

LA JEUNE LOUVE
LE PETIT CHEF
LE SERVITEUR FIDÈLE
L’ANIMATEUR
LA SOLISTE
LE CHEF D’ORCHESTRE
LE CINGLÉ DU BOULOT

La Boîte à outils du manager – 3e éd. – 50 fiches pratiques pour piloter son équipe Broché
Manager est un apprentissage quotidien : la singularité de chacun, manager et collaborateur, la multiplication des situations, les transformations numériques… obligent à s’adapter en permanence.
En 51 fiches pratiques, cette 4e édition propose des réponses simples et opérationnelles, et des plans d’action applicables à un grand nombre de situations quotidiennes pour le manager :
. développer et maintenir la motivation de ses collaborateurs ;
. développer leurs compétences ;
. mieux communiquer ;
. mener un entretien annuel ;
. mobiliser l’équipe ;
. exercer son autorité ;
. conduire le changement.
Parce qu’être manager ne s’improvise pas, cet ouvrage s’adresse à tous les managers, débutants ou confirmés, désireux de s’appuyer sur des repères précis, des lignes directrices claires, des témoignages et des auto-évaluations, dans une démarche cohérente et pertinente.
Dans cette 4e édition, outre la question prégnante du digital et son impact toujours plus grand sur le management, l’accent est mis sur le partage d’expérience de terrain, en tant que manager d’équipe mais aussi de soi-même.

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VAN GOGH : L’étrange destin du portrait du docteur Rey

LART ET LA PALETTE AU CHOU

SÉRIE:
VAN GOGH

LES TOURNESOLS N’ONT PAS TOUJOURS ÉTÉ FLEURIS

Les poules d’Arles n’en ont pas voulu.. Mais elles n’y ont pas touché…!

Artiste Vincent van Gogh
Année Janvier 1889
Technique huile sur toile
Dimensions (H × L) 64 cm × 53 cm
Localisation Musée des beaux-arts Pouchkine, Moscou, Russie

Le Portrait du docteur Rey est une peinture de l’artiste-peintre post impressionniste hollandais Vincent van Gogh.

Réalisée à Arles, probablement entre le 7 et le 17 janvier 1889, dans le cabinet du docteur à l’hopital, est donnée au docteur Rey (encore interne à cette date).

Ce tableau représente l’interne Felix Rey d’Arles qui avait soigné Van Gogh à la suite de la crise d’épilepsie ou de démence au cours de laquelle le peintre s’était mutilé l’oreille.

L’artiste lui a fait don de cette œuvre à titre de remerciement ou plus exactement de souvenir.

Le docteur et sa famille, trouvant ce portrait invraisemblable et ridicule, le rangent pendant plus de dix ans dans un poulailler afin de boucher un trou du grillage, puis probablement dans un grenier.

Un bidasse avisé….

En avril 1901, le futur peintre Charles Camoin, soldat au 55e régiment d’infanterie de ligne cantonné à Arles rencontre le docteur Rey qui lui parle de ce tableau. Il le lui achète et le cédera à un galeriste qui le revendra 150frs.
Le tableau porte alors le nom de Portrait d’homme sur châssis, buste de face légèrement orienté vers la droite, signé en rouge : Vincent, Arles, janvier 1889. On ne parle plus du tableau jusqu’en 1908, date à laquelle il est acheté successivement par plusieurs galeries

Destination BERLIN…. MOSCOU

La dernière galerie de Berlin vend le portrait, la même année, au collectionneur Stchoukine pour 4.600 francs.
A la Révolution russe de 1917, l’œuvre est confisquée et rejoint le musée d’Art moderne de Moscou.
Le portrait est exposé aujourd’hui au musée Pouchkine.
Entre temps, l’identité de la personne représentée avait été perdue.

Ce n’est qu’en septembre 1924, grâce à J.B. de la Faille qui enquêtait dans le cadre de la réalisation d’une biographie et d’un catalogue raisonné de Van Gogh, que le docteur Rey est finalement réidentifié et que le tableau adopte son nom actuel

SOURCE WIKIPEDIA: EN SAVOIR PLUS SUR VAN GOGH CLIQUEZ LA PALETTE

Chou Blanc est effectivement magnétiseur...! voir son site cliquez retour sur la rubrique du même tabacCHOU BLANC

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MON POTE LE FACTEUR : Portrait de femme – Madeleine Bernard de Paul Gauguin


VETEMENTS ET ACCESSOIRES     SANTÉ ET SOINS DU CORPS    VOYAGES VALISES

OH HE LES MUCHACHOS ...J'APPORTE LE COURRIERpar
Mon pote le facteur
et son Muchacho Philochou

« Fils de paysan, je veux vivre et mourir pour prouver que dans ma catégorie, il y a aussi des hommes de génie et d’énergie »
Ferdinand Cheval (1836-1924)

– Philochou…..C’est moi de mon vrai nom Philippe ATHELISTE mes copains m’appelle Phil…ATHELISTE
mais LADY LADINDE quand elle m’a vu au comité de rédaction …
elle m’a dit: « Toi chéri chéri… Chou comme t’es, chez nous tu vas t’appeler
 » PHILOCHOU »
Je fais équipe avec mon voisin SANTA CRUZ un facteur retraité… un espagnol originaire de Tarbes comme Henri Genes son idole…!
Alors il m’a dit « Oh hé le muchacho…. Viens avec moi on va leur porter le courrier…. tu seras mon comparse… nous leur ferons découvrir la culture et le rêve contenu dans le timbre poste »

– Allez ..MOTEUR … ACTION … Vas y Muchacho appuie sur ce bouton pour envoyer le générique

Musique d’ambiance

SANTA CRUZ ET PHILOCHOU VOUS FONT REDÉCOUVRIR :
UNE SÉRIE SUR LES PORTRAITS DE FEMMES

Les 12 visuels des timbres représentent des portraits de femmes dans la peinture :

. Le 8 mars 2012. . Ce carnet de 12 timbres autocollants est émis pour célébrer
la journée internationale de la Femme
.
Ce sont des portraits de femmes pris parmi les tableaux les plus célèbres
Parmi eux le  Portrait de Madeleine Bernard (détail)
par Paul Gauguin Musée de Grenoble,Grenoble.
Les timbres représentent des plans rapprochés sur les visages des femmes..
Ceci afin de voir, sur la petite surface du timbre, l’expression de chacune :
espiègle ou mélancolique, austère
ou rêveuse, pudique
ou sereine, triste
ou Consciente de sa beauté et du pouvoir de sa féminité, insolente ou charmeuse,
fière ou ombrageuse …
.

AUJOURD’HUI
PORTRAIT DE
MADELEINE BERNARD

PAUL GAUGAIN

Paul Gauguin (1848-1903) : Portrait de Madeleine Bernard (1888).


LE SAVIEZ-VOUS  : Le célèbre “Portrait de Madeleine Bernard” que Paul Gauguin a peint à l’automne 1888 à Pont-Aven dissimulait “La Rivière blanche”, exécutée en juin 1888, toujours à Pont-Aven.
Si elle fut exposée en 1906 au Salon d’automne lors d’une rétrospective Gauguin, plus personne n’avait revu cette “Rivière blanche” depuis l’entrée du “Portrait de Madeleine Bernard” dans les collections du Musée de Grenoble en 1923… Elle est aujourd’hui restaurée ! Photos Jean-Luc LACROIX (Musée de Grenoble)

Deux peintures recto-verso.
-La Rivière blanche (verso du tableau Madeleine Bernard).


Paul GAUGUIN

Portrait de Madeleine Bernard, 1888


Cette œuvre a été réalisée en 1888 lors du deuxième passage de Gauguin à Pont-Aven, où il retrouve Émile Bernard et sa jeune sœur Madeleine, âgée de 17 ans ; Gauguin en tombe amoureux. La jeune femme représentée dans cette toile ne ressemble pas aux portraits angéliques peints par son frère.

Elle paraît plus âgée et son attitude est celle d’une femme perdue dans ses rêves. Les cheveux relevés, le regard énigmatique, les yeux maquillés et le dessin soigné des lèvres en font une séductrice pleine de charme.
Le portrait est campé de manière traditionnelle au sein d’un décor d’une grande sobriété. L’illustration visible dans la partie supérieure du tableau, longtemps attribuée à Degas, est identifiée comme une gravure de Forain intitulée À l’opéra. La présence des sabots, ornés de motifs bretons, évoque l’attachement de Madeleine à la Bretagne.
Les larges plages de couleur où domine le bleu, brossées à l’aide d’une touche visible dans des tons nuancés, mettent le modèle en valeur ; de même que le dessin sinueux du visage et du bras, parfois souligné d’un cerne, qui contraste avec les surfaces rectilignes du fond.

L’effet décoratif qui résulte de ce jeu de lignes et de contours montre l’influence qu’exercent alors l’estampe japonaise et le cloisonnisme d’Emile Bernard sur Gauguin.
Au revers du portrait, Gauguin a peint La Rivière blanche,  un paysage au style très différent qui révèle les expérimentations que l’artiste opère au début de l’été 1888 et qui aboutiront à un profond changement dans son art.

Paul Gauguin (1848-1903)

PAUL GAUGUIN AUTO PORTRAIT musée d'Orsay

– « Eh SANTA CRUZ donne moi le temps de leur dire aussi deux mots sur Paul GAUGUIN

Paul Gauguin (né le 7 juin 1848 à Paris — mort le 8 mai 1903, à Atuona, Hiva Oa, Îles Marquises) est un peintre postimpressionniste. Chef de file de l’École de Pont-Aven et inspirateur des Nabis, il est considéré comme l’un des peintres français majeurs du XIXe siècle.

Le mouvement nabi Quésaco?
Le mouvement nabi (dont les membres sont les nabis) est un mouvement artistique postimpressionniste d’avant-garde, né à la fin du XIXe siècle en réaction contre la peinture académique et qui perdurera jusqu’au début du XXe siècle.

PAUL GAUGAIN CE POLYNÉSIEN D’ADOPTION….

 Vairumati (1897). Musée d'Orsay

Vairumati (1897). Musée d’Orsay

En 1891, ruiné, il habite un temps à l’hôtel Delambre, au no 35 de la rue du même nom dans le 14e arrondissement, puis s’embarque pour la Polynésie, grâce à une vente de ses œuvres dont le succès est assuré par deux articles enthousiastes d’Octave Mirbeau.

 

 

 Suzanne Bambridge

PAUL GAUGUIN Suzanne Bambridge

Il s’installe à Tahiti……
C’est là qu’il peindra le portrait de Suzanne Bambridge et  où il espère pouvoir fuir la civilisation occidentale et tout ce qui est artificiel et conventionnel.
Il passera désormais toute sa vie dans ces régions tropicales, d’abord à Tahiti puis dans l’île de Hiva Oa. Il ne rentrera en France qu’une seule fois. Les caractéristiques essentielles de sa peinture (dont l’utilisation de grandes surfaces de couleurs vives) ne connaissent pas beaucoup de changements.
Il soigne particulièrement l’expressivité des couleurs, la recherche de la perspective et l’utilisation de formes pleines et volumineuses.
Influencé par l’environnement tropical et la culture polynésienne, son œuvre gagne en force, il réalise des sculptures sur bois et peint ses plus beaux tableaux, notamment son œuvre majeure, aujourd’hui au musée des beaux-arts de Boston : D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?, qu’il considère lui-même comme son testament pictural.

D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?,

Paul Gauguin, D'où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? (1897/98).

Paul Gauguin, D’où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? (1897/98).

Gauguin – après avoir juré de mettre fin à ses jours après l’achèvement de ce tableau.. (il avait déjà fait une tentative de suicide) – indiqua que le tableau devait être lu de droite à gauche, avec les trois principaux groupes de personnes illustrant les questions posées dans le titre.

1 -Les trois femmes avec un enfant représentent le début de la vie,
2 -le groupe du milieu symbolise l’existence quotidienne des jeunes adultes,
3 – et dans le dernier groupe, d’après l’artiste, « une vieille femme approchant la mort apparaît réconciliée et résignée à cette idée » ; à ses pieds, « un étrange oiseau blanc […] représente la futilité des mots. »
4- L’idole bleue à l’arrière-plan représente apparemment ce que Gauguin décrivait comme « L’au-delà ».

SOURCE : WIKIPEDIA et le MUSÉE DE GRENOBLE (portrait de Mme Bernard)

Santa Cruz et Philochou
« Nous finirons tous timbrés »

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