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CADRES SUR TABLE: LE CHEF D’ORCHESTRE

hypnose-002ba.jpgChoucaline plus proche de toi tumeurbloc note choucalineBLOC NOTE
de Choucaline

Capacités de notre cerveau à découvrir
« QUI EST L’AUTRE »

Avec CADRES SUR TABLE, nous inaugurons cette série inédite de portraits de cadres de nos entreprises et administrations, afin que nous ayons un regard amusé en direction de ceux ou celles que nous reconnaitrons….. mais également pour espérer leur faire découvrir leurs qualités et leurs défauts ….
Les portraits sont, comme pour toutes démonstrations, rédigés en grossissant le trait ……. mais si peu diront certains…..!

Tu devrais leur dire que tu vas les « encadrer » les uns après les autres, semaine après semaine, et que tous vont y passer ….
La jeune louve , le petit chef
, le serviteur fidèle, l’animateur, la soliste , le chef d’orchestre(ce jour), le cinglé du boulot, pour finir par le planqué… qui est peut être celui qui a eu le temps de tirer le portrait de ses petits camarades…!!!

PORTRAIT DE L’ENCADRÉ DU JOUR: 
LE CHEF D’ORCHESTRE

Tsoin, tsoin, tsoin… Les trois coups sont frappés.

chef orchestre

Dix heures quinze, plus que précises. Ni seize. Ni quatorze. En tout cas, certainement pas vingt! La réunion démarre maestoso ma non ritardando. Le « chef d’orchestre» ne peut réfréner un sourire de satisfaction.

Ce n’est pas que notre maestro soit un redoutable maniaque. Mais, que voulez-vous? L’heure c’est l’heure. Et, un programme ça se respecte. Ici, on aime l’ordre et on ne peut admettre le retard. Tout comme l’on abhorre la fantaisie. Il ne saurait être question de sortir du cadre – clair, net et définitif ­ fixé point par point dans la note remise à juste temps. Pour de justes desseins. Si vous avez, de votre côté, une proposition à faire passer, vous avez intérêt à la structurer. Et puis, attention aux redites ou aux contradictions! Le chef d’orchestre a une mémoire d’éléphant. Il connaît les partitions par cœur : les vôtres comme les siennes.

Qu’il mène son monde mezza voce ou tambour battant, avec la violence des grands inspirés, notre Karajan des bureaux se distingue par son souci de rigueur, sa logique quasi scientifique. Son outrance : appliquer ces dons sans nuance, pour tout, à tous, aux hommes comme aux structures et aux dossiers.

Il préfère «faire faire ».

La raison de cette méticulosité légèrement étriquée? Ce grand planificateur – souvent de formation militaire ou marqué par cette formation – se révèle peu capable de créer par lui-même. Il a besoin de s’appuyer sur les autres: leurs opinions, leurs arguments et leurs raisonnements.
Ne réalisant pas grand-chose par lui-même, il préfère «faire faire ».

Mais, en tenant fermement les rênes.

Doué pour lancer un débat, présider une séance, rappeler à la réalité, il réussit à faire converger des courants extrêmement divers vers un but commun. En même temps, il sait cerner les cibles, dégager des options nettes, fixer des objectifs précis. Et, il mettra tout en œuvre pour les atteindre.

Efficace, ce rationalisme est, hélas, étouffant. En dehors du cadre strictement délimité, toute initiative paraîtra hasardeuse, sinon malencontreuse. Les idées les plus brillantes ne valent que par référence à un programme.

Le programme! Tout est là. Une sorte de carcan dont il vaut mieux être averti. Un nouveau venu en sera abasourdi, désarmé. Et, un peu effaré lors des premiers contacts. Comment réagir face à cet homme à l’aspect austère, froid, tranchant? Apprécier l’élégance du costume «bon chic, bon genre ». D’un grand faiseur sûrement, et sans aucun «m’as-tu-vu »?
Ou bien laisser errer son regard sur le classement impeccable des dossiers, avec divisions: rubriques, sous-rubriques, sous-sous-rubriques … ?

Il reste plutôt à sourire quand la secrétaire – aussi sévère et métallique d’aspect que son patron – vient prendre commande début mai de l’agenda… pour l’année suivante. Ou quand elle expose, pièces à l’appui, tous les détails – jusqu’aux petits déjeuners – d’un déplacement qui doit s’effectuer quelque trois mois plus tard.

Il est encore possible de se dire que prendre tant de temps pour éviter d’en perdre est un bien curieux principe d’organisation.

Mais, si l’on arrive à suivre, à prendre le temps, il n’est pas si désagréable de travailler avec le chef d’orchestre. D’autant que les rapports sont plutôt confiants avec lui. En tout cas sans ambiguïté. Sous des dehors de primes abords rébarbatifs se découvre un être de bonne volonté, affable, d’un accès plus facile qu’il n’y semblait. Et aussi un certain humour, une humeur qui se veut égale, ne serait-ce que pour gommer ses emportements.

Chef dans l’âme, notre homme prête attention à ses collaborateurs. Pas réellement par affection mais avec le désir de mieux les connaitre. mieux les jauger, déceler leurs travers, leurs faiblesses comme leurs qualités. La meilleure voie pour décider des responsabilité qu’il peut leur confier.
En effet il faut lui reconnaître l’art de savoir composer son orchestre. Bien sûr, il s’entend mieux avec ceux qui, comme lui, sont rigoureux, scientifiques. Et il se méfie des virtuoses, préférant les spécialistes capables de se fondre dans le rang. Mais, il sait admettre leur valeur et leur nécessité, même s’il reste mal à l’aise lorsqu’il s’agit de mener des êtres émotifs, sensibles, créatifs.

Pire, il aura les mêmes entraves dans les rapports avec sa propre famille. Où, là aussi, tout est programmé : du remplacement des casseroles à la carrière de ses enfants qui devront afin de ne pas le décevoir, se comporter comme lui : des « bêtes à concours» potassant selon un plan bien établi, des dossiers à faire pâlir de jalousie le plus énarque des énarques.

En fait, ce qui lui importe c’est de conduire la danse … sur une suite d’accords parfaits. Son rêve? Obtenir de ses musiciens une sorte d’automatisme, bien rôdé, bien huilé, capable de persister même en son absence. Ce qui ne va pas sans rabâchage. Ni sans un certain ennui. Mais, efficacité oblige!

Un danger: Que cette efficacité soit trop louangée

Un danger: que cette efficacité soit trop louangée. Ou que notre chef en soit trop imbu. Il tourne alors à la « diva», avec ses caprices, ses langueurs et ses … explosions! Autre risque : l’affrontement avec un être encore plus dirigiste ou – pire – avec une réalité qui ne se plie plus à ses projets.

Dépassé, le chef d’orchestre devient un véritable semeur de pagaille. Il perd la mesure. Il déchaîne ses troupes à temps et à contretemps. Il en arriverait à se précipiter dans la fosse. Et mes amis, quelle cacophonie!

SOURCE :
Extrait de cadres sur table – Document de formation en ressources humaines pour cadres bancaires années 70

LISTE DES ENCADRÉS … EN BOITE

CE TABLEAU RÉCAPITULE LES PRÉCÉDENTS PORTRAITS DÉJÀ PUBLIÉS

LA JEUNE LOUVE
LE PETIT CHEF
LE SERVITEUR FIDÈLE
L’ANIMATEUR
LA SOLISTE
LE CHEF D’ORCHESTRE
LE CINGLÉ DU BOULOT

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RETRO :
C’est du même tabac…..

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Vous avez demandé un accueil à la française… NE QUITTEZ PAS…!

hypnose-002ba.jpgChoucaline plus proche de toi tumeurbloc note choucalineBLOC NOTE
de Choucaline
Les capacités de notre cerveau à découvrir
« QUI EST L’AUTRE »

Quand sourire devient un métier

Nous savons tous combien nous sommes attentifs à l’accueil qui nous est réservé dans les guichets publics ou non…..
Conscientes de l’impact de la qualité de leur accueil , les entreprises et administrations font des efforts pour améliorer leur relation avec nous.

C’est pas sans douleurs pour les structures  pour y parvenir.

Si les touristes étrangers se plaignent tant du fameux accueil « à la française » Selon un récente  étude sur la qualité de l’accueil, les sociétés françaises obtiennent désormais les meilleurs résultats parmi les trois pays européens observés (avec l’Allemagne et le Royaume-Uni)µ
Enfin  les entreprises ont intégré qu’elles n’auront jamais deux fois la chance de faire une première bonne impression!

LE CLIENT HAUT DE GAMME….. MONSIEUR EST  SERVI …..

tambouille.jpgL’accueil physique est  un chantier en pleine évolution, et des stratégies très différentes sont étudiées pour améliorer sa qualité.

L’une d’entre elles consiste à proposer un accueil et un service haut de gamme, mais seulement aux clients … haut-de-gamme.

« Mon poovre tu va devoir t’abstenir »

Cette logique a provoqué le développement d’un nouveau marché, celui de la conciergerie privée. Des sociétés spécialisées comme celle  fondée par un ancien footballeur cible les besoins de ses collègues sportifs professionnels.
Ces prestataires se font forts d’accompagner les meilleurs clients de leurs clients, comme les habitués des grands hôtels de luxe, où le concierge est toujours la première personne à vous accueillir dans le hall.

Sa mission: satisfaire vos moindres désirs, du plus farfelu au plus basique, et résoudre tous vos problèmes du quotidien.
Le concierge privé est lui disponible derrière le guichet virtuel de son téléphone. Et si des demandes extrêmes alimentent parfois l’imaginaire romantique de cette profession (comme dénicher des lionceaux en guise de cadeau d’anniversaire), le quotidien de ces hommes clefs consiste sur tout à effectuer des réservations à la dernière minute pour des restaurants ou des manifestations culturelles qui affichent complet.

Une part importante de leur activité est liée à leur clientèle d’entreprise, qui externalise ainsi l’accueil de ses clients, acheteurs ou de leurs partenaires les plus importants.

Ce service peut même être destiné aux cadres de l’entreprise elle-même.
Le service de ces sociétés consiste en effet à prendre aussi  en charge la maintenance des voitures de fonction et de représentation. Les concierges conduisent la voiture au concessionnaire pour toute réparation ou révision, contrôlent la qualité des travaux et rapportent le véhicule.

Des entreprises spécialisées dans l’accueil …..
je dirais même plus ….. dans le sourire

À l’autre bout de l’échelle, pour externaliser la « masse » de leur accueil physique, certaines entreprises font appel à des sociétés spécialisées dans le sourire.

Le secteur est devenu une véritable industrie. L’entreprise leader du secteur est capable de couvrir les activités comme  l’accueil en entreprise, mais aussi l’accueil téléphonique avec plusieurs centres d’appels qui vous assurent le télémarketing en appels sortants et la force de vente commerciale externalisée.

Plutôt que de recourir à un service de conciergerie privée parce que c’est en vogue,  les spécialistes considèrent que peu importe si le service de conciergerie privée d’un opérateur téléphonique fait livrer votre nouveau portable à domicile par un concierge en gants blancs, si son service client ne peut pas vous aider parce que le problème que vous rencontrez avec ne correspond à aucun choix prédéterminé du serveur vocal.

Le grand public peut également  bénéficier des techniques de la conciergerie privée.

Les employés des bureaux de poste accueillent désormais leurs clients en allant à leur rencontre, comme le feraient certains concierges dans les halls des grands hôtels.

« Cela permet de casser la logique du guichet, et cela apporte ce type de flexibilité »,

C’est donc une véritable réflexion dans les process internes de l’entreprise qui doit être menée pour transformer l’accueil.  –

« Externaliser ce service ne revient qu’à se voiler la face…..
De plus en plus les entreprises externalisent auprès de prestataires pour économiser sur les postes d’accueil souvent en prenant les moins chers….  alors que c’est justement dans ce  domaine, par temps de crise, qu’il faut investir. »

 « Les managers doivent apprendre à dire bravo et merci aux collaborateurs. »

L’accueil ne peut donc être un « truc » marketing évaluable sur une grille de niveau de service, comme répondre au téléphone avant trois sonneries ou livrer sous 24 heures.

Le cœur du problème réside dans le management même des entreprises:
« Il s’agit de développer non pas une offre mais un esprit de service. Les managers doivent apprendre à dire bravo et merci aux collaborateurs. »

Autrement dit, rien ne sert d’augmenter les horaires d’ouverture des commerces dans les grandes villes françaises, le dimanche ou la nuit comme le réclament nombre de Parisiens, si la qualité de service n’est pas au rendez vous. il existe une véritable « symétrie des attentions» :
On ne peut pas demander à un salarié d’aller saluer le client avec le sourire, si ce même salarié n’a pas été salué de façon aimable et emphatique par son propre supérieur hiérarchique le matin.

– « C’est donc loin des clients, que se posent les premières pierres du grand chantier de l’accueil en France. »

 choucaline-saviez-vous.jpgDÉSORMAIS LES EXAMENS PROFESSIONNELS ÉVOLUENT DANS LE RECRUTEMENT DES CADRES

Ils  ont des épreuves avec quelques surprises. Voici un témoignage :

J’étais un cadre consciencieux et j’avais bossé pour cette épreuve et j’ai répondu aisément à toutes les questions jusqu’à ce que je lise la dernière question.

– « Quel est le prénom de la femme de ménage qui fait votre bureau

« Il s’agissait certainement d’une blague. Je l’avais rencontrée plusieurs fois. Elle était grande , cheveux foncés et dans la cinquantaine, mais comment j’aurai pu savoir son prénom ?
J’ai remis mon examen en laissant la dernière question sans réponse..
Peu avant la fin de l’épreuve un collègue a demandé si la dernière question comptait pour la note de l’examen.

– « Absolument » a répondu l’examinateur.
« Durant vos carrières de cadres vous allez rencontrer beaucoup de gens. Ils sont tous très importants.
Ils méritent votre attention et vos soins, même s’il s’agit simplement d’un sourire et d’un bonjour. 

» J’ai eu mon avancement …… mais je n’ai jamais oubliée cette leçon.

J’ai aussi appris que la femme de ménage s’appelait  : Camille.
Elle m’a rendu mon premier sourire… plus beau que le mien… !

Express édition spéciale 2013 • d’après H. CAUFIELD

 Choucaline plus proche de toi tumeurCHOUCALINE

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