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La hiérarchie…… c’est la chianlie …. le merdier


BLOC NOTE  MILITANT
par
Chou Rouge


Musique d’ambiance (le petit chef)


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La hiérarchie, c’est la chianlie … Le merdier

Mémoire d’un trou du cul…….

Mea culpa… Pardonnez moi mon Dieu si j’ai merdé si longtemps… !
Eh oui, directeur de 1981 à 2009 dans une administration française, j’ai merdé durant 10220 jours

En voyant cet organigramme, aujourd’hui que je suis en retraite, je comprends mieux leurs expressions
« c’est la merde … depuis que ce troud’uc nous commande on n’est pas prêts de sortir de ce merdier »
Et aussi « arrête de me chier dessus … Tais toi donc espèce de merdeux «

Le pire, c’est que je dois taire le nom de mon administration … mais je peux vous dire, qu’il y avait un cabinet et même un directeur de cabinet….. un type qui ne gérait que les emmerdements, même que personne ne voulait aller au cabinet.
A mes débuts, j’avais mis des pampers pour respecter mes subordonnés… mais j’ai pas eu la même chance, car  moi, j’ai eu Gaston  comme ministre de l’Intérieur.. !
Là, c’était difficile d’empêcher Gaston Deferre  .. ! En plus à cette époque, je m’occupais des sans papiers… c’est dur pour ceux qui sont dans un système hautement hiérarchisé où il est formellement  interdit de s’essuyer avec le drapeau.. !

J’ai quand même eu beaucoup de chance, parce que j’ai été souvent commandé par des femmes… Oui c’est quand même plus agréable quand tu regardes le trou du cul qui te commande.
Et puis les femmes, elles te mettent  le nez dans la  caca avec plus de délicatesse… bien que parfois chiantes… enfin les miennes  .. !
J’ai aimé celle qui me disait « allez y.. allez y…. je vous couvre… ». Et quand je relevais la tête pour vérifier, elle était bien au dessus en train de le faire.

Aie aie aie ….. j’ai hélas connu aussi les reformes… où là  parce que tu as chié dans la colle, tu finis au placard… !
En général, c’est un petit coin où tu es seul.. !
Là,  tu es tellement en dessus dessous,  que tu finis par te faire  dessus….. et comme personne n’ouvre le placard … tu es dans la merde jusqu’au cou, et tu pries pour que quelqu’un ouvre…
C’est venu un jour… mais le trou du cul en question a crié :
«A genoux là dedans.. La récréation est finie »
Allez… ! On ne va quand même pas reprocher à la haute administration de recruter d’anciens  colonels … qui ne viennent pas du génie… et veulent péter plus haut que leur derrière  surtout quand ils ont un humour merdique.

J’ai quitté au moment où j’ai surpris cette conversation au plus haut niveau.

Que pense le peuple en ce moment ?
– Eh  bien le peuple est divisé. il y a les optimistes et les pessimistes
– Et que disent les optimistes ?
– Eh bien que l’on ne va pas tarder à manger de la merde
– Oh là là  et que disent alors les pessimistes.. ???
– Eh bien ils sont inquiets …. ils pensent qu’il ne  va pas y en avoir pour tout le monde
–  Vite  vite …reformez moi tout ça avant la chianlie… !

Là, je me suis dis mon petit père, tu peux te tirer et même tirer la chasse car tu sais qu’ils vont continuer sans toi à en chier.. !
Dommage avec l’âge, je regrette une chose… C’est de ne jamais avoir connu le bordel….
J’aurai du y aller quand je n’étais qu’un petit merdeux.

– «  Je te rappelle que les chefs sont comme les livres d’une bibliothèque Plus ils sont placés haut …. moins ils servent…!
 » On dit aussi que plus le singe monte haut et plus il montre sont derrière… »
–  » Ouais….  je sais, c’est des macaques »



Chou ROUGE

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VIE PROFESSIONNELLE RÉUSSIE : Communication – Procédures – Hiérarchie

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Choucaline plus proche de toi tumeur

bloc note choucalineTonique Cérébral 120 gélulesBLOC  NOTE
de
Choucaline 

(avec le concours du moralisateur WIKI)


Dans mon blog note de ce jour je souhaite Exemples humoristiques à l’appui vous aider à améliorer vos performances par le respect de quelques règles élémentaires
 

Pour une vie professionnelle réussie Méditez ces 3 leçons

Communication – Procédures – Hiérarchie

1°) COMMUNICATION :

Un homme entre dans la douche au moment précis ou sa femme en sort, lorsque la sonnerie retentit à la porte de leur maison.
La femme s’enroule dans une serviette de toilette, descend les escaliers en courant et va ouvrir la porte d’entrée :
C’est Laurent, le voisin de palier.
Avant qu’elle n’ait pu dire un mot, il lui lance :
« Je te donne 800 € immédiatement si tu laisses tomber la serviette qui te couvre« .
Elle réfléchit à toute vitesse et décide de laisser choir la serviette.
Il l’admire à loisir, puis lui tend 800 €.
Un peu éberluée, mais contente de la petite fortune qu’elle vient de se faire en un clin d’oeil, elle remonte dans la salle de bain.
Son mari, encore sous la douche, lui demande :
« C’était qui ? »
– « C’était Laurent »
– « Super, il t’a rendu les 800 € qu’il me devait ? »

Morale n°1 :
Si vous travaillez en équipe, partagez rapidement les informations concernant les dossiers communs, vous éviterez ainsi bien des malentendus désagréables.

2°) PROCÉDURES :

Au volant de la 2 CV, un prêtre raccompagne une nonne au couvent.
Le prêtre ne peut s’empêcher de regarder ses superbes jambes croisées.
Il pose subitement la main droite sur la cuisse de la nonne.
Elle le regarde et lui dit :

– « Mon père, vous souvenez-vous du Psaume 129? »

Penaud, le prêtre retire sa main et se confond en excuses.
Un peu plus loin, rongé par la tentation, il profite d’un changement de vitesse pour laisser sa main effleurer la cuisse de la nonne, qui lui demande :

« Mon père, vous souvenez-vous du Psaume 129 ? »

Il rougit une fois de plus et retire sa main, balbutiant une excuse.
Les voilà arrivés au couvent.
La nonne descend de la voiture sans dire un mot.
Le prêtre pris de remords pour son geste déplacé se précipite sur la Bible, à la ,recherche du Psaume 129.

Psaume 129:
« Allez de l’avant, cherchez toujours plus haut, vous trouverez la gloire« 

Morale n°2 :
Au travail, une bonne connaissance des procédures est recommandée pour atteindre les objectifs ..

3°) HIERARCHIE :

Un représentant, une employée de bureau et un directeur du personnel sortent du bureau à midi et marchent vers un petit restaurant lorsqu’ils trouvent, sur un banc, une vieille lampe à huile.
Ils la frottent et un génie s’en échappe.

– « D’habitude, j’accorde trois souhaits, mais comme vous êtes trois, vous n’en aurez qu’un chacun ».

L’employée de bureau bouscule les deux autres en gesticulant :

–  » A moi, à moi! Je veux être sur une plage immaculée des Bahamas, en vacances perpétuelles, sans aucun souci qui pourraient m’empêcher de profiter de la vie »

Et pouf, l’employée de bureau disparaît.

Le représentant s’avance à son tour

« A moi, à moi ! Je veux siroter une pina colada sur une plage de Tahiti avec la femme de mes rêves ! »

Et pouf, le représentant disparaît.

–  » C’est à toi ! » dit le génie en regardant le directeur du personnel.

– « Je veux que ces deux là soient de retour au bureau après la pause déjeuner… »

Morale n°3 :
En règle générale, laissez toujours les chefs s’exprimer en premier… et méfiez vous du DRH.

Choucaline plus proche de toi tumeur

CHOUCALINE

3089

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CADRES SUR TABLE: LE CHEF D’ORCHESTRE

hypnose-002ba.jpgChoucaline plus proche de toi tumeurbloc note choucalineBLOC NOTE
de Choucaline

Capacités de notre cerveau à découvrir
« QUI EST L’AUTRE »

Avec CADRES SUR TABLE, nous inaugurons cette série inédite de portraits de cadres de nos entreprises et administrations, afin que nous ayons un regard amusé en direction de ceux ou celles que nous reconnaitrons….. mais également pour espérer leur faire découvrir leurs qualités et leurs défauts ….
Les portraits sont, comme pour toutes démonstrations, rédigés en grossissant le trait ……. mais si peu diront certains…..!

Tu devrais leur dire que tu vas les « encadrer » les uns après les autres, semaine après semaine, et que tous vont y passer ….
La jeune louve , le petit chef
, le serviteur fidèle, l’animateur, la soliste , le chef d’orchestre(ce jour), le cinglé du boulot, pour finir par le planqué… qui est peut être celui qui a eu le temps de tirer le portrait de ses petits camarades…!!!

PORTRAIT DE L’ENCADRÉ DU JOUR: 
LE CHEF D’ORCHESTRE

Tsoin, tsoin, tsoin… Les trois coups sont frappés.

chef orchestre

Dix heures quinze, plus que précises. Ni seize. Ni quatorze. En tout cas, certainement pas vingt! La réunion démarre maestoso ma non ritardando. Le « chef d’orchestre» ne peut réfréner un sourire de satisfaction.

Ce n’est pas que notre maestro soit un redoutable maniaque. Mais, que voulez-vous? L’heure c’est l’heure. Et, un programme ça se respecte. Ici, on aime l’ordre et on ne peut admettre le retard. Tout comme l’on abhorre la fantaisie. Il ne saurait être question de sortir du cadre – clair, net et définitif ­ fixé point par point dans la note remise à juste temps. Pour de justes desseins. Si vous avez, de votre côté, une proposition à faire passer, vous avez intérêt à la structurer. Et puis, attention aux redites ou aux contradictions! Le chef d’orchestre a une mémoire d’éléphant. Il connaît les partitions par cœur : les vôtres comme les siennes.

Qu’il mène son monde mezza voce ou tambour battant, avec la violence des grands inspirés, notre Karajan des bureaux se distingue par son souci de rigueur, sa logique quasi scientifique. Son outrance : appliquer ces dons sans nuance, pour tout, à tous, aux hommes comme aux structures et aux dossiers.

Il préfère «faire faire ».

La raison de cette méticulosité légèrement étriquée? Ce grand planificateur – souvent de formation militaire ou marqué par cette formation – se révèle peu capable de créer par lui-même. Il a besoin de s’appuyer sur les autres: leurs opinions, leurs arguments et leurs raisonnements.
Ne réalisant pas grand-chose par lui-même, il préfère «faire faire ».

Mais, en tenant fermement les rênes.

Doué pour lancer un débat, présider une séance, rappeler à la réalité, il réussit à faire converger des courants extrêmement divers vers un but commun. En même temps, il sait cerner les cibles, dégager des options nettes, fixer des objectifs précis. Et, il mettra tout en œuvre pour les atteindre.

Efficace, ce rationalisme est, hélas, étouffant. En dehors du cadre strictement délimité, toute initiative paraîtra hasardeuse, sinon malencontreuse. Les idées les plus brillantes ne valent que par référence à un programme.

Le programme! Tout est là. Une sorte de carcan dont il vaut mieux être averti. Un nouveau venu en sera abasourdi, désarmé. Et, un peu effaré lors des premiers contacts. Comment réagir face à cet homme à l’aspect austère, froid, tranchant? Apprécier l’élégance du costume «bon chic, bon genre ». D’un grand faiseur sûrement, et sans aucun «m’as-tu-vu »?
Ou bien laisser errer son regard sur le classement impeccable des dossiers, avec divisions: rubriques, sous-rubriques, sous-sous-rubriques … ?

Il reste plutôt à sourire quand la secrétaire – aussi sévère et métallique d’aspect que son patron – vient prendre commande début mai de l’agenda… pour l’année suivante. Ou quand elle expose, pièces à l’appui, tous les détails – jusqu’aux petits déjeuners – d’un déplacement qui doit s’effectuer quelque trois mois plus tard.

Il est encore possible de se dire que prendre tant de temps pour éviter d’en perdre est un bien curieux principe d’organisation.

Mais, si l’on arrive à suivre, à prendre le temps, il n’est pas si désagréable de travailler avec le chef d’orchestre. D’autant que les rapports sont plutôt confiants avec lui. En tout cas sans ambiguïté. Sous des dehors de primes abords rébarbatifs se découvre un être de bonne volonté, affable, d’un accès plus facile qu’il n’y semblait. Et aussi un certain humour, une humeur qui se veut égale, ne serait-ce que pour gommer ses emportements.

Chef dans l’âme, notre homme prête attention à ses collaborateurs. Pas réellement par affection mais avec le désir de mieux les connaitre. mieux les jauger, déceler leurs travers, leurs faiblesses comme leurs qualités. La meilleure voie pour décider des responsabilité qu’il peut leur confier.
En effet il faut lui reconnaître l’art de savoir composer son orchestre. Bien sûr, il s’entend mieux avec ceux qui, comme lui, sont rigoureux, scientifiques. Et il se méfie des virtuoses, préférant les spécialistes capables de se fondre dans le rang. Mais, il sait admettre leur valeur et leur nécessité, même s’il reste mal à l’aise lorsqu’il s’agit de mener des êtres émotifs, sensibles, créatifs.

Pire, il aura les mêmes entraves dans les rapports avec sa propre famille. Où, là aussi, tout est programmé : du remplacement des casseroles à la carrière de ses enfants qui devront afin de ne pas le décevoir, se comporter comme lui : des « bêtes à concours» potassant selon un plan bien établi, des dossiers à faire pâlir de jalousie le plus énarque des énarques.

En fait, ce qui lui importe c’est de conduire la danse … sur une suite d’accords parfaits. Son rêve? Obtenir de ses musiciens une sorte d’automatisme, bien rôdé, bien huilé, capable de persister même en son absence. Ce qui ne va pas sans rabâchage. Ni sans un certain ennui. Mais, efficacité oblige!

Un danger: Que cette efficacité soit trop louangée

Un danger: que cette efficacité soit trop louangée. Ou que notre chef en soit trop imbu. Il tourne alors à la « diva», avec ses caprices, ses langueurs et ses … explosions! Autre risque : l’affrontement avec un être encore plus dirigiste ou – pire – avec une réalité qui ne se plie plus à ses projets.

Dépassé, le chef d’orchestre devient un véritable semeur de pagaille. Il perd la mesure. Il déchaîne ses troupes à temps et à contretemps. Il en arriverait à se précipiter dans la fosse. Et mes amis, quelle cacophonie!

SOURCE :
Extrait de cadres sur table – Document de formation en ressources humaines pour cadres bancaires années 70

LISTE DES ENCADRÉS … EN BOITE

CE TABLEAU RÉCAPITULE LES PRÉCÉDENTS PORTRAITS DÉJÀ PUBLIÉS

LA JEUNE LOUVE
LE PETIT CHEF
LE SERVITEUR FIDÈLE
L’ANIMATEUR
LA SOLISTE
LE CHEF D’ORCHESTRE
LE CINGLÉ DU BOULOT

 La Boîte à outils du manager – 3e éd. – 50 fiches pratiques pour piloter son équipe Broché
Manager est un apprentissage quotidien  : la singularité de chacun, manager et collaborateur, la multiplication des situations, les transformations numériques… obligent à s’adapter en permanence.
En 51 fiches pratiques, cette 4e  édition propose des réponses simples et opérationnelles, et des plans d’action applicables à un grand nombre de situations quotidiennes pour le manager :
.  développer et maintenir la motivation de ses collaborateurs ;
. développer leurs compétences ;
. mieux communiquer ;
. mener un entretien annuel ;
. mobiliser l’équipe ;
. exercer son autorité ;
. conduire le changement.
Parce qu’être manager ne s’improvise pas, cet ouvrage s’adresse à tous les managers, débutants ou confirmés, désireux de s’appuyer sur des repères précis, des lignes directrices claires, des témoignages et des  auto-évaluations,  dans une démarche cohérente et pertinente.
Dans  cette 4e  édition, outre la question prégnante du digital et son impact toujours plus grand sur le management, l’accent est mis sur le partage d’expérience de terrain, en tant que manager d’équipe mais aussi de soi-même.

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RETRO :
C’est du même tabac…..

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CADRES SUR TABLE: Portrait du petit chef

hypnose-002ba.jpgChoucaline plus proche de toi tumeurbloc note choucalineBLOC  NOTE
de Choucaline

Capacités de notre cerveau à découvrir
« QUI EST L’AUTRE »

Avec CADRES SUR TABLE, nous inaugurons cette série inédite de portraits de cadres de nos entreprises et administrations, afin que nous ayons un regard amusé en direction de ceux ou celles que nous reconnaitrons….. mais également pour espérer leur faire découvrir leurs qualités et leurs défauts ….
Les portraits sont, comme pour  toutes démonstrations, rédigés en grossissant le trait ……. mais si peu diront certains…..!

Tu devrais leur dire que tu vas les « encadrer » les uns après les autres, semaine après semaine, et que tous vont y passer ….
La jeune louve , le petit chef
(ce jour), le serviteur fidèle, l’animateur, la soliste, le chef d’orchestre, le cinglé du boulot, pour finir par le planqué… qui est peut être celui qui a eu le temps de tirer le portrait de ses petits camarades…!!!

PORTRAIT DE L’ENCADRÉ DU JOUR: LE PETIT CHEF


Il existe des êtres qui s’affirment par leur charme. Il en est d’autres qui impressionnent par leur force. Il s’en rencontre aussi. hélas, qui aimeraient bien donner l’illusion de cette puissance. Avec ces effets : perdre infiniment de leur ascendant et se voir refuser toute séduction.
Qui n’a croisé de ces tyranneaux oppressant leur service, empoisonnant l’entreprise, comme certains étouffent leur famille? Qui n’a jamais eu à pâtir de leurs caprices?
Ce comportement n’est pas toujours inné. Souvent c’est plutôt la fonction qui crée le personnage. S’il surgit des «petits chefs », c’est que nombre de grands chefs les estiment indispensables: pour contrôler l’activité des autres, les houspiller, leur faire respecter un minimum de discipline.

Il est plus affligeant: le responsable qui se met à rapetisser parce qu’il a été blessé, profondément déçu. Il aura fait le maximum pour animer son service. Il se sera dévoué, démené, battu pour ses collaborateurs.

A travers de misérables détails, à coup de mille et une pointes, le petit chef tente de conforter son autorité…

Tout cela pour se retrouver incompris et pire, avoir l’impression d’être trahi. Alors, à travers de misérables détails, à coup de mille et une pointes, le petit chef tente de conforter son autorité. En général, avec une parfaite inefficacité. Chaque jour, un peu plus, notre matamore  s’embourbe dans ses ridicules, à rebours de ce qu’il aimerait faire croire et de ce qu’il aime tant se raconter.
Tenez! Le voici, au petit matin. Saluts plus ou moins cordiaux, douteusement sincères, à l’adresse des cadres que Monsieur daigne situer à son rang.
Révérences, courbettes, sourires serviles à ceux dont il lorgne le fauteuil et envie le prestige. Mais pourquoi faut-il que le petit chef néglige systématiquement les êtres qu’il relègue parmi le « petit personnel »? Crainte , d’écorner sa dignité? ou bien arrogance qui ne lui vient que d’avoir échappé à un destin selon lui, indigne d’attention?

Il en est, ainsi, qui font recommencer cent fois la même lettre, corrigeant recorrigeant pour des détails insignifiants. 

Étroitesse d’esprit et vision étriquée ne s’en tiennent pas là. Se défouler sur son entourage doit apporter d’autres voluptés. Il en est, ainsi, qui font recommencer cent fois la même lettre, corrigeant recorrigeant pour des détails insignifiants. Perfectionnisme? Le motif serait plausible s’il ne s’agissait surtout de prouver sa maîtrise sur «ses» subordonnés.
La malheureuse secrétaire, qui n’en peut mais, n’est plus là qu’un objet la confirmation du rang que l’on s’octroie dans la hiérarchie.
Tranchant avec assurance, mais tout aussi prêt à virer promptement pour s’aplatir devant ses supé­rieurs, argumentant avec une confuse assurance, souvent illogique, en général de mauvaise foi… Il se découvre de multiples variantes de notre apprenti dictateur.

Qui n’a affronté, par exemple, le cadre qui a toujours raison?

Qui n’a affronté, par exemple, le cadre qui a toujours raison? Il le prétend parfois avec subtilité. Ainsi, certains, par une suite de touches perfides, s’emploient à « tomber» les idées des autres. Ne serait-Ce que pour mieux se les approprier. D’autres s’encombrent de moins de ménagements : «  de toute façon, vous n’y comprenez rien et moi, de source sûre, je sais bien que … ») Et le rebelle qui ose faire front est vite étiqueté : «  insolent », «fantasque », «caractériel« … Il n’est guère de défauts qui ne s’accumulent aux yeux et dans les dires du petit chef. Défauts qui, bien sûr, ne seront jamais les siens.

Autre déformation : La détestable manie de retenir jalousement l’information. Un moyen de mieux asseoir son illusoire puissance? Plus certainement, la crainte de se voir dépouiller de ses prérogatives, de se faire dépasser.
Heureusement, tous les garde-chiourmes ne sont pas aussi durs, brutaux. Souvent, sous leur carapace, se découvre un immense besoin d’entraîner la sympathie. Même s’ils le tentent avec une extrême maladresse. Même, s’ils ont tendance à la partialité. Ils ont leurs chouchous.

Et puis, il en est qui, au fond, sont excusables. Eux aussi, à leurs débuts, ont pu avoir à pâtir des caprices et des extravagances de supérieurs déformés. S’ils se sont « radicalisés», c’est par contagion.

Le petit chef ronge peut être parce qu’il est rongé…?

Enfin, – sans s’engouffrer dans les couloirs ombreux de la psychanalyse -, il est possible d’imaginer des motifs purement personnels. En rencontrant, par exemple, le petit chef se promenant avec Madame.
Ligoté, bâillonné, écrasé par une tonitruante walkyrie ou – plus dangereux encore – par une langoureuse nymphe, au cœur fragile, à peine possessive, étonnamment dévorante …

La lumière se fait. Le petit chef ronge parce qu’il est rongé. Il projette ses peurs sur les autres, espérant mieux les fuir en les faisant partager. Tous ces travers n’empêchent pas nécessairement de faire carrière. Mais quelle tragique réussite!

Même si le petit chef ne se retrouve pas totalement mis à l’écart, ignoré, isolé dans ses lubies, rejeté pour ses manies, il suscite toujours la méfiance et décourage les meilleures volontés.

Le plus navrant? Pareil être ne pourra jamais admettre que si certains, par vertu ou par talent, savent réveiller l’enthousiasme, les contraintes mesquines n’ont jamais entraîné que le ridicule pour soi, l’ennui pour les autres et, au profond de leur cœur, la triste impression d’un énorme gâchis.

SOURCE :  Extrait de cadres sur table  – Document de formation en ressources humaines pour cadres bancaires années 70 

 

LISTE DES ENCADRÉS … EN BOITE

CE TABLEAU RÉCAPITULE LES PRÉCÉDENTS PORTRAITS DÉJÀ PUBLIÉS

LA JEUNE LOUVE
LE PETIT CHEF
LE SERVITEUR FIDÈLE
L’ANIMATEUR
LA SOLISTE
LE CHEF D’ORCHESTRE
LE CINGLÉ DU BOULOT

La Boîte à outils du manager – 3e éd. – 50 fiches pratiques pour piloter son équipe Broché
Manager est un apprentissage quotidien : la singularité de chacun, manager et collaborateur, la multiplication des situations, les transformations numériques… obligent à s’adapter en permanence.
En 51 fiches pratiques, cette 4e édition propose des réponses simples et opérationnelles, et des plans d’action applicables à un grand nombre de situations quotidiennes pour le manager :
. développer et maintenir la motivation de ses collaborateurs ;
. développer leurs compétences ;
. mieux communiquer ;
. mener un entretien annuel ;
. mobiliser l’équipe ;
. exercer son autorité ;
. conduire le changement.
Parce qu’être manager ne s’improvise pas, cet ouvrage s’adresse à tous les managers, débutants ou confirmés, désireux de s’appuyer sur des repères précis, des lignes directrices claires, des témoignages et des auto-évaluations, dans une démarche cohérente et pertinente.
Dans cette 4e édition, outre la question prégnante du digital et son impact toujours plus grand sur le management, l’accent est mis sur le partage d’expérience de terrain, en tant que manager d’équipe mais aussi de soi-même.

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