Archives mensuelles : janvier 2015

LE PRÉ AUX ANGES : Les envahisseurs

logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une nouvelle série qui va se poursuivre après NOËL à la joie des petits et des grands enfants..!
Elle est inédite dans la Chouette et transformera ma Mamy en conteuse au bord du feu…. Préparez les buches….. Pour les autres ….??
Ben.. ! Rêvez…..! Vous sentirez très vite les odeurs de fumée, la chaleur du feu de bois, vous entendrez l’écorce crépiter….. et vous verrez au milieu des flammes…. la fantasmagorie de l’imaginaire… ça y est.. vous tenez le soufflet bien en main….? Oui.. ! Alors.. ACTION Mamy..!

LE PRÉ AUX ANGES Textes de Pere GUISSET
(Illustrations Jean Pierre GUISSET)
Dédié à ses petits-fils THOMAS et BERTRAND

conseil de Jonas
Amis, vous êtes sur l’épisode 6 ….

Y ALLER DIRECTEMENT
Même si les épisodes sont indépendants...
Il est recommandé de lire l’épisode 1 qui présente les personnages du petit mon
de de l’herbe

Pour lire l’épisode 1

Pour lire l’épisode 2

Pour lire l’épisode 3

Pour lire l’épisode 4

Pour lire l’épisode 5

 Pour lire l’épisode 6

le pré aux anges logo
e pré aux anges, c’est un lieu de promenade pour les habitants de

Camperol, Camperol ce petit village, accroché au flanc de la montagne, face au soleil levant, où il fait bon vivre.

Les gens de Camperol sont des gens tranquilles, paisibles, souriants, heureux de vivre leur vie, loin des villes et de la pollution…..


et pourtant….. il y a parfois, pour les habitants de l’herbe, des aventures à vivre…..

écoutez..!
Vas-y Mamy raconte…..



Les envahisseurs..?

  DERNIER ÉPISODE  N° 6

Fredaine, l’instable, le « bouge toujours », le vagabond Fredaine, le frelon ayant élu domicile depuis quelque temps, au bois des pinsons, est un ami de longue date de Pépie le papillon.
C’est avec lui qu’il fit d’innombrables et parfois inavouables parties de ripailles et beuveries !

.

.
 Les hôtes du bois des pinsons et ceux du pré aux anges savent fort bien que Pépie et Fredaine sont de joyeux drilles !

Fredaine donc, ce jour là, ivre comme est souvent Grisette la grive coutumière du fait, revenait des vignes de la vallée où les vendanges battaient leur plein. Il avait goûté le jus de toutes les comportes alignées le long de la vigne du Père Grenache, le vieux vigneron. Et comme d’habitude, après ses libations, Fredaine volait d’un vol lourd, hésitant, zigzaguant et heurtant très souvent le tronc d’un châtaignier en s’excusant chaque fois très poliment.

La vue obscurcie par l’ivresse, incapable de s’orienter, tamponnant de plus en plus les troncs des châtaigniers, il décida de s’arrêter ! Il se cacha dans la corolle d’une campanule sauvage et s’endormit ! Il était quasiment ivre mort Fredaine !

Un jour ou l’autre, notre ivrogne mourra, l’alcool le tuera ! Il mourra victime de sa passion pour le jus de raisin ! Il mourra dans d’affreuses souffrances.

Il fut réveillé par un bruit inhabituel au bois des pinsons ! C’était un roulement sourd, c’était un long craquement ou plutôt un martèlement continu, un bruit sinistre !

Fredaine risqua un coup d’œil du haut de son perchoir, ce qu’il vit, dissipa sur le champ son restant d’ivresse.

 Complètement dessaoulé, tout à fait lucide, il vit, marchant en rangs serrés, des centaines de fourmis, d’affreuses fourmis guerrières, marchant en direction du pré aux anges, dévastant tout sur leur chemin, attaquant les petites fourmilières se trouvant sur leur passage, tuant les défenseurs et emmenant les fourmis ouvrières pour en faire leurs esclaves, pillant les stocks  de nourriture amassés péniblement en prévision des longs mois d’hiver.

 

 Fredaine connaissait par ouï-dire ces fourmis, il savait qu’elles étaient fainéantes et cruelles, ne pensant qu’à se battre, piller et tuer ! Il vit avec effroi la puissance de leurs mâchoires, l’efficacité de leurs carapaces protégeant leur corps ! Il constata la barbarie avec laquelle elles attaquaient les petites fourmilières quasiment sans défense et tuaient sans raison, sauvagement tout insecte , quel qu’il soit, se trouvant sur leur chemin.

 Effrayé, paniqué, Fredaine comprit que cette armée bien entraînée, sans pitié et sans foi ni loi, cette horde sauvage était en marche vers la fourmilière du pré aux anges !

L’immense fourmilière, avec ses énormes réserves de vivres, son grand nombre de pucerons domestiqués, d’innombrables fourmis ouvrières et une armée certes courageuse, mais beaucoup moins nombreuse, moins bien organisée et surtout moins bien armée pour pouvoir s’opposer à celle qu’il voyait défiler du haut de sa campanule.

 La fourmilière du pré aux anges risquait l’extermination, et Aggripine, la jeune fourmi, sa délicieuse amie et toutes les autres fourmis risquaient de perdre la vie ou du moins la liberté.

L’armée des envahisseurs, était tout au plus à deux heures de marche du pré aux anges, il fallait faire vite, prévenir tous les hôtes du pré aux anges, préparer, organiser la défense de la fourmilière ! Fredaine fonça !

Fredaine est un ivrogne, mais c’est aussi un frelon courageux et prêt à donner sa vie pour la communauté !

C’est complètement épuisé, à bout de force, qu’il arriva au pré aux anges et se laissa tomber sur la branche, devant la grosse écorce abritant Dame Chansonnette, la cigale préposée par la communauté pour donner l’alerte en cas de danger. Fredaine eut le temps de signaler à Chansonnette le très, très grave danger avant de s’évanouir, vaincu par la fatigue et l’émotion.

Dame Chansonnette sans attendre, donna l’alerte, …..

et Guilleret le gentil écureuil qui habite comme on le sait, juste en dessous, partit, sautant de branche en branche, voltigeant comme un vrai acrobate, avertir Fourmiguète, la fourmi chef de l’armée, chargée de défendre la fourmilière.

La petite armée, décidée à se défendre jusqu’à la mort, prit position sur le bord du petit ruisseau bordant le pré aux anges, c’était la meilleure ligne de défense.

 L’armée des assaillantes, aurait fort à faire pour traverser le ruisseau, car il était impossible qu’elle aille faire le détour, c’est-à-dire remonter jusqu’à la source et redescendre sur l’autre bord, il fallait donc l’attendre là.

Chansonnette fût envoyée en reconnaissance et constata avec terreur que les fourmis guerrières avaient bien pris la direction du pré aux anges.

Et comble de malheur, sur le chemin du retour, elle crut mourir, Chansonnette, en voyant qu’une grosse branche d’un très vieux châtaignier atteint par la foudre au cours d’un orage était tombée en travers du petit ruisseau et cela un peu en aval du pré aux anges.

Cette branche pensa-t-elle, ainsi posée, ferait sûrement office de pont et l’armée ennemie l’emprunterait pour traverser sans difficulté le ruisseau, pour prendre à revers la petite armée de la communauté et l’anéantir.

Les cruelles fourmis, encore une fois, vaincraient et asserviraient de paisibles et travailleuses fourmis !

Le mal encore une fois aurait raison du bien !

Une communauté qui n’aspirait qu’à travailler et vivre en paix, une communauté tranquille, pas belliqueuse du tout, allait être la proie facile de cette horde sauvage venue d’ailleurs !

Cette branche malencontreusement tombée là, en travers du petit ruisseau, favoriserait le dessin de cette armée sortie des enfers ! La fourmilière du pré aux anges serait dévastée, pillée, rasée ! Aggripine et ses sœurs mourraient ou seraient emmenée en esclavage, et Noirot le grillon, et Margoton la vieille chenille et même Fenlevent le doux escargot, périraient aussi !

Dame Chansonnette, comprenant le grave danger, se hâtait ! Mais que pourrait-on faire ?

 C’était une trop grosse et trop lourde branche, on ne pourrait hélas la déplacer pensait-elle, comment arrêter ces fourmis guerrières ?

 C’est à l’orée du bois des pinsons que Chansonnette aperçut Pépie butinant joyeusement des fleurs sauvages !

Pépie, l’intrépide papillon, Pépie le dur à cuire, mis au courant de la situation par Chansonnette tremblant de frayeur, réfléchit, puis donna ordre à Chansonnette de ne pas alarmer davantage les autres, la rassura, lui assura que les cruelles fourmis ne passeraient pas, elle ne traverseraient point le ruisseau en passant sur la branche, foi de Pépie, dit-il, et il s’envola en direction du mas de Chante-Matines.

Intriguée, notre cigale volant vers le pré aux anges se demandait comment Pépie arrêterait-il les envahisseurs ?

Quel était son plan ? Dame Chansonnette avait espoir en l’action de Pépie, il avait maintes fois prouvé qu’il était sans peur, débrouillard et très malin !

Près du mas de Chante-Matines, sous les tilleuls, vivaient et vivent toujours dans des ruches construites en liège, de nombreuses et actives abeilles, fournissant aux métayer du Mas beaucoup de délicieux miel : ! les reines de ces ruches, étaient des amies de Pépie.

Notre héros, demanda une audience à ses amies les reines et leur expliqua le danger que courait la fourmilière du pré aux anges, demanda leur aide, leur rappela que parfois les fourmis guerrières attaquaient aussi les ruches et tuaient beaucoup d’innocentes abeilles !

Il exposa aux reines attentives, son plan pour interdire le passage du ruisseau sur la branche ! Les reines abeilles comprirent que l’union ferait la force et que leur devoir était de voler au secours de leurs cousines fourmis !

De chaque ruche, s’envolèrent des centaines d’abeilles porteuses chacune d’un peu de miel prélevé sur leur stock, ce peu de miel, elles allèrent le déposer sur la branche et répartirent aussitôt vers leurs ruche chercher encore d’autre miel ! Cette opération nos vaillantes abeilles la répétèrent maintes et maintes fois !

Bientôt une bonne partie de la branche fût complètement recouverte d’une bonne couche de miel ! Pépie était heureux, l’armée ennemie ne passerait pas !

Elle s’engluerait dans ce miel ! et Si toutefois elle passait, ce serait avec beaucoup de pertes et avec difficulté ! Elle perdrait beaucoup de temps et c’est tout ce que désirait Pépie, gagner du temps pour lui permettre la réalisation de la seconde partie de son plan !

Il laissa donc le soin de défendre le passage aux abeilles qui continuaient leur pont aérien des ruches à la branche et il s’envola vers Camperol le gentil village où vivait Piafon, le chef incontesté des moineaux, nichant dans les trous des murs des divers granges et remises !

Piafon et ses amis n’avaient pas et n’ont pas bonne réputation, ils vivaient et vivent de rapines, de petits larcins, parfois dévalisant sans vergogne les greniers et mettant à mal les fruits des jardins,. Les habitants de Camperol se seraient bien passés et se passeraient bien de la présence de ces effrontés voleurs.

Pépie, au cours de sa vie aventureuse avait fréquenté Piafon et ses amis, il s’était même querellé un jour avec Piafon et Piafon avait perdu patience et, d’un coup de bec rageur, avait cassé une antenne à Pépie !
Malgré cette discorde passagère, ils étaient restés en bons termes !

Pépie savait que Piafon ne lui refuserait pas son aide.
Dans ce milieu, si les fâcheries sont fréquentes, l’amitié est solide et sûre.

Il ne se trompait pas ! Le temps de sonner le rassemblement de ses troupes éparses, chapardant à droite et à gauche, et Piafon se déclara prêt, lui et une vingtaine de « malfrats » de son espèce, à voler au secours des amis de Pépie !

 L’affaire ne traîna point, en un rien de temps, Piafon et ses amis taillèrent en pièces l’armée des fourmis guerrières, leur avant-garde d’ailleurs était déjà prise au piège tendu par les abeilles, elle était là cette avant-garde et une partie du gros de l’armée, dans l’impossibilité de se mouvoir, engluée dans le miel.

Perchés sur la plus haute branche d’un chêne, Pépie et Dame Chansonnette assistèrent à la défaite, à la déroute des envahisseurs ! Elles fuyaient dans tous les sens les terribles guerrières, fuyant les becs des amis de Piafon et des pinsons qui se mirent aussi à pourchasser les fuyardes !

Elles ne reviendront pas de sitôt déclara toute heureuse Dame Chansonnette ! et j’ai compris aujourd’hui, dit-elle aussi à Pépie, qu’il est bon parfois d’avoir des amis et que dans tous les milieux, il y a de bonnes âmes qui savent ce que le mot amitié veut dire !

Puis, toute émue, pour les remercier, Dame Chansonnette embrassa par surprise, malgré leurs mines patibulaires, le grognon Piafon et ses amis et leur déclara qu’au pré aux anges, on n’oublierait jamais leurs sauveurs avant de s’élancer porter la bonne nouvelle à ses amis.

Piafon l’a déclaré « fofolle », mais il avait la larme à l’œil, heureux de sa bonne action, puis se reprenant, il haussa le ton pour annoncer qu’une victoire se fête dignement et donna rendez-vous à tous, près des comportes du Père Grenache.

J’y vais aussi dit Pépie ! Je les accompagne également déclara Fredaine, l’incorrigible boit sans soif, qui tenait à fêter la victoire mais aussi, très certainement, à oublier la belle frousse qu’il avait eue en voyant cette terrifiante armée en marche.

Pere GUISSET ( poète catalan 1920 – 2000)


logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY RACONTE…!
retour sur la rubrique du même tabac

RETRO : C’est un autre épisode….

Share Button

Martin Luther King Day…. En voilà un jour qu’il est beau

BLOC NOTE MILITANT

par Chou Rouge

Oui les potes âgés sont sortis de leur jardin et étaient présents pour suivre Charlie
Depuis la Chouette posée sur mon épaule me répète tous les soirs…  – « 
Et maintenant…..!!!!« 

 PAPY fauteuil
 – Un ange passe et laisse tomber un plume pour que
le vieux retraité écrive…. ce que la chouette lui dicte:
«  Ils ne savaient pas que c’était impossible…
c’est pour ça qu’ils l’ont fait…
 »
Alors je le ferai avec mes moyens…  à mon échelle…
avec mon échelle…!!!

barre grenat
Martin Luther King Day…. En voilà un jour qu’il est beau

ça c’est bien

Le Martin Luther King Day (jour de Martin Luther King) est un jour férié, aux États-Unis, marquant la date anniversaire de la naissance de Martin Luther King Jr.

Martin Luther King, Jr. est un pasteur baptiste afro-américain, militant non-violent pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis, pour la paix et contre la pauvreté, né à Atlanta (Géorgie) le 15 janvier 1929 et mort assassiné le 4 avril 1968 à Memphis (Tennessee).

Il est fêté chaque année le troisième lundi du mois de janvier, autour du 15 janvier, date de l’anniversaire du révérend.
En 2015 c’est aujourd’hui 19 janvier…..

ça c’est beau

« Je refuse d’admettre que l’humanité ne soit qu’une épave ballottée par l’océan de la vie. Je refuse d’admettre que l’humanité soit si tragiquement vouée à la nuit privée d’étoiles du racisme et de la guerre, que l’aube brillante de la paix et de la fraternité ne puisse jamais poindre… »

Martin Luther King
Martin - LA PEUR DU NOIR    Hommage de notre dessinateur – Catala

ça c’est très beau..!

Le « Martin Luther King Day of Service » a été lancé par Wofford Harris, ancien sénateur de Pennsylvanie, et le député John Lewis, coauteur du Martin Luther King Day.

Promulguée par le président Bill Clinton le 23 août 1994, ce jour est à présent dédié au service de la communauté : la population est appelée à agir pour les personnes dans le besoin

Que font ils les uns pour les autres ces américains…?

Voyons déjà pour le premier d’entre eux... le 20 janvier 2014 la Famille Obama président en tête commémore le Martin Luther King Day of Service, en aidant à  préparer des repas au D.C. la Cuisine Centrale à côté de Wendy Spencer, le PDG de la Société du « National and Community Service. » ( c’est surement leur resto du coeur..!)

Et les autres que font ils..?

MLK Day of Service  Récapitulation des actions  2014

– des actions d’assistance et de  réinsertions  en faveur des économiquement faibles
– des soutiens aux vétérans de l’armée
– soutiens scolaires et éducatifs, tutorat et accompagnements
– aide aux populations sinistrées
– banques alimentaires et restos du coeur

Un jour de la fraternité en quelques sorte …
un CHARLIE B.A
(Bien pour les Autres)

En FRANCE, nous qui avons inventé la fête de la musique ne pourrions nous pas tous les 7 janvier, faire une journée d’action semblable..!

Bâtissons un  B A B A    des  B.A en faveur de l’autre ….

– L’autre mon frère qui partage la même terre que moi …. en tant qu’enfant de l’univers
– L’ autre qu’elle que soit sa nationalité ,sa couleur, sa race , sa religion
– L’autre que j’inviterai dans un an, ce jour là, à venir avec moi ..  devant la mairie pour monter sur MA GRANDE ÉCHELLE pour repeindre en lettres d’or le mot:  FRATERNITÉ

– Les autres nous voyant ainsi unis dans cette belle action….
Nous ne manquerons pas de volontaires pour emprunter NOTRE ÉCHELLE et venir peindre à leur tour les mots :
LIBERTÉ et ÉGALITÉ
Dès lors nous serons tous fiers que le soleil brille pour nous tous, éclairant de ses rayons
trois mots utiles, nécessaires et indispensables, pour chasser  nos maux…!


– Je ne suis peut être qu’un pote rêveur… mais j’ai déjà MA GRANDE ÉCHELLE…..
je suis CHARLIE au pied du mur..!

Qui m’aime, m’apporte la peinture … je sais où est la mairie …!

Le pote Chou Rouge  avec les moyens d’un vieux retraité,
as du bricol’ âge a déjà sa CHARLIE  B.A en tête… et vous …?

Quel votre projet..?
Cherchez votre GRANDE ÉCHELLE à vous, et rêvez le …
Il se réalisera…
et là vous serez CHARLIE à votre tour…!


barre grenat

CHOU ROUGE

Share Button

Formation et aide au pote âgé « pommé » dans les plumes de la Chouette


COMMENT VOLER DE PAGE EN PAGE
DANS LA CHOUETTE

1 – Où est la Chouette dans le web
Si vous êtes sur l’ordinateur d’un ami…. pour lui montrer la CHOUETTE

Voici son adresse :

www.mafeuilledechou.fr

2 – Tapez cette adresse dans la ligne des adresses de votre navigateur etc

Définition d’un Navigateur :
Ils permettent, tous de façon semblable, de voyager sur internet de site en site On dit naviguer – la chouette est un site – un blog (spécialisée dans les articles ou écrits avec la volonté de faire partager ses découvertes, ses points de vue, et d’en recueillir les réactions sous forme de commentaires en bas des articles ouvrant le débat à d’autres réactions)
Navigateurs les plus connus:
Internet explorer
Firefox
Google chrome
opéra
safari
etc…
3- Avoir tapé www.mafeuilledechou.fr Lancez la recherche du blog en cliquant sur le bouton de bout de ligne adresse

4- Le journal la Chouette s’affiche avec ses photos en tête qui occupent une partie de votre écran
Selon la taille de votre écran vous aurez une vue partielle de la première page appelée page d’accueil.
Pour voir le reste et lire l’article…. descendez avec un des moyens suivants :
– votre ascenseur en marge droite
– les flèches de navigation de votre clavier
– la roulette centrale de votre souris en ayant pris soin de cliquer avant dans le texte dans le cadre du texte de cet article

5 – Dès lors apparaitra le titre et l’article du jour et derrière les articles des deux jours précédents

6 – En bas des 3 articles de la page d’accueil …le lien « article plus anciens » permet d’afficher les trois articles précédents.
Vous pouvez ainsi « voler » dans toutes les pages de la Chouette

7- En bas de chaque article se trouve le bouton carré écrit en bleu « accueil »


si vous passez la souris dessus une main apparait
Chaque fois que vous avez cette main, c’est que derrière le bouton, la photo ou du texte écrit en bleu (hypertextes), il y a un lien vers une autre page du site ou d’un autre site du net.
On dit aussi la toile qui est l’ensemble des sites et blogs reliés entre eux par des liens tissant ainsi une « toile »

Les pages s’ouvrent soit dans un le même onglet de votre fenêtre actuelle ou dans un autre onglet ou même dans une autre fenêtre
Vous revenez à votre page en cours :
avec la flèche qui est en haut à gauche de votre navigateur
soit en recliquant sur votre dernier onglet
soit sur l’ancienne fenêtre où vous étiez

barre grenat

COMMENT FAIRE DES RECHERCHES DANS LES ARCHIVES DE LA CHOUETTE

Il existe plusieurs moyens de naviguer dans la Chouette de façon plus ciblée en recherchant dans ses archives pour trouver:

un rédacteur dont le style ou les thèmes vous plaisent
un mot clé
– les titres des articles de la semaine que vous avez raté

un mot ,une phrase pour voir ce que la Chouette a dit dessus
les articles d’un mois donné
une date précise pour en lire l’article du jour
un jour de la semaine ( les mercredis sont pour les enfants les vendredis pour l’humour)

– les articles les plus lus
– les blogs amis de la Chouette

Où trouver les moyens de rechercher dans les archives

La page est composée de 3 parties
– entête en haut ( des photos ou des dessins)
– partie gauche le cadre principal ( là se trouve le texte et ses illustrations)
– la marge de droite qui présente en colonne les différentes fonctionnalités de recherches ou
des mini articles ( cette colonne est fixe les différents articles s’affichent à gauche mais la marge reste identique à tous)
En résumé pour « rechercher » , c’est dans la colonne de droite

– Rechercher un rédacteur dont le style ou les thèmes vous plaisent

catégories1 – Descendez dans la colonne de droite jusqu’ à trouver le mot « catégories »

2 – Cliquez à côté de « choisir une catégorie » sur le carré bleu et sa flèche….. pour faire apparaitre le menu déroulant

3 – les noms de rédacteurs apparaissent : chou blanc , chou vert , lady ladinde , chou fleur
avec le nombre d’articles qu’ils ont écrits

4 – cliquez sur celui de votre choix – exemple CHOUBERT ( articles sur la musique)

5 – s’affichent les trois derniers articles du rédacteur Choubert

6- en bas du troisième article vous trouverez le traditionnel bouton « articles plus anciens »… de CHOUBERT bien sùr

– Rechercher un mot clé …. dans le nuage des mots clés

mots clésLes rédacteurs donnent à chaque article des mots clés pour que vous retrouviez ce que vous aimez…
comme la Chouette vole dans les nuages elle présente son contenu sous la forme d’un nuage de mots dont la taille des mots dénote que le nombre d’articles est plus important
Ainsi vous constaterez qu’on ne s’ennuie pas dans la chouette le mot humour et blague sont en gros caractères
CLIQUEZ SUR HUMOUR

2 – s’affichent les trois derniers articles portant sur l’humour

3 – en bas du troisième article vous trouverez le traditionnel bouton « articles plus anciens »… d’humour bien sûr

– Rechercher les titres des articles de la semaine passée que vous avez raté

1 – Descendez dans la colonne de droite jusqu’ à trouver la liste des 10 derniers articles publiés

2 – Cliquez sur le titre que vous voulez découvrir…. Vous y allez

3 – Pour voir et lire l’article…. descendez avec un des moyens suivants :
– votre ascenseur en marge droite
– les flèches de navigation de votre clavier
– la roulette centrale de votre souris en ayant pris soin de cliquer avant dans le texte dans le cadre du texte de cet article

4- en bas du troisième article vous trouverez le traditionnel bouton « articles plus anciens »… ils sont classés bien sûr par date

 

– Rechercher un mot , une phrase pour voir ce que la Chouette a dit dessus

1 – Descendez dans la colonne de droite jusqu’ à trouver le mot « RECHERCHER »

rechercher

2 – Cliquez dans le cadre Blanc….Tapez votre mot….
Cliquez sur la case grise »Rechercher » …. Vous y allez

3 – Pour voir et lire premier des articles contenant ce mot …. descendez avec un des moyens suivants :
– votre ascenseur en marge droite
– les flèches de navigation de votre clavier
– la roulette centrale de votre souris en ayant pris soin de cliquer avant dans le texte dans le cadre du texte de cet article

Le mot est soit dans le titre….. soit dans le texte

4- en bas du troisième article vous trouverez le traditionnel bouton « articles plus anciens »… ils sont classés bien sûr par date

 

– Rechercher les articles d’un mois donné

1 – Descendez dans la colonne de droite jusqu’ à trouver le mot ARCHIVES

catégories

2 – Cliquez à côté de « choisir un mois » sur le carré bleu et sa flèche….. pour faire apparaitre le menu déroulant

3 – les noms des mois apparaissent : avec les années considérées

4 – cliquez sur celui de votre choix ( vous pouvez remonter jusqu’en 2010)

5 – s’affichent les trois derniers articles du mois considéré (en commençant par celui du 30 ou du 31du mois)

6- en bas du troisième article vous trouverez le traditionnel bouton « articles plus anciens »… du 28 27 26 du même mois demandé

Le mois ont un nombre d’articles variables car on tape dans les 1350 ARTICLES POUR REDIFFUSER …. On tape dans les plus anciens bien sûr…. car la mémoire des potes âgés est volatile.
Tout leur parait neuf….. sauf leur épouse…..

4- en bas du troisième article vous trouverez le traditionnel bouton « articles plus anciens »… ils sont classés bien sûr par date …. DANS LE MOIS

– Rechercher une date précise pour en lire l’article du jour

1 – Descendez dans la colonne de droite jusqu’ à trouver le calendrier du mois en cours
– comme ci-dessous

calendrier des titres

2 – Si vous n’êtes pas dans le bon mois – Cliquez en bas sur le mois précédent autant de fois que nécessaire pour obtenir le bon mois

3 – les jours soulignés sont ceux qui ont un article publié – en passant la souris sans cliquer vous verrez apparaitre le titre de l’article publié ce jour là

4 – cliquez sur celui de votre choix

5 – s’affiche l’article considéré

6- En bas de l’article vous pourrez en cliquant sur « accueil »
revenir en page du jour

 

– Rechercher un jour de la semaine

1 – Descendez dans la colonne de droite jusqu’ à trouver le calendrier du mois en cours
– comme ci-dessous

calendrier des titres

2 – Si vous n’êtes pas dans le bon mois – Cliquez en bas sur le mois précédent autant de fois que nécessaire pour obtenir le bon mois

3 – les jours soulignés sont ceux qui ont un article publié – en passant la souris sans cliquer vous verrez apparaitre le titre de l’article publié ce jour là

4 – Repérez les colonnes ….
Depuis plusieurs années deux jours sont reservés à la même catégorie d’article
M mercredi – c’est le jour des choupinets et des choupinettes ( des enfants – contes, légendes, jeux, dessins animés)

V vendredi: c’est le jour de l’humour – blagues, histoires, dessins humoristiques
voici ci dessous le noms des rédacteurs ( pour vos futures recherches – chou vert – chou frisé – le bobologue -Firmin coquin- humourus etc….. )
logo humour 25 – cliquez sur le jour …. s’affiche l’article considéré

6- En bas de l’article vous pourrez en cliquant sur « accueil »
revenir en page du jour

barre grenat

LE CHOURISTE CETTE PAGE RESTE DANS LE MENU PRINCIPAL

ACCESSIBLE EN PERMANENCE ET SERA COMPLÉTÉE
D’AUTRES RUBRIQUES :

– Comment écouter la musique avec les lecteurs et radios de la Chouette

LA CHOUETTE C’EST FIREFOX
NOUS PRÉCISONS QUE TOUS LES RÉDACTEURS DE LA CHOUETTE UTILISENT LE NAVIGATEUR GRATUIT FIREFOX
Les autres navigateurs peuvent parfois mal afficher certaines de nos illustrations ou lecteurs audio…

Utile dans la salle d’attente de votre médecin ou de Paul Emploi:
La Chouette est accessible à partir de votre mobile

barre grenat

le petit webmaster

Share Button

LE PRE AUX ANGES: Gracieuse la bête à Bon Dieu

logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une nouvelle série qui va se poursuivre après NOËL à la joie des petits et des grands enfants..!
Elle est inédite dans la Chouette et transformera ma Mamy en conteuse au bord du feu…. Préparez les buches….. Pour les autres ….??
Ben.. ! Rêvez…..! Vous sentirez très vite les odeurs de fumée, la chaleur du feu de bois, vous entendrez l’écorce crépiter….. et vous verrez au milieu des flammes…. la fantasmagorie de l’imaginaire… ça y est.. vous tenez le soufflet bien en main….? Oui.. ! Alors.. ACTION Mamy..!

LE PRÉ AUX ANGES Textes de Pere GUISSET
(Illustrations Jean Pierre GUISSET)
Dédié à ses petits-fils THOMAS et BERTRAND

Les Chants De L’été – La Prairie Aux Insectes by vox terraz on Grooveshark

conseil de Jonas
Amis, vous êtes sur l’épisode 5

Même si les épisodes sont indépendants...
Il est recommandé de lire l’épisode 1 qui présente les personnages du petit mon
de de l’herbe

Pour lire l’épisode 1

Pour lire l’épisode 2

Pour lire l’épisode 3

Pour lire l’épisode 4

barre bleue

le pré aux anges logo
letter02_cll_blue.gife pré aux anges, c’est un lieu de promenade pour les habitants de

Camperol, Camperol ce petit village, accroché au flanc de la montagne, face au soleil levant, où il fait bon vivre. Les gens de Camperol sont des gens tranquilles, paisibles, souriants, heureux de vivre leur vie, loin des villes et de la pollution…..
et pourtant….. il y a parfois, pour les habitants de l’herbe, des aventures à vivre….. écoutez..!
Vas-y Mamy raconte…..
barre bleue


Baptiste le berger sauvé par FARIGOL son chien…. et par Marguaridète … une merveilleuse bête à Bon Dieu..!

Ce jour là, un jour gris et froid d’automne, Gracieuse pose à son petit monde réuni autour d’elle et l’écoutant bouche bée, cette question :
« Savez-vous pourquoi on appelle souvent les coccinelles, les bêtes à bon Dieu » ?
J’en doute continue-t-elle ! Je vais donc vous raconter l’histoire qui nous a valu ce surnom, surnom d’ailleurs charmant !
Cette histoire m’a été contée par ma grand-mère qui la tenait elle-même de sa grand-mère !…

Je ne puis vous certifier son authenticité, mais, même si c’est une légende, elle est adorable cette histoire et je crois que vous l’aimerez bien ! Elle vous fera comprendre combien est précieuse une réelle amitié entre deux êtres.

 ll était une fois, il y a fort longtemps de cela, un vieux berger nommé Baptiste, plus communément connu par son surnom de Nevera !
Il devait ce surnom de Nevera au fait qu’il vivait tout l’été, là-haut, près du pic le plus élevé, près des neiges éternelles et des glaciers, parmi ses moutons et ses deux chiens, Farigol et Romarin.

Romarin était un jeune chiot turbulent, un peu tête folle, ne pensant qu’à jouer ! Farigol par contre était un chien adulte, sérieux et travailleur, un bon chien de berger. Il avait été dressé pour la surveillance du troupeau par Nevera lui-même.

Farigoul et RomarinFarigol cette année là, avait une charge supplémentaire, il avait ordre de commencer à apprendre son métier au jeune chiot, l’insouciant et gai Romarin, son maître le vieux Baptiste l’aidait dans cette tâche qui s’avérait très difficile car Romarin n’était réellement pas doué. Baptiste, mais appelons le Nevera comme tout le monde, avait dit à Farigol :
« 
Il faut que l’année prochaine Romarin puisse nous aider ! Nous prenons de l’âge, et le troupeau compte beaucoup de bêtes en plus ! Nous avons besoin d’aide » ! et Farigol savait que son maître avait raison.

Il aimait bien son vieux Maître Farigol, il savait que Nevera avait un cœur d’or, il savait que malgré son aspect bourru et froid, il était bon et aimait beaucoup les bêtes, mais qu’il n’extériorisait jamais ses sentiments, ni de joie, ni de colère, ni d’affection.
Il était dressé Farigol à se contenter d’un simple regard ou d’un bref grognement en récompense de son travail et de son affection.

Une seule fois Nevera avait caressé Farigol ! Ce jour là, Nevera, le froid, le bourru Nevera, avait passé par deux fois sa main, du bout du nez jusqu’aux oreilles de Farigol, fier, étonné et radieux !

C’était le jour de l’accident, le jour où Nevera, en sautant du haut d’un rocher, s’était mal reçu sur ses pieds et s’étant fracturé la jambe, était dans l’impossibilité de remonter du fond du ravin où il était tombé.

Nevera, appela, siffla longuement son chien. Hélas, Farigol était loin, il ramenait vers le troupeau, une agnelle indisciplinée qui s’était égarée !
Le vent, la rageuse Tramontane, soufflant dans le mauvais sens, le chien ne pouvait entendre les appels de son maître. Il ne s’étonna point de l’absence près du troupeau de Nevera, sachant que son maître aimait faire de courtes siestes à l’abri du vent et des rayons du soleil, ou de rôder aux alentours à la recherche de champignons, d’angéliques ou de baies sauvages.

farigolFarigol savait que lorsque son maître n’était pas à son poste, près des moutons, assis sur la pierre plate, là-bas au pied du grand rocher dominant l’herbage où broutait le troupeau, il ne devait sous aucun prétexte laisser les bêtes sans surveillance et attendre patiemment son retour.

Aussi, il ne se soucia point, ne s’inquiéta point et se coucha tranquille à l’ombre, surveillant sans en avoir l’air, les agneaux et agnelles souvent disposés à en faire à leur tête et les rappelant à l’ordre d’un bref aboiement rageur.

Nevera,  au fond du ravin, s’était lassé d’appeler au secours !

Le vent se disait-il, finira bien par se calmer ou tourner en direction du troupeau et de la lointaine vallée, et ses appels seraient alors entendus par un promeneur ou un chasseur providentiel! Pour l’instant, il était là, cloué au fond de ce ravin, souffrant, angoissé, craignant que la nuit ne le surprenne dans sa position, blessé et très légèrement vêtu, sans sa longue pèlerine noire, sans sa grosse veste en velours, sans la vieille couverture ! Il avait tout laissé au pied d’un buisson rabougri, juste avant son stupide accident.

Le froid étant très vif la nuit dans ces altitudes, cette nuit serait très longue et très pénible, il n’y avait même pas de quoi allumer un feu, ses allumettes étant restées dans la poche de sa grosse veste !

Pourrait-il résister ? Affaibli par sa blessure, était-il condamné à mourir dans ce ravin ?

C’est alors que mon aïeule Margueridète, une coccinelle délurée, vadrouillant sur cette haute montagne, se posa sur sa main I Nevara la regarda et murmura dans sa détresse:
« 
Bonne coccinelle, douce et gentille Margueridète, toi qui connais le chemin du ciel, je te donnerais beaucoup de miel, si tu allais dire au Bon Dieu, combien je suis malheureux !
Dis lui que je vais sûrement mourir si les secours tardaient à venir….
 » .

Et la Margueridète, après avoir grimpé le long de l’index que Nevera tenait dressé vers le ciel, Ouvrant toutes grandes ses ailes, s’envola !

Une demi-heure plus tard, le vent tourna ……..????!!!!!

Farigoul et son maitre blésséFarigol couché sous une touffe de framboisier sauvage, leva le nez, il sentait son maître, il entendit des plaintes et enfin les appels de Nevera ! Il se dressa, huma l’air et s’élança.

Il découvrit sans peine son maître blessé, ils se regardèrent Nevera et Farigol !
ils se comprirent l ‘homme et son fidèle ami, et Farigol sans attendre, partit à fond de train vers le sentier descendant vers la vallée .

D’un seul trait, il courut jusqu’au premier mas, et pourtant ce mas était à plus de deux heures de marche!
En moins d’une demi-heure,Farigol était dans la cour du mas Fourcat, la langue pendante, les pattes ensanglantées, essoufflé, couvert de sueur, aboyant et tournant en rond autour du maître des lieux, le vieux Fourcat, et lui tirant le bas des pantalons !

Fourcat comprit, le chien lui demandait de le suivre, il comprit que son vieil ami Nevera était en difficulté!
Il héla ses deux fils, et suivant le chien, ils montèrent vers le sommet, vers Nevera.

Avant la tombée de la nuit, le blessé fût au mas !
Le fils aîné des Fourcat était resté là-haut avec Farigol pour s’occuper et surveiller le troupeau !
Le père Fourcat et son plus jeune fils qui descendirent Nevera sur un brancard de fortune vers leur mas, furent franchement estomaqués lorsque, là-bas, au fond du ravin, alors qu’ils allongeaient le blessé avec mille précautions sur le brancard, ils l’entendirent
  murmurer tout ému, cette phase pour eux incompréhensible :
«
 La Margueridète est allé au ciel, a vu Dieu et Dieu a fait tourner le vent et m’a envoyé Farigol ».
Stupéfaits, les Fourcat virent Nevera caresser son chien !
Pour la première fois, Nevera passa par deux fois sa main calleuse du bout du nez jusqu’aux oreilles de Farigol, d’un Farigol les yeux brillants de joie, d’un Farigol qui d’un aboiement joyeux dit au revoir à son maître et retourna très heureux surveiller le troupeau.

Ce n’est qu’au mas Fourcat que Nevera raconta l’histoire à son vieil ami, lui assurant que les coccinelles étaient vraiment des bêtes, ou plutôt des insectes au Bon Dieu et comment il devait la vie à l’une d’elles !

Et le charmant surnom d’insectes au Bon Dieu nous est resté !

D’ailleurs, le vieux Nevera, conta toute sa vie durant, l’hiver assis    sur    » l’escon  » au coin du feu, l’été sur le « pedris » devant la porte, dans l’ombre du tilleul, l’histoire de la Margueridète qui un jour partit au ciel, rencontra Dieu et lui sauva la vie.

Nevera ne crût jamais que si le vent tourna, ce fût peut-être une heureuse coïncidence !

 letter02_cp_blue.gifére    letter02_cg_blue.gifUISSET.

barre bleue

C’est depuis ce temps là, depuis ce jour là assure Gracieuse à son petit monde, que chez nous on appelle toujours les coccinelles, les margueridètes, ou les insectes au Bon Dieu, et sachez dit-elle, que si un enfant pose une coccinelle sur sa main, lui demande gentiment de porter à Dieu un vœu, il verra la coccinelle s’envoler du bout de son doigt, vers le ciel et l’enfant verra son vœu se réaliser, du moins le dicton l’affirme-t-il !

N’est-elle pas jolie l’histoire de Nevera, Farigol et Margueridète ? Demande Gracieuse à son petit monde qui pour toute réponse bat des mains avec enthousiasme et réclame déjà une autre histoire.

barre bleue
logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY RACONTE…!
retour sur la rubrique du même tabac

RETRO : C’est un autre épisode….

Share Button