« Les morts… ce sont les cœurs qui nous aimaient » (Victor HUGO)
PAROLES EN FRANÇAIS
Ces cœurs qui nous aimaient.
Pour ceux qui doutent encore des bienfaits de la nature…
Pour ceux qui doutent d’une présence divine….
Pour ceux qui redoutent de passer de l’autre côté du miroir….
Voici ce que l’on peut voir dans un miroir sans tain….
– Lorsqu’il est exceptionnellement tourné vers vous….
– Lorsque l’on sait bien regarder et se laisser pénétrer…..
Regardez le paysage ci dessous….
Maintenant….. Regardez à travers le miroir sans tain
Ehh Oui..!
Tous ceux que vous avez perdus vous disent à travers ce sourire céleste… Je suis bien…! A un de ces jours….!
Pour conclure, il faut citer ceux qui nous ont quittés … et retenir leur devise :
« Vivre chaque instant de sa vie, en paix avec soi même, pour pouvoir mourir à tout instant par surprise le sourire aux lèvres »
C’est ce qu’il ont fait…..
– « Non, Non , Non … Je ne vais pas vous raconter d’histoires à mourir debout, je vais simplement vous donner la définition d’une glace sans tain :
C’est un Miroir dont la pellicule réfléchissante permet à quelqu’un placé derrière de voir sans être vu. … »
– Aïe aïe aïe… ça vous glace … demandez à ces deux angelots, c’est eux qui voient le mieux vos sottises quotidiennes…!
Chou Blanc ( A ma mère, à mon père…. A Rudy, Eugène, Michèle, Aude, Anne-Marie, Jocelyne, Ginette, Mathé, Jean Paul)
Un lecteur amateur de poésie, nous a demandé l’intégrale du poème de BAUDELAIRE … Le voici avec en prime celui de VICTOR HUGO
» Oh Combien de marins ,combien de capitaines… »
Poème de Baudelaire – Tu chériras la mer .
Homme libre, toujours, tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton cur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes,
O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
O lutteurs éternels, ô frères implacables !
Charles Baudelaire
Joseph Mallord William Turner – Bateau hollandais dans la tempête
Oceano Nox (Victor Hugo)
Oh ! combien de marins, combien de capitaines
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis ?
Combien ont disparu, dure et triste fortune ?
Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,
Sous l’aveugle océan à jamais enfoui ?
Combien de patrons morts avec leurs équipages ?
L’ouragan de leur vie a pris toutes les pages
Et d’un souffle il a tout dispersé sur les flots !
Nul ne saura leur fin dans l’abîme plongée,
Chaque vague en passant d’un butin s’est chargée ;
L’une a saisi l’esquif, l’autre les matelots !
Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues !
Vous roulez à travers les sombres étendues,
Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus
Oh ! que de vieux parents qui n’avaient plus qu’un rêve,
Sont morts en attendant tous les jours sur la grève
Ceux qui ne sont pas revenus !
On demande » Où sont-ils ? Sont-ils rois dans quelque île ?
Nous ont’ ils délaissés pour un bord plus fertile ? »
Puis, votre souvenir même est enseveli.
Le corps se perd dans l’eau, le nom dans la mémoire.
Le temps qui sur toute ombre en verse une plus noire,
Sur le sombre océan jette le sombre oubli
On s’entretient de vous parfois dans les veillées,
Maint joyeux cercle, assis sur les ancres rouillées,
Mêle encore quelque temps vos noms d’ombre couverts,
Aux rires, aux refrains, aux récits d’aventures,
Aux baisers qu’on dérobe à vos belles futures
Tandis que vous dormez dans les goémons verts !
Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue.
L’un n’a-t-il pas sa barque et l’autre sa charrue ?
Seules, durant ces nuits où l’orage est vainqueur,
Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre,
Parlent encore de vous en remuant la cendre
De leur foyer et de leur coeur !
Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière,
Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierre
Dans l’étroit cimetière où l’écho nous répond,
Pas même un saule vert qui s’effeuille à l’automne,
Pas même la chanson naïve et monotone
Que chante un mendiant à l’angle d’un vieux pont !
Où sont-ils, les marins sombrés dans les nuits noires ?
O flots ! que vous savez de lugubres histoires !
Flots profonds redoutés des mères à genoux !
Vous vous les racontez en montant les marées,
Et c’est ce qui vous fait ces voix désespérées
Que vous avez le soir, quand vous venez vers nous…
(Les rayons et les ombres…)
« je conseille pour prolonger ce voyage en mer, un autre poème
déjà publié dans » LA CHOUETTE »: L’ALBATROS »
Vos poèmes, vos poèmes préférés …
– Des livres à nous signaler, vos impressions sur ceux que vous avez lus, et que vous voulez nous conseiller…. Ou tout simplement comme aujourd’hui un beau texte à nous faire partager
Pensez à nos potes âgés qui n’ont pas de jardin et cultivent leur esprit…!
« Et si vous êtes là, vous dont la main de flamme Fait parler au clavier la langue de votre âme »
Bièvre (extrait)
Et si le soir, après mille errantes pensées, De sentiers en sentiers en marchant dispersées, Du haut de la colline on descend vers ce toit Qui vous a tout le jour, dans votre rêverie, Fait regarder en bas, au fond de la prairie, Comme une belle fleur qu’on voit ;
Et si vous êtes là, vous dont la main de flamme Fait parler au clavier la langue de votre âme ; Si c’est un des moments, doux et mystérieux, Où la musique, esprit d’extase et de délire Dont les ailes de feu font le bruit d’une lyre, Réverbère en vos chants la splendeur de vos yeux ;
Si les petits enfants, qui vous cherchent sans cesse, Mêlent leur joyeux rire au chant qui vous oppresse ; Si votre noble père à leurs jeux turbulents Sourit, en écoutant votre hymne commencée, Lui, le sage et l’heureux, dont la jeune pensée Se couronne de cheveux blancs ;
Alors, à cette voix qui remue et pénètre, Sous ce ciel étoilé qui luit à la fenêtre, On croit à la famille, au repos, au bonheur ; Le coeur se fond en joie, en amour, en prière ; On sent venir des pleurs au bord de sa paupière ; On lève au ciel les mains en s’écriant : Seigneur !
Victor Hugo (1802-1885)
LE MEILLEUR DE CHOPIN
Douze Etudes Op. 25:
No. 1 « Aeolian Harp » (00:00) Nocturne in B-flat minor Op. 9 No. 1 (02:27) Nocturne in F# major Op. 15
No. 2 (07:44) Nocturne in B-flat minor Op. 9
No. 1 (11:08) Nocturne in B major Op. 32
No. 1 (16:33) Nocturne in C minor Op. 48
No. 1 (20:30) Nocturne Op. posth.
No. 20 in C sharp Minor (25:06) Nocturne in D-flat major Op. 27
No. 2 (29:02) Nocturne in E-flat major Op. 9
No. 2 (33:35) Nocturne in E minor Op. 72
No. 1 (38:18) Nocturne in F# minor Op. 15
No. 2 (41:43) Nocturne in F# minor Op. 48
No. 2 (44:27) Nocturne in G minor Op. 15
No. 3 (50:59) Prelude in E minor Op. 28
No. 4 (55:33) Prelude in D-flat major Op. 28
No. 15 « Raindrop » (57:39)
Prelude in A major Op. 28
No. 7 (1:03:14) Polonaise in A-flat major, Op. 53
« Heroic Polonaise » (1:04:11) Polonaise in C sharp minor Op. 26
No. 1 (1:10:38) Prelude in E-flat minor Op. 28
No. 14 (1:18:29) Prelude in A-flat major Op. 28
No. 17 (1:19:03) Prelude in F minor Op. 28
No 18 (1:22:02) Prelude in G major Op. 28
No. 3 (1:22:50) Prelude in B minor Op. 28
No. 6 (1:23:52) Prelude in F# minor Op. 28
No. 8 (1:26:00) Scherzo
No. 2 Op. 31 (1:27:50) Waltz in F minor Op. 70
No. 2 (1:37:49) Waltz in A minor Op. 34
No. 2 (1:40:47) Waltz in D-flat major Op. 64
No. 1 “Minute Waltz” (1:46:15) Grande Valse Brillante Op. 18 (1:48:00) Waltz in A Flat major, Op. 69 No. 1 (1:50:05)
L’HOMME DES BOIS Bloc Note de GUI7 Dans les méandres de l’internet au cur de la toile d’une araignée céleste jaillit parfois la lumière…
C’est ainsi que j’ai découvert l’origine de mon nom.
Malgré sa consonance bien française, GUI7 est d’origine germanique et se traduit: « celui des bois »
Ceux qui connaissent mon amour de la terre et de toutes les créatures de l’univers ne s’en étonneront pas.
J’ ai ainsi compris que quelque part dans la généalogie de ma famille, il y avait l’homme, qui avait vu l’homme, qui avait vu l’ours….! Chatouillez moi ET CLIQUEZ MOI…!
– « si vous nêtes pas trop dur de la feuille … et si vous n’avez pas peur de valser à en perdre la « Tramontane »
MON AMIE LA TRAMONTANE
– Ceux qui m’ont vu sortir lautre jour de ma bulle sans éclater ne s’étonneront pas que je puisse faire du vent dans mes bois sans perdre LA TRAMONTANE
Je fais les présentations….
La tramontane est un vent froid et violent, qui s’accélère en passant entre les Pyrénées et le sud du Massif central avant de balayer largement les plaines côtières du Bas-Languedoc et du Roussillon.
Ce vent souffle du nord sur la côte méditerranéenne ou du nord-ouest en bas Languedoc par rafales pouvant dépasser 100km/h. En plaine, il est associé à un temps sec et ensoleillé, par effet de foehn.
Origine:
Le mot « tramontane » est attesté sous sa forme actuelle depuis le fin du XIIIe siècle.
Il a été emprunté à l’italien transmontana (de l’italien tramontana, Nord, de trans montes, au-delà des monts – des Alpes- ) et servait à lorigine à désigner létoile polaire (transmontana stella : « l’étoile au-delà des monts »).
Arrête arrête….Tu me rends fou.
Ce vent violent peut avoir des effets perturbateurs sur l’équilibre psychique.( Quelques rédacteurs se reconnaitront)
En 1636 apparaît la locution figurée perdre la tramontane pour être désorienté. Cette expression se retrouve dans des vers de Molière du Bourgeois gentilhomme : « Le Ballet des Nations, Première Entrée, autre gascon : Je perds la tramontane »
(Georges Brassens a mis en musique le poème de Victor Hugo Gastibelza dans lequel ce dernier dit : « Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou (… m’a rendu fou) ». ( voir le poème ci dessous)
Georges Brassens utilisa encore cette expression dans sa chanson « Je suis un voyou »
« J’ai perdu la tramontane en trouvant/perdant Margot… »
Perdre la Tramontane
Le sens de tramontana s’est ensuite étendu à « vents du nord », « étoile du nord » (stella tramontana, étoile Polaire).
Perdre la tramontane signifie donc « perdre le nord », ne plus savoir se diriger, ne plus savoir se conduire, et donc, « être fou ».
C’est le synonyme de forcené, au sens originel de ce mot. En France, l’expression est apparue dans le langage courant au XVIIème siècle; elle est devenue aujourd’hui une expression plus littéraire que populaire. Les habitants de la région Languedoc-Roussillon parlent d’une règle des 3, 6, 9 qui dirait que quand la tramontane se lève, elle peut souffler 3 jours, 6 jours, ou 9 jours.
– « Au delà tu es vraiment Dingo »
Le vent qui vient à travers la montagne …. Me rendra fou !
VICTOR HUGO
POÈME GUITARE(Gastibelza) EXTRAIT DU RECUEIL :
« Les Rayons et les Ombres »
Guitare
Gastibelza, l’homme à la carabine,
Chantait ainsi:
Quelqu’un a-t-il connu dona Sabine ?
Quelqu’un d’ici ?
Dansez, chantez, villageois ! la nuit gagne
Le mont Falù.
– Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou !
Quelqu’un de vous a-t-il connu Sabine,
Ma senora ?
Sa mère était la vieille maugrabine
D’Antequera
Qui chaque nuit criait dans la Tour-Magne
Comme un hibou … –
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou !
Dansez, chantez! Des biens que l’heure envoie
Il faut user.
Elle était jeune et son oeil plein de joie
Faisait penser. –
À ce vieillard qu’un enfant accompagne
jetez un sou ! … –
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.
Vraiment, la reine eût près d’elle été laide
Quand, vers le soir,
Elle passait sur le pont de Tolède
En corset noir.
Un chapelet du temps de Charlemagne
Ornait son cou … –
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.
Le roi disait en la voyant si belle
A son neveu : – Pour un baiser, pour un sourire d’elle,
LA TRAMUNTANA « La Tramuntana vent del meu pais »
une sardane de Pere GUISSET
Musique Andreu BOSCH « Quan com l’ocell, lleugera t’envoles Des del penyal del Canigó Tots els núvols fan farandoles
Dins el cel blau del Rosselló »