Archives de catégorie : la chevre et le chou

textes bic bouc qui seront jugées aptes à faire cohabiter la chèvre et le chou

ALLEZ MAMY RACONTE: la chèvre de Monsieur Seguin

Logo allez mamy raconte étéALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Tout cet été dans la Chouette, ma Mamy se transformera en conteuse de bord de mer….ou d’Arrière pays….
Préparez les esquimaux glacés…..
Pour les autres ….??
ceux qui ne partent pas en vacances faute de moyens ou de forces pour assumer le voyage….
Ben..! Faisons les rêvez…..!
Aujourd’hui du LA CHÈVRE DE MONSIEUR SEGUIN.!

logo mamy turlututu smallLes chers enfants moi aussi j’avais une grand mère qui, comme moi, aimait à raconter des histoires à la choupinette que j’étais en ce temps là….!

Elle se plaisait à me parler de ses amis, en particulier de M ALPHONSE DAUDET qui lui écrivait des lettres du haut de son moulin de Provence

 

l'accés au poème sonore est à droite

LA CHÈVRE DE MONSIEUR SEGUIN

M. Seguin n’avait jamais eu de bonheur avec ses chèvres.

L’histoire se passe dans un paysage
de petite montagne

Il les perdait toutes de la même façon : un beau matin, elles cassaient leur corde, s’en allaient dans la montagne, et là-haut le loup les mangeait! Ni les caresses de leur maître, ni la peur du loup, rien ne les retenait. C’était, parait-il, des chèvres indépendantes, voulant à tout prix le grand air et la liberté.

Le brave M. Seguin, qui ne comprenait rien au caractère de ses bêtes, était consterné. II disait

– C’est fini : les chèvres s’ennuient chez moi, je n’en garderai pas une.

Cependant, il ne se découragea pas, et, après avoir perdu six chèvres de la même manière, il en acheta une septième; seulement, cette fois, il eut soin de la prendre toute jeune, pour qu’elle s’habituât mieux à demeurer chez lui.

jonasAh! Gringoire, qu’elle était jolie la petite chèvre de M. Seguin! qu’elle était jolie avec ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses cornes zébrées et ses longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande! C’était presque aussi charmant que le cabri d’Esméralda, tu te rappelles, Gringoire? – et puis, docile, caressante, se laissant traire sans bouger, sans mettre son pied dans l’écuelle. Un amour de petite chèvre…

M. Seguin avait derrière sa maison un clos entouré d’aubépines. C’est là qu’il mit sa nouvelle pensionnaire. Il l’attacha à un pieu, au plus bel endroit du pré, en ayant soin de lui laisser beaucoup de corde, et de temps en temps il venait voir si elle était bien. La chèvre se trouvait très heureuse et broutait l’herbe de si bon coeur que M. Seguin était ravi. – Enfin, pensait le pauvre homme, en voilà une qui ne s’ennuie pas chez moi!

M. Seguin se trompait, sa chèvre s’ennuya.

Un jour, elle se dit en regardant la montagne:

– Comme on doit être bien là-haut! Quel plaisir de gambader dans la bruyère, sans cette maudite longe qui vous écorche le cou!… C’est bon pour l’âne ou pour le boeuf de brouter dans un clos!… Les chèvres, il leur faut du large.

A partir de ce moment, l’herbe du clos lui parut fade. L’ennui lui vint. Elle maigrit, son lait se fit rare. C’était pitié de la voir tirer tout le jour sur sa longe, la tête tournée du côté de la montagne, la narine ouverte, en faisant Mè!… tristement.

M. Seguin s’apercevait bien que sa chèvre avait quelque chose, mais il ne savait pas ce que c’était… Un matin, comme il achevait de la traire, chèvre se retourna et lui dit dans son patois
– Ecoutez, monsieur Seguin, je me languis chez vous, laissez-moi aller dans la montagne.
– Ah! mon Dieu!… Elle aussi ! cria M. Seguin stupéfait, et du coup il laissa tomber son écuelle ; puis s’asseyant dans l’herbe à côté de sa chèvre :
-Comment, Blanquette, tu veux me quitter ! Et Blanquette répondit
– Oui, monsieur Seguin.
– Est-ce que l’herbe te manque ici?
– Oh! non! monsieur Seguin.
– Tu es peut-être attachée de trop court : veux-tu que j’allonge la corde?
– Ce n’est pas la peine, monsieur Seguin.
– Alors, qu’est-ce qu’il te faut ! qu’est-ce que tu veux ?
– Je veux aller dans la montagne, monsieur Seguin.
– Mais, malheureuse, tu ne sais pas qu’il y a le loup dans la montagne… Que feras-tu quand il viendra?
– Je lui donnerai des coups de cornes, monsieur Seguin.
– Le loup se moque bien de tes cornes, Il m’a mangé des biques autrement encornées que toi… Tu sais bien, la pauvre vieille Renaude qui était ici l’an dernier? une maîtresse chèvre, forte et méchante comme un bouc. Elle s’est battue avec le loup toute la nuit… puis, le matin, le loup l’a mangée.
– Pécaïre! Pauvre Renaude!… Ça ne fait rien, monsieur Segiiin, laissez-moi aller dans la montagne.
– Bonté divine!.. dit M. Seguin; mais qu’est-ce qu’on leur fait donc à mes chèvres? Encore une que le loup va me manger… Eh bien, non… je te sauverai malgré toi, coquine, et de peur que tu ne rompes la corde je vais t’enfermer dans l’étable, et tu y resteras toujours.

logo jonas étéLà-dessus, M. Seguin emporta la chèvre dans une étable toute noire, dont il ferma la porte à double tour. Malheureusement, il avait oublié la fenêtre, et à peine eut-il le dos tourné, que la petite s’en alla.

Tu ris, Gringoire? Parbleu! je crois bien; tu es du parti des chèvres, toi, contre ce bon M. Seguin… Nous allons voir si tu riras tout à l’heure.

Quand la chèvre blanche arriva dans la montagne, ce fut un ravissement général. Jamais les vieux sapins n’avaient rien vu d’aussi joli. On la reçut comme une petite reine. Les châtaigniers se baissaient jusqu’à terre pour la caresser du bout de leurs branches

Les genêts d’or s’ouvraient sur son passage, et sentaient bon tant qu’ils pouvaient.
Toute la montagne lui fit fête.
Tu penses, Gringoire, si notre chèvre était heureuse !
Plus de corde, plus de pieu… rien qui l’empêchât de gambader, de brouter à sa guise… C’est là qu’il y en avait de l’herbe !
jusque par-dessus les cornes, mon cher !… Et quelle herbe ! Savoureuse, fine, dentelée, faite de mille plantes… C’était bien autre chose que le gazon du clos. Et les fleurs donc !… De grandes campanules bleues, des digitales de pourpre à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages débordant de sucs capiteux !…

La chèvre blanche, à moitié soûle, se vautrait là-dedans les jambes en l’air et roulait le long des talus, pêle-mêle avec les feuilles tombées et les châtaignes… Puis, tout à coup elle se redressait d’un bond sur ses pattes.

Hop ! la voilà partie, la tête en avant, à travers les maquis et les buissières, tantôt sur un pic, tantôt au fond d’un ravin, là haut, en bas, partout… On aurait dit qu’il y avait dix chèvres de M. Séguin dans la montagne.

C’est qu’elle n’avait peur de rien la Blanquette.

Elle franchissait d’un saut de grands torrents qui l’éclaboussaient au passage de poussière humide et d’écume.

jonasAlors, toute ruisselante, elle allait s’étendre sur quelque roche plate et se faisait sécher par

le soleil… Une fois, s’avançant au bord d’un plateau, une fleur de cytise aux dents, elle

aperçut en bas, tout en bas dans la plaine, la maison de M. Séguin avec le clos derrière.

Cela la fit rire aux larmes.

– Que c’est petit ! dit-elle ; comment ai-je pu tenir là dedans ?

 Pauvrette ! de se voir si haut perchée, elle se croyait au moins aussi grande que le monde…

En somme, ce fut une bonne journée pour la chèvre de M. Séguin. Vers le milieu du jour, en courant de droite et de gauche, elle tomba dans une troupe de chamois en train de croquer une lambrusque à belles dents. Notre petite coureuse en robe blanche fit sensation.

On lui donna la meilleure place à la lambrusque, et tous ces messieurs furent très galants… Il paraît même, – ceci doit rester entre nous, Gringoire,

– qu’un jeune chamois à pelage noir, eut la bonne fortune de plaire à Blanquette.
Les deux amoureux s’égarèrent parmi le bois une heure ou deux, et si tu veux savoir ce qu’ils se dirent, va le demander aux sources bavardes qui courent invisibles dans la mousse.

Tout à coup le vent fraîchit. La montagne devint violette ; c’était le soir.
– Déjà ! dit la petite chèvre ; et elle s’arrêta fort étonnée.
En bas, les champs étaient noyés de brume. Le clos de M. Séguin disparaissait dans le brouillard, et de la maisonnette on ne voyait plus que le toit avec un peu de fumée. Elle écouta les clochettes d’un troupeau qu’on ramenait, et se sentit l’âme toute triste… Un gerfaut, qui rentrait, la frôla de ses ailes en passant. Elle tressaillit…Puis ce fut un hurlement dans la montagne :
– H o u ! h o u !
Elle pensa au loup ; de tout le jour la folle n’y avait pas pensé… Au même moment une
trompe sonna bien loin dans la vallée. C’était ce bon M. Séguin qui tentait un dernier effort.

– Hou ! hou !… faisait le loup.
– Reviens ! reviens !… criait la trompe.

Blanquette eut envie de revenir ; mais en se rappelant le pieu, la corde, la haie du clos, elle pensa que maintenant elle ne pouvait plus se faire à cette vie, et qu’il valait mieux rester.
La trompe ne sonnait plus…

La chèvre entendit derrière elle un bruit de feuilles.

Elle se retourna et vit dans l’ombre deux oreilles courtes, toutes droites, avec deux yeux qui reluisaient…C’était le loup.

Énorme, immobile, assis sur son train de derrière, il était là regardant la petite chèvre blanche et la dégustant par avance. Comme il savait bien qu’il la mangerait, le loup ne se pressait pas ; seulement, quand elle se retourna, il se mit à rire méchamment.
– Ah ! ha ! la petite chèvre de M. Séguin ! et il passa sa grosse langue rouge sur ses babines d’amadou.

Blanquette se sentit perdue…

Un moment, en se rappelant l’histoire de la vieille Renaude,
qui s’était battue toute la nuit pour être mangée le matin, elle se dit qu’il vaudrait peut-être mieux se laisser manger tout de suite ; puis, s’étant ravisée, elle tomba en garde, la tête basse et la corne en avant,comme une brave chèvre de M. Séguin qu’elle était…
Non pas qu’elle eût l’espoir de tuer le loup, les chèvres ne tuent pas le loup
, – mais seulement pour voir si elle pourrait tenir aussi longtemps que la Renaude…

Alors le monstre s’avança, et les petites cornes entrèrent en danse.
Ah ! la brave chevrette, comme elle y allait de bon cœur ! Plus de dix fois, je ne mens pas, Gringoire, elle força le loup à reculer pour reprendre haleine.

Pendant ces trêves d’une minute, la gourmande cueillait en hâte encore un brin de sa chère herbe ; puis elle retournait au combat, la bouche pleine…
Cela dura toute la nuit. De temps en temps la chèvre de M. Séguin regardait les étoiles danser dans le ciel clair et elle se disait :

– Oh ! pourvu que je tienne jusqu’à l’aube…

L’une après l’autre, les étoiles s’éteignirent.

Blanquette redoubla de coups de cornes, le loup de coups de dents…

Une lueur pâle parut dans l’horizon… Le chant du coq enroué monta d’une métairie.

– Enfin ! dit la pauvre bête, qui n’attendait plus que le jour pour mourir ; et elle s’allongea par terre dans sa belle fourrure blanche toute tachée de sang…

Alors le loup se jeta sur la petite chèvre et la mangea.

logo mamy turlututu smallAdieu, Mamy !

L’histoire que tu as entendue n’est pas un conte de mon invention. Si jamais tu viens en Provence, nos ménagers te parleront souvent de la cabro de moussu Séguin , que se battégue tonto la neui erré lou loup, e piei lou matinlou loup la mangé

 – Tu m’entends bien, MAMY :

E piei lou matin lou loup la mangé

SOURCE LES LETTRES DE MON MOULIN

logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY RACONTE…!
retour sur la rubrique du même tabac

RETRO : C’est un autre épisode….

Share Button

Alimentation : Les bienfaits du café


LE BLOC NOTE
DE
COM’ POTE

– C’est l’information du pote âgé faite par un pote pas con … mais très COM…!!!

Com’pote parle d’alimentation depuis longtemps dans la Chouette…
il commence à en connaitre un rayon
Couleur café Serge Gainsbourg

Alimentation : Les bienfaits du café

littel com pote

Les nombreuses vertus du café sur la santé

Le café, on est bien content de l’avoir comme remontant.
Mais on ne doit cependant pas en abuser…
Avec modération, le café s’avère être un allié santé particulièrement intéressant, paré de bienfaits insoupçonnés.

Quelque 150 études sont parues sur le sujet cette année seulement. De nombreux effets positifs ont été constatés chez les personnes ayant une consommation raisonnable de cette substance.

Le café est-il bon pour la santé? Probablement oui, à condition de ne pas en abuser, répondent en substance la grande majorité des études parues depuis le début de l’année sur le sujet à travers le monde.

Ingurgité à des doses variables, selon les études, il pourrait avoir un effet positif sur les maladies cardio-vasculaires, les cancers digestifs, le diabète sucré, les maladies de Parkinson et d’Alzheimer ou même les yeux secs.

Il réduirait même le risque de décès de 10% chez les adultes de 50 à 71 ans buvant trois tasses de café par jour comparé à ceux qui n’en consomment pas, selon une étude effectuée sur 400.000 personnes et publiée en mai par l’Institut national américain du cancer.

Les bienfaits incroyables du café

À quand remonte la dernière fois que vous avez entendu un médecin prononcer le mot miracle?
Eh bien, c’est le temps, le café est servi !

En raison de ses bienfaits, « Le café est vraiment un remède miracle. », s’exclame Sanjiv Chopra, médecin spécialiste du foie et des voies biliaires et professeur de médecine à la faculté de médecine de Harvard.

Bien qu’il avoue que l’action d’une simple tasse de café et ses avantages pour le corps relèvent encore du « mystère scientifique », de grandes études épidémiologiques ont, à plusieurs reprises, confirmé ses bienfaits étonnants.

Parmi les faits saillants de recherche récents, on trouve:

Les bienfaits du café agissent comme un remède miracle

• Boire plus de 3 tasses par jour réduit de 20 % le risque pour les femmes de développer le cancer de la peau le plus courant.

• Boire plus de 6 tasses par jour réduit de 60 % le risque des hommes de mourir d’un cancer de la prostate.

• Boire au moins une tasse de café par jour réduit le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) jusqu’à 25 % chez les femmes.

• La consommation d’un minimum de 2 tasses par jour peut réduire de 20 % les risques des femmes de devenir déprimées.

Pour plus de bienfaits, buvez votre café noir!

« Buvez-le noir, ou avec un nuage de lait écrémé afin de diminuer le nombre des calories »,

recommande le Dr Chopra.

Les avantages du café décaféiné pouvant ne pas être aussi prodigieux, mieux vaut en rester au café ordinaire si vous pouvez le tolérer.

Dr Chopra boit au moins quatre tasses par jour, alors que la majorité des gens devrait se limiter à deux tasses. « Eh non, je ne suis pas commandité par Starbucks », lance-t-il à la blague.


– Le Dr Sanjiv Chopra est l’auteur de Live Better, Live Longer :

The New Studies That Reveal What’s Really Good – and Bad – for Your Health.

Ce qu’une étude a montré sur le risque de diabète

Boire plus de café réduirait les risques de diabète de type 2….!

En augmentant leur consommation de café, les amateurs de cette boisson réduiraient leur risque de développer un diabète par rapport à ceux qui continuent à boire les mêmes quantités, avancent les auteurs d’une étude publiée dans la revue Diabetologia.

A partir de trois études américaines portant sur quelque 120 000 personnes, en majorité des professionnels de santé, un groupe de chercheurs américano-singapouriens a établi un lien entre le fait de boire une tasse et demi de café supplémentaire par jour pendant quatre ans et une réduction de 11 % du risque de développer un diabète de type 2, le plus courant.

SOURCES :
Figaro    reader digest   doctissimo

 

Pour les professionnels la CHOUETTE  a trouvé ce qui leur faut :

https://amzn.to/2MwgEnp

 

COM’POTE

Share Button

MACHIN CHOUETTE: Une drôlerie animale

LE BLOG NOTE DE

MACHIN CHOUETTE

Je tire mon nom d’un mot employé pour désigner un truc, un bidule, ou quelqu’un que l’on ne peut ou que l’on ne veut pas nommer
je viendrai de temps en temps avec mes deux « alcooliques »

Truc muche  bouboule bleu

et Bidule truc bouboule rose

– C’est pas parce qu’on est ronds que l’on est alcooliques ..
Il veut dire avec ses deux acolytes….

On l’excuse le  bidule central de son grenier n’est pas bien fini..!

On souhaite informer tous les Tartempions, du  Machin chose  qui fonctionnent avec leur engin. Enfin leur truc quoi … Ben leur Machin Chouette…. Leur truc, leur  bidule, que l’on ne peut ou que l’on ne veut pas nommer..! Et encore moins toucher du doigt (c’est trop hypersensible et réactif …. voire explosif)

Le pote Machin Chouette court la rédaction en donnant  quelques conseils en particulier la définition du flirt

Le flirt nous a-t-il dit, c’est :

« – Le machin dans la main, la main dans le machin, …
mais jamais le machin dans le machin…

–  C’est pas comme ça que le petit Jésus est arrivé…

– Ben si …!


– Ah bon Dieu j’en étais sûre …..!!
C’est pas bon de flirter avec n’importe qui

– je me rappelle de cette orange qui avait flirté avec un citron et qui avait peur d’avoir des pépins »

Un petit chef d’œuvre
de drôlerie animale

concocté par Jean d’Ormesson

Le français une langue animale…

«Myope comme une taupe», «rusé comme un renard» «serrés comme des sardines»… les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les fables de La Fontaine, ils sont partout.

 La preuve: que vous soyez fier comme un coq, fort comme un boeuf, têtu comme un âne, malin comme un singe ou simplement un chaud lapin, vous êtes tous, un jour ou l’autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche.
Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un paon et frais comme un gardon et là , … pas un chat !
Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin.

Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard, la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon, vous l’a certifié: cette poule a du chien, une vraie panthère !
C’est sûr, vous serez un crapaud mort d’amour.

bouboule bleuMais tout de même, elle vous traite comme un chien.
Vous êtes prêt à gueuler comme un putois quand finalement la fine mouche arrive.
Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un canard.
Sauf que la fameuse souris, malgré son cou de cygne et sa crinière de lion est en fait aussi plate qu’une limande, myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine.
Une vraie peau de vache, quoi !
Et vous, vous êtes fait comme un rat.
Vous roulez des yeux de merlan frit, vous êtes rouge comme une écrevisse, mais vous restez muet comme une carpe.

bouboule roseElle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du coq à l’âne et finissez par noyer le poisson. Vous avez le cafard, l’envie vous prend de pleurer comme un veau (ou de verser des larmes de crocodile, c’est selon).
Vous finissez par prendre le taureau par les cornes et vous inventer une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre.
C’est pas que vous êtes une poule mouillée, vous ne voulez pas être le dindon de la farce.

Vous avez beau être doux comme un agneau sous vos airs d’ours mal léché, faut pas vous prendre pour un pigeon car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie.
Et puis, ça aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de faïence.
Après tout, revenons à nos moutons: vous avez maintenant une faim de loup, l’envie de dormir comme un loir et surtout vous avez d’autres chats à fouetter.

SOURCE :

Billet d’humour de Jean d’Ormesson

MACHIN CHOUETTE

Share Button

Éco-pâturage à la forteresse de Salses (66)

Beauté Cosmétiques

Le Bloc écolo

Perpignan: 450 brebis dans les douves du château de Salses… pour protéger les chauve-souris

INSOLITE 450 brebis prennent chaque hiver possession des douves du château pour entretenir la végétation… et produire les excréments nécessaires à la chaîne alimentaire des chauve-souris…

C’est l’embouteillage au moment de descendre dans les douves pour les brebis de la forteresse de Salses-le-Château — Forteresse de salses-le-Château

Le Centre des monuments nationaux a mis en place un projet d’éco-pâturage à la forteresse de Salses, avec pour finalité d’entretenir la végétation aux abords du site tout en ayant une démarche de développement durable.


Ce projet de pâturage des abords de la forteresse
permettra d’entretenir la végétation tout en apportant les ressources trophiques nécessaires aux insectes coprophages (qui se nourrissent d’excréments) eux-mêmes principales sources d’alimentation des populations de chauves-souris présentes dans le monument.

Qu’est-ce que l’éco-pâturage ?

Cette activité ancestrale d’éco-pâturage fait peu à peu son retour, à l’encontre de moyens plus mécaniques et phytosanitaires.

Il s’agit en fait de la gestion d’espaces verts en mettant à paître des animaux pour conserver des espaces naturels en état sans devoir utiliser des engins mécaniques ou bien des désherbants, polluant les sols.


La présence de ces chauves-souris a permis l’intégration de la forteresse au réseau Natura 2000 visant la préservation des sites d’importance européenne pour ces espèces notamment.

 Scène insolite à Salses-le-Château, l’imposante forteresse située à une vingtaine de kilomètres au nord de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales. Le monument visible de l’autoroute A9, fut construit au XVe siècle alors à la frontière franco-espagnole, avant de perdre de son importance après le traité des Pyrénées de 1659 et d’être partiellement restaurée par Vauban.

Les hivers elle accueille des habitants inhabituels. Un troupeau de 450 brebis qui  « permettent d’entretenir la végétation », explique Jacqueline Maillé, administratrice de la forteresse, dans le cadre d’un projet d’éco-pâturage.

Et vive les insectes coprophages ! qui se nourrissent de leurs excréments

Mais l’objectif est double. « Ce pâturage va apporter les ressources trophiques nécessaires aux insectes coprophages, qui se nourrissent d’excréments, eux-mêmes principales sources d’alimentation des populations de chauves-souris présentes dans le monument », reprend l’administratrice.

Les brebis ont pris possession des douves de la forteresse de salses-le-Château – Forteresse de salses-le-Château

La présence de ces chauves-souris a permis l’intégration de la forteresse au réseau Natura 2000 visant la préservation des sites d’importance européenne, notamment pour ces espèces.

 
Chassez les ânes du pays catalan…!
Mettez des moutons qui sont plus dociles et le pays sera débarrassé de tous les moustiques

La plupart des chauves-souris mangent des insectes. On les appelle des insectivores. Elles adorent particulièrement manger des moustiques, des papillons de nuit, et des coléoptères. Et elles en mangent énormément !
Elles débarrassent de tonnes de moustiques chaque année.
Lorsqu’elles tournent au-dessus des têtes, assez près souvent, c’est pour consommer le nuage de moucherons ou moustiques qui se développe au-dessus des gens
 A condition que la forteresse puisse encore accueillir plus de chauves souris …
Eh oui …! Elles sont déjà une douzaine d’espèces qui fréquentent le lieu, parmi lesquelles sept sont protégées dans le cadre de la zone Natura 2000 du château de Salses.

SOURCES : 20 minutes

barre verte

Restez svelte 160px

Share Button