CADRES SUR TABLE: Portrait du SERVITEUR FIDÈLE

Moi tu vois Firmin,  quand je reçois une carte de vœux comme celle là,  je la garde pas comme marque page de mon play boy….!
Je la partage avec tous les potes âgés, les chouchous de Gérard et Muriel

– Tu as raison Gaston  … il faut quand même que chacun découvre les talents de Gérard le peintre jardinier – Voir notre publication précédente…

Tu as eu raison de demander une priorité de publication ( A agrandir) … Choucaline nous le pardonne son article est juste après

hypnose-002ba.jpgChoucaline plus proche de toi tumeurbloc note choucalineBLOC NOTE
de Choucaline

Capacités de notre cerveau à découvrir
« QUI EST L’AUTRE »

Avec CADRES SUR TABLE, nous inaugurons cette série inédite de portraits de cadres de nos entreprises et administrations, afin que nous ayons un regard amusé en direction de ceux ou celles que nous reconnaitrons….. mais également pour espérer leur faire découvrir leurs qualités et leurs défauts ….
Les portraits sont, comme pour toutes démonstrations, rédigés en grossissant le trait ……. mais si peu diront certains…..!

Tu devrais leur dire que tu vas les « encadrer » les uns après les autres, semaine après semaine, et que tous vont y passer ….
La jeune louve , le petit chef
, le serviteur fidèle (ce jour), l’animateur, la soliste, le chef d’orchestre, le cinglé du boulot, pour finir par le planqué… qui est peut être celui qui a eu le temps de tirer le portrait de ses petits camarades…!!!

PORTRAIT DE L’ENCADRÉ DU JOUR: LE SERVITEUR FIDÈLE


Certains intègrent l’entreprise comme d’autres entrent en religion. : pour avoir une règle. Si rassurant n’est-ce pas, à une époque ou « tout fout le camp ».
Aussi impersonnel que méthodique, maniaque de l’ordre, besognant pesamment le «serviteur fidèle» se livre corps et âme à sa fonction.
En même temps, il pense que construire prudemment équivaut à conquérir sûrement. Sa première loi: prendre un minimum d’initiatives.
Sa voie royale : s’incruster, se fondre dans la maison en se moulant sur les modèles en place Ne voilà-t-il pas le meilleur moyen de prendre de l’importance et de grimper poussivement l’échelle hiérarchique?

A la base souvent : un complexe. Celui de sortir du rang ou – paradoxalement – d’être bardé de diplômes, trop bardé, et sans trop savoir s’en servir. Si l’on subit sans rechigner tant de contraintes, si l’on avale tant de couleuvres, c’est avec la ferme intention de se voir consacrer parmi les notables. A ses propres yeux, d’ailleurs, plus encore que dans l’opinion d’autrui.

 

L’attachement à l’entreprise et à son patron est quasi charnel…..

Mais l’ambition n’est pas le réel moteur de ces carrières édifiantes. Elles sont commandées, bien plus, par une soif d’autorité et un véritable besoin du chef. L’attachement à l’entreprise est quasi charnel. Les relations avec «son» patron : un respect absolu et une admiration effrénée, confinant à l’adoration. A condition, bien sûr, que le possédé puisse, lui aussi, affirmer sa possession sur celui pour lequel il se sacrifie.
Cet asservissement se traduit par un acharnement au travail qui transcende la seule volonté de réussir. Il s’agit, avant tout de faire reconnaître sa valeur et de se rendre indispensable. Et pour y parvenir, on n’hésitera pas plus à mener sa cour qu’à ne pas ménager ses efforts.

Ainsi, au fil des ans, le serviteur fidèle devient une mécanique bien rodée, bien huilée, d’une précieuse mais morne efficacité.

Ainsi, au fil des ans, le serviteur fidèle devient une mécanique bien rodée, bien huilée, d’une précieuse mais morne efficacité. Il aime appliquer des recettes, des formules selon les modèles qui ont fait leurs preuves. C’est se rassurer soi-même et selon lui, tranquilliser ses partenaires.

Avantage pour l’entreprise? Il est difficile de trouver meilleur avocat personne à la fois plus au fait de sa réalité et plus soucieuse de ses intérêts. Notre héraut parvient aussi à connaître à fond sa partie, au point de pouvoir sembler irremplaçable. C’est sa force.

Mais avec quelles limites! Certains en arrivent à se considérer comme des rouages essentiels, dans un appareil auquel il ne saurait être question de changer le moindre détail. Les rites de la maison ont valeur d’oukase. On se réfère constamment aux traditions – même si l’on n’a soi-même que cinq ou six ans d’entreprise : « du temps de Monsieur X: c’était autre chose … », « moi, leur nouvel organigramme, je n’en attends rien de bon … ». Des documents tout à fait dépassés? Notre homme de conscience s’applique à les remplir, à les classer scrupuleusement même s’ils se sont avérés parfaitement inutiles. Un déménagement? Surtout ne rien jeter! Au contraire, recueillir amoureusement les meubles, de la vieille chaise bancale à l’armoire totalement inutilisable, empiler les cartons d’archives …. En un mot : conserver.

Et puis, il y a les horaires!

Et puis, il y a les horaires! Pour lui-même ils n’ont guère de signification. Toujours ponctuel, de bon matin, il restera des heures le soir, pour fignoler ses dossiers. Mais, légèrement « pion », de nature ou par déformation, notre bourreau de travail veille sur l’exactitude des autres.
Ce n’est pas lui qui se gênera pour lancer remarques perfides et rappels à l’ordre.

Et pourtant les gens l’aiment bien, Monsieur Fidèle! 

Et pourtant les gens l’aiment bien, Monsieur Fidèle! D’abord, il connaît tout le monde et tout de son petit monde dans l’entreprise. Même si un certain penchant pour les ragots se mêle à cette cordialité. Ensuite, inépuisable mine de renseignements, il s’avère plus que précieux pour nombre de dépannages. D’autant qu’il se révèle, en général de nature très serviable. Ainsi c’est souvent lui qui se charge d’initier et de présenter les nouveaux venus, malgré la méfiance instinctive qu’il peut nourrir â leur égard.
Bien sûr: ses tics, ses manies, ses costumes toujours un peu trop stricts, ses cravates plutôt vieillottes et ses bons mots – sempiternels – prêtent â sourire. Mais, au moins, avec lui on sait où l’on en est et où l’on va. Tenez! Même â l’époque des vacances. Il existe toutes les chances qu’il les prenne toujours exactement aux mêmes dates, aux mêmes endroits.
Par exemple, sur la plage où « sa» tente, « son» parasol et « sa» petite famille confortent la réussite sociale qui reste le phare de son existence.

Cette famille, il l’amènera volontiers aux réunions de fin d’année et autres « pots » de l’entreprise. Bien lustrée, bien unie, bien sage, impeccable reflet de la vie quiète et ordonnée qui est â la fois son espérance et son rassérènement.

Mais, ses véritables heures de gloire, il les vivra lors de l’invitation à dîner chez son P. D. G.

Mais, ses véritables heures de gloire, il les vivra lors de l’invitation à dîner – avec Madame s’il vous plaît! – chez son P. D. G.
Ou bien, suprême consécration au cours de la cérémonie où sera remise la médaille du travail, accompagnée de la  « pendulette souvenir »  qui lui confirme – derrière une émotion mal dissimulée – que raison garder et fidélité maintenir trouvent toujours leur récompense.

Seulement aujourd’hui! Au train où évolue la vie et se transforment les entreprises, qui peut donc encore rêver de carrières aussi vénérables?

SOURCE : Extrait de cadres sur table – Document de formation en ressources humaines pour cadres bancaires années 70

LISTE DES ENCADRÉS … EN BOITE

CE TABLEAU RÉCAPITULE LES PRÉCÉDENTS PORTRAITS DÉJÀ PUBLIÉS

LA JEUNE LOUVE
LE PETIT CHEF
LE SERVITEUR FIDÈLE
L’ANIMATEUR
LA SOLISTE
LE CHEF D’ORCHESTRE
LE CINGLÉ DU BOULOT

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RETRO :
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