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EXPRESSION : Trancher le nœud gordien

les potes doivent être éclairésCHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …

– OH purée va y avoir du boulot …. Merci monsieur excusez nous…… c’est une erreur il n’y a aucune fuite chez nous…..Mais si on pète les plombs…. C’est noté votre entreprise fait aussi l’électricité…
si on pète un câble …. SUPER…..Vous faites aussi…. Alors à bientôt

Origine et définition de l’expression
Trancher le nœud gordien

Lorsqu’un problème semble sans solution ou s’avère être insurmontable, on peut le qualifier de «nœud gordien».

L’expression nœud gordien désigne, métaphoriquement, un problème qui ne présente pas de solution apparente, finalement résolu par une action radicale.
Par extension, la nature radicale de la solution apportée à ce problème a forgé l’expression « trancher le nœud gordien ».

Cette expression trouve son origine dans la légende
d’Alexandre le Grand.
Cette expression métaphorique tire son origine dans l’Antiquité, le mot gordien étant un dérivé du nom Gordias, roi de Phrygie (un ancien pays situé en Asie Mineure) et père du célèbre Midas.

Selon la légende, Gordias aurait fait un nœud réputé pour être inextricable autour du timon de son char, cette pièce où sont attelés les chevaux.
Le roi aurait alors promis à quiconque dénouerait ce nœud qu’il deviendrait le maître de toute l’Asie.

C’est le conquérant Alexandre le Grand, qui en 337 avant J.-C., aurait tenté de le défaire et y serait parvenu en le tranchant avec son épée, avant effectivement d’étendre son empire en Asie.


Le mythe du nœud gordien

Gordius (c’est de ce nom que vient le mot gordien) était un laboureur de la Phrygie qui n’avait pour toute richesse que son chariot et ses bœufs. Quand les Phrygiens voulurent se donner un roi, ils consultèrent l’oracle, et l’oracle leur répondit de prendre le premier homme qu’ils verraient monté sur un char.

Cet homme fut Gordius. Il donna son nom à la ville de Gordium, capitale de la Phrygie. Le char de Gordius, que Midas, son fils, consacra à Jupiter, est resté célèbre par le nœud qui attachait le joug au timon, et qui était si habilement enlacé qu’on ne pouvait en apercevoir les bouts.

Quand Alexandre, vainqueur de la Phrygie, se fut rendu maître de Gordium, il apprit qu’une ancienne tradition promettait l’empire de l’univers à celui qui dénouerait ce nœud. Aristobule prétend qu’il le délia avec la plus grande facilité après avoir ôté la cheville qui tenait le joug attaché au timon ; mais on croit plus généralement qu’il coupa ce nœud d’un coup d’épée.

Alexandre le Grand et le nœud gordien

Alexandre tranchant le nœud gordien par Jean Simon Berthélemy, Paris, École des beaux-arts

Le nœud gordien est resté dans le langage pour caractériser une difficulté qu’on ne peut résoudre, un obstacle qu’on ne peut vaincre.
Se tirer d’embarras par un moyen expéditif et vigoureux, c’est trancher le nœud gordien

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La légende est racontée par Diodore de Sicile, mais c’est la version d’Aristobule de Cassandréia qui a livré le plus d’informations sur l’épisode du nœud gordien.
C’est au début de l’année 333 av. J.-C., à Gordion, qu’Alexandre aurait tranché le nœud gordien. En effet, Alexandre le Grand, quand il arriva dans la ville, fut mis au courant de la légende et s’en passionna.
Il demanda alors qu’on lui montre le char de Gordios.

Après avoir cherché la solution, il trancha le nœud avec son épée,

selon certaines versions.
Les historiens ne s’accordent toujours pas sur cet épisode :
– certains affirment qu’il aurait tranché le nœud
– alors que d’autres affirment qu’il aurait réussi à le dénouer.

La légende raconte que des éclairs et coups de tonnerre s’abattirent, la nuit suivante, sur la ville en signe d’approbation céleste.
C’est pourquoi Alexandre le Grand offrit un sacrifice, en remerciement, aux dieux qui avaient manifesté par des signes leur approbation. Ces signes validaient l’oracle qui avait prédit que l’homme qui dénouerait le nœud régnerait sur l’Empire d’Asie.

Cet épisode représente un tournant dans la conquête de l’Asie mineure par Alexandre le Grand, car il lui accorda une consécration officielle et une filiation divine pour revendiquer la conquête du royaume phrygien, point de départ de l’extension macédonienne en Asie mineure.

SOURCES :
https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article3478
https://www.cnews.fr/culture/2012-12-09/pourquoi-dit-onun-noeud-gordien-288082


POTACHE

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Où a-t-on trouvé le premier macchabée

les potes doivent être éclairésCHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …

POTE H : Où a-t-on trouvé les premiers macchabées

Le mot « macchabée » dans son sens actuel vient de la prise de la forteresse de Massada par les Romains en 73. (perchée sur un socle de calcaire, situé en Israël au sommet d’une montagne isolée sur la pente est du désert de Judée. )
A la prise de la ville, les légions trouvèrent une poignée de survivants, les autres défenseurs, appartenant à la secte des Macchabées, s’étant suicidés afin de ne pas tomber entre les mains des envahisseurs.
Quand les Romains entrèrent dans la forteresse, ils découvrirent donc des cadavres, des macchabées, partout.

 

Mattathias était un prêtre juif dont le rôle dans la révolte juive contre les Grecs syriens est relaté dans les livres des Maccabées.

Qui sont les macchabées?
Les Macchabées, sont une famille juive qui mena la résistance contre la politique d’hellénisation
Le surnom de « Macchabée » est celui de Judas, troisième fils du prêtre Mattathias.
(Dirigeant politico-religieux juif du IIe siècle av. J.-C., et le fondateur de la dynastie des Hasmonéens).
L’étymologie en est controversée.
Plusieurs explications ont été proposées pour ce surnom. Nous retiendrons pour notre part une proposition selon laquelle il viendrait  du mot araméen maqqaba, qui signifie « marteau », allusion à sa force dans les batailles.


Toile des Macchabées, de Wojciech Stattler 1844.

La forteresse de Massada

Le seul récit que l’on ait du siège nous vient de l’historien juif Flavius Josèphe, qui assiste le légat mais n’a pas lui-même vu l’intérieur de la forteresse.


Sarcophage contenant les reliques des sept fils Macchabées dans la crypte de la basilique Saint-Pierre-aux-Liens à Rome.

2 mai 73     Chute de Massada

Le 2 mai 73, la forteresse de Massada tombe aux mains des légionnaires. C’en est fini de la première guerre juive contre la domination de Rome.

L’ultime résistance

 Construite au IIe siècle av. J.-C., au temps des Macchabées (ou Asmonéens), la forteresse de Massada surplombe de 400 mètres les rives sauvages de la mer Morte.
C’est le dernier îlot de résistance juive à l’occupation romaine.

Des membres de la secte extrémiste des zélotes s’y réfugient après avoir fait régner la terreur dans le pays. Armés d’un poignard, ils avaient coutume d’assassiner leurs compatriotes suspectés de collaboration avec l’occupant ! On les avait surnommés pour cette raison « sicaires », du latin sica, qui signifie poignard.

Au nombre d’un millier, avec leurs femmes et leurs enfants, ces Zélotes ou sicaires vont résister pendant trois ans aux Romains.
Ces derniers vont mettre un point d’honneur à s’emparer de cette forteresse en plein désert, bien qu’elle n’ait aucun intérêt stratégique pour eux.

Pour éviter des assauts inutiles et meurtriers, le légat romain fait ériger par une armée d’esclaves une rampe artificielle depuis le pied du rocher.
Sur cette rampe, il peut ainsi amener une tour d’assaut et un bélier au pied des murailles.

 Quand les Romains y pénètrent, ils découvrent que tous les assiégés se sont suicidés… que des macchabées

SOURCES :   
fr.wikipedia.or…wiki/Maccabées
www.herodote.ne…ment-730502.php


POTACHE

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Prendre le mors aux dents: Pour être bien sûr d’enterrer que les morts

les potes doivent être éclairés

CHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

 Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur donner du vocabulaire de ma grand-mère impotente.

Vu leur sénilité précoce ( non y a que ça qui est précoce ) nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser,  et de bien comprendre le sens des mots….

Signification Prendre le mors aux dents ……et non le mort aux dents

Dans la conversation courante, nous utilisons bien des expressions directement issues du monde équin ou équestre. Au point de s’’interroger si le français est une langue latine ou équine …!

Rien de plus naturel toutefois lorsqu’on sait que pendant des siècles, la plus belle conquête de l’homme a été la seule force motrice à disposition des humains.
Qu’ils soient moyen de transport ou de traction, mis sous la selle, au bât ou à l’attelage, les équidés :
chevaux, ânes, mulets, bardots et mules étaient mêlés à la vie quotidienne des gens, à quelque classe sociale qu’ils appartiennent.

Chacun avait donc la maitrise de la conduite d’’un cheval en tirant sur les rennes pour le diriger.
Quand le cheval en avait  assez de suivre la volonté de son maître, il agrippait les branches du frein ou mors avec les incisives, empêchait  ainsi l’engin de lui tirer douloureusement les commissures des lèvres. Il pouvait  dès lors en faire à sa tête  voire s’’emballer.

ORIGINE

L’’expression « prendre le mors aux dents » date ainsi  du milieu du XVIe siècle vient du monde équestre.

Au  sens initial dans cette expression le mors est en effet un élément du harnais, une pièce qui traverse la bouche du cheval, qui repose sur une zone édentée à l’arrière de la mâchoire, et qui sert à le diriger

Si jamais le cheval prend le mors aux dents, c’est-à-dire que cette pièce s’avance au-dessus des dents, il devient impossible de le diriger, avec bien sûr risque de le voir s’’emballer.

Signification « Prendre le mors aux dents » :

Autrement dit, la prise du « mors aux dents » a d’abord été le symbole de l’emballement,

1 ere Signification
Se laisser aller à la colère

  Le deuxième sens vient d’une autre manière de voir la chose : Si l’animal prend le mors aux dents, il peut alors en faire complètement à sa tête, il décide de son sort.
Cette liberté d’action du cheval est ainsi traduite chez l’homme par Furetière :
« On dit figurément, prendre le mors aux dents, pour dire prendre une bonne résolution et l’exécuter« .
C’est l’ardeur mise dans l’exécution de cette bonne résolution qu’on retrouve aujourd’hui dans le second sens de l’expression.

2 ème Signification
Se mettre soudainement et avec énergie à un travail, à une entreprise…

 Comme vous le constatez il s’’agit du mors de non de la mort, qui  n’’a rien à voir là dedans……. encore que certains peuvent s’’y méprendre surtout s’’il écoutent les histoires à moitié véridiques comme celle de Trousse Chemise…..

 

MOINS SÉRIEUSE …..
LA VERSION DE TROUSSE CHEMISE 

Vous savez sans doute que… les rites funéraires pouvaient amener à « Prendre le mort aux dents »
Dans les temps anciens, pour s’assurer que quelqu’un était bien décédé, l’usage voulait qu’une personne en charge de cette vérification morde violemment un des doigts de pied de la victime (en général le gros orteil).
Si rien ne se passait, la personne était déclarée morte. C’est donc de là que vient l’appellation de croque-mort.

Cette fonction de croque-mort, qui était en fait une vraie charge,(comme les bourreaux), se transmettait de père en fils depuis la nuit des temps.

Or, un jour, il arriva une catastrophe : Le dernier croque-mort, bien qu’ayant eu de nombreux enfants, n’avait aucun garçon.
Sa fille aînée reprit donc sa charge, après réunion et avis favorable du conseil des sages et de l’église.

Mais voilà, la première victime qu’elle eut à traiter avait une grave
maladie :
La gangrène l’avait en partie gagnée et on lui avait coupé les 2 jambes jusqu’à hauteur des cuisses.

La jeune fille examina la situation et mordit donc avec précaution le premier membre inférieur qu’elle put trouver.
Ce fut à cette époque, et très précisément dans ces circonstances, qu’on passa de l’expression  » croque-mort  » à celle de  » pompe funèbre ».

un croque mitaine c'est ça...! beurk

– « Heureux ceux qui étaient enterrés en grande pompe……  ou par un croque mitaine ….. c’était plus chic, car il ne faisait que sucer le bout des doigts…… ce qui a donné les gants sans doigts pour lui faciliter le travail……
Pensez à en mettre avant de partir…. au champ……………………..       d’honneur…!  »     

 » Allez pas de panique …. je déconne mon pote …. »

« OH là là là …… ma boite  à miel est pleine de choupinets qui demandent ce que c’est qu’un croque mitaine…..
Lisez vite avant que je vous en mette un sous votre lit…. »

Source wikipédia : « Le croque-mitaine (variante croquemitaine) est un personnage maléfique dont on parle aux enfants pour leur faire peur et ainsi les  rendre plus sages. »  

pote H

POTE H

POUR CEUX QUI VEULENT SE DONNER DU COURAGE DÉCOUVRIR  « Attention à ne pas passer l’arme à gauche »
EH EH …! PARTEZ PAS…..   J’EN AI ENCORE UNE DE MON DICO DE VERBORICULTEUR
« Un maure dit à son cheval mort, si tu mords le mors, tu es mort. »

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Le potache vend la mèche..!

les potes doivent être éclairésCHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …

– OH purée va y avoir du boulot …. Merci monsieur excusez nous…… c’est une erreur il n’y a aucune fuite chez nous…..Mais si on pète les plombs…. C’est noté votre entreprise fait aussi l’électricité…
si on pète un câble …. SUPER…..Vous faites aussi…. Alors à bientôt

EXPLIQUONS AUJOURD’HUI :  Vendre la mèche

Cette expression est née au milieu du XIXe siècle, par croisement avec « éventer la mèche » (fin du XVIe siècle).
Celle-ci provient du langage militaire où l’on perçait la mine afin d’en laisser la mèche à l’air libre et la faire exploser.
Par extension, cette expression a pris le sens de « divulguer un complot ». Enfin, elle s’est ensuite transformée en « vendre la mèche », le verbe « vendre » étant à comprendre dans le sens de « trahir ».

  Trahir un secret ; cracher le morceau ; se mettre à table ; tout balancer ; vider son sac ; dénoncer un complot ; dévoiler une combinaison

Origine et définition

La mèche qui nous occupe cette fois n’est pas celle de cheveux, mais celle qui servait autrefois à faire un brin de lumière à l’aide d’une lampe à huile, celle qui permettait aux artificiers de faire exploser des mines ou partir des pièces d’artillerie, ou bien celle qui sert encore à allumer des pétards (ceux qui explosent, pas ceux qui se fument).

Pour comprendre l’origine de cette expression, il faut remonter au XVIe siècle, lorsqu’on utilisait l’expression « éventer ou découvrir la mèche ».
Lorsqu’un artificier éventait (exposait à l’air) ou découvrait la mèche d’une mine ou d’un engin explosif ennemi, il permettait d’en éviter les dégâts.
Le verbe ‘éventer’ a d’abord eu la signification « exposer au vent, à l’air », puis celui de « ébruiter, divulguer » avant de prendre enfin celui de « trouver, découvrir ».

Par métaphore « éventer la mèche » est devenu « découvrir les dessous d’un complot (avant qu’il fasse des dégâts) ou d’une affaire devant demeurer cachée »
Puis, à partir du XIXe siècle, le mot ‘vendre’ au sens de ‘trahir’ (« tu n’es qu’un vendu ! ») est venu se greffer sur l’expression d’origine pour nous donner celle d’aujourd’hui.

Langue Expression équivalente Traduction littérale
Allemand die Katze aus dem Sack lassen laisser sortir le chat du sac
Anglais to let the cat out of the bag laisser le chat sortir du sac
Espagnol destapar la olla déboucher la marmite
Espagnol Descubrir el pastel Découvrir le gâteau
Italien rivelare il trucco révéler l’astuce
Italien svelare il segreto révéler le secret
Portugais entregar o ouro livrer l’or

SOURCES :
https://www.expressio.fr/expressions/vendre-la-meche
http://www.linternaute.fr/expression/langue-francaise/123/vendre-la-meche/


POTACHE

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