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POTE H : Un Mot-valise…. C’est quoi?

les potes doivent être éclairésCHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …

POTE H :
Le mot valise

LES MOTS VALISES  FREXIT  – BREXIT –  FRANGLAIS –  CUICHETTE

Une cuichette, dont le nom est un
mot-valise constitué à partir de « cuillère » et de « fourchette ».

Un mot-valise est un mot formé par la fusion d’au moins deux mots existant dans la langue.

Pour qu’un mot composé soit un mot-valise, il faut qu’un son au moins soit commun aux mots qu’on y a fait fusionner. Il peut s’agir d’une haplologie : une même syllabe constitue à la fois la fin d’un mot et le début d’un autre, et le procédé consiste alors à les accoler sans répéter cette partie commune ; dans d’autres cas, les sons communs peuvent être situés en deux ou plusieurs endroits.
La séquence de lettres ou la syllabe commune aux deux éléments est parfois nommée charnière.

Le but du mot-valise est de faire un jeu de mots ou d’enrichir la langue. C’est un phénomène proche de l’orthographe fantaisiste.

  Avec une seule lettre (comme Bollywood, croisement de Bombay et Hollywood 
Il est possible d’ajouter plusieurs contraintes. La plus courante, la contrainte morphologique, impose d’assembler deux mots sur une syllabe commune, appelée « charnière », avec apocope du premier et aphérèse du second : le mot-valise calligramme est un assemblage de calligraphie et d’idéogramme, les deux mots partageant la syllabe « gra ». La contrainte morphophonologique requiert un segment commun, qui peut être une seule lettre (comme Bollywood, croisement de Bombay et Hollywood par la lettre « o »)2

Exemples  Le mot-valise est source de beaucoup de néologismes.

SOURCES: 


POTACHE

 

 

 

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DIOGENE : Ôte toi de mon soleil… Cet idiot me gène…!


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les potes doivent être éclairés

 CHRONIQUES CHOUCROUTE
  par le Pote H

 Dans mes chroniques on m’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser,  et de bien comprendre le sens des choses  …..
je viendrai de temps à autre revisiter la fresque de Raphaël  « L’école d’Athènes » pour éclairer leur lanterne sur les philosophes antiques qui y sont représentés –  N°16 – Diogène le philosophe cynique

  Aujourd’hui …. ÉVITER LE SYNDROME DE DIOGÈNE …
EN RESTANT PHILOSOPHE

Jean-Léon Gérôme [Public domain or Public domain], via Wikimedia Commons Le philosophe grec Diogène (404-323 av. J.-C.) assis dans son humble logis, un tonneau en terre cuite dans le quartier Métrôon d’Athène, allume une lampe en plein jour, signalant qu’il recherche un homme honnête. Les chiens qui l’entourent, des compagnons du philosophe, sont emblématiques du cynisme (du grec kynikos, pareil au chien), qui met de l’avant une vie austère.


Le syndrome de Diogène est un syndrome décrit par Clark en 1975 pour caractériser un trouble du comportement de la personne âgée conduisant à des conditions de vie négligées, voire insalubres.
Ce syndrome associe entre autres :

– Une négligence parfois extrême de l’hygiène corporelle et domestique ;
– Une accumulation d’objets hétéroclites nommée également syllogomanie  ;
– Un déni de son état, associé en conséquence à une absence de toute honte ;
– Un isolement social selon les critères habituellement admis dans sa culture ;
– Un refus d’aide concernant cet état, celle-ci étant vécue comme intrusive ;
– Une personnalité pré-morbide : soupçonneuse, astucieuse, distante, tendant à déformer la réalité (là encore selon les critères culturels en cours).

La première étude de ce modèle de conduite date de 1966. Le nom syndrome de Diogène adopté en 1975 fait référence à Diogène de Sinope, philosophe grec du IVe siècle av. J.‑C.,

Dygoène vu par Raphaêl -détail de la fresque l'école d'Athènes - En 1508, Raphaël (qui a signé dans le cou d'un des personnages, Euclide) est nommé officiellement peintre de la papauté, et réalise la fresque entre 1509 et 1512 pour les appartements de Jules II. Elle possède des dimensions impressionnantes : 7,70 x 4,40 m, dont une partie arrondie de 770 sur 250 cm. Les couleurs dominantes sont l'ocre, le beige et le pastel. L'orange et le bleu sont complémentaires dans cette peinture. L'utilisation de la lumière et de l'ombre est, à l'époque, une particularité.
DIOGENE QUI ES TU…,

A une époque où Platon puis Aristote règnent en maîtres sur la pensée athénienne, voici que surgit Diogène, l’exilé de Sinope, qui revendique le chien comme emblème philosophique.

Il sera « le chien royal », après Antisthène, « le vrai chien », que l’on considère comme le père fondateur de l’école cynique.
Diogène crèe le personnage du philosophe vagabond, barbe hirsute, manteau de bure, besace et bâton dont il fera grand usage pour convertir ses contemporains à la philosophie, la sienne.
Vivant dans une jarre à proximité de l’Agora, interpellant les passants au hasard des rencontres, les raillant et les fustigeant de ses féroces jeux de langage  – le rire est sa méthode – il engage ses congénères à vivre selon les lois de la nature.
Faisant fi des tabous, des illusions et de toutes les conventions sociales, de provocations en provocations, Diogène vit comme un chien, mangeant au creux de ses mains, pissant et crachant sur les puissants, se masturbant sur la place publique…
Sa théatralité fait scandale et perturbe, par un renversement absolu des valeurs, la bonne conscience de ses contemporains et l’ordre de la cité.
On l’a beaucoup caricaturé, mais Diogène le subversif intempestif est un penseur qui exprime avec radicalité une  vision du monde et une pensée philosophique. Diogène, une philosophie en actes…
wikipédiatre est le détracteur en chef de ces jeunes rédacteursDIOGENE LE PHILOSOPHE CYNIQUE
Le cynisme était une attitude face à la vie provenant d’une école philosophique de la Grèce antique, fondée par Antisthène, et connue principalement pour les propos et les actions spectaculaires de son disciple le plus célèbre, Diogène de Sinope.

Cette école a tenté un renversement des valeurs dominantes du moment, enseignant la désinvolture et l’humilité aux grands et aux puissants de la Grèce antique.
Radicalement matérialistes et anticonformistes, les Cyniques, et à leur tête Diogène, proposaient une autre pratique de la philosophie et de la vie en général, subversive et jubilatoire.

Par une dérivation du terme, on parle de nos jours de cynisme pour désigner un mode de pensée qui diffère tellement des normes établies (en particulier dans le domaine de la morale) qu’il en deviendrait choquant.
On peut attacher à ce cynisme une sorte d’humour noir (tantôt involontaire, tantôt malveillant), pince-sans-rire, mordant et ironique, souvent employé pour manifester une certaine rébellion face à un monde incompréhensible en raison de la multiplicité des conventions factices, socialement admises, qui le régissent — à la différence du sarcasme, qui ne recherche pour sa part qu’une démonstration de force.
Au-delà de cette indifférence affichée à la morale et aux convenances, le « cynique » moderne n’a plus grand-chose à voir avec les philosophes antiques dont il est question ici. (Source:Wikipédia)

– « ÔTE TOI DE MON SOLEIL »

« Phrase prononcée par Diogène lors de la rencontre d’Alexandre le grand et de Diogène de Sinope

Plusieurs anecdotes témoignent de son mépris des richesses et des conventions sociales. Selon Diogène Laërce, il n’hésitait pas à mendier auprès des statues afin de « s’habituer au refus ». Il abandonna même son écuelle après avoir vu un enfant buvant à la fontaine dans ses mains.
Lorsqu’on l’interrogea sur la manière d’éviter la tentation de la chair, Diogène aurait répondu « en se masturbant », et aurait ajouté : « Ah, si l’on pouvait ainsi faire disparaître la faim rien qu’en se frottant le ventre ! »

On l’aurait également vu parcourir les rues d’Athènes en plein jour, une lanterne à la main, déclarant à ceux qui lui demandaient ce qu’il faisait : « Je cherche un homme » (parfois traduit « Je cherche l’homme » ou « Je cherche un vrai homme »).
Cet « homme » désignerait celui théorisé par Platon, l’idéal de l’humain, et Diogène aurait voulu par là réfuter son existence, ne voyant exister que des hommes concrets.
Une autre anecdote rapporte que, Platon ayant défini l’homme comme un « bipède sans cornes et sans plumes », le jour suivant, Diogène se promena dans la ville en tenant à la main un coq plumé aux ergots coupés, et déclarant : « Voici l’homme de Platon ! ».

À la fin de sa vie, il se dirigeait vers Égine en bateau, quand ce dernier fut pris par des pirates. Mis en vente comme esclave à Corinthe, il déclare au marchand qui lui demande ce qu’il sait faire qu’il sait « gouverner les hommes », et qu’il faut donc le vendre à quelqu’un qui cherche un maître. Il est acheté par un riche Corinthien qui admire son indépendance d’esprit, et lui rend la liberté.

C’est à Corinthe que se situe la fameuse rencontre du vieux clochard-philosophe avec le jeune roi de Macédoine, Alexandre le Grand, qui avait conquis la Grèce et l’Asie, et qui lui dit :(* Bas-relief en marbre (env 4m x 3m) * La rencontre d'Alexandre et de Diogène de Sinope * Pierre Pujet, vers 1680, Musée du Louvre

– « Demande-moi ce que tu veux, je te le donnerai

Ôte-toi de mon soleil (Littéralement « Tiens-toi un peu à l’écart de mon soleil»)

N’as-tu pas peur de moi ?

Qu’es-tu donc ? Un bien ou un mal ?

Un bien

Qui donc, pourrait craindre le bien ? ».

Le même Alexandre aurait avoué un jour : « Si je n’étais Alexandre, je voudrais être Diogène »

IL FAUT BIEN MOURIR DE QUELQUE CHOSE

La mythologie a eu raison de la vérité concernant la mort de Diogène de Sinope, et il subsiste de nos jours plusieurs versions différentes de la cause de son trépas : il serait mort à cause d’une infection due à la morsure d’un chien auquel il essayait de dérober son os, pour se nourrir.
D’autres sources affirment qu’il serait décédé des suites de l’ingestion d’un poulpe cru, suite à un pari, ou même qu’il aurait volontairement arrêté de respirer (acte biologiquement impossible).

Toutes ces versions contribuent à renforcer la légende selon laquelle Diogène serait mort comme il a vécu, d’une manière peu banale, et même subversive. Il meurt en tout cas à Corinthe âgé d’environ 86 ans.

Il avait demandé qu’après sa mort, on jetât son corps à la voirie, mais ses amis lui firent des funérailles magnifiques. On plaça sur son tombeau une colonne surmontée d’un chien en marbre de Paros et sur laquelle on pouvait lire les vers suivants :

« Même le bronze subit le vieillissement du temps,
Mais ta renommée, Diogène, l’éternité ne la détruira point.
Car toi seul as montré aux mortels la gloire d’une vie indépendante
Et le sentier de l’existence heureuse le plus facile à parcourir. »

wikipédiatre est le détracteur en chef de ces jeunes rédacteursNOS SOURCES :

http://www.philo5.com/Les%20philosophes%20Textes/Diogene_OntDitSur.htm
« c’est pour moi la source la plus… »croquignolette » …et c’est pas triste … mais historique « 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Diog%C3%A8ne_de_Sinope
http://www.histophilo.com/diogene_de_sinope.php

http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/laerce/6diogene.htm

POTACHE                                 


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Prendre le mors aux dents: Pour être bien sûr d’enterrer que les morts

les potes doivent être éclairés

CHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

 Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur donner du vocabulaire de ma grand-mère impotente.

Vu leur sénilité précoce ( non y a que ça qui est précoce ) nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser,  et de bien comprendre le sens des mots….

Signification Prendre le mors aux dents ……et non le mort aux dents

Dans la conversation courante, nous utilisons bien des expressions directement issues du monde équin ou équestre. Au point de s’’interroger si le français est une langue latine ou équine …!

Rien de plus naturel toutefois lorsqu’on sait que pendant des siècles, la plus belle conquête de l’homme a été la seule force motrice à disposition des humains.
Qu’ils soient moyen de transport ou de traction, mis sous la selle, au bât ou à l’attelage, les équidés :
chevaux, ânes, mulets, bardots et mules étaient mêlés à la vie quotidienne des gens, à quelque classe sociale qu’ils appartiennent.

Chacun avait donc la maitrise de la conduite d’’un cheval en tirant sur les rennes pour le diriger.
Quand le cheval en avait  assez de suivre la volonté de son maître, il agrippait les branches du frein ou mors avec les incisives, empêchait  ainsi l’engin de lui tirer douloureusement les commissures des lèvres. Il pouvait  dès lors en faire à sa tête  voire s’’emballer.

ORIGINE

L’’expression « prendre le mors aux dents » date ainsi  du milieu du XVIe siècle vient du monde équestre.

Au  sens initial dans cette expression le mors est en effet un élément du harnais, une pièce qui traverse la bouche du cheval, qui repose sur une zone édentée à l’arrière de la mâchoire, et qui sert à le diriger

Si jamais le cheval prend le mors aux dents, c’est-à-dire que cette pièce s’avance au-dessus des dents, il devient impossible de le diriger, avec bien sûr risque de le voir s’’emballer.

Signification « Prendre le mors aux dents » :

Autrement dit, la prise du « mors aux dents » a d’abord été le symbole de l’emballement,

1 ere Signification
Se laisser aller à la colère

  Le deuxième sens vient d’une autre manière de voir la chose : Si l’animal prend le mors aux dents, il peut alors en faire complètement à sa tête, il décide de son sort.
Cette liberté d’action du cheval est ainsi traduite chez l’homme par Furetière :
« On dit figurément, prendre le mors aux dents, pour dire prendre une bonne résolution et l’exécuter« .
C’est l’ardeur mise dans l’exécution de cette bonne résolution qu’on retrouve aujourd’hui dans le second sens de l’expression.

2 ème Signification
Se mettre soudainement et avec énergie à un travail, à une entreprise…

 Comme vous le constatez il s’’agit du mors de non de la mort, qui  n’’a rien à voir là dedans……. encore que certains peuvent s’’y méprendre surtout s’’il écoutent les histoires à moitié véridiques comme celle de Trousse Chemise…..

 

MOINS SÉRIEUSE …..
LA VERSION DE TROUSSE CHEMISE 

Vous savez sans doute que… les rites funéraires pouvaient amener à « Prendre le mort aux dents »
Dans les temps anciens, pour s’assurer que quelqu’un était bien décédé, l’usage voulait qu’une personne en charge de cette vérification morde violemment un des doigts de pied de la victime (en général le gros orteil).
Si rien ne se passait, la personne était déclarée morte. C’est donc de là que vient l’appellation de croque-mort.

Cette fonction de croque-mort, qui était en fait une vraie charge,(comme les bourreaux), se transmettait de père en fils depuis la nuit des temps.

Or, un jour, il arriva une catastrophe : Le dernier croque-mort, bien qu’ayant eu de nombreux enfants, n’avait aucun garçon.
Sa fille aînée reprit donc sa charge, après réunion et avis favorable du conseil des sages et de l’église.

Mais voilà, la première victime qu’elle eut à traiter avait une grave
maladie :
La gangrène l’avait en partie gagnée et on lui avait coupé les 2 jambes jusqu’à hauteur des cuisses.

La jeune fille examina la situation et mordit donc avec précaution le premier membre inférieur qu’elle put trouver.
Ce fut à cette époque, et très précisément dans ces circonstances, qu’on passa de l’expression  » croque-mort  » à celle de  » pompe funèbre ».

un croque mitaine c'est ça...! beurk

– « Heureux ceux qui étaient enterrés en grande pompe……  ou par un croque mitaine ….. c’était plus chic, car il ne faisait que sucer le bout des doigts…… ce qui a donné les gants sans doigts pour lui faciliter le travail……
Pensez à en mettre avant de partir…. au champ……………………..       d’honneur…!  »     

 » Allez pas de panique …. je déconne mon pote …. »

« OH là là là …… ma boite  à miel est pleine de choupinets qui demandent ce que c’est qu’un croque mitaine…..
Lisez vite avant que je vous en mette un sous votre lit…. »

Source wikipédia : « Le croque-mitaine (variante croquemitaine) est un personnage maléfique dont on parle aux enfants pour leur faire peur et ainsi les  rendre plus sages. »  

pote H

POTE H

POUR CEUX QUI VEULENT SE DONNER DU COURAGE DÉCOUVRIR  « Attention à ne pas passer l’arme à gauche »
EH EH …! PARTEZ PAS…..   J’EN AI ENCORE UNE DE MON DICO DE VERBORICULTEUR
« Un maure dit à son cheval mort, si tu mords le mors, tu es mort. »

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Je me «balade» ou je me «ballade» ?

les potes doivent être éclairésCHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …

– OH purée va y avoir du boulot …. Merci monsieur excusez nous…… c’est une erreur il n’y a aucune fuite chez nous…..Mais si on pète les plombs…. C’est noté votre entreprise fait aussi l’électricité…
si on pète un câble …. SUPER…..Vous faites aussi…. Alors à bientôt

EXPLIQUONS AUJOURD’HUI : 

« Allons faire une balade..
au rythme des ballades.
 »

La langue française ne manque pas d’homophones.
Ces mots dont la sonorité est similaire s’écrivent cependant différemment !

Nous allons examiner la différence entre « balade » et « ballade ».

Quelle est la différence entre « balade » et « ballade » ?

On écrit « balade » avec un seul « l » : une balade, selon la définition du dictionnaire, est « une flânerie, promenade sans but précis » ou bien « une sortie, excursion vers des lieux relativement proches ». Ce nom féminin est le dérivé du verbe « balader ».

« Balade » est synonyme de « promenade ». Ainsi, si vous pouvez remplacer par « promenade », écrivez « balade » avec un seul « l ».

Le mot « balader » qu’on trouve pour la première fois en 1422, a le sens de :
« chanter des ballades » (avec deux « l ») …
Mais il évolue.
Un lexique de 1628 découvre une autre signification dans le langage familier :
« Aller demander l’aumône [en chantant des ballades], mendier ».
De là, « balade » devient synonyme de promenade.

Un Baladin, on dit aussi un saltimbanque,
est un artiste du spectacle de rue (spectacle vivant).
Il fait toutes sortes de tours et joue de l’étonnement pour amuser le public dans les foires.
Les troupes d’artistes se produisaient de ville en ville sous l’Ancien Régime.
Les prestations étaient diverses, du montreur d’ours aux dramaturges itinérants qui allaient donner à la littérature française ses lettres de noblesse
(confer la vie de Molière)
Les Saltimbanques (ou L'enfant blessé) est un tableau peint par Gustave Doré en 1874. Il représente une famille de saltimbanques frappée par la tragédie : un enfant mortellement blessé à la tête est tenu dans les bras de sa mère, à la suite d'un accident lors d'un numéro de funambule. Son père, assis et légèrement en retrait, assiste à la scène avec une profonde désolation.

On écrit « ballade » avec deux « l » :
Une ballade, selon la définition du dictionnaire, est une« pièce vocale et instrumentale destinée à la danse » ou bien un « poème formé de strophes égales terminées par un refrain et d’un couplet final plus court appelé envoi ».

Un débat existe sur l’origine de ce mot. Certains affirment qu’il vient de « barade », désignant une « chanson à danser, un petit poème chanté ».
On estime que le terme vient du bas-latin ballare, c’est-à-dire « danser ».
Au XIIème siècle, le verbe « baller » existe et sera progressivement remplacé au XVIIème siècle par « danser ».

Les romantiques français popularisent le genre littéraire de la ballade et notamment les Odes et Ballades de Victor Hugo publiées en 1831.
À sa suite, Alfred de Musset avec sa Ballade à la lune, Gérard de Nerval et ses Chansons et Légendes du Valois (1854) ou plus tard Guillaume Apollinaire avec La Loreley dans Alcools en 1913 continueront la tradition littéraire de la ballade.

 Une astuce est de se dire qu’avec deux ailes (deux « l »),
la musique vous transportera dans les airs

Alors qu’une promenade vous laisse les pieds sur terre !
  Quelques exemples d’usage du mot « ballade »

On voit accourir de savants artistes avec des sonates merveilleuses, de vagabonds troubadours qui ne savent chanter que des petites ballades à refrain, des pèlerins qui répètent mille et mille fois les couplets de leurs longs cantiques.Chateaubriand, Génie du Christianisme.

Et pour finir sur une note un peu plus légère, voici une chanson de Gilbert Bécaud, « La ballade des baladins » :

Gilbert Bécaud – La ballade des baladins – Paroles (Lyrics)

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Gerard Lenorman & Collectif – La ballade des gens heureux (vivement dimanche )

Notre vieille Terre est une étoile
Où toi aussi et tu brilles un peu
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Toi qui a planté un arbre
Dans ton petit jardin de banlieue
Je viens te chanter le ballade
La ballade des gens heureux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux

La proximité des homophones peut facilement nous jouer des tours. J’espère que vous ne ferez plus l’erreur de confondre « balade » avec « ballade » qui ont des significations bien différentes !

SOURCES :
https://www.lalanguefrancaise.com/orthographe/balade-ou-ballade


POTACHE

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