– ça y est FIRMIN …..ils nous ont recruté un spécialiste de la renaissance italienne..!
– Eh Ouais camarade GASTON … encore un « ESTRANGER » … ROMANESCO qu’il s’appelle …!
– Ah ça c’est vrai….. c’est ni un chou fleur…. ni un brocolis…. Un chou ROMANESCO …
et élégant l’italien …. Jugez vous même..!
L’ART ET LA PALETTE AU CHOU
SÉRIE:
LA RENAISSANCE ITALIENNE
Peinture de RAPHAËL
–Informations pratiques:
PALAIS BARBERINI ROME
Adresse : Via Barberini, 00184 Roma, Italie
Style architectural : Architecture baroque –1627
Photos des œuvres interdites ( Romanesco est revenu en pleurant)
Horaires d’ouverture : | lun. | Fermé |
mar.-dim. | 08:30–19:00 | |
|
La Fornarina…. de RAPHAËL
Artiste de la cour et de l’Église, représentant de la Renaissance et des somptuosités italiennes, Raphaël a peint de nombreuses femmes dans sa carrière.
Madones, infantes, jardinières, etc., le féminin s’est toujours illustré avec grâce et pudeur sous les coups de pinceau du peintre.
Les regards des Vierges, souvent baissés et protecteurs ; les traits finement ciselés de leur visage célèbrent le style artistique de Raphaël.
Et pourtant, une jeune femme ne ressemble aucunement aux autres réalisations du peintre. Portraiturée de manière beaucoup moins virginale et sacralisée, mais physique et sensuelle, une demoiselle fait figure d’exception….
La Fornarina
Le Portrait d’une jeune femme (La Fornarina) (en italien, Ritratto di giovane donna (La Fornarina)) est une peinture exécutée entre 1518 et 1519, de l’artiste italien de la Renaissance Raphaël.
C’est une peinture à l’huile sur bois de 85 x 60 cm conservée à la galerie nationale d’art antique du Palais Barberini de Rome (Italie).
La Fornarina son modèle…et plus
On considère généralement que le peintre a réalisé le portrait de sa légendaire amante, dont il avait également fait un portrait connu sous le nom de La donna velata conservé au Galerie Palatine du Palais Pitti de Florence.
La femme est identifiée au XIXe siècle comme étant la fornarina (« la boulangère ») Margherita Luti, fille du boulanger Francesco Luti de Sienne.
La Fornarina sa madone impudique…..
Dans le tableau de LA FORNARINA, la femme est représentée à mi-corps, assise portant un chapeau de style oriental et les seins nus. Elle fait le geste de se couvrir le sein gauche, ou de le recouvrir avec sa main, et est illuminée par une forte lumière artificielle qui vient de l’extérieur.
Elle a, à son bras gauche, un ruban étroit qui porte la signature de l’artiste RAPHAEL URBINAS.
La Fornarina lui appartient…..
L’histoire raconte qu’elle aurait été l’amante de Raphaël et que ce dernier aurait nourri pour elle des sentiments passionnés. Il lui aurait d’ailleurs déclaré son amour à travers la toile.
Aussi, suffit-il de regarder plus attentivement le bracelet que la demoiselle porte au bras gauche. On peut y lire le sceau du peintre : « Raphaël Urbinas ».
Étreignant le bras plus qu’il ne le pare – les plis de la peau en sont témoins -, le bijou perd sa mission de coquetterie et d’apparat pour devenir marque de possession.
Comme l’artiste signe son tableau, il appose son appartenance au sujet de ce dernier : l’objet de ses désirs, la jeune femme brune. « Marquée au fer rouge », la Fornarina lui appartient.
Hommage à travers les âges…..
L’idylle de la Fornarina et de Raphaël, ou plutôt leur « longue liaison », traversera les âges, rendue immortelle par une toile de Jean-Auguste Dominique INGRES, cristallisant les jeunes gens dans une éternelle étreinte.
La Fornarina y est représentée sur les genoux de Raphaël, dans son atelier, devant le tableau en cours d’exécution.
On notera que Ingres à repris le portrait de la Fornarina telle que Raphaël l’avait peinte