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LE POTE H…… Pelote PLOTIN


les potes doivent être éclairés

 CHRONIQUES CHOUCROUTE
  par le Pote H

 Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser,  et de bien comprendre le sens des choses  …..
je viendrai de temps à autre revisiter la fresque de Raphaël  « L’école d’Athènes » pour éclairer leur lanterne sur les philosophes antiques qui y sont représentés
–  N°17 – PLOTIN le philosophe romain

Aujourd’hui …. j’ai décidé de peloter le philosophe PLOTIN le barbu dans le coin en haut à droite

"The School of Athens" by Raffaello Sanzio da Urbino.jpg
Par Raphaël — Stitched together from vatican.va, Domaine public, Lien

  « Dieu est tout entier, à tout instant, en tout être »(Plotin)

« Ne cesse pas de sculpter ta propre statue jusqu’à ce que l’éclat divin de la vertu se manifeste.  »

Plotin s’est avéré d’une lecture plutôt difficile en raison du caractère fort abstrait des sujets traités. Sa philosophie est en effet complexe et difficile à appréhender en une première lecture.
Avec Plotin, la recherche de la sagesse devient une quête du salut de l’âme.

Cette théorie influença les Pères de l’Église, notamment saint Augustin.
Le désintérêt de notre société pour l’âme et l’au-delà nous a rendu la pensée de Plotin un peu étrangère, voire bizarre.
Cela va-t-il durer ? Peut-être pas….
Après tout, la mort est trop présente dans nos vies pour que l’on puisse toujours occulter ces questions.

je viendrai de temps à autre revisiter la fresque de Raphaël “L’école d’Athènes” pour éclairer leur lanterne sur les philosophes antiques qui y sont représentés - N°17 - PLOTIN le philosophe romainQui était Plotin… ?

PLOTIN : Né en Égypte en 205 après J.C. et mort à Rome en 270. C’était un philosophe romain de l’Antiquité tardive.
Il fut le fondateur d’un courant philosophique appelé « néoplatonisme », qui influença de manière profonde la philosophie occidentale.
Il installa son école à Rome, en 246, et son premier disciple fut Amélius.
Sa relecture des dialogues de Platon fut une source d’inspiration importante pour la pensée chrétienne, en pleine formation à l’époque.
L’intégralité de ses écrits a été publiée, par un autre disciple fidèle, Porphyre de Tyr, dans les Ennéades.

Eh  pote H …. C’est  quoi le  » Néo-platonisme. »… ?

C’’est le courant d’idées le plus remarquable dans l’Antiquité tardive qui fut surtout inspiré par la théorie de Platon. C’est pourquoi nous l’appelons le  » Néo-platonisme. »Il allait aussi exercer une forte influence sur la théologie chrétienne.

La pensée de Plotin est originale en ce qu’elle approfondit la réflexion de Platon et d’Aristote sur la nature de l’intelligence.

Pour Plotin, l’univers est composé de trois réalités fondamentales ou hypostases :
Le Paysage aux trois arbres Signé et daté en bas vers la gauche Rembrandt f 1643 Eau-forte, pointe sèche, burin et morsure à la fleur de soufre. 212 x 283 mm B.N.F.
– l’Un (qu’il appelle parfois DIEU),
–  l’intelligence
–  l’Âme.

L’homme qui fait partie du monde sensible doit, par l’introspection, remonter de l’Âme à l’intelligence, puis de l’intelligence à l’Un et accomplir ainsi une union mystique avec le dieu par excellence.

Pour Plotin en effet, le principe premier est l’’Un transcendant, éternel, insaisissable et parfaite source du Bien ordonnant le monde.

En dessous de cet Un abstrait se situe l’Intellect dont la principale fonction est de définir les Idées contenant le monde.

La connexion entre l’’Intellect et le monde sensible est faite par l’Âme, qui crée la matière vivante et qui contient elle même une grande multiplicité d’âmes allant de celles des êtres éternels comme les astres à celle purement végétative des plantes.
Il reprend également une idée majeure du Platonisme en développant le thème de l’immortalité des âmes, conduisant à des réincarnations successives dans des enveloppes corporelles supérieures ou inférieures suivant les actes commis au cours de l’existence terrestre.

Plotin décrit donc longuement ces trois principes éternels ordonnateurs du monde réel et reliés entre eux par un mouvement de procession du haut vers le bas.
Chaque corps s’avance vers l’âme et reçoit d’elle la part d’intelligible qu’il est en mesure de supporter.
Plotin introduit ici un axiome capital tant pour sa théorie de la participation que pour toute sa doctrine de la procession : ce qui participe d’une chose ne peut recevoir qu’imparfaitement la puissance de son modèle et n’en reçoit que ce qu’il peut en prendre.

– Houla… houla….  POTE  H tu peux reprendre avec un exemple .. !
– Ok  Ok on y retourne personne… n’’a la nausée…? Alors allons y pour un exemple

Le monde est, selon Plotin, tendu entre deux pôles.
– D’un côté, il y a la lumière divine, ce qu’il appelle « l’Un » ou parfois « Dieu »
– De l’autre côté, règne l’obscurité totale, là où la lumière de l’Un ne peut pas pénétrer.

Toute la démarche de Plotin est de nous faire prendre conscience que cette obscurité n’a pas d’existence. Elle est une absence de lumière, certes, mais elle
n’est pas.
La seule chose qui existe, c’est Dieu ou l’Un, mais telle une source de lumière qui petit à petit se perd dans le noir, il y a une certaine limite à la portée du rayonnement divin.

Selon Plotin, l’âme reçoit les rayons de l’Un, tandis que la matière est cette obscurité qui n’a pas de réelle existence. Même les formes dans la nature reçoivent toutes un pâle reflet de l’Un.

Imaginons un feu de camp dans la nuit. Des étincelles crépitent de tous les côtés. Dans un large périmètre autour du feu, la nuit est comme illuminée, mais si nous nous éloignons du feu, la lumière s’affaiblit de plus en plus jusqu’’à ce que nous ne la voyions plus.
Représentons la réalité comme un feu de camp.
Ce qui brûle, c’est Dieu et l’obscurité à l’extérieur est la matière dont sont faits les hommes et les animaux.
Tout près de Dieu se trouvent les idées éternelles qui sont la matrice de tout ce qui est créé.
L’âme des hommes est avant toute chose, une étincelle du feu.

Cependant, toute la nature reçoit un peu de rayonnement divin.

Tout ce qui EST participe au Mystère divin, mais c’est grâce à notre âme que nous nous approchons le plus près de Dieu. Là seulement, nous faisons « un » avec le grand mystère de la vie. Il peut même nous arriver de ressentir que nous sommes ce mystère même.

Pour ceux qui veulent aller plus loin voici quelques extraits des écrits de Plotin

Plotin l’’âme et le corps selon Plotin
Pour Plotin, le corps est amoureux de l’Âme, comme un amant posté au seuil du Bien-Aimé, sans réciprocité apparente. les corps sont attirés par l’Âme et cherchent à la rejoindre, alors que chez d’autres penseurs, l’Âme descend vers le corps qui lui correspond. Du coup, l’idée d’un amour de l’âme pour le corps est aussi formulée.

« Chaque âme devient ce qu’elle contemple ».
« Supposons l’âme, comme le veut sa nature, placée dans le corps, soit au-dessus de lui, soit en lui, et formant avec lui ce tout qu’on nomme l’animal. Dans ce cas, l’âme, en se servant du corps comme d’un instrument, n’est pas forcée de participer à ses passions, pas plus que les artisans ne participent à ce qu’éprouvent leurs instruments.

Quant aux sensations, il est nécessaire qu’elle les perçoive, puisque, pour se servir de son instrument, il faut qu’elle connaisse, au moyen de la sensation, les modifications que cet instrument peut recevoir du dehors. C’est ainsi que l’âme se sert des yeux pour voir et qu’elle ressent en même temps les maux qui peuvent affecter la vue. Il en est de même pour les autres douleurs, pour toutes les souffrances, et en général pour tout ce qui peut arriver au corps ; il en est de même enfin des appétits, qui naissent du besoin que l’âme a de recourir au ministère du corps. »

La question du bonheur et du mal

Plotin affirme d’emblée que « le bonheur se trouve dans la vie » Il faut comprendre la vie en un sens bien particulier : il s’agit ici de la vie conforme à l’Intelligence. Ce type de vie est seul à pouvoir offrir un réel plaisir à l’homme. L’homme, pour être heureux, doit utiliser sa volonté pour tendre vers le bien jusqu’à s’y identifier : il doit donc se tourner non pas vers les éléments du monde sensible qui n’ont qu’un degré très limité de bonté, mais vers l’Intelligence qui est directement issue de l’Un (ou du Bien).

Le mal est simplement pour lui ce qui est le plus privé de perfection ; c’est un défaut de bien. Les évènements douloureux, la souffrance ne détournent pas forcément le sage de sa quête du bonheur, et ne sont pas non plus un indice de l’absence de Dieu. Le sage sait que le mal a sa place dans l’univers et qu’il résulte nécessairement du processus d’émanation qui mène de l’Un au monde sensible.

« De manière générale, il faut poser que le mal est un défaut de bien. Il est nécessaire que se manifeste ici-bas un défaut de bien, car le bien se trouve alors en autre chose»
— Plotin,
Ennéades III, 2 [47]
La statue et la  question de la beauté
« Ne cesse pas de sculpter ta propre statue
 »

« Nous sommes beaux quand nous nous connaissons et  laids quand nous nous ignorons ».

“Si tu ne vois pas encore ta propre beauté, fais comme le sculpteur d’’une statue qui doit devenir belle…… »

« Regarde en toi-même pour y rechercher la beauté et, si tu ne l’y trouve pas, imite le sculpteur qui, pour parfaire son œoeuvre, la gratte, l’épure, la polit et lisse la matière jusqu’à ce qu’un beau visage apparaisse. Comme lui, enlève en toi ce qui est inutile, corrige ce qui te paraît imparfait, efface en toi les zones d’ombre pour que la lumière transparaisse, ne cesse pas de sculpter ta propre statue jusqu’à la rendre manifeste et lumineuse … Deviens cela, ton œoeuvre propre, demande-toi si vit en toi un être pur, sans que rien d’étranger ne le trouble ou ne le dévore … Et si tu le découvres, c’est que tu es devenu la véritable image de toi-même, que tu t’es élevé tout en restant au cœur du monde et que tu peux contempler, sans aucune aide, la vérité au fond de toi. »
Ennéades, I, 6, 9

  L’’amour selon Plotin

Pour Plotin, « l’amour est lui  en rapport avec la matérialité: c’est un démon engendré par l’âme, en tant qu’elle est privé du bien, mais en tant qu’elle désire le bien« .
Bref, l’amour, pour Plotin, est né à l’intérieur des âmes afin que celles-ci cherchent le bien et le beau.

Philosophes déjà maltraités le 15 11 2011 par la Chouette:

N 16 – Diogène de Sinope, philosophe grec du IVe siècle av. J.‑C.,

Radicalement matérialistes et anticonformistes, les Cyniques, et à leur tête Diogène, proposaient une autre pratique de la philosophie et de la vie en général, subversive et jubilatoire.

 
POTACHE

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ROME : La Villa Farnésina

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– ça y est FIRMIN ….. ils nous ont recruté un spécialiste de la renaissance italienne..!
Eh Ouais camarade GASTON … encore un « ESTRANGER » … ROMANESCO qu’il s’appelle …!
– Ah ça c’est vrai….. c’est ni un chou fleur…. ni un brocolis…. Un chou ROMANESCO …
et élégant l’italien …. Jugez vous même..!

L’ART
ET
LA PALETTE
AU CHOU

SÉRIE:
LA RENAISSANCE ITALIENNE
Peintures de RAPHAËL

Informations
pratiques:


VILLA FARNESINA ROME
Adresse :
via dalla Lungara, à Rome,
Horaires :
Ouverture tous les jours de 9h à 14h, sauf dimanches et jours fériés.
Cout du billet standard :
5€  A vérifiez

  au tel +39 06 68 02 75 38)
Musique d’ambiance 


 LA VILLA FARNESINA

Façade sur le jardin de la Villa Farnesina

Façade sur le jardin de la Villa Farnesina

La villa Farnesina  a été construite entre 1508 et 1511 par Baldassarre Peruzzi d pour le Siennois Agostino Chigi, banquier et trésorier du pape Jules II.

Après la mort d’Agostino Chighi, en 1520, la villa fut progressivement abandonnée, ses meubles, ses objets et ses tableaux vendus. La villa fut acquise vers 1580 par le cardinal Alexandre Farnèse, qui lui donna ainsi son nom actuel.

Baldassarre Peruzzi, renonce dans cette villa aux méthodes habituellement en usage, comme le faux marbre et des éléments architecturaux.

Il utilise des perspectives peintes en peignant sur les murs des fresques

L’édifice en forme de U, comprend deux niveaux et une loggia de plain-pied.

La loggia servait de scène pour les fêtes et les représentations théâtrales. De nombreuses fresques décorent les murs et les voûtes.

Nous nous intéressons aujourd’hui qu’à la  loggia qui  traitent  de l’histoire d’Amour et Psychée.

Ces fresques sont de Raphaël et de ses élèves.
Les 24 médaillons racontent cette approche.
Les deux fresques centrales nous présentent la conclusion, Les noces d’Amour et de Psyché et Le banquet des Dieux.

LE MYTHE DE PSYCHÉ

Dans la mythologie grecques Psyché est la fille d’un roi. Elle est d’une beauté si parfaite qu’elle excitera la jalousie de’Aphrodite (Venus) à laquelle on la compare.
Vénus condamne Psyché sa mortelle rivale à résoudre autant d’impossibles défis.

Le premier défi :
il consistait à ranger un tas de graines mélangées par Vénus. Psyché résout ce problème avec l’aide des fourmis.

Le deuxième défi :
Elle avait du recueillir la laine de brebis féroces. Un roseau conseilla Psyché d’attendre le moment où les brebis passeraient parmi les branches où s’accrocherait la laine qu’elle pourrait ramasser sans danger.

Psyché, revenant des Enfers, rapportant son vase

Psyché, revenant des Enfers, rapportant son vase

Le troisième défi :
Il consistait à remplir un vase de l’eau du Styx, une rivière des Enfers, là où elle jaillissait en cascade vertigineuse. Jupiter inquiet de la dureté de Vénus, envoya son aigle qui remplit délicatement le vase et le rapporta plein à Psyché.

Le dernier défi :
Ce défi  était le plus dur et consistait à se rendre chez Proserpine – Déesse des Enfers donc Reine des morts – et lui demander de remplir un vase d’une eau incomparable de beauté. Là une tour, va guider Psyché et lui indiquer comment parcourir pareille épreuve.

 Psyché rejoint Vénus

les colombes s’enfuient car elles ne supportent ni la vue du triomphe de Psyché, ni la réaction prévisible de Vénus.

C’est donc ici que l’on aperçoit Psyché, revenant des Enfers, rapportant son vase plein, et portée par trois amours.

En fait la curieuse Psyché avait voulu ouvrir le vase divin et elle était tombée dans un sommeil profond.

Eros qui veillait vint la ranimer.

Victoire de l’Amour qui conduira éros à épouser Psyché

LES FRESQUES CENTRALES

RAPHAEL dans les deux fresques centrales nous présentent la conclusion, Les noces d’Amour et de Psyché et Le banquet des Dieux.

Les noces d’amour et de psyché

Décor insiste sur l'apothéose de Psyché et le mariage. Voûte de la loggia de Psyché, le banquet des noces de Psyché

Décor insiste sur l’apothéose de Psyché et le mariage. Voûte de la loggia de Psyché, le banquet des noces de Psyché

 Le banquet des Dieux.

Voûte de la loggia de Psyché, Concile des dieux

Voûte de la loggia de Psyché, Concile des dieux

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LA FORNARINA ….. de RAPHAEL

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LPalais Barberini Rome’ART ET LA PALETTE AU CHOU

SÉRIE:
LA RENAISSANCE ITALIENNE
Peinture de RAPHAËL

Informations pratiques:

PALAIS BARBERINI ROME
Adresse 
:
Via Barberini, 00184 Roma, Italie
Style architectural 
:
Architecture baroque1627
Photos des œuvres interdites ( Romanesco est revenu en pleurant)

Horaires d’ouverture : lun. Fermé
mar.-dim. 08:30–19:00
 
 

La Fornarina…. de RAPHAËL

LA FORNARINA est conservée à la galerie nationale d'art antique du Palais Barberini de Rome (Italie).Artiste de la cour et de l’Église, représentant de la Renaissance et des somptuosités italiennes, Raphaël a peint de nombreuses femmes dans sa carrière.
Madones, infantes, jardinières, etc., le féminin s’est toujours illustré avec grâce et pudeur sous les coups de pinceau du peintre.
Les regards des Vierges, souvent baissés et protecteurs ; les traits finement ciselés de leur visage célèbrent le style artistique de Raphaël.
Et pourtant, une jeune femme ne ressemble aucunement aux autres réalisations du peintre. Portraiturée de manière beaucoup moins virginale et sacralisée, mais physique et sensuelle, une demoiselle fait figure d’exception
….

La Fornarina

Le Portrait d’une jeune femme (La Fornarina) (en italien, Ritratto di giovane donna (La Fornarina)) est une peinture exécutée entre 1518 et 1519, de l’artiste italien de la Renaissance Raphaël.
C’est une peinture à l’huile sur bois de 85 x 60 cm conservée à la galerie nationale d’art antique du Palais Barberini de Rome (Italie).

La Fornarina son modèle…et plus

La donna velata ou La Velata est un tableau de Raphaël conservé à la Galerie Palatine du Palais Pitti à Florence

On considère généralement que le peintre a réalisé le portrait de sa légendaire amante, dont il avait également fait un portrait connu sous le nom de La donna velata conservé au Galerie Palatine du Palais Pitti de Florence.

La femme est identifiée au XIXe siècle comme étant la fornarina (« la boulangère ») Margherita Luti, fille du boulanger Francesco Luti de Sienne.

La Fornarina sa madone impudique…..

Dans le tableau de LA FORNARINA, la femme est représentée à mi-corps, assise portant un chapeau de style oriental et les seins nus. Elle fait le geste de se couvrir le sein gauche, ou de le recouvrir avec sa main, et est illuminée par une forte lumière artificielle qui vient de l’extérieur.
Elle a, à son bras gauche, un ruban étroit qui porte la signature de l’artiste RAPHAEL URBINAS.

La Fornarina lui appartient…..

L’histoire raconte qu’elle aurait été l’amante de Raphaël et que ce dernier aurait nourri pour elle des sentiments passionnés. Il lui aurait d’ailleurs déclaré son amour à travers la toile.
Aussi, suffit-il de regarder plus attentivement le bracelet que la demoiselle porte au bras gauche. On peut y lire le sceau du peintre : « Raphaël Urbinas ».
Étreignant le bras plus qu’il ne le pare – les plis de la peau en sont témoins -, le bijou perd sa mission de coquetterie et d’apparat pour devenir marque de possession.
Comme l’artiste signe son tableau, il appose son appartenance au sujet de ce dernier : l’objet de ses désirs, la jeune femme brune.
« Marquée au fer rouge », la Fornarina lui appartient.

Hommage à travers les âges…..

L’idylle de la Fornarina et de Raphaël, ou plutôt leur « longue liaison », traversera les âges, rendue immortelle par une toile de Jean-Auguste Dominique INGRES, cristallisant les jeunes gens dans une éternelle étreinte.
La Fornarina y est représentée sur les genoux de Raphaël, dans son atelier, devant le tableau en cours d’exécution.

On notera que Ingres à repris le portrait de la Fornarina telle que Raphaël l’avait peinte

SOURCES: WIKIPEDIA EVENE 

 

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PEINTURE : Découvrons…. Parmigianino (Parmesan)


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Le peintre et alchimiste, Parmigianino était-il la réincarnation de Raphaël ?

Génie précoce, dessinateur fougueux, disgrâce… Le destin de ce peintre parmesan, devenu alchimiste, ne manque pas de piquant.
Anatomie d’un prodige méconnu de la Haute Renaissance italienne.

Ses contemporains voyaient en lui la réincarnation de Raphaël.
Pourtant, le talent de Parmigianino (de son vrai nom Francesco Mazzola, 1503-1540) reste méconnu.

Philtre d’amour

Caressé à la craie rouge, un visage d’une douceur infinie.
Cette divine tête d’enfant, couronnée d’une vaporeuse chevelure d’ange, est signée Parmigianino.

Né à Parme (d’où son surnom), élevé par ses oncles peintres, l’artiste butine d’un style à l’autre, s’inspirant du Corrège, puisant des formules chez Léonard, Michel-Ange ou Raphaël.

Doué pour le luth, il annote ses dessins, y griffonnant des vers ou des notes de musique.

Autoportrait au miroir, 1524, Vienne, Kunsthistorisches MuseumTrès vite, son talent agit comme un philtre d’amour. A seulement seize ans, « le petit Parmesan » se fait remarquer dans sa ville natale.

A vingt ans, il plie bagage pour Rome. Sa carte de visite ? Un virtuose «Autoportrait au miroir convexe », tableau insolite reproduisant la distorsion des formes.

Avec un premier plan étonnant : sa main, grossie par l’effet d’optique.

Titiller les règles de bienséance

La Vierge au long cou, détailSanguine, pierre noire, gravure : d’une créativité bouillonnante, Parmigianino varie autant les sujets que les techniques. Résultat ?

Une cinquantaine de peintures et de fresques, et plus d’un millier de dessins : une furieuse esquisse à l’encre, un Cupidon canaille aux tons délicats, ou encore une serpentine « Vierge au long cou », prélude aux femmes expressives de Modigliani, dotées de traits fins et de visages ovales…

Arrivé à Rome, le Parmesan fait sensation :
serait-il la réincarnation de Raphaël, mort trois ans plus tôt ?

Francesco Mazzola, dit Parmigianino. Tête d’homme coiffée d’un bonnet à larges bords. Chez le jeune homme – lui aussi orphelin et à l’allure charmante – on croit retrouver la grâce et la finesse du trait, le mystère et la sensualité, ainsi que la capacité d’imitation et d’invention propres au grand maître. Mais s’il admirait Raphaël, cherchant toujours à atteindre la perfection de son geste, Parmigianino avait aussi sa propre signature. Torsion des corps, exagération des formes, étirement des perspectives : le peintre apparaît comme l’un des précurseurs du maniérisme. Un nouveau courant qui, sans rompre avec la Renaissance, brouille les pistes. L’artiste fait à sa manière, quitte à déroger aux canons du Quattrocento… ou à titiller les règles de bienséance.

En dessin, il n’hésite pas à croquer des scènes érotiques. Dans ses tableaux religieux, un je-ne-sais-quoi d’étrange se cache toujours dans l’ombre : sensuelle et troublante, sa « Vierge à la rose » a le sein qui pointe sous sa tunique trop fine…

Le peintre apparaît comme l’un des précurseurs du maniérisme.
Le maniérisme…C’est quoi?

Une passion destructrice pour l’alchimie

Et pourtant, son génie reste méconnu. En 1527, la violence du sac de Rome l’oblige à se réfugier à Bologne. Ce repli forcé l’aurait-il empêché d’atteindre la gloire ? Multipliant les études, il laisse ensuite de nombreuses œuvres inachevées. En 1539, on lui intente même un procès: commandée huit ans plus tôt, sa fresque – destinée à orner l’arc d’un presbytère à Parme – n’est toujours pas terminée. En disgrâce, l’artiste s’exile à Casalmaggiore, où il meurt peu après d’une forte fièvre.

Fut-il victime de son perfectionnisme destructeur ? Ou d’une addiction à l’alchimie, comme le relate l’auteur Giorgio Vasari (1511-1574) ? Transformation de métaux en or, recherche de la vie éternelle : obsédé par cette science obscure, le peintre aurait perdu son temps à congeler du mercure, jusqu’à délaisser son art… et perdre la santé. Si elle alimente le mythe, cette version contestée n’enlève rien au talent du maître. Ni à la beauté de ses dessins.

SOURCE :
https://www.telerama.fr/sortir/au-louvre-peintre-et-alchimiste-parmigianino-etait-il-la-reincarnation-de-raphael,136617.php

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Excellent ouvrage, et très dommage que cette édition ne soit plus tirée. Certains ouvrages sont devenus des collectors.

Quatrième de couverture

Au bref apogée de la Renaissance classique succède le triomphe du maniérisme. Destiné à devenir la langue artistique dominante du XVIᵉ siècle, celui-ci prend naissance à Florence et à Rome entre 1515 et 1525 avant de se répandre rapidement à travers toute l’Europe. Après le gothique, le maniérisme est ainsi le premier style qui possède une dimension véritablement internationale et européenne.Il n’investit pas seulement les «arts du dessin» (architecture, peinture et sculpture), il s’approprie les arts dits mineurs – mobilier, décor intérieur, art des jardins ou du vêtement – et jusqu’aux comportements sociaux : le développement des «belles manières» est intimement lié à l’idéal artistique de la maniera.
Celle-ci marque aussi la littérature, la musique et les arts du spectacle.Au service de la vie fastueuse et ostentatoire que mène le prince, le maniérisme est indissociable des crises (politiques, religieuses, économiques) que traverse le pouvoir qu’il contribue à glorifier.
Ses multiples paradoxes constituent une réponse – d’ordre parfois ludique, parfois magique – à l’échec qu’a connu l’optimisme messianique qui animait le «mythe de la Renaissance». Un des apports majeurs de la période est d’ailleurs la formulation d’une véritable théorie de la création artistique : la Renaissance maniériste marque la naissance d’une conscience «moderne» de l’art et de l’artiste.

 


Le Lardon

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