VETEMENTS ET ACCESSOIRES SANTÉ ET SOINS DU CORPS VOYAGES VALISES
– BLOC NOTE
de Choucaline
– « Les capacités de notre cerveau:
– Comment notre mémoire ramène les émotions du passé
Marthe la grand mère à Choublanc que j’ai connue dans ma jeunesse me disait :
« Ma fille, regarde le fleuve tranquille couler vers la mer …
Tu ne le verras jamais remonter là haut sur la montagne, du temps où il était torrent boueux et tumultueux, où sous les orages, les éclairs fendaient les arbres qu’il emportait au milieu des rochers arrachés à la montagne…
Le fleuve ne revient pas en arrière..
Alors toi non plus ma fille vit au présent ici et maintenant
Mais n’oublie jamais que tout ça a commencé là haut par une goutte d’eau sur la mousse »
Ma mémoire mon ennemie..?Oh! je voudrais tant que tu te souviennes |
Oh! je voudrais tant que tu te souviennes Des jours heureux où nous étions amis |
Si l’on demande à quelqu’un « comment ça va » et qu’il répond par la négative, on remarque qu’il parle de quelque chose datant d’avant le moment où on lui a posé la question. Que cet évènement persiste ou non, son attention se bloque sur l’enregistrement passé de cet évènement. Même les préoccupations liées à l’avenir se nourrissent des évènements douloureux du passé. |
– Un souci immédiat, concret, comme pas de travail ou le manque d’argent, semble être une exception, mais si on fait parler la personne, on constate que son problème lui pèse d’autant plus qu’il renvoie à des échecs similaires avant la dernière goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Dans le cas d’une perte d’emploi, son attention est fixée sur le souvenir du licenciement.
Tôt ou tard, elle vous parlera d’une situation antérieure que la situation présente lui rappelle.
Lorsqu’un « coup dur » se produit, l’individu qui n’a pas un trop lourd passif le surmontera avec une certaine résilience, une capacité à rebondir, mais si c’est la énième fois que cela arrive, tel un boxeur qui encaisse son dixième uppercut, il s’effondrera sur le ring de la vie.
Conclusion : Nos souffrances ne viennent pas tant de ce qui se produit dans l’univers réel, mais de l’accumulation des souvenirs que nous en gardons.
Mémoire en cours d’effacement : Veuillez attendre la fin de l’opération
Sachant ce qui précède, le premier remède au poids du passé est un mécanisme naturel que tout le monde utilise de façon intuitive : PARLER.
L’enfant bouleversé court vers sa mère pour lui raconter ses malheurs entre deux sanglots.
JUSTE POUR SOURIRE AVANT DE POURSUIVRE : Un homme à longue barbe blanche consulte un psychiatre. Le médecin l’accueille : – Je ne connais pas encore vos problèmes, alors commencez par le commencement – Au commencement je créais le ciel, la terre… |
C’est ce qu’utilisent diverses techniques ou thérapies avec des résultats variables selon le talent des praticiens qui prêtent une oreille attentive… ou pas.
Pour se libérer du poids du passé, la personne parle de ce qui lui est arrivé et, si elle se sent comprise, elle abordera des évènements antérieurs qui alourdissent l’impact des évènements plus récents.
Elle fera cela jusqu’à ressentir un soulagement… si son interlocuteur la comprend.
Et c’est là que le bât blesse.
Confidents, proches ou thérapeutes, les gens capables d’écouter sans interrompre l’autre avec des remarques, « avis », « conseils », « solutions » ou pire, des interprétations psychologiques erronées, sont rarissimes.
Quand ils « écoutent », c’est plus fort qu’eux, il faut qu’ils parlent.
Ou alors, ils n’écoutent pas pour comprendre, mais pour répliquer.
Résultat : l’évacuation de la douleur émotionnelle stockée dans les souvenirs s’interrompt et le processus libérateur s’enraye.
C’est la première compétence nécessaire pour obtenir un résultat dans l’aide à la personne :
SE TAIRE.
SOURCE : https://laveritelibere.com/developpement-personnel/
Alan Cherokee
C’est ainsi dans la vie…
il faut parfois qu’on soit aidés pour grandir
En mettant des mots sur les maux du passé … PARLEZ..!!!! Vous trouverez celui qui écoutera ET entendra tout et ne fera aucun commentaire ….