On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y’en a plus beaucoup Mais vivre sans tendresse On ne le pourrait pas Non, non, non, non On ne le pourrait pas
« Les Roses Blanches » pour MAMAN
Chanson réaliste, elle raconte l’histoire d’un pauvre « Gosse de Paris » n’ayant pour toute famille que sa mère hospitalisée, à laquelle il apporte chaque dimanche des roses blanches. Un matin d’avril, n’ayant plus un sou, il tente de voler des fleurs, se fait surprendre, mais la fleuriste apitoyée par son histoire les lui offre finalement. Lorsqu’il arrive à l’hôpital, sa mère est morte.
Les Roses blanches est une chanson de 1926, paroles de Charles-Louis Pothier et musique de Léon Raiter
C’est un grand succès interprété par plusieurs artistes : Mary Ketty, Berthe Delny, Priollet, Sandrey, Emma Liebel ; puis elle est reprise par Berthe Sylva, Lucienne Delyle, par le groupe Les Sunlights, ainsi que par Michèle Torr, Régine, Céline Dion, Sanseverino et Tino Rossi (1956).
Paroles de la chanson
« Les Roses Blanches »
C’était un gamin, un gosse de Paris, Pour famille il n’avait qu’ sa mère Une pauvre fille aux grands yeux flétris, Par les chagrins et la misère Elle aimait les fleurs, les roses surtout, Et le cher bambin tous les dimanche Lui apportait de belles roses blanches, Au lieu d’acheter des joujoux La câlinant bien tendrement, Il disait en les lui donnant :
« C’est aujourd’hui dimanche,
tiens ma jolie maman Voici des roses blanches,
toi qui les aime tant Va quand je serai grand,
j’achèterai au marchand Toutes ses roses blanches,
pour toi jolie maman »
Au printemps dernier, le destin brutal, Vint frapper la blonde ouvrière Elle tomba malade et pour l’hôpital, Le gamin vit partir sa mère Un matin d’avril parmi les promeneurs N’ayant plus un sous dans sa poche Sur un marché tout tremblant
le pauvre mioche, Furtivement vola des fleurs La marchande l’ayant surpris, En baissant la tête, il lui dit :
« C’est aujourd’hui dimanche
et j’allais voir maman J’ai pris ces roses blanches elle les aime tant Sur son petit lit blanc, là-bas elle m’attend J’ai pris ces roses blanches,
pour ma jolie maman »
La marchande émue, doucement lui dit, « Emporte-les je te les donne » Elle l’embrassa et l’enfant partit, Tout rayonnant qu’on le pardonne Puis à l’hôpital il vint en courant, Pour offrir les fleurs à sa mère Mais en le voyant, une infirmière, Tout bas lui dit « Tu n’as plus de maman » Et le gamin s’agenouillant dit, Devant le petit lit blanc :
« C’est aujourd’hui dimanche,
tiens ma jolie maman Voici des roses blanches,
toi qui les aimais tant Et quand tu t’en iras,
au grand jardin là-bas Toutes ces roses blanches,
tu les emporteras »
Quel plus bel hommage on peut rendre à sa maman. C’est le plus joli cadeau pour toutes les mamans du monde. Un grand merci
Vous redemandez des roses Une page spéciale leur a été récemment consacrée