Pour tous, c’est aujourd’hui la fête des mères.
Pour moi pauvre diable, qui t’ai perdue, il y a longtemps,
Même si je te fête aujourd’hui, maman très chère,
Cette journée sera , sans toi, un jour sans printemps.
Je voudrais, pourtant, dessiner pour toi une fleur,
Une fleur pleine de joie, d’amour et de lumière.
Pour toi , je saurai colorier le monde avec bonheur.
J’essayerai que, parmi mes fleurs, tu sois la première.
Sur un papier d’une immaculée blancheur
Pour toi la clarté s’étalera sous mes doigts.
Dans un éparpillement d’étoiles de toutes couleurs,
J’exprimerai avec allégresse mon amour et mon émoi.
Le jaune, le vert et le rouge, pour toi se conjugueront
Le pinceau valsera toute la nuit avec les couleurs.
Quand, l’ombre et la lumière avec joie se marieront,
Au matin, la fleur espérée, prendra corps avec douceur.
Hélas ce soir, mon ciel se tache soudain de nuages sombres
Au point que cette obscurité est par mes yeux absorbée.
Le gris se bat avec le jaune, la lumière se noie dans l’ombre,
Le papier qui s’assombrit, de taches noires s’est paré.
L’ombre maudite, triomphe et obscurcit les branches.
Dans l’ultime réaction d’un clair obscur, le blanc est vainqueur
Et d’un pinceau rageur, trace mille rayures blanches.
Qui de droite à gauche, tissent une toile comme un cœur.
Au milieu de ce tohu-bohu, ta fleur n’est que rature
Mon esprit, sans toi, d’un affreux cafard prend les traits.
Pour toi, ma main curieusement dompte les blanches rayures,
Et dans un sursaut, au cœur de la toile d’araignée, elle apparaît.
Voici pour toi maman, ma fleur blanche dans la noirceur
Tu es venue heureuse, me soutenir dans ce combat
Déposant sur ta fleur, une rosée de larmes avec douceur.
Avec elle un jour, j’irai près de toi, les sécher dans le trépas
Dans mes chroniques on m’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses ….. je viendrai de temps à autre, revisiter comme aujourd’hui la mythologie grecque Musique d’ambiance
Castor et Pollux, les célèbres jumeaux
Castor et Pollux, dans la mythologie grecque puis romaine, frères jumeaux célèbres pour leurs nombreux exploits, divinisés comme protecteurs des marins. Castor et Pollux sont les fils de Léda, épouse du roi de Sparte Tyndare.
Selon la version la plus répandue de la légende de leur naissance, ils seraient venus au monde, en même temps, de deux œufs différents pondus par leur mère après s’être unie à Zeus (Jupiter pour les Romains) changé en cygne et, la même nuit, à son époux légitime, Tyndare.
L’un des deux œufs a pour géniteur le dieu, et l’autre provient de Tyndare. Ainsi, Pollux (de son nom grec Polydeukès, « celui qui pense beaucoup ») est fils de Zeus ; Hélène est également issue du même œuf.
Castor, quant à lui, est le fils de Tyndare ; sa sœur Clytemnestre éclot du même œuf.
Malgré cette ascendance différente, les deux frères sont souvent appelés Dioscures, les « fils de Zeus ».
Les frères inséparables
Les Dioscures ramènent Hélène par Gourdet
Alors que leur sœur Hélène n’est encore qu’une enfant, elle est enlevée par Thésée, roi d’Athènes, qui compte l’épouser.
Profitant de l’absence de celui-ci, parti accompagner son ami Pirithoos dans le monde des Enfers, Castor et Pollux organisent une expédition contre Athènes et libèrent leur sœur.
En guise de représailles, ils enlèvent la mère de Thésée, Aethra. Par la suite, les Dioscures comptent au nombre des héros qui prennent part à l’expédition des Argonautes, partis conquérir la Toison d’or, aventure où ils se révèlent être de remarquables combattants.
Ils sont également aux côtés des grands chasseurs grecs appelés à la rescousse par Méléagre pour la chasse au sanglier de Calydon, une bête monstrueuse envoyée par la déesse Artémis pour ravager le pays.
Castor et Pollux demeurent côte à côte tout au long de leur vie et de leurs aventures.
Ayant décidé un jour de prendre femme, ils enlèvent les filles de Leucippe (les Leucippides, Phoibê et Hilaera), auxquelles sont déjà fiancés Idas et Lyncée.
L’Enlèvement des filles de Leucippe est un tableau peint par Pierre Paul Rubens vers 1617. Le tableau représente une scène tirée de la mythologie grecque, où les jumeaux Castor et Pollux enlèvent Hilaire et Phébé, les filles de Leucippe. Il est exposé à la Alte Pinakothek de Munich.
Les différentes versions de leur légende à la suite de cet enlèvement sont confuses, mais il est le point de départ de l’affrontement entre Castor et Pollux d’une part, et Idas et Lyncée d’autre part.
Selon la tradition la plus répandue, les Dioscures épousent les jeunes femmes qu’ils ont enlevées. Quelque temps plus tard, éclate entre eux et Idas et Lyncée une dispute à propos d’un troupeau de bœufs.
Il s’ensuit une bataille au cours de laquelle Pollux tue Lycée, alors que Castor trouve la mort de la main d’Idas. Pollux, inconsolable, invoque Zeus, son père, lui demandant de lui accorder la mort, ou encore d’offrir l’immortalité à son frère.
Zeus exauce ce désir de ne pas être séparés et permet aux deux frères d’être pour toujours ensemble, un jour dans les Enfers, morts, le jour suivant parmi les dieux, sur le mont Olympe : « Ils vivent l’un après l’autre et meurent de même, et sont également honorés par les Dieux »(Homère, l’Odyssée).
Selon une légende plus tardive, Castor et Pollux sont par la suite transformés par Zeus en une constellation, celle des Gémeaux.
Culte
Castor et Pollux font l’objet d’un véritable culte divin, né à Sparte et se répandant ensuite dans tout le monde grec. Ils sont vus, en particulier, comme les protecteurs des marins.
Ce culte se diffuse chez les Étrusques, puis est adopté par le monde romain.
Conservant leur rôle de guide des marins (on les dit capables d’apaiser les tempêtes ; ils apparaîtraient alors en haut des mâts sous la forme de boules de lumière, une croyance à relier aux feux de Saint-Elme guettés par les marins), ils deviennent aussi les protecteurs de la légion romaine, aux rangs de laquelle ils se mêlent, lui apportant la victoire.
Dans le Forum de Rome est érigé vers 496 av. J.-C. un temple en leur honneur, sans doute entièrement en marbre blanc, dont il ne subsiste aujourd’hui que trois colonnes.
Deux statues représentant les deux frères, datant de l’époque romaine, sont encore visibles sur le Capitole.
Représentation
Ces deux statues monumentales sont situées sur la Cordonata (un accès en pente) qui mène à la place du Capitole à Rome. Les deux statues colossales représentent les jumeaux Castor et Pollux.
Dans l’art antique, les représentations des deux frères sont assez fréquentes. Castor est le plus souvent représenté à cheval, tandis que Pollux va plutôt à pieds, accompagné d’un chien.
On peut voir à Rome, au centre de la place du Quirinal, les statues de Castor et Pollux tenant leurs chevaux cabrés, répliques romaines du IVe siècle av. J.-C. de statues grecques du Ve siècle av. J.-C.
Les Dioscures sont également figurés dans la scène de l’enlèvement des filles de Leucippe.
C’est surtout ce dernier thème qui est repris dans la peinture mythologique à partir de la Renaissance. Citons notamment l’Enlèvement des filles de Leucippe de Pierre Paul Rubens (v. 1618, Alte Pinakothek, Munich).
Dans le domaine musical, les héros ont en particulier inspiré la tragédie lyrique Castor et Pollux (1737) de Jean-Philippe Rameau.
« A mes parents …. qui commencèrent ce jour là à panser et à penser leurs plaies »
Le 8 Mai : Fête de la victoire de 1945
Musique de circonstance à découvrir
une MARSEILLAISE MANOUCHE
La fin de la Seconde Guerre mondiale a été officiellement annoncée au peuple français le 8 mai 1945 par le général de Gaulle.
La célébration de ce jour de victoire a considérablement évolué jusqu’en 1981, date à partir de laquelle un consensus s’est fait pour consacrer le 8 mai jour férié et jour de fête nationale.
Le 8 mai 1945 : fin de la Seconde Guerre mondiale (1939-45)
7 mai 1945 – Signature, à Reims, de l’acte de capitulation des armées allemandes Source : wikipedia commons
Le 7 mai 1945, à 2 h 41, l’acte de capitulation allemande est signé à Reims. Les combats doivent cesser le 8 mai à 23 h 01.
La nouvelle est communiquée officiellement le 8 mai à 15 h 00.
Le lendemain, 9 mai, à 0 h 16, la capitulation générale est signée à Berlin. Les Soviétiques, maîtres de la ville depuis le 2 mai, estiment, en effet, que la capitulation de Reims n’est qu’un acte préliminaire. La France, signataire aux côtés des Alliés de ces deux actes, est représentée à Reims par le général Sevez, à Berlin par le général de Lattre de Tassigny. La reddition sans conditions de l’Allemagne nazie met fin en Europe à un conflit de six ans qui a fait plusieurs dizaines de millions de morts.
Un jour, fatigué, le diable décida de prendre sa retraite.
Comme sa couverture sociale n’était pas suffisante, il décida, pour arrondir ses fins de mois, de vendre sa trousse à outils.
Tout était là : la méchanceté, l’envie, la jalousie, la haine, l’avidité, la suffisance, le mépris, le cynisme, etc.
Mais l’un des outils était à part et semblait beaucoup plus usé que les autres. Intrigué, un passant lui demanda :
– “Qu’est-ce que cet outil, et pourquoi le vendez-vous beaucoup plus cher que les autres ?”
Le diable répondit : “C’est le découragement”.
Mais l’autre insista : “Pourquoi vendez-vous le découragement beaucoup plus cher ?”
“C’est très simple. C’est l’outil le plus facile à enfoncer dans le coeur de quelqu’un. Et lorsque le découragement y a été introduit, il est beaucoup plus facile d’introduire tous les autres outils, quels qu’ils soient.”
Ne vous laissez pas décourager…!!!
– Je crois qu’à la Chouette on fait tout pour que vous ne soyez pas découragés ..! Dés le matin… lisez la Chouette et retenez bien notre slogan