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Le mythe de l’épée de Damoclès

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Le mythe de l’épée de Damoclès »

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AUJOURD’HUI :
Le mythe de l’épée de Damoclès »

Ce mythe est attaché DENYS l’ancien tyran de la cité de SYRACUSE

.

Denys l’Ancien  431 av. J.-C. –  367 av. J.-C.,


Denys l’Ancien , est un tyran de la colonie grecque de Syracuse, qui connait son apogée sous ce règne.

En 406, les Carthaginois, tentent de prendre l’intégralité de la Sicile et s’emparent notamment d’Agrigente, désertée par ses défenseurs.
Un jeune Sicilien de 25 ans, Denys, profite alors de l’indignation générale pour se faire connaître.

À l’assemblée syracusaine, Denys réclame la condamnation immédiate et sans procès des généraux responsables de la chute d’Agrigente.
Les stratèges sont destitués et un nouveau collège est nommé à leur place, parmi lesquels figure Denys

Il se rend également populaire en saisissant et en revendant les biens des riches.
L’argent collecté lui permet d’augmenter la solde de ses soldats.
Il obtient de l’assemblée d’être nommé stratêgos autokratôr : stratège unique, doté des pleins pouvoirs.

Sa lutte contre les Carthaginois n’est pas aisée  : au printemps 406, il échoue à protéger Géla et Camarina, deux cités voisines, et doit donner l’ordre d’évacuer.
En somme, il ne fait guère mieux que les stratèges qu’il avait fait destituer au départ.

Profitant d’une épidémie de peste dans les rangs des Carthaginois, il conclut en 405 avec ces derniers une trêve, par laquelle il leur laisse la partie occidentale de l’île.

Armement du gastrophète Le gastrophète « ventre tireur ») est une arme de trait. C’est l’ancêtre de la catapulte. Sa forme servit d’inspiration pour la construction des arbalètes. Cette arme fut décrite au I er siècle av.

Il encourage la production d’armes et en renforce son armée. Il recrute également des ingénieurs pour inventer de nouvelles armes, comme le gastrophète, ancêtre de l’arbalète.
C’est à ce moment, selon Diodore de Sicile que sont inventées des machines apparentées à la catapulte (perceuse de boucliers, littéralement), et issues du gastrophète :

– l’oxybèle : sorte de grosse arbalète remontée par treuil, et tirant de grosses flèches (600 à 800 g) qui peuvent percer une file d’hommes ;
– sur le même principe, mais avec un projectile différent, le lithobolos envoie des boulets de pierre sur l’ennemi.

Aimant les lettres, Denys s’entoure d’intellectuels, Platon a visité le prince en 388, espérant pouvoir l’influencer pour qu’il applique la pensée du philosophe, mais ne peut s’empêcher de critiquer la soif de puissance de Denys, ce qui écourte son séjour

Son personnage a également nourri quelques mythes : celui de Damoclès, celui de Damon et Pythias, ou encore l’Oreille de Denys, grotte naturelle où selon Le Caravage le prince espionnait les conversations de ses prisonniers.

Les sources de sa biographie viennent essentiellement de Diodore de Sicile qui reprend, à travers Timée, les textes disparus de Philiste de Syracuse intime du tyran dont le portrait qu’il dresse est celui d’un despote éclairé et d’un militaire ingénieux.
Platon ne le cite pas nommément mais il est probable qu’il parle de lui dans son Gorgias, sa République et son Politique lorsqu’il évoque le tyran.

ORIGINES DE L’EXPRESSION :
Avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête
(qui signifie être en danger constant.)

Damoclès est une figure présentée dans une allégorie morale dite de « l’épée de Damoclès ». Cette expression est utilisée pour signifier qu’un danger constant peut nous frapper.

Damoclès, un orfèvre, est le personnage-clé d’un épisode de la mythologie grecque.

épée de damoclés par felix auvray

Denys, tyran de Syracuse, vivait dans un château cerné d’une fosse et sans cesse sous la surveillance de nombreux gardes.
Denys, qui était toujours inquiet, se trouva des courtisans qui devaient le flatter et le rassurer. Parmi eux, Damoclès, roi des orfèvres, ne cessait de flatter son maître sur la chance qu’il avait d’être le tyran de Syracuse.

Agacé, celui-ci lui proposa de prendre sa place le temps d’une journée.
Au milieu du festin, Damoclès leva la tête et s’aperçut qu’une épée était suspendue au-dessus de lui, et n’était retenue que par un crin de cheval.

C’est pourquoi depuis le XIXème siècle, on parle d’une « épée de Damoclès » pour décrire une situation particulièrement dangereuse ou pénible.

Moralité :
Nous sommes souvent envieux du sort des autres, sans  connaitre vraiment les inconvénients et la réalité de leur situation.

Il faut parfois une mise en situation pour y voir clair et changer de point de vue.

SOURCES :     


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ROME: Saturnales ou « NOËL des Romains »

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Les Saturnales ou le « NOËL des Romains »

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AUJOURD’HUI :  Les Saturnales ou le « NOËL des Romains »

Avant le christianisme, les fêtes païennes et religieuses étaient nombreuses autour de la date du 25 décembre. Les plus connues étaient les Saturnales, célébrées à ROME, du 17 au 24 décembre, en l’honneur de SATURNE.

 Elles célébraient le règne de SATURNE, dieu des semailles et de l’agriculture. Elles étaient la manifestation de la fête de la liberté (libertas decembris) et du monde à l’envers. Jour de liberté des esclaves à ROME, ces derniers devenaient les maîtres et les maîtres obéissaient aux esclaves.

TEMPLE DE SATURNE SUR LE FORUM
Aperçu d’une fête romaine
Ce que nous voyons sur l’image d’aujourd’hui est le Temple de Saturne, l’une des plus anciennes structures du Forum de Rome. C’est ici que les romains entamaient les célébrations des Saturnales, tous les 17 décembre.

Les activités consistaient à boire, manger, faire de la musique et se prêter aux jeux d’argent.
Les entreprises et les écoles restaient fermées pour l’occasion et même les esclaves avaient le droit de participer aux festivités. De nombreuses coutumes issues des célébrations des Saturnales devinrent des traditions de Noël, à l’image des cadeaux, des couronnes de Noël et du vin épicé.

Le temple et le festival des Saturnales sont tous les deux dédiés à Saturne, le dieu de l’agriculture, dont le règne est associé à l’âge d’or de la prospérité et de la paix. Le coup d’envoi des Saturnales était donné au moyen d’un sacrifice au temple, suivi d’un banquet public et d’une semaine de fête.

LES SATURNALES JOUAIENT PLUSIEURS RÔLES 

Elles célébraient le solstice d’hiver, période la plus sombre de l’année mais aussi promesse de jours qui vont bientôt allonger à nouveau ; on y honorait tout particulièrement le 21 décembre la déesse ANGERONA, qui avait comme particularité de faire traverser les jours étroits et les périodes angoissantes.
Elles commémoraient le retour de l’Age d’Or, cette période de paradis où les hommes vivaient dans l’égalité et l’abondance, sous le règne de Saturne, sans avoir à travailler la terre.

Elles avaient donc également un caractère agricole, puisque SATURNE, dont le nom pourrait venir de sata, les semences, régnait quand les moissons poussaient seules, c’est donc le dieu qui favorise la germination, propre à apporter à la fois futures récoltes et des richesses aux hommes, ce qui explique que l’on offrait des pièces de monnaie (ancêtres de nos modernes étrennes).
Pendant ces journées de fêtes, on invitait famille et amis, on banquetait, on ornait maison et végétation de guirlandes, on s’offrait des chandelles de cire, des figurines de pain ou de terre cuite, des pièces de monnaie …
On ne revêt plus la toge, mais la tunique, vêtement des pauvres et des esclaves et on peut même coiffer le pileus libertatis , « bonnet de liberté », la coiffure des esclaves affranchis.
On trouve là l’origine des déguisements de carnaval et même celui de la « fête des fous » au Moyen-Age puisque tous sont égaux, les esclaves prennent la place des maîtres et, lors d’un banquet, est désigné « roi de la fête» celui qui a trouvé la fève dans le gâteau ; on note bien sûr ici l’origine de la « galette des rois ».

Au cours des Saturnales, les esclaves jouissent d’une apparente et provisoire liberté
Durant cette période, les barrières sociales disparaissaient, on organisait de somptueux repas, on échangeait des cadeaux, on offrait des figurines aux enfants et on plaçait des plantes vertes dans les maisons, notamment du houx, du gui et du lierre.
Des figurines sont suspendues au seuil des maisons et aux chapelles des carrefours.
Un marché spécial a lieu….

Durant cette fête très populaire, l’ordre hiérarchique des hommes et logique des choses est inversé de façon parodique et provisoire : l’autorité des maîtres sur les esclaves est suspendue.

Ces derniers ont le droit de parler et d’agir sans contrainte, sont libres de critiquer les défauts de leur maître, de jouer contre eux, de se faire servir par eux.

Les tribunaux et les écoles sont en vacances et les exécutions interdites, le travail cesse.

La population se porte en masse vers le mont Aventin.

SOURCES :
http://lalunicorne.blogspot.com/2017/12/les-saturnales-ou-le-noel-des-romains.html
https://sites.google.com/site/caesarnonsupragrammaticos/home/les-ftes-romaines/saturnales


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