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LE FACTEUR DE SANTA CRUZ : N 6 – MARIE LAURENCIN – TIMBRE LA FEMME AU TURBAN

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OH HE LES MUCHACHOS ...J'APPORTE LE COURRIERpar
Mon pote le facteur
et son Muchacho Philochou

« Fils de paysan, je veux vivre et mourir pour prouver que dans ma catégorie, il y a aussi des hommes de génie et d’énergie »
Ferdinand Cheval (1836-1924)

– Philochou…..C’est moi de mon vrai nom Philippe ATHELISTE mes copains m’appelle Phil…ATHELISTE
mais LADY LADINDE quand elle m’a vu au comité de rédaction …
elle m’a dit: « Toi chéri chéri… Chou comme t’es, chez nous tu vas t’appeler
 » PHILOCHOU »
Je fais équipe avec mon voisin SANTA CRUZ un facteur retraité… un espagnol originaire de Tarbes comme Henri Genes son idole…!
Alors il m’a dit « Oh hé le muchacho…. Viens avec moi on va leur porter le courrier…. tu seras mon comparse… nous leur ferons découvrir la culture et le rêve contenu dans le timbre poste »

– Allez ..MOTEUR … ACTION … Vas y Muchacho appuie sur ce bouton pour envoyer le générique

– Philochou….. C’est moi de mon vrai nom Philippe ATHELISTE …
Mes copains m’appelle Phil…ATHELISTE

Musique d’ambiance

Musique d’ambiance

SANTA CRUZ ET PHILOCHOU VOUS FONT REDÉCOUVRIR UNE SÉRIE SUR LES PORTRAITS DE FEMMES
Les 12 visuels des timbres représentent des portraits de femmes dans la peinture :

Le 8 mars 2012.
Ce carnet de 12 timbres autocollants est émis pour célébrer
la journée internationale de la Femme
Les timbres représentent des plans rapprochés sur les visages des femmes.Ceci afin de voir, sur la petite surface du timbre, l’expression de chacune : espiègle ou mélancolique, austère ou rêveuse, pudique ou sereine, triste ou Consciente de sa beauté et du pouvoir de sa féminité, insolente ou charmeuse, fière ou ombrageuse …

AUJOURD’HUI

  MARIE LAURENCIN

PORTRAIT DE
La femme au turban (détail)
par Marie Laurencin.
Palais des Beaux-Arts, Lille.

autoportrait de marie Laurencin

MARIE LAURENCIN
Paris 31 octobre 1883 – 8 juin 1956

 Au début du siècle dernier, l’art de Marie Laurencin se perd dans l’ombre de son chevalier servant Guillaume Apollinaire comme se perdit Camille Claudel dans celui d’Auguste Rodin au point de ne plus savoir qui elle était.

Jeune fille au chapeau vers 1923

Dans ce monde de peintres masculins et d’hommes de Lettres, Marie Laurencin trouve sa place et ce n’est pas une mince affaire pour cette jeune fille née de père inconnu.

La femme doit se battre bec et ongles pour trouver une place honorable dans le monde des arts et des Lettres où certaines d’entre elles ont essuyé des échecs.

Apollinaire et ses amis 1908 Musée de Baltimore

 

On a sévèrement dit que son seul mérite est d’avoir été le témoin des grands artistes cubistes et d’avant garde comme Picasso et Georges Braque et qu’elle avait seulement gagné l’accès à ce groupe grâce aux faveurs accordées par Guillaume Apollinaire.

C’est faux! Marie Laurencin a commencé à peindre en 1902, cinq ans avant sa rencontre avec Picasso et Apollinaire, tordant ainsi le cou aux appréciations calomnieuses qui annonçaient ses débuts de peintre en 1908 année de sa rencontre avec Apollinaire et Picasso et illustrée par son tableau le plus connu » Apollinaire et ses amis »

Marie Laurencin, Apollinaire et ses amis (2e version), 1909, Musée national d'art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris © Adagp, Paris 2013

Picasso lui fait connaître Guillaume Apollinaire. De cette rencontre, naîtra une liaison aussi passionnée que tumultueuse qui durera jusqu’en 1912.

Marie Laurencin, Les deux Espagnoles, 1915, Collection particulière / Galerie Paul Rosenberg coo, Paris © Adagp, Paris 2012

En 1914 elle épouse le baron Otto von Wätjen, qu’elle a rencontré l’année précédente. Le couple s’exile en Espagne dès la déclaration de guerre d’abord à Madrid puis à Barcelone

Elle revient à Paris en 1920.

Elle noue des liens profonds et féconds avec de nombreux écrivains pour lesquels elle illustre certaines oeuvres : Gide, Max Jacob, Saint-John Perse, Marcel Jouhandeau, Jean Paulhan, Lewis Carroll et bien d’autres.

Devenue portraitiste officielle du milieu mondain féminin (Nicole Groult, Coco Chanel) après 1920, Marie Laurencin s’illustre encore comme décoratrice pour l’opera, les ballets et le théâtre

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Sa technique

Valentine 1904

Les portraits de Laurencin se caractérisent aussi par une grande finesse et beaucoup d’élégance, avec un port de tête impeccable, et une impression de grace presque éthérée.

LE BAISER

Les aléas de sa vie et surtout son amour pour Apollinaire, se lisent dans ses toiles.

Exilée en Espagne durant la première guerre mondiale, son travail de la période respire la tristesse et une certaine léthargie. Il reste, des tableaux de Marie Laurencin, une impression persistante de visages féminins, une carnation de porcelaine, des airs de femmes-enfants, comme des poupées dociles, et ces yeux noirs profonds.barre bleue

Eh…. nous avons aussi de la vidéo
Caramba…. c’est CHOUETTE

 

Voir d’autres œuvres :

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Santa Cruz et Philochou
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RETRO: C’est du même tabac…..
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MON POTE LE FACTEUR: Madame MOLE RAYMOND peinte par ELISABETH VIGÉE LEBRUN

OH HE LES MUCHACHOS ...J'APPORTE LE COURRIERpar
Mon pote le facteur
et son Muchacho Philochou

« Fils de paysan, je veux vivre et mourir pour prouver que dans ma catégorie, il y a aussi des hommes de génie et d’énergie »
Ferdinand Cheval (1836-1924)

– Philochou…..C’est moi de mon vrai nom Philippe ATHELISTE  mes copains m’appelle Phil…ATHELISTE
mais LADY LADINDE  quand elle  m’a vu au comité de rédaction …
elle m’a dit: « Toi chéri chéri…  Chou comme t’es, chez nous  tu vas t’appeler
 » PHILOCHOU »
Je fais équipe avec mon voisin SANTA CRUZ un facteur retraité… un espagnol originaire de Tarbes comme Henri Genes son idole…!
Alors il m’a dit « Oh hé le muchacho…. Viens avec moi on va leur porter le courrier…. tu seras mon comparse… nous leur ferons découvrir la culture et  le rêve  contenu dans le timbre poste »

– Allez ..MOTEUR … ACTION … Vas y Muchacho appuie sur ce bouton pour envoyer le générique 

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SANTA CRUZ ET PHILOCHOU VOUS FONT REDÉCOUVRIR UNE SÉRIE  SUR LES PORTRAITS DE  FEMMES
Les 12 visuels des timbres représentent des portraits de femmes dans la peinture :

Le 8 mars 2012.
Ce carnet de 12 timbres autocollants est émis pour célébrer
la journée internationale de la FemmeLes timbres représentent des plans rapprochés sur les visages des femmes.
Ceci afin de voir, sur la petite surface du timbre, l’expression de chacune : espiègle ou mélancolique, austère ou rêveuse, pudique ou sereine, triste ou Consciente de sa  beauté et du pouvoir de sa  féminité, insolente ou charmeuse, fière ou ombrageuse …

 AUJOURD’HUI

  ELISABETH VIGÉE LEBRUN

PORTRAIT DE
Madame MOLÉ-RAYMOND
de la comédie italienne ( détail)
Musée du Louvre
par ELISABETH VIGÉE LEBRUN

ÉLISABETH VIGÉE LEBRUN
(1755 – 1842)

Elisabeth-Louise Vigée-Lebrun est née à Paris en 1755 d’un père artiste, Elisabeth décide à l’âge de 14 ans de consacrer sa vie à l’art. Formée par un peintre Élisabeth Vigée-Lebrun commence très jeune à peindre et a du succès très tôt.
C’est Vers 1770 qu’Élisabeth Vigée-Lebrun fait ses débuts dans le métier. Grâce à son talent, elle devient la première femme peintre connue et reconnue en France.

Elle épouse en 1775 Jean-Baptiste-Pierre Le Brun, un marchand de tableau avisé qui fera beaucoup pour la carrière de sa femme.

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A partir de 1780 Elisabeth Vigée-Lebrun devient la portraitiste de la haute société, elle sympathise avec la reine Marie-Antoinette et fera d’elle plusieurs portraits qui se trouvent au musée de Versailles.

Peintre attitré de la reine Marie-Antoinette, elle est obligée de s’exiler en 1789.

Elle se rend alors dans les diverses cours d’Europe où elle reçoit un bon accueil et continue d’exercer son art, celui du portrait.

Portrait d’ Anna Ivanovna Tolstoy (Baryatinskaya)

Il se trouve qu’Élisabeth Vigée-Lebrun est on succès à un revers, elle est critiquée, on lui reproche surtout son amitié avec la reine Marie-Antoinette qui est très impopulaire avant la Révolution.Dès 1789 elle émigre et fréquente les cours d’Italie, d’Autriche et de Russie où elle séjourne plusieurs années, peignant les nobles de Saint-Pétersbourg, dont la comtesse Skavronskaia, dame d’honneur de Catherine II.

C’est à Vienne, en 1793, qu’elle apprit la nouvelle de l’exécution de Louis XVI et de son amie Marie-Antoinette.

Après la Révolution, c’est  grâce aux démarches de son mari, marchand de tableaux et du peintre David qu’elle put revenir en France en 1802.Elle se consacre alors à la peinture des paysages.
En 1835 elle publie ses souvenirs, une vision personnelle de cette époque bouleversée qui connaît un grand succès.

Avant de vous laisser  poursuivre seuls la vie et l’oeuvre
de cette artiste, je vous propose de regarder avec moi son autoportrait avec sa fille et celui de Madame Molé-Raymond qui était actrice à la Comédie italienne( figurant sur le timbre et dont le portrait en pied figure ci dessous) , Regardez ces personnages qui semblent toujours vivants à travers les siècles.

« – Les femmes régnaient alors, la révolution les a détrônées ».

On peut s’étonner qu’une femme ait connu le succès en tant qu’artiste dans la société masculine du XVIIIe siècle, Elisabeth Vigée-Lebrun l’explique elle-même

« – Les femmes régnaient alors, la révolution les a détrônées »

Il est probable qu’Élisabeth Vigée-Lebrun ouvrit la voie aux femmes.
Mais il faut attendre un siècle, vers 1870, pour découvrir d’autres femmes peintres : Berthe Morisot, Mary Cassatt, Marie Laurencin et Marie Caire, par exemple.
Cliquez le portrait de
-La contesse Skavronskaia ci-dessus
et visitez une galerie de ses meilleurs tableaux

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LA FEMME DU JOUR : Madame Molé-Raymond

Le tableau dont le timbre représente un détail montre un visage enjoué, une richesse des tissus, des coloris chaleureux et brillants.

C’est le portrait de Madame Molé-Raymond, comédienne de théâtre.
Le tableau date de 1786.

SOURCE : MUSÉE DU LOUVRE – WIKIPEDIA   – PHIL@POSTE

 

 

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