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Histoire du pain : Égypte Grèce Rome

     Histoire du pain : Égypte Grèce Rome

Le pain est l’aliment de base traditionnel de nombreuses cultures.
Il est fabriqué à partir de farine et d’eau et contient généralement du sel.
D’autres ingrédients s’ajoutent selon le type de pain et la manière dont il est préparé culturellement.
Lorsqu’on ajoute le levain ou la levure, la pâte du pain est soumise à un gonflement dû à la fermentation.

Le pain est obtenu par cuisson de la pâte, au four traditionnel, ou four à pain, ou par d’autres méthodes (pierres chaudes par exemple). La fabrication du pain (panification) est le métier du boulanger. Le pain est commercialisé dans une boulangerie.

La farine provient principalement de céréales panifiables — blé tendre (froment), épeautre ou seigle. On peut y adjoindre, en quantité modérée, des farines d’autres denrées non panifiables telles que le sarrasin, l’orge, le blé dur, le maïs, la châtaigne, la noix… Les céréales panifiables se caractérisent par la présence de protéines capables de générer un gluten aux propriétés élastiques, qui permet d’emprisonner les bulles de dioxyde de carbone dégagées par la fermentation, permet la montée de la pâte, dite « pâte levée », et crée la mie.

Cette fermentation, dite fermentation alcoolique, produit outre le dioxyde de carbone, de l’éthanol, qui est vaporisé lors de la cuisson. Sans ajout de levain ou levure, le pain est dit azyme.

 

La grande histoire du pain

Le pain que nous consommons aujourd’hui résulte d’un long cheminement agricole, technologique et gastronomique.
En effet, l’histoire du pain commence dès le Paléolithique supérieur.
L’usage du pain semble s’être répandu en Europe par le biais des Phéniciens.
En revoir l’histoire et les règles ; vous avez du pain sur la planche !

La grande histoire du pain débute lors de la préhistoire, à la fin de l’ère paléolithique supérieure, 10 000 ans av. J-C. Le berceau du pain se trouve au Moyen-Orient, où l’on trouve déjà à cette époque des blés tendres dans la région de Jéricho.

Bas-relief représentant le dieu Shamash faisant face au roi babylonien Nabû-apla-iddina (888-855 av. J.-C.) introduit par un prêtre et une divinité protectrice ; entre les deux, le disque solaire symbolisant le dieu. British Museum.

Dans une invocation au dieu Shamash, la personne affligée par la présence d’un esprit mauvais s’exclame:

Shamash, je t’ai appelé, écoute-moi:
[…]
le spectre qui m’est infligé et me dévore, qu’il soit détaché de mon corps;
 Je veux lui faire manger du pain d’offrande funéraire,
je veux lui faire boire de l’eau d’offrande funéraire,
[…]
Qu’il mange quelque chose de bon, qu’il boive quelque chose de bon; qu’il mange un petit pain, qu’il boive de l’eau fraîche

Vers -8 000 apparaissent les premières traces d’agriculture.
La grande histoire du pain est intimement mêlée à l’évolution des outils, et l’avènement des civilisations méditerranéennes.

Le pain, encore appelé aish aujourd’hui, « vie », en arabe égyptien et le mot ninda, « pain », apparaît sur les tablettes sumériennes depuis la première invention de l’écriture, en 3600 av. J.-C. Son pictogramme est la forme d’un bol rond qui servait à le pétrir.

Les céréales alors utilisées sont l’orge, le seigle ou l’épeautre. Les hommes broient les graines récoltées entre deux pierres.
Mélangées à de l’eau, la bouillie se consomme telle quelle puis, plus tard, sous forme de galettes minces, cuites sous la cendre ou sur des pierres brûlantes.

Les premières représentations du pain apparaissent pendant l’Antiquité, en Égypte. Utilisé au départ comme une offrande aux dieux, il devient un aliment essentiel mais aussi une monnaie.

On attribue l’invention du pain aux Égyptiens en 3000 avant JC.
En effet en Égypte ancienne, on trouve déjà l’ancêtre de notre pain quotidien à base d’eau, de farine, de sel et de levain.

 

On suppose que l’invention du pain fut un accident, c’est en mélangeant du grain écrasé ou bien moulu avec de l’eau du Nil, qui est particulièrement riche en limons qui renferment des agents de fermentation et en laissant cette bouillie de farine et d’eau salée à l’air qu’elle s’est mise à fermenter pour ensuite la faire cuire au four que les Égyptiens ont fabriqué le pain.

En effet, à l’époque où les Romains se nourrissaient d’une simple bouillie de farine et les Grecs d’une feuille de pâtes cuites au feu de bois, les Égyptiens étaient capables de mettre sur la table des pains gonflés et appétissants.

Si les Egyptiens sont les inventeurs du pain, ce sont les Grecs qui développent le métier de boulanger et confectionnent plus de 70 variétés de pain.

Ils vont par la suite faire partager leur goût et leur science du pain aux Romains :

En 168 avant JC, de nombreux artisans grecs, meuniers et boulangers s’installent à Rome.
grece-pain-histoireLes pâtons de pain étaient alors généralement cuits dans un four en argile surélevé par des pieds.
Une autre technique plus rustique de cuisson consistait à déposer des charbons ardents sur le sol en terre et de les recouvrir avec un couvercle en cloche, quand le sol était suffisamment chaud, les charbons étaient poussés sur le côté et les pâtons déposés et le couvercle remis en place sous les charbons.

Les Grecs sont aussi à l’origine de l’invention du four moderne en pierre ou en brique qui apparaît à l’époque romaine : chauffé de l’intérieur et accessible par une ouverture frontale.

La grande histoire du pain continue vers 800 av. J-C.

Lorsque, initiés par les égyptiens, les grecs améliorent les techniques de mouture et obtiennent des farines plus fines. Bien que les fours semblent avoir pris naissance dans le bassin méditerranéen, ils en perfectionnent et en étendent l’utilisation.
D’ailleurs, le pain va peu à peu quitter les foyers pour les fournils spécialisés.

On ne commence à faire du pain à Rome qu’au
II ème siècle après J.C, lorsque des boulangers (pistores) grecs s’y installent.
Encore faut-il nuancer, le terme « panis » ne faisant pas la distinction entre notre pain et les préparations sous forme de galettes.
Les Romains, qui jusqu’à lors consommaient des pains non levés, empruntent aux Grecs l’utilisation du moût des vendanges pour fabriquer de la levure, et améliorent la technique du pétrissage.


A Pompéi, les pains entiers retrouvés montrent qu’ils pouvaient être entaillés en rayons, afin de faciliter l’homogénéité de la cuisson (encore une astuce de nos amis grecs !).

 

Propagateurs, les grecs font partager leur goût et leur science du pain aux Romains, lesquels considéraient, au départ, la fermentation fortuite de la pâte comme une catastrophe.
Il faudra attendre le IIe siècle av. J-C. pour voir apparaître les premiers professionnels du pain.
Dès lors, les évolutions s’enchaînent : en -60, les romains inventent les moulins à eau ; en -14 un collège de meuniers boulangers est créé à Rome.

A la suite de l’occupation par les légions romaines de Jules César, l’art de faire du pain est importé en Gaule, 50 ans environ avant notre ère.


Après la naissance de Jésus à Bethléem (qui signifie «ville du pain» en hébreux), cet aliment prend une dimension sacrée puisqu’il symbolise le corps du Christ.

Monsieur pain

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ROME: Saturnales ou « NOËL des Romains »

LE BLOG DE
LAMITE HOLOGIS

Si vous êtes un ami de notre vieille Chouette… Alors vous adorez les femmes comme moi ….

Alors vous aimerez être assis
autour de moi pour découvrir

Les Saturnales ou le « NOËL des Romains »

Pour que vous sachiez ce qui vous attend sous le ciel étoilé, avec la lune pour
témoin, commençons par vous éclairer…

AUJOURD’HUI :  Les Saturnales ou le « NOËL des Romains »

Avant le christianisme, les fêtes païennes et religieuses étaient nombreuses autour de la date du 25 décembre. Les plus connues étaient les Saturnales, célébrées à ROME, du 17 au 24 décembre, en l’honneur de SATURNE.

 Elles célébraient le règne de SATURNE, dieu des semailles et de l’agriculture. Elles étaient la manifestation de la fête de la liberté (libertas decembris) et du monde à l’envers. Jour de liberté des esclaves à ROME, ces derniers devenaient les maîtres et les maîtres obéissaient aux esclaves.

TEMPLE DE SATURNE SUR LE FORUM
Aperçu d’une fête romaine
Ce que nous voyons sur l’image d’aujourd’hui est le Temple de Saturne, l’une des plus anciennes structures du Forum de Rome. C’est ici que les romains entamaient les célébrations des Saturnales, tous les 17 décembre.

Les activités consistaient à boire, manger, faire de la musique et se prêter aux jeux d’argent.
Les entreprises et les écoles restaient fermées pour l’occasion et même les esclaves avaient le droit de participer aux festivités. De nombreuses coutumes issues des célébrations des Saturnales devinrent des traditions de Noël, à l’image des cadeaux, des couronnes de Noël et du vin épicé.

Le temple et le festival des Saturnales sont tous les deux dédiés à Saturne, le dieu de l’agriculture, dont le règne est associé à l’âge d’or de la prospérité et de la paix. Le coup d’envoi des Saturnales était donné au moyen d’un sacrifice au temple, suivi d’un banquet public et d’une semaine de fête.

LES SATURNALES JOUAIENT PLUSIEURS RÔLES 

Elles célébraient le solstice d’hiver, période la plus sombre de l’année mais aussi promesse de jours qui vont bientôt allonger à nouveau ; on y honorait tout particulièrement le 21 décembre la déesse ANGERONA, qui avait comme particularité de faire traverser les jours étroits et les périodes angoissantes.
Elles commémoraient le retour de l’Age d’Or, cette période de paradis où les hommes vivaient dans l’égalité et l’abondance, sous le règne de Saturne, sans avoir à travailler la terre.

Elles avaient donc également un caractère agricole, puisque SATURNE, dont le nom pourrait venir de sata, les semences, régnait quand les moissons poussaient seules, c’est donc le dieu qui favorise la germination, propre à apporter à la fois futures récoltes et des richesses aux hommes, ce qui explique que l’on offrait des pièces de monnaie (ancêtres de nos modernes étrennes).
Pendant ces journées de fêtes, on invitait famille et amis, on banquetait, on ornait maison et végétation de guirlandes, on s’offrait des chandelles de cire, des figurines de pain ou de terre cuite, des pièces de monnaie …
On ne revêt plus la toge, mais la tunique, vêtement des pauvres et des esclaves et on peut même coiffer le pileus libertatis , « bonnet de liberté », la coiffure des esclaves affranchis.
On trouve là l’origine des déguisements de carnaval et même celui de la « fête des fous » au Moyen-Age puisque tous sont égaux, les esclaves prennent la place des maîtres et, lors d’un banquet, est désigné « roi de la fête» celui qui a trouvé la fève dans le gâteau ; on note bien sûr ici l’origine de la « galette des rois ».

Au cours des Saturnales, les esclaves jouissent d’une apparente et provisoire liberté
Durant cette période, les barrières sociales disparaissaient, on organisait de somptueux repas, on échangeait des cadeaux, on offrait des figurines aux enfants et on plaçait des plantes vertes dans les maisons, notamment du houx, du gui et du lierre.
Des figurines sont suspendues au seuil des maisons et aux chapelles des carrefours.
Un marché spécial a lieu….

Durant cette fête très populaire, l’ordre hiérarchique des hommes et logique des choses est inversé de façon parodique et provisoire : l’autorité des maîtres sur les esclaves est suspendue.

Ces derniers ont le droit de parler et d’agir sans contrainte, sont libres de critiquer les défauts de leur maître, de jouer contre eux, de se faire servir par eux.

Les tribunaux et les écoles sont en vacances et les exécutions interdites, le travail cesse.

La population se porte en masse vers le mont Aventin.

SOURCES :
http://lalunicorne.blogspot.com/2017/12/les-saturnales-ou-le-noel-des-romains.html
https://sites.google.com/site/caesarnonsupragrammaticos/home/les-ftes-romaines/saturnales


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ROME : La Villa Farnésina

Meilleurs complements alimentaires

– ça y est FIRMIN ….. ils nous ont recruté un spécialiste de la renaissance italienne..!
Eh Ouais camarade GASTON … encore un « ESTRANGER » … ROMANESCO qu’il s’appelle …!
– Ah ça c’est vrai….. c’est ni un chou fleur…. ni un brocolis…. Un chou ROMANESCO …
et élégant l’italien …. Jugez vous même..!

L’ART
ET
LA PALETTE
AU CHOU

SÉRIE:
LA RENAISSANCE ITALIENNE
Peintures de RAPHAËL

Informations
pratiques:


VILLA FARNESINA ROME
Adresse :
via dalla Lungara, à Rome,
Horaires :
Ouverture tous les jours de 9h à 14h, sauf dimanches et jours fériés.
Cout du billet standard :
5€  A vérifiez

  au tel +39 06 68 02 75 38)
Musique d’ambiance 


 LA VILLA FARNESINA

Façade sur le jardin de la Villa Farnesina

Façade sur le jardin de la Villa Farnesina

La villa Farnesina  a été construite entre 1508 et 1511 par Baldassarre Peruzzi d pour le Siennois Agostino Chigi, banquier et trésorier du pape Jules II.

Après la mort d’Agostino Chighi, en 1520, la villa fut progressivement abandonnée, ses meubles, ses objets et ses tableaux vendus. La villa fut acquise vers 1580 par le cardinal Alexandre Farnèse, qui lui donna ainsi son nom actuel.

Baldassarre Peruzzi, renonce dans cette villa aux méthodes habituellement en usage, comme le faux marbre et des éléments architecturaux.

Il utilise des perspectives peintes en peignant sur les murs des fresques

L’édifice en forme de U, comprend deux niveaux et une loggia de plain-pied.

La loggia servait de scène pour les fêtes et les représentations théâtrales. De nombreuses fresques décorent les murs et les voûtes.

Nous nous intéressons aujourd’hui qu’à la  loggia qui  traitent  de l’histoire d’Amour et Psychée.

Ces fresques sont de Raphaël et de ses élèves.
Les 24 médaillons racontent cette approche.
Les deux fresques centrales nous présentent la conclusion, Les noces d’Amour et de Psyché et Le banquet des Dieux.

LE MYTHE DE PSYCHÉ

Dans la mythologie grecques Psyché est la fille d’un roi. Elle est d’une beauté si parfaite qu’elle excitera la jalousie de’Aphrodite (Venus) à laquelle on la compare.
Vénus condamne Psyché sa mortelle rivale à résoudre autant d’impossibles défis.

Le premier défi :
il consistait à ranger un tas de graines mélangées par Vénus. Psyché résout ce problème avec l’aide des fourmis.

Le deuxième défi :
Elle avait du recueillir la laine de brebis féroces. Un roseau conseilla Psyché d’attendre le moment où les brebis passeraient parmi les branches où s’accrocherait la laine qu’elle pourrait ramasser sans danger.

Psyché, revenant des Enfers, rapportant son vase

Psyché, revenant des Enfers, rapportant son vase

Le troisième défi :
Il consistait à remplir un vase de l’eau du Styx, une rivière des Enfers, là où elle jaillissait en cascade vertigineuse. Jupiter inquiet de la dureté de Vénus, envoya son aigle qui remplit délicatement le vase et le rapporta plein à Psyché.

Le dernier défi :
Ce défi  était le plus dur et consistait à se rendre chez Proserpine – Déesse des Enfers donc Reine des morts – et lui demander de remplir un vase d’une eau incomparable de beauté. Là une tour, va guider Psyché et lui indiquer comment parcourir pareille épreuve.

 Psyché rejoint Vénus

les colombes s’enfuient car elles ne supportent ni la vue du triomphe de Psyché, ni la réaction prévisible de Vénus.

C’est donc ici que l’on aperçoit Psyché, revenant des Enfers, rapportant son vase plein, et portée par trois amours.

En fait la curieuse Psyché avait voulu ouvrir le vase divin et elle était tombée dans un sommeil profond.

Eros qui veillait vint la ranimer.

Victoire de l’Amour qui conduira éros à épouser Psyché

LES FRESQUES CENTRALES

RAPHAEL dans les deux fresques centrales nous présentent la conclusion, Les noces d’Amour et de Psyché et Le banquet des Dieux.

Les noces d’amour et de psyché

Décor insiste sur l'apothéose de Psyché et le mariage. Voûte de la loggia de Psyché, le banquet des noces de Psyché

Décor insiste sur l’apothéose de Psyché et le mariage. Voûte de la loggia de Psyché, le banquet des noces de Psyché

 Le banquet des Dieux.

Voûte de la loggia de Psyché, Concile des dieux

Voûte de la loggia de Psyché, Concile des dieux

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De Vespasien aux vespasiennes

les potes doivent être éclairésCHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …

OH purée va y avoir du boulot …. Merci monsieur excusez nous…… c’est une erreur il n’y a aucune fuite chez nous…..Mais si on pète les plombs…. C’est noté votre entreprise fait aussi l’électricité…
si on pète un cable …. SUPER…..Vous faites aussi…. Alors à bientôt….!

De Vespasien aux vespasiennes

Quand Paris était cracra, vraiment très cracra…!!!

Avant l’apparition des gouttières et trottoirs les déchets des chevaux et autres réjouissances traînaient dans les rues de la ville. Il était donc d’usage de faire ses petits (et gros aussi d’ailleurs) où le vent nous portait.
Alors, à la fin des années 1870, la Mairie de Paris décida d’installer des urinoirs publics connus sous le nom de vespasiennes.
Une bonne façon de se soulager à ciel ouvert, mais de manière plus hygiénique !

Ces urinoirs circulaires à une ou deux places (il ne faut pas oublier de sociabiliser) faisaient le bonheur des Parisiens… Malheureusement pour eux – mais heureusement pour les femmes puisque ces pissotières n’étaient prévues que pour les hommes
Ces vespasiennes ont commencé à disparaître une centaine d’années après leur apparition, au profit des sanisettes mixtes que l’on connait aujourd’hui (et qui sentent si bon !).


Groucho Marx
Science sans conscience n’est qu’urine de l’âne.

Variation amusante de la célèbre phrase de Rabelais :

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

 

La dernière vespasienne parisienne

Désormais, ce sont plus de 400 sanisettes qui sont installées dans Paris. Leur accès est gratuit, parfois 24 heures sur 24, et elles sont accessibles aux personnes handicapées. Il ne restait plus jusqu’en 2012 qu’une vespasienne dans tout Paris, au niveau du boulevard Arago dans le 14e, à côté de la Prison de la Santé. Cet ultime exemplaire doit à ce jour figurer dans un musée.
Mais qui était ce Vespasien empereur des urinoirs

La vespasienne doit son nom à l’empereur romain Vespasien . Vespasianus Augustus) (17 novembre 9 – † 23 juin 79) est empereur romain de 69 à 79.
Il est le fondateur de la dynastie des Flaviens qui règnent sur l’Empire de 69 à 96. Ses fils Titus, puis Domitien lui succèdent . Il participera à la réorganisation et au rétablissement de l’ordre et de la paix au sein de l’Empire romain .
Dans de nombreuses villes romaines, il y avait des toilettes publiques à l’air libre avec un degré minimal de respect de la vie privée , c’est le moins que l’on puisse dire !!! 
Ces installations étaient généralement un peu rectangulaires en forme de chambres (quelques sièges jusqu’à 100 personnes) .
Disposés le long de plusieurs des parois de ces chambres étaient des bancs de pierre longues .
Sous ces sièges percés coulait de l’eau qui dirigeait les excréments vers des citernes  ou des égouts .
Une éponge au bout d’un long bâton servait de papier hygiénique.
L’empereur Vespasien avait également fait disséminer dans Rome de grandes urnes d’argile dont le public pouvait faire usage pour effectuer leurs besoins naturels .

Les foulons avaient découvert que l’ammoniaque présente dans l’urine avait des propriétés de nettoyage .

L’empereur Vespasien , étendit le  » Chrysagyre  » , qui était un impôt spécial atteignant l’industrie et le commerce , au produit des urinoirs de la ville  , qui était décanté et stocké dans des citernes afin d’être vendu à la guilde des foulons .
Les foulons étaient les  » nettoyeurs à sec  » de Rome , ils avaient découvert que l’ammoniaque présente dans l’urine avait des propriétés de nettoyage .
Le travail des foulons consistait aussi bien à apprêter la laine vierge pour en faire du drap qu’à nettoyer les vêtements déjà portés .

La laine était foulée aux pieds avant le filage et après le tissage dans de l’eau salée, dans de l’eau additionnée de carbonate de soude ou de potasse voire dans de l’urine animale ou humaine .

Le chrysargyre était payable tous les quatre ans par tous les chefs de famille, au prorata des personnes vivants sous leur toit , même des animaux (chiens, ânes, bêtes de trait, etc.…) qui pourtant n’utilisaient pas les dites urnes !!!

L’empire romain a toujours été très soucieux de l’hygiène ( Thermes , vespasiennes , crémation des corps etc. )

Pourquoi dit-on que « l’argent n’a pas d’odeur » ?

Ce proverbe est attribué à l’empereur romain Vespasien (9-79), en réponse à son fils Titus qui lui reprochait d’avoir instauré un impôt sur l’urine.

Titus le fils de l’empereur protestât contre cette nouvelle taxe sur l’urine et en poussant une pièce de monnaie sous son nez , Vespasien lui a rappelé que
 » l’or n’a pas d’odeur  » .
Phrase proverbiale , légèrement modifié au cours du temps , et qui nous est parvenue sous la forme de :  » l’argent n’a pas d’odeur  » !!!

Au 19e siècle, les Parisiens appelèrent leurs toilettes publiques des « vespasiennes » en mémoire de cette anecdote.

 

Un célèbre empereur romain, Vespasien, était doué d’une puissance magnétique incontestable.
De son véritable nom Titus Flavius Vespasianus, il régna de 69 à 79, année de sa mort.

Vespasien se servait couramment de son pouvoir pour soulager et guérir ses sujets.
Un auteur romain du nom de Tacite rapporte la guérison par l’empereur de 2 hommes : l’un presque aveugle et l’autre paralysé d’une main, devant une foule de personnes, dont des médecins

« Vespasien, prince nouveau et en quelque sorte improvisé, manquait encore de ce majestueux prestige qui appartient au souverain pouvoir: il ne se fit pas attendre.
Deux hommes du peuple, l’un aveugle et l’autre boiteux, se présentèrent devant son tribunal, le priant de les guérir, sur l’assurance que Sérapis leur avait donnée pendant leur sommeil, que l’un recouvrerait la vue, si l’empereur voulait imprégner ses yeux de salive, et que l’autre se tiendrait ferme sur ses jambes, s’il daignait le toucher du pied.
Vespasien, n’augurant aucun succès d’une telle cure, n’osait pas même l’essayer.
Ses amis l’encouragèrent.
Il fit donc l’une et l’autre expérience devant le peuple assemblé, et réussit.
Vers le même temps, sur l’indication des devins, on déterra à Tégée, en Arcadie, des vases antiques qui étaient enfouis dans un lieu consacré, et l’on y reconnut la vivante image de Vespasien. »

SOURCE :  Citation issue de https://fr.wikipedia.org/wiki/Vespasienne
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vespasienne
http://pietondeparis.canalblog.com/archives/2012/03/23/23834358.html
                                         


POTACHE

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