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Prendre le mors aux dents: Pour être bien sûr d’enterrer que les morts

les potes doivent être éclairés

CHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

 Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur donner du vocabulaire de ma grand-mère impotente.

Vu leur sénilité précoce ( non y a que ça qui est précoce ) nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser,  et de bien comprendre le sens des mots….

Signification Prendre le mors aux dents ……et non le mort aux dents

Dans la conversation courante, nous utilisons bien des expressions directement issues du monde équin ou équestre. Au point de s’’interroger si le français est une langue latine ou équine …!

Rien de plus naturel toutefois lorsqu’on sait que pendant des siècles, la plus belle conquête de l’homme a été la seule force motrice à disposition des humains.
Qu’ils soient moyen de transport ou de traction, mis sous la selle, au bât ou à l’attelage, les équidés :
chevaux, ânes, mulets, bardots et mules étaient mêlés à la vie quotidienne des gens, à quelque classe sociale qu’ils appartiennent.

Chacun avait donc la maitrise de la conduite d’’un cheval en tirant sur les rennes pour le diriger.
Quand le cheval en avait  assez de suivre la volonté de son maître, il agrippait les branches du frein ou mors avec les incisives, empêchait  ainsi l’engin de lui tirer douloureusement les commissures des lèvres. Il pouvait  dès lors en faire à sa tête  voire s’’emballer.

ORIGINE

L’’expression « prendre le mors aux dents » date ainsi  du milieu du XVIe siècle vient du monde équestre.

Au  sens initial dans cette expression le mors est en effet un élément du harnais, une pièce qui traverse la bouche du cheval, qui repose sur une zone édentée à l’arrière de la mâchoire, et qui sert à le diriger

Si jamais le cheval prend le mors aux dents, c’est-à-dire que cette pièce s’avance au-dessus des dents, il devient impossible de le diriger, avec bien sûr risque de le voir s’’emballer.

Signification « Prendre le mors aux dents » :

Autrement dit, la prise du « mors aux dents » a d’abord été le symbole de l’emballement,

1 ere Signification
Se laisser aller à la colère

  Le deuxième sens vient d’une autre manière de voir la chose : Si l’animal prend le mors aux dents, il peut alors en faire complètement à sa tête, il décide de son sort.
Cette liberté d’action du cheval est ainsi traduite chez l’homme par Furetière :
« On dit figurément, prendre le mors aux dents, pour dire prendre une bonne résolution et l’exécuter« .
C’est l’ardeur mise dans l’exécution de cette bonne résolution qu’on retrouve aujourd’hui dans le second sens de l’expression.

2 ème Signification
Se mettre soudainement et avec énergie à un travail, à une entreprise…

 Comme vous le constatez il s’’agit du mors de non de la mort, qui  n’’a rien à voir là dedans……. encore que certains peuvent s’’y méprendre surtout s’’il écoutent les histoires à moitié véridiques comme celle de Trousse Chemise…..

 

MOINS SÉRIEUSE …..
LA VERSION DE TROUSSE CHEMISE 

Vous savez sans doute que… les rites funéraires pouvaient amener à « Prendre le mort aux dents »
Dans les temps anciens, pour s’assurer que quelqu’un était bien décédé, l’usage voulait qu’une personne en charge de cette vérification morde violemment un des doigts de pied de la victime (en général le gros orteil).
Si rien ne se passait, la personne était déclarée morte. C’est donc de là que vient l’appellation de croque-mort.

Cette fonction de croque-mort, qui était en fait une vraie charge,(comme les bourreaux), se transmettait de père en fils depuis la nuit des temps.

Or, un jour, il arriva une catastrophe : Le dernier croque-mort, bien qu’ayant eu de nombreux enfants, n’avait aucun garçon.
Sa fille aînée reprit donc sa charge, après réunion et avis favorable du conseil des sages et de l’église.

Mais voilà, la première victime qu’elle eut à traiter avait une grave
maladie :
La gangrène l’avait en partie gagnée et on lui avait coupé les 2 jambes jusqu’à hauteur des cuisses.

La jeune fille examina la situation et mordit donc avec précaution le premier membre inférieur qu’elle put trouver.
Ce fut à cette époque, et très précisément dans ces circonstances, qu’on passa de l’expression  » croque-mort  » à celle de  » pompe funèbre ».

un croque mitaine c'est ça...! beurk

– « Heureux ceux qui étaient enterrés en grande pompe……  ou par un croque mitaine ….. c’était plus chic, car il ne faisait que sucer le bout des doigts…… ce qui a donné les gants sans doigts pour lui faciliter le travail……
Pensez à en mettre avant de partir…. au champ……………………..       d’honneur…!  »     

 » Allez pas de panique …. je déconne mon pote …. »

« OH là là là …… ma boite  à miel est pleine de choupinets qui demandent ce que c’est qu’un croque mitaine…..
Lisez vite avant que je vous en mette un sous votre lit…. »

Source wikipédia : « Le croque-mitaine (variante croquemitaine) est un personnage maléfique dont on parle aux enfants pour leur faire peur et ainsi les  rendre plus sages. »  

pote H

POTE H

POUR CEUX QUI VEULENT SE DONNER DU COURAGE DÉCOUVRIR  « Attention à ne pas passer l’arme à gauche »
EH EH …! PARTEZ PAS…..   J’EN AI ENCORE UNE DE MON DICO DE VERBORICULTEUR
« Un maure dit à son cheval mort, si tu mords le mors, tu es mort. »

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Je me «balade» ou je me «ballade» ?

les potes doivent être éclairésCHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …

– OH purée va y avoir du boulot …. Merci monsieur excusez nous…… c’est une erreur il n’y a aucune fuite chez nous…..Mais si on pète les plombs…. C’est noté votre entreprise fait aussi l’électricité…
si on pète un câble …. SUPER…..Vous faites aussi…. Alors à bientôt

EXPLIQUONS AUJOURD’HUI : 

« Allons faire une balade..
au rythme des ballades.
 »

La langue française ne manque pas d’homophones.
Ces mots dont la sonorité est similaire s’écrivent cependant différemment !

Nous allons examiner la différence entre « balade » et « ballade ».

Quelle est la différence entre « balade » et « ballade » ?

On écrit « balade » avec un seul « l » : une balade, selon la définition du dictionnaire, est « une flânerie, promenade sans but précis » ou bien « une sortie, excursion vers des lieux relativement proches ». Ce nom féminin est le dérivé du verbe « balader ».

« Balade » est synonyme de « promenade ». Ainsi, si vous pouvez remplacer par « promenade », écrivez « balade » avec un seul « l ».

Le mot « balader » qu’on trouve pour la première fois en 1422, a le sens de :
« chanter des ballades » (avec deux « l ») …
Mais il évolue.
Un lexique de 1628 découvre une autre signification dans le langage familier :
« Aller demander l’aumône [en chantant des ballades], mendier ».
De là, « balade » devient synonyme de promenade.

Un Baladin, on dit aussi un saltimbanque,
est un artiste du spectacle de rue (spectacle vivant).
Il fait toutes sortes de tours et joue de l’étonnement pour amuser le public dans les foires.
Les troupes d’artistes se produisaient de ville en ville sous l’Ancien Régime.
Les prestations étaient diverses, du montreur d’ours aux dramaturges itinérants qui allaient donner à la littérature française ses lettres de noblesse
(confer la vie de Molière)
Les Saltimbanques (ou L'enfant blessé) est un tableau peint par Gustave Doré en 1874. Il représente une famille de saltimbanques frappée par la tragédie : un enfant mortellement blessé à la tête est tenu dans les bras de sa mère, à la suite d'un accident lors d'un numéro de funambule. Son père, assis et légèrement en retrait, assiste à la scène avec une profonde désolation.

On écrit « ballade » avec deux « l » :
Une ballade, selon la définition du dictionnaire, est une« pièce vocale et instrumentale destinée à la danse » ou bien un « poème formé de strophes égales terminées par un refrain et d’un couplet final plus court appelé envoi ».

Un débat existe sur l’origine de ce mot. Certains affirment qu’il vient de « barade », désignant une « chanson à danser, un petit poème chanté ».
On estime que le terme vient du bas-latin ballare, c’est-à-dire « danser ».
Au XIIème siècle, le verbe « baller » existe et sera progressivement remplacé au XVIIème siècle par « danser ».

Les romantiques français popularisent le genre littéraire de la ballade et notamment les Odes et Ballades de Victor Hugo publiées en 1831.
À sa suite, Alfred de Musset avec sa Ballade à la lune, Gérard de Nerval et ses Chansons et Légendes du Valois (1854) ou plus tard Guillaume Apollinaire avec La Loreley dans Alcools en 1913 continueront la tradition littéraire de la ballade.

 Une astuce est de se dire qu’avec deux ailes (deux « l »),
la musique vous transportera dans les airs

Alors qu’une promenade vous laisse les pieds sur terre !
  Quelques exemples d’usage du mot « ballade »

On voit accourir de savants artistes avec des sonates merveilleuses, de vagabonds troubadours qui ne savent chanter que des petites ballades à refrain, des pèlerins qui répètent mille et mille fois les couplets de leurs longs cantiques.Chateaubriand, Génie du Christianisme.

Et pour finir sur une note un peu plus légère, voici une chanson de Gilbert Bécaud, « La ballade des baladins » :

Gilbert Bécaud – La ballade des baladins – Paroles (Lyrics)

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Gerard Lenorman & Collectif – La ballade des gens heureux (vivement dimanche )

Notre vieille Terre est une étoile
Où toi aussi et tu brilles un peu
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Toi qui a planté un arbre
Dans ton petit jardin de banlieue
Je viens te chanter le ballade
La ballade des gens heureux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux

La proximité des homophones peut facilement nous jouer des tours. J’espère que vous ne ferez plus l’erreur de confondre « balade » avec « ballade » qui ont des significations bien différentes !

SOURCES :
https://www.lalanguefrancaise.com/orthographe/balade-ou-ballade


POTACHE

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Laissez moi «ruer dans les brancards» ?

les potes doivent être éclairésCHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …

OH purée va y avoir du boulot …. Merci monsieur excusez nous…… c’est une erreur il n’y a aucune fuite chez nous…..Mais si on pète les plombs…. C’est noté votre entreprise fait aussi l’électricité…
si on pète un câble …. SUPER…..Vous faites aussi…. Alors à bientôt

Laissez moi
«ruer dans les brancards» ?

  Lorsqu’une personne tape du poing sur la table, on peut dire qu’elle «rue dans les brancards».

Contrairement à ce que l’on croit souvent, cette expression ne provient pas des civières qu’utilisent les infirmiers ou les pompiers.

Origine de l’expression
Apparue au XVe siècle, elle provient en réalité du langage des cochers de l’époque, et faisait alors référence à leurs attelages.

Les brancards désignaient en effet les deux pièces de bois entre lesquelles les chevaux se trouvaient.

 

 

Lorsque les animaux ne voulaient plus tirer l’attelage ou lorsqu’ils avaient faim, il leur arrivait alors de se débattre, voire même de ruer, entre ces fameux brancards.

L’expression a par la suite perduré dans le domaine des transports hippomobiles, avant d’entrer dans le langage populaire malgré la quasi-disparition des charrettes au profit des automobiles.

.

UN PEU DE TECHNIQUE SUR LES BRANCARDS

Définition
Dans une voiture le terme de brancard est utilisé pour définir trois types de pièces assurant des fonctions totalement différentes:

-Brancards de train:
« Les brancards de train sont deux longues pièces de bois ou de fer, latérales et parallèles, reliant les trains avant et arrières de certaines voitures à quatre roues » -J.L. Libourel (Voitures hippomobiles)- On trouve plus particulièrement ces brancards sur les berlines du XVIII° siècle.

Brancards de caisse:
Cette dénomination a deux significations dans la construction d’une caisse de voiture:

– au singulier, elle désigne « l’ensemble des pièces servant de fond et de support à toute la caisse » -Roubo 1756-
-au pluriel, elle s’applique aux deux « longerons formant les bases sur lesquelles sont construites les faces latérales de la caisse » -« Voitures hippomobiles » JL Libourel-
Ces rapides présentations ont pour but d’éviter la confusion avec les brancards de voiture qui sont le sujet de cet article.
Brancards de voiture
Ce sont deux longues pièces de bois qui permettent d’atteler le cheval à la voiture et ont pour fonctions:

-de faire reculer et tourner le véhicule en agissant sur l’avant train pour une voiture à quatre roues ou sur la caisse pour une voiture à deux roues.
-par leur réglage sur la sellette du harnais du cheval, d’équilibrer et de maintenir une position horizontale pour une voiture à deux roues.

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LADY LADINDE : Découvre le Titan Atlas et la carte du ciel

Meilleurs complements alimentaires
– Eh FIRMIN...
C’est chaud la messagerie en ce moment plusieurs personnes nous ont soupçonné de passer des messages dans nos images

– Ah OUAIS…..
je t’assure Gaston que  pour moi aussi ces inscriptions portées sur le globe terrestre verdâtre du père Atlas m’ont intrigué …

C’est vrai qu’elles méritent explication … mais pas de nous condamner à porter sur nos épaules … Un monde qui n’est pas le notre…!

wikipédiatre est le détracteur en chef de ces jeunes rédacteurs « – Messieurs Messieurs…. un peu de respect pour la liberté d’expression de nos lecteurs… qui ont cru voir d’’ésotériques signes cabalistiques .
Il en va tout autrement lorsque l’on a l’explication…..
La voici….!
C’est le pote H qui s’y colle… En plongeant, malgré son arthrite , sa plume dans l’encre violette de son enfance…!

les potes doivent être éclairés

CHRONIQUES CHOU CROUTE
par le POTE  H

Dans mes chroniques on m’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur donner du vocabulaire de ma grand-mère impotente.

Vu leur sénilité précoce ( non y a que ça qui est précoce ) nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des maux… de dos …. Non je veux dire le sens des mots …. à porter à dos d’âne
Comme aujourd’hui ….AVEC LA PREMIÈRE CARTE DU CIEL…!

Atlas soutenait Hipparque que l’on croyait perdu…?

 

L’œœuvre cardinale du grand astronome Hipparque de Nicée (vers 190-120 avant J.-C.) semblait perdue à jamais.

Fréquemment cité par les auteurs classiques, cet ouvrage – un catalogue d’étoiles relevant la position et l’éclat de plusieurs centaines d’astres – a peut-être été détruit dans le second incendie de la grande bibliothèque d’Alexandrie, vers la fin du IVe siècle.

L’espoir était donc maigre de retrouver, quelque 1 600 ans plus tard, cette oeœuvre unique.

C’est pourtant chose faite. Ou presque…

Si le document original – ou même une copie – n’a pas été retrouvé, Bradley Schaefer, professeur d’astronomie américain, vient d’en découvrir, sur un support inattendu, les seules traces connues.

La première carte du ciel d’Hipparque
reproduite sur le globe

Le reliquaire est une statue romaine, l’Atlas de la collection Farnèse, aujourd’hui exposée au Musée archéologique national de Naples.
Ce marbre du IIe siècle – qui figure le titan Atlas, un genou en terre, soutenant le globe céleste – passionne les astronomes depuis le début du XVIe siècle.

La raison en est simple : Sur la sphère qui courbe l’échine du titan figurent 41 constellations donnant l’une des plus anciennes descriptions connues du ciel.

Pendant près de cinq siècles, les spéculations sont allées bon train : à quel astronome de l’Antiquité attribuer la représentation de la voûte céleste gravée sur l’Atlas Farnèse ?
M. Schaefer a voulu en avoir le coeœur net.
Dans une étude rendue publique, au congrès de l’American Astronomical Society,  il a étudié précisément les positions des 41 constellations représentées sur l’Atlas.
Puis il a mis en relation ces données avec les mouvements de précession de la Terre – ces petites oscillations périodiques de son axe de rotation – qui modifient l’aspect du ciel nocturne.
Il a ainsi pu déterminer la date à laquelle ont été faites les observations immortalisées sur l’Atlas : 125 avant J.-C., avec une incertitude de 55 ans.

Une précision suffisante pour affirmer que seul le grand Hipparque peut être à l’origine de cette représentation du ciel.

SOURCE :
Stéphane Foucart
 

 – C’est beau FIRMIN la recherche… PAS VRAI…!

– Ah OUAIS….. Moi aussi  je fais …. de la recherche …

– AH BON… TOI…?  Et qu’est ce que tu recherches

– Ça dépend des jours…. mes lunettes… mon journal … Mon  stylo ….


– Attention vous  deux à un jour ne pas perdre la tête …
Parce que ça, c’est pas facile à retrouver…

les potes doivent être éclairésRestez svelte 160px
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