Archives mensuelles : avril 2022

Comment Adèle est sortie du puits ?


Choucaline plus proche de toi tumeurbloc note choucalineBLOC NOTE de
Choucaline

De la mélancolie au spleen…
De la solitude à l’angoisse…
Du désespoir à la dépression….
Faites vous accompagner… AVANT..!!

Je suis fière d’avoir connu Mémé Marthe, magnétiseuse à l’ancienne, sans formation de psychologue, à mains nues et à voix haute …
Elle disait les avoir sorties du puits

Aujourd’hui, il ne reste plus que son petit fils CHOUBLANC pour nous éclairer sur la parabole du puits et de l’échelle de puisatier de son mari Pierre qu’elle utilisait pour ses soins.
Ambiance Ambiance …
Plongeons ensemble au fond du puits….. Secourir Adèle

Mémé me disait … Gamin, il faut que tu sois prêt à aller chercher les plus malheureux de tes malades… Ceux qui perdent espoir au point de tomber au fond du puits et d’y rester en se tenant la tête…
Le corps dans la  position du fœtus.

Pour ceux-là, ma grand-mère Marthe avait une technique qu’elle m’a transmise, pour tous les malheureux qui me liront, ou pour les mains d’or qui me suivent.
Je me dois de la léguer pour que chacun en fasse le meilleur usage…

Comment Adèle est sortie du puits?
Nous pourrions en citer 10 en citer 100 avec le temps qui est derrière moi….
Elles pleuraient au fond du puits….
Souvent c’est la mère, la sœur ou la fille, qui m’appelle au secours…
Il en fut ainsi pour Adèle.

Adèle n’avait pas plus de 30ans quand les douleurs les angoisses et les peurs ont provoqué un tel envahissement qu’elle s’est trouvé emportée et sans force.
Elle avait cessé à mon arrivée de tenter toute résistance… Elle était vide de l’intérieur du corps de l’esprit et de l’âme…!!!
Dire qu’elle avait mordu la poussière ne serait rien , car c’est bien plus bas que je l’ai prise en charge…
Adèle était au fond du trou, au fond d’un puits si profond que j’entendais à peine le son de sa voix et elle-même n’entendait plus depuis longtemps le chant des cigales qui faisaient  farandole  autour de ce vieux puits provençal….
Je me suis dit on va avoir du mal à s’entendre….

Je me suis rappelé comment faisait Mémé Marthe pour dialoguer avec Pierre mon grand-père, qui de par son métier de puisatier était le plus souvent au fond du puits.
– J’en ai fait du tricot sur les margelles des puits me disait-elle….  Alors fait comme moi penche toi vers le bord de la margelle sort ta tête qu’elle te voit dans ce cercle de lumière.
Le puits portera ta voix jusqu’à elle sans avoir besoin, ni de crier, ni de lever la voix….
Dialogue avec elle pour lui dire quels sont ses moyens propres pour sortir du trou …
Redonne lui de l’espoir un gout pour la vie qu’elle a perdu.

Dire à Adèle qu’elle avait de la chance d’être tombée dans un vieux puits sans eau… Lui dire qu’elle aurait pu se noyer ne la touchait guère …
Je le comprenais… C’est comme quand je suis « dans la caca » et qu’on me dit:
« ça aurait pu être pire » Certes elle comprenait mes mots compatissants… Mais la compassion, même si elle est nécessaire, ne remet aucune machine en marche, surtout dans le noir du fond d’un puits…!

Elle me fit pourtant la description de son état :
Rien de cassé , pas de douleurs du corps …. Que l’âme brisée… !
Les pieds eux était dans une boue gluante qui collait à ses chaussures …
– Ça me change pas beaucoup dit-elle  – «  je traine la godasse depuis des semaines »

– Me vois-tu ?
Regarde la lumière tout en haut…
– Oui je vois votre tête qui dépasse…
( je sentais Mémé Marthe qui jubilait que sa technique fonctionne ..
En effet Adèle levait la tête et regardait vers le ciel tournait la tête vers une élévation prochaine….)
– Là je vous vois mieux….
– Adèle tu ne peux pas rester dans ce trou seule dans le noir les pieds dans la boue….
– Peux-tu lever un pied en as-tu la force.. ?
– Je le lève péniblement sans le détacher… Mais à quoi bon cet essai… ?
Je suis si bas, je ne vois pas comment remonter la pente, la paroi est verticale et sans grandes saillies…
– je vais t’expliquer comment nous allons faire pour que tu te tires seule de là.
– Vous êtes bien bon cher monsieur… Mais moi, je me lamente en pleurant tous les jours d’être tombé si bas …
Moi qui me croyais si forte … ?
Dites moi quoi faire et je le fais… !
– Voilà ma chère Adèle, on sortira comme mon grand père Pierre le puisatier sortait de son puits en construction à l’heure du déjeuner, ou du café, pour venir en amuse-bouche embrasser Mémé Marthe.

Pépé Pierre m’a expliqué que lorsqu’il creusait, il fixait, dans la paroi, des échelons de ferrailles en U fixés entre les pierres, chacun aligné l’un au-dessus de l’autre.

Arrivé en bas du puits, il disposait d’une échelle murale pour grimper sans difficulté.

– Alors je te le dis Adèle cherche à tâtons dans le noir, balaye cette paroi, cherche la ferraille en U que le puisatier de ce puits t’a laissé à portée de main.
En disant cela, je constate que le soleil s’est positionné à la verticale du puits et en illumine le haut….

Après un long silence :

– je tiens quelque chose de très rouillé à main gauche ..
– Cramponne ma fille, cramponne et ne lâche pas.. !!!
– Je le tiens bien..!!!
– Soit logique, à la verticale de ta  main en contrebas, une même ferraille doit te servir de marche pied pour ton pied droit… Lève le jusqu’à lui.. je sais : C’est gluant, difficile à arracher ….
Allez LÈVE … LÈVE… LÈVE..!!!!

Les malades déprimés, et au fond du fond, ont beaucoup de peine à aller de l’avant.
La symbolique du pied immobilisé est un classique de l’absence de volonté de reprendre leur chemin de vie … Rappelons-nous le proverbe :
« C’est le premier pas qui coûte » ……  ou la maxime chinoise de Lao Tseu  :
«Le voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas »

– Il s’arrache… je cherche… il se pose… je prends appui ?
– Non pose-le simplement …. Lève ton bras Droit… Celui que tu m’as dit peser une tonne … Cherche l’autre échelon au-dessus de ta main gauche …..
Accroche ta main droite et reste comme ça
– AH AAAhhh … Voilà c’est fait…!!!
– Là tu m’attends, repose toi, stabilise-toi en station debout.

Il faut parfois donner un temps de repos entre les séances d’accompagnement pour que la personne constate et raisonne sur son avancée, son ascension,  son retour parmi ce monde qu’elle rejetait hier.

– Allez Adèle on reprend …
– On va coordonner les gestes car en toutes circonstances les ascensions sont toujours difficiles…
A mon top départ, ton bras droit, le plus haut, va tirer le corps, le pied gauche dans boue gluante se trouvera aidé quand tu vas le lever pour le poser sur l’échelon du dessus..
En même temps  ta main gauche lâche la ferraille et cramponne celle du dessus

La reprise de la marche en avant nécessite de décomposer les gestes mécaniques, pour les remémorer, lancer à la manivelle, pour que l’automaticité des mécanismes se remettent en route seuls.

– Allez Adèle on fait cette manœuvre ascensionnelle, et on garde la pose
– AH AH OH NON le pied gauche ne réponds pas, et pourtant je tire sur mes bras vers le haut
– Allez vas-y tu peux le faire … Tire encore et arrache (on est parfois coach sportif)
– HOULA LALA…. OUPS C’est fait..!!!
– Super..!! Fait la pause, et je te reprends ( parfois deux jours après)
– Quand je serai pas là : « Regarde le ciel et les nuages »

– Nous y revoilà. Tu te rappelles de la manœuvre.
On grimpe quelques échelons ensemble ensemble ensemble….
– AH oups et voila super j’y arrive plus facile
– BRAVO continue Adèle continue…
Ainsi je la vois gravir échelon après échelon… Remonter la pente.

Celle qui monte a donc retrouver l’envie de …VIVRE… J’ai l’esprit et l’âme en fête, car j’ai le regard figé sur le sommet de son crâne. Pour peu,  je vois presque briller une couronne dorée à cet emplacement symbolique ( chakra couronne… )
C’est comme la couronne de la reine des ténèbres montant vers la lumière)

il s’en écoula des minutes, des heures,  des jours, des semaines peut-être..
Je ne sais plus .. On était tous les deux en osmose … hors du temps…

Heureux jour, où de ma margelle, je vois apparaitre une main…

Heureux jour, où de ma margelle, je vois apparaitre une main, enflée par l’effort, salie par la rouille …
Puis très doucement, comme ayant peur de la lumière, sa tête apparait ….
Mon sourire se perd dans son regard apeuré…
Ce n’est que longtemps après, que j’ai réussi à la convaincre de sortir pour s’assoir sur la margelle au soleil à mes cotés .
Elle semblait ne pas vouloir quitter le contact de SES pierres qui était sa demeure depuis si longtemps.

Vous noterez que nous ne lui avons pas tendu la main pour l’aider à sortir …
On doit éviter de voler la victoire au malade : C’est son combat..!
Souvent quand nous amenons des malades à la lumière ….
A la porte de la guérison, ils restent comme hébétés à regarder la vie qui défile, en ayant peur de s’insérer dans la file… Crainte de reprendre le cours des choses, avec la peur au ventre de rencontrer en chemin une connaissance qui va lui dire :
« 
Comment tu vas… j’ai appris… »         Ne leur dites jamais ça  …
Mais plutôt «
On est contents de te revoir, on t’attendait »

Même pour moi, longtemps après, quand je rencontre mes anciens malades …
Ils font mine de ne pas me reconnaitre, car je représente pour eux (
et c’est dommage)
le chien de garde de leur enfer… Ils ne veulent donc pas prendre le risque de venir le caresser … Même du regard..!

Pour l’aider à se libérer de ses pierres, je lui ai demandé d’ancrer ses pieds au sol, de sentir la terre et de se laisser attracter …
Elle ressentit immédiatement des picotements dans ses orteils..
La terre était avec nous…!
Je me suis assis à ses côtés ma main posée contre la sienne.
Le soleil brillait tellement fort que sa chaleur remplaça vite la mienne et j’entends dans ma tête :
– “Tournez, Tournez sur ce cercle de l’alliance”
De ma bouche quelqu’un d’autre lui dit :
– Adèle glisse vers la droite, sans te lever car tu n’as pas encore toutes tes forces.
Je fais moi aussi ce glissement vers elle, sans me lever de la margelle brulante.
– On tourne maintenant au rythme du soleil, comme sur le cadran d’une horloge
– Je suis aveuglée de sa lumière et de sa chaleur dit-elle
C’est vrai que ce jour là, le soleil n’a pas arrêté sa course pour contempler sa “résurrection”, sa   “renaissance”… Nous sommes restés tard, au point, qu’il n’y a avait plus que la lumière orangée du soleil couchant pour éclairer la scène.
Je l’ai abandonnée en voyant que l’obscurité ne lui faisait plus peur…
Ce noir n’était plus celui du puits… Le ciel au dessus de sa tête…  de son esprit, avait pris ma place, et lui offrait complice un semis étoilé. Ce jour là, aucune étoile ne voulait s’imposer à elle.
– Cherche-la seule Adèle, celle qui brillera pour toi sera ta bonne étoile.

Sans nouvelles je m’interrogeais sur son nouvel itinéraire.

Je n’ai pas résisté à revenir prés du puits, où heureusement la margelle était vide …
Rassuré et immédiatement inquiet, je me suis penché pour voir le fond du puits silencieux autant qu’obscur… il n’y avait même plus de boue…?
Logique puisque personne ne pleurait plus dedans…
Mais dans un coin, un reflet de métal m’a fait comprendre qu’on avait jeté là une pièce de monnaie. (Selon la tradition en jetant une pièce dans un puits, on peut faire un vœux qui se réalise dans l’année).

je sais, au fond de moi, que c’est elle qui a fait ce geste en y venant comme moi en pèlerinage …
C’était devenu le lieu, où les miracles du ciel et de la terre se confondent… Je me suis dit :
« On a fait de notre mieux pour elle »
A ce moment là, j’ai senti sur mon épaule cette même main de Mémé Marthe, qui vient chaque fois me réconforter pour me dire … « Sans les efforts d Adèle  sans sa ténacité et sa combativité retrouvée,  nous n’étions RIEN TOI ET MOI »
ALLEZ GAMIN .. Passe ton chemin, la vie te mettra hélas d’autres  vieux puits,  abandonnés de tous , comme le sont tous ceux qui tombés dedans nous attendent….
Elle me répète chemin faisant  » La terre,le soleil et l’eau ne sont rien sans un vent favorable »
Aujourd’hui, là haut, elle doit être en colère de ce récit, car elle m’a toujours dit :
« La mer ne se vante pas d’être salée … Alors toi non plus »

Si je vous ai conté ceci, c’est point pour ma gloire, mais pour la formation du groupe  des youngsmediums qui suivent les conseils de tous les « anciens » (magnétiseuses et magnétiseurs et autres médiums).
Il me reste à leur dire, comme à vous tous, qu’avant de quitter le puits d’Adèle , moi aussi j’ai jeté ma pièce et j’ai fait un vœux… (dans la tradition il est interdit de le révéler sous peine de ne pas voir sa réalisation)
Quand j’ai ré-ouvert mes yeux pour regarder si je voyais ma pièce …. il y en avait trois..!!!
Celle d’Adèle, la mienne et … celle de Mémé Marthe qui brillait plus que les nôtres (
sacrés anciens, ils ont toujours de la monnaie sur eux).…. Mon vœux s’est réalisé, je peux le dire… Elle est toujours là avec moi… et peut être pour vous un jour….
Quand le soleil se sera éteint pour moi et que je me baignerais dans une autre lumière… Si sur votre chemin de vie vous rencontrez un vieux puits abandonné… Fermé les yeux, lancez votre pièce et vérifiez….
La mienne sera là …. Plus brillante (Enfin si Saint Pierre a de la monnaie pour moi)

Choucaline plus proche de toi tumeurChoucaline        A LIRE: Un âne sortant du puits …        Quelle vérité….! 

 

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COMPTINE : Alouette gentille Alouette….

VETEMENTS ET ACCESSOIRES   SANTÉ ET SOINS DU CORPS  VOYAGES VALISES


Comptine
ALOUETTE GENTILLE ALOUETTE

 

– La dernière fois PAPY JANOT nous a raconté
deux comptines sur la CHÈVRE

Pourtant pour moi qui suit petit, celle là est plus courte et plus sympa à chanter…! Vous voulez la voir ou la revoir cliquez :

Aujourd’hui cette comptine est dédiée à Alice et Juliette

Ma choupinette Alice n’a pas de si longues couettes Mais Juliette OUI..!
– OUAIS ..! Moi je crois que ta vue baisse Papy Janot … Juliette est Brune

 

VOICI : ALOUETTE POUR LEUR APPRENDRE A CHANTER


TU TROUVERAS CI-DESSOUS LES PAROLES DE CETTE COMPTINE….

Alouette, gentille alouette
Alouette, je te plumerai
Je te plumerai la tête
Je te plumerai la tête
Et la tête, et la tête
Alouette, Alouette
Ah, Ah, Ah, Ah
Alouette, gentille alouette
Alouette, je te plumerai
Je te plumerai le bec
Je te plumerai le bec
Et le bec, et le bec
Et la tête, et la tête
Alouette, Alouette
Ah, Ah, Ah, Ah
vous plumerez successivement la queue, les pattes, le dos, les ailes, le cou,  jusqu’à ce couplet final suivant
Alouette, gentille alouette
Alouette, je te plumerai
Je te plumerai la queue
Je te plumerai la queue
Et la queue, et la queue
Et les pattes, et les pattes
Et le dos, et le dos
Et les ailes, et les ailes
Et le cou, et le cou
Et le bec, et le bec
Et la tête, et la tête
Alouette, Alouette
Ah, Ah, Ah, Ah Ah

– Allez révisons encore une fois….
Tous ensemble… Grands (
comme moi ) et petits

L’alouette, passereau au chant puissant et mélodieux

L’alouette des champs fait partie de l’ordre des Passériformes, de la famille des Alaudidés.
Il en existe près de 80 espèces.
Celle que nous connaissons en Europe est appelée l’alouette des champs.

Ce petit passereau, la plupart du temps sédentaire, niche au sol.

Sa principale caractéristique est son chant puissant et mélodieux que l’on peut entendre en plein vol.
Pourtant, espèce protégée, la population des alouettes est en forte baisse en Europe (moins 30% en 15 ans ) en raison de la présence des pesticides qui altèrent sa nourriture, mais aussi de la chasse.
 

Est-ce que l’alouette se mange ?
En Angleterre, en Espagne, en Belgique, en Suisse, vous pouvez manger des alouettes, des grives, les gibiers de poche dans les restaurants.

Le miroir aux alouettes est une technique de chasse :
Un dispositif tournant, muni de petits miroirs réfléchissant les rayons du soleil, utilisé par les chasseurs pour attirer les alouettes et autres petits oiseaux (piège, leurre) qui viennent le mirer

Cette « chasse au miroir » fait encore partie des chasses traditionnelles pratiquées en France : posté avec un fusil, on attire les alouettes au moment de la migration avec un leurre tournant, le miroir aux alouettes.
Mais vous saviez déjà que le miroir aux alouettes est une expression utiliséé pour designer une chose séduisante mais trompeuse : de la poudre aux yeux

SOURCE :

PAPY JANOT

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Les histoires de l’horlogerie: Les radiums girls


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Des histoires d’horlogers
qui font froid dans le dos

L’horlogerie véhicule certaines histoires qui font froid dans le dos parce qu’elles ne sont ni des légendes, ni des contes et qu’elles rapportent une vérité tragique ou simplement un questionnement auquel les réponses apportées n’ont pas satisfait les critères de notre rationalité.


Culpabilisatrices, renvoyant à des récits transmis de génération en génération, les histoires de montres captivent notre attention parce que les garde-temps sont un point qui les relie à notre réel, à notre quotidien. 

 

Nous sommes tous un peu quelque chose dans ces histoires parce que nous avons le sentiment que nous aurions pu en être les acteurs insouciants… 

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Les femmes victimes du radium horloger

Depuis le milieu de la Première Guerre mondiale jusqu’à la fin des années 30, le radium fut largement utilisé pour obtenir une luminescence nocturne des montres et réveils.
Le radium, matière miraculeuse disait-on, fut transformé pour entrer dans la composition de peintures servant à peindre les aiguilles et les chiffres des cadrans des montres et autres instruments garde-temps. Les armées furent de grandes consommatrices de ce type de pièces et le marché civil adopta ces montres si merveilleusement luminescentes la nuit en dehors de tout éclairage.logo horlogerie barre

 Le radium recommandé pour soigner la peau et les lésions de toutes sortes ne fut guère suspecté, jusqu’aux débuts des années 20, de pouvoir être dangereux.
L’usine de l’U.S. Radium Corporation située dans le New Jersey ne tarda pas à employer plus de 100 personnes, essentiellement des femmes, pour peindre les cadrans et les aiguilles avec de fins pinceaux qu’elles humectaient avec les lèvres. Les pinceaux en poils de chameaux devaient rester très pointus pour conserver leur efficacité et dans l’apprentissage des ouvrières, il était expliqué qu’un passage entre les lèvres permettait un pincement salutaire à la tenue des pinceaux.
La confiance était si forte que celles qui travaillaient à domicile pour livrer ce type de cadrans laissaient jouer les enfants avec cette peinture, enfants qui léchaient les pinceaux pour savourer le goût à peine sucré de la peinture.

 A partir du début des années 20, certains scientifiques se mirent à douter des effets du radium sur la santé humaine et très vite transformèrent leurs doutes en certitudes sans que ni les industriels, ni les firmes horlogères ne cessent de laisser travailler des femmes à mains nues sur ces produits.
Les chimistes, directeurs, contremaîtres  commencèrent à se protéger avec des tabliers en plomb et à se tenir éloignés des produits. Ils avaient accès, en effet, à une documentation qui s’enrichissait en provenance des médecins et chercheurs qui se mirent à donner l’alerte sur l’utilisation de ces produits.

Dans le même temps, les médecins proches des centres industriels commencèrent à constater des maladies de peaux et des plaies anormales à la mâchoire des ouvrières qui perdaient anormalement leurs dents et saignaient des gencives.

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logo horlogerie engrenage Pendant ce temps, inconscientes des dangers, d’autres ouvrières s’amusaient à peindre leurs dents pour épater leurs petits amis où à se peindre les ongles avec ces peintures avant d’aller danser. Les cas de maladies se mirent à croître si fort que les médecins demandèrent l’arrêt de ces fabrications. 

Le nombre de malades connut une croissance exponentielle.
Pour dissiper les accusations faites à l’industrie horlogère, celle-ci accusa les appareils servant à faire les radiographies d’être à l’origine des maux rencontrés.

Les cancers graves se multiplièrent et la médecine américaine, complice de l’industrie, n’hésita pas à détourner l’attention pour impliquer d’autres causes dans la mort des travailleurs et travailleuses, qui furent même accusés d’avoir contracté la syphilis !

Dès 1924, neuf des ouvrières soignées étaient mortes, toutes étaient des jeunes femmes n’ayant pas encore atteint 30 ans.
Leur seul point commun était d’avoir travaillé dans l’usine du New Jersey.

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Harrison Martland, médecin qui a mené l’enquête sur le sujet, fit exhumer le corps d’une des ouvrières et en préleva des tissus qu’il réduisit en cendres avec les os. Il nettoya le tout et le plaça dans une chambre noire près d’un film photographique enveloppé dans du papier noir.

Il procéda ensuite à la même préparation avec des tissus et des os pris sur un mort non contaminé afin de disposer d’un échantillon témoin. 

Le docteur Martland raconte, « s’ils étaient radioactifs, les os et les cendres de tissus émettraient un rayonnement et les rayons bêta et gamma traverseraient le papier noir pour impressionner le film photographique »… Au bout de dix jours, le premier film était constellé de taches blanches et le second était resté noir. 

Au delà de la preuve apportée de la radioactivité des corps, il fut établi, en approchant un compteur Geiger des tombes de ces femmes, la présence d’une source radioactive, cela en 1987 soit plus de 60 ans après leur mort.

Sources: https://sites.google.com/site/hourconquest/home

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LE DROIT ET LE SAVOIR


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MACHIN CHOUETTE: Une drôlerie animale

LE BLOG NOTE DE

MACHIN CHOUETTE

Je tire mon nom d’un mot employé pour désigner un truc, un bidule, ou quelqu’un que l’on ne peut ou que l’on ne veut pas nommer
je viendrai de temps en temps avec mes deux « alcooliques »

Truc muche  bouboule bleu

et Bidule truc bouboule rose

– C’est pas parce qu’on est ronds que l’on est alcooliques ..
Il veut dire avec ses deux acolytes….

On l’excuse le  bidule central de son grenier n’est pas bien fini..!

On souhaite informer tous les Tartempions, du  Machin chose  qui fonctionnent avec leur engin. Enfin leur truc quoi … Ben leur Machin Chouette…. Leur truc, leur  bidule, que l’on ne peut ou que l’on ne veut pas nommer..! Et encore moins toucher du doigt (c’est trop hypersensible et réactif …. voire explosif)

Le pote Machin Chouette court la rédaction en donnant  quelques conseils en particulier la définition du flirt

Le flirt nous a-t-il dit, c’est :

« – Le machin dans la main, la main dans le machin, …
mais jamais le machin dans le machin…

–  C’est pas comme ça que le petit Jésus est arrivé…

– Ben si …!


– Ah bon Dieu j’en étais sûre …..!!
C’est pas bon de flirter avec n’importe qui

– je me rappelle de cette orange qui avait flirté avec un citron et qui avait peur d’avoir des pépins »

Un petit chef d’œuvre
de drôlerie animale

concocté par Jean d’Ormesson

Le français une langue animale…

«Myope comme une taupe», «rusé comme un renard» «serrés comme des sardines»… les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les fables de La Fontaine, ils sont partout.

 La preuve: que vous soyez fier comme un coq, fort comme un boeuf, têtu comme un âne, malin comme un singe ou simplement un chaud lapin, vous êtes tous, un jour ou l’autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche.
Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un paon et frais comme un gardon et là , … pas un chat !
Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin.

Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard, la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon, vous l’a certifié: cette poule a du chien, une vraie panthère !
C’est sûr, vous serez un crapaud mort d’amour.

bouboule bleuMais tout de même, elle vous traite comme un chien.
Vous êtes prêt à gueuler comme un putois quand finalement la fine mouche arrive.
Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un canard.
Sauf que la fameuse souris, malgré son cou de cygne et sa crinière de lion est en fait aussi plate qu’une limande, myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine.
Une vraie peau de vache, quoi !
Et vous, vous êtes fait comme un rat.
Vous roulez des yeux de merlan frit, vous êtes rouge comme une écrevisse, mais vous restez muet comme une carpe.

bouboule roseElle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du coq à l’âne et finissez par noyer le poisson. Vous avez le cafard, l’envie vous prend de pleurer comme un veau (ou de verser des larmes de crocodile, c’est selon).
Vous finissez par prendre le taureau par les cornes et vous inventer une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre.
C’est pas que vous êtes une poule mouillée, vous ne voulez pas être le dindon de la farce.

Vous avez beau être doux comme un agneau sous vos airs d’ours mal léché, faut pas vous prendre pour un pigeon car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie.
Et puis, ça aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de faïence.
Après tout, revenons à nos moutons: vous avez maintenant une faim de loup, l’envie de dormir comme un loir et surtout vous avez d’autres chats à fouetter.

SOURCE :

Billet d’humour de Jean d’Ormesson

MACHIN CHOUETTE

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