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VERTUS DES PLANTES : Le persil nettoie..! Pas ton linge … Tes reins.. les miens aussi alors..!


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  CHOULAGER

par CHOU BLANC

Ma grand mère Marthe, magnétiseuse connaissait avant moi les vertus du PERSIL
.
Voilà ce qu’elle m’a confié :

« Petit écoute ta grand-mère…Tu leur diras que pour leur santé ils doivent manger des tonnes d’ail et des hectares de persil »
Cette phrase résonne encore dans ma tête, si bien que je ne résiste pas à vous donner un remède naturel pour nettoyer vos reins

C’est un Remède d’autrefois, mais si économique et bio que ça vaut pas la peine de laisser vos reins encrassés…

NETTOYER VOS REINS AVEC SEULEMENT UN BOUQUET DE PERSIL

Désintoxication des reins par un traitement naturel

Les années passent et nos reins filtrent le sang en retirant le sel,le poison et tout ce qui intoxique indésirablement notre corps.

Avec le temps, le sel s’ accumule et doit faire l’ objet de nettoyage et des traitements.

Comment allons-nous surmonter ce problème ?
C’ est très facile :

– acheter un bouquet de persil
– le laver, puis le couper en petits morceaux et le mettre dans une casserole, verser de l’ eau propre ( 1 litre ) la faire bouillir pendant dix minutes et le laisser refroidir.
– ensuite filtrer et verser la solution dans un flacon propre et la garder à l’ intérieur d’ un réfrigérateur.
Posologie : boire un verre par jour.

Résultat : vous remarquerez tout le sel et autres déchets accumulés sortir de vos reins par la miction et aussi vous serez en mesure de constater la différence que vous n’ avez jamais ressenti avant.
Le persil est connu comme le meilleur traitement de nettoyage pour les reins et il est naturel

LE CHOURISTE– Mémé a dit mémé a dit ..mais parlons de ce qu’elle aurait du ajouter

Que draine-t-on ?

Qu’est-ce que les reins évacuent ? De l’eau, bien sûr, comme vecteur de transport d’un tas de déchets. Ces déchets sont à la fois des déchets du métabolisme normal, des déchets pathologiques et des déchets issus de la pollution alimentaire et environnementale.

Les plantes drainantes des reins ne sont pas toutes équivalentes ! Certaines vont être plus puissantes que d’autres, et, selon la plante, elles ne vont pas éliminer la même chose.

Chaque plante a tout ou partie des qualités suivantes :

  • Un pouvoir diurétique (augmentation de l’élimination de l’eau) plus ou moins important
  • Une capacité à éliminer l’acide urique et/ou l’urée et/ou l’ammoniaque,
  • Une capacité à éliminer certains minéraux en excès (sodium, chlore …)
  • Une capacité à éliminer d’autres types de déchets (médicaments, drogues …)
  • Une capacité désinfectante (en cas d’infection urinaire).

En principe, le phytothérapeute ou le naturopathe doit savoir choisir LA plante adaptée au patient. Attention à ne pas consommer la même plante que votre meilleure copine !

Quand drainer les reins et combien de temps ?

Seul un thérapeute expérimenté saura déterminer adéquatement la saison adéquate, le type de remède et la durée de la cure. Sachez déjà que :

  • toute plante drainante contient des principes toxiques pour l’organe drainé, ce qui entraîne une chasse (le drainage) mais du coup aussi une grande fatigue,
  • drainer fortement est dangereux lors des saisons trop froides ou trop chaudes car les grands écarts de température mobilisent notre force vitale
DES HECTARES DE PERSIL POUR MON DIABÉTIQUE DE MARI
retrouver régulièrement la rubrique le mal maltraitéEn plus de son pouvoir antioxydant, l’apigénine du persil
pourrait contribuer à la régulation du glucose sanguin. (L’apigénine est le principal flavonoïde présent dans le persil)
En effet, des chercheurs ont administré des extraits de persil à des rats diabétiques pendant plusieurs jours et ont remarqué une diminution du taux de sucre sanguin chez ces derniers.
Comme il reste encore beaucoup à découvrir sur les flavonoïdes des plantes, en particulier sur ceux des fines herbes, et étant donné qu’aucune étude n’a évalué directement les effets santé du persil chez l’humain, il serait prématuré à ce stade-ci d’attribuer à ce dernier des effets bénéfiques contre certaines maladies telles le cancer et le diabète
.

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SOURCES:

www.passeportsante.net

www.presencenaturo.com

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Chou Blanc

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L’homme des bois: Les vertus des clous de girofles


L’HOMME DES BOIS
Bloc Note de GUI7
Dans les méandres de l’internet au coeur de la toile d’une araignée céleste jaillit parfois la lumière…
C’est ainsi que j’ai découvert l’origine de mon nom.
Malgré sa consonance bien française, GUI7 est d’origine germanique et se traduit: « celui des bois  »
Ceux qui connaissent mon amour de la terre et de toutes les créatures de l’univers ne s’en étonneront pas. J’ ai ainsi compris que quelque part dans la généalogie de ma famille, il y avait l’homme, qui avait vu l’homme, qui avait vu l’ours….!

Chatouillez moi ET CLIQUEZ MOI…!  – « si vous n’êtes pas trop dur de la feuille … je vous propose pour musique d’ambiance à la fois apaisantes et douces

Sonate en La mineur : SicilianaSchwanengesang, D. 957 : SérénadeSonate en La mineur : Spirituoso Musiques d’ambiance

 

L’homme des bois: Les vertus des clous de girofles

Histoire du clou de girofle

D’origine Indonésienne, le giroflier fut introduit en Chine pour la mastiquer et avoir une bonne haleine (206 avant J.-C. – 220 après J.-C. ), puis en Europe au 4e siècle par les Arabes.

Il fut aussi recherché que le poivre car il permettait de conserver les charcuteries.
Nous devons à Pierre Poivre, intendant de l’Ile Maurice, la prise de quelques plants au cours d’une expédition, et leur acclimatation d’abord à l’Ile Maurice puis aux Antilles.

Cette épice a une saveur tenace, âcre et piquante. On l’appelle « clou » à cause de son aspect d’un petit clou d’environ  10 mm de long orné d’un petit bouton.Par sa très petite taille, le girofle est vraiment le « clou » de nos épices.

Ignoré des Grecs et des Romains, il était, par contre, connu des Chinois avant l’ère chrétienne. La règle voulait qu’on croque un clou de girofle quand on parlait à l’empereur.

 Dans le bassin méditerranéen ce sont les Arabes qui nous le firent apprécier, il a été importé en Europe au Moyen Age.
Comme la cannelle et la muscade, c’était une épice extrêmement chère, dont l’origine géographique était inconnue jusqu’à l’arrivée des colonies.
Les portugais puis les hollandais firent récolter le clou de girofle en grande quantité afin de pouvoir l’exporter vers l’Europe.
De nos jours, le giroflier est encore cultivé de façon industrielle en Afrique, en Tanzanie surtout, à Madagascar et en Indonésie.



LE GIROFLIER

Eugenia caryophyllus – syzygium aromaticum – myrtaceae La famille des myrtaceaes comprend plus de 1000 espèces d’arbres, d’arbustes et d’arbrisseaux des régions tropicales.

Le Giroflier, a des feuilles de 15 à 20 m de haut…. il peut vivre plus de 100 ans!!

C’est à partir de la 6ème ou la 7ème année que les premiers boutons apparaissent.
Son feuillage est persistant gris clair, son écorce est lisse. qui provient des petites îles volcaniques de l’archipel des Moluques en Indonésie, la Réunion, Antilles, Madagascar.

n’ utilise les boutons floraux (que sont les clous) et l’essence retirée par distillation à la vapeur des boutons séchés à l’air. Un arbre donne, en moyenne, 7 à 10 kg de clous annuellement. On multiplie par semis au printemps ou par bouturage en été. 

LES VERTUS INSOUPÇONNÉES DU CLOU DE GIROFLE

Le clou de girofle fruit du giroflier, est cueilli lorsque les boutons floraux ne sont pas encore ouverts.
Une fois cueillie à la main, les clous de girofle sont mis à sécher pendant un mois au soleil. L
es pédoncules floraux et les feuilles du giroflier sont également récoltés et distillés pour obtenir l’huile essentielle de girofle et de l’huile essentielle de feuilles.
Cette épice est très appréciée notamment en aromathérapie et en herboristerie.
Ses vertus médicinales sont nombreuses, de plus, on l’utilise dans la cuisine pour parfumer les plats.

Utilisation médicinale du clou de girofle

Utilisés depuis des millénaires en Asie du Sud-est pour soigner les malades, les clous de girofle sont aujourd’hui  connus comme un remède contre les petits bobos du quotidien. Grâce aux propriétés antiseptiques, ils sont efficaces dans le traitement de certaines affections virales. En Asie tropicale, on l’utilise pour lutter contre le paludisme, le choléra, la tuberculose etc..

Pour certains vieux paysans, le clou de girofle était utilisé pour soulager les douleurs, cicatriser les blessures, fortifier l’estomac et le coeur et surtout pour préserver de la peste.

De nos jours, avec la découverte de l’eugénol, les propriétés du clou de girofle ont été confirmées.

Propriété de la plante

Il est antiseptique, anti-inflammatoire, antiparasite, stimulant Il lutte les troubles digestifs, tels que. les maux d’estomac (ballonnement, aérophagie, gênes gastriques les flatulences et les coliques), il lutte contre les infections urinaires, le zona

Il soulage les douleurs notamment les douleurs dentaires (dent de sagesse) Il empêche le vomissement et soigne les toux   Côté physique, le girofle permet de lutter contre les douleurs musculaires

Principaux constituants de son huile essentielle

L’huile essentielle de girofle obtenue par distillation contient de 70 à 85% d’eugénol, qui est rapidement métabolisé et excrété et de plus considéré comme non cancérigène.
En aromathérapie, l’huile essentielle de girofle est recommandée dans les infections urinaires, tels que cystites, calculs rénaux, ou la colite pour ses vertus antibactériennes et ses qualités anti-inflammatoires et antalgiques.

L’acétyl eugénol est également un puissant antispasmodique. Pendant longtemps, le parfum de clou de girofle présent dans l’eugénol et le pansement à l’eugénol, l’eugénate, a marqué les salles d’attente des dentistes.
Les praticiens l’utilisaient en médication intracanalaire et en oblitération provisoire, mais d’autres produits plus efficaces les ont remplacés depuis.
Le clou de girofle peut également entrer dans la composition de phytomédicaments pour traiter les petites plaies et retrouver une peau saine.
Certaines définitions du clou de girofle lui prêtent aussi un effet de dépresseur du système nerveux central car il lutte contre la fatigue mentale et physique, anesthésiant naturel il procure un certain bien être

POSOLOGIE CONSEILLÉE:

Voie interne : 2 gouttes Huile essentielle de clou de girofle (H.E.C.T), 3 fois par jour, dans le miel, de l’huile d’olive ou sur un sucre de canne.

Voie externe : 2 gouttes H.E.C.T + 10 gouttes d’huile végétale noisette, 3 fois par jour sur la zone concernée

Voici en prime deux autres recettes :

anti-crève, anti-rhume, bronchites :

  A) Boire chaque matin ½ verre d’’eau dans lequel auront macéré 5 clous de girofle pendant 24 heures. Remplir à nouveau 5 jours  durant, et boire à chaque fois à jeun. Ensuite, changer les « clous » et idem.

  B) Garder le clou dans la bouche entre gencive et dents. Pendant les heures de la journée, le déplacer, le machouiller ! Réf : Dr J. Valnet, Aromathérapie, 7e Ed. Maldne

En couple, il est aphrodisiaque (Un des plus puissants aphrodisiaques naturels.. youpi Papy) et stimule les contractions de l’utérus lors de l’accouchement...En 1642, Anders Rydaholm ,herboriste suédois : » si un homme perd sa puissance virile, il doit cesser de boire de l’alcool pour le remplacer par du lait épicé au moyen de 5g de clous de girofle : Cela le fortifiera et lui fera désirer à nouveau sa femme ».

Les Indonésiens le mélange au tabac dans les cigarettes

 Cette fabrication de ces kreteks, indonésiennes (95% de la production mondiale est destinée à cette activité). 

Clouter un oignon Introduire des clous de girofle en piquant dans la pulpe de l'oignon . C'est une préparation utilisée pour les bouillons, les viandes en sauce.LE CLOU DE LA CUISINE

Mémé Marthe en mettait dans ces bocaux de cerises à l’eau de vie et en piquait la viande du pot au feu pour la rendre plus digeste.

En diététique, on retrouve le clou de girofle comme épice culinaire très utilisée en Inde dans la cuisine végétarienne. Il entre dans la recette du curry, de sauces, de la charcuterie et de pâtisseries orientales.

Le clou de girofle est utilisé pour parfumer tout type de plats :

bouillons, pot au feu, marinades, viandes, ragoûts, pains d’épices, conserves, vinaigres, charcuterie, vins chauds, thé (très apprécié en Tunisie), pickles, cocktails divers, liqueurs, jusqu’aux desserts.

Le clou de girofle fait également partie de certains mélanges d’épices :

Rass el Hanout, currys, garam massala, le cinq épices chinois, les quatre épices…

Comment l’utiliser :
On peut l’utiliser entier ou en poudre. Certains, quand ils l’utilisent entier, écrasent le bouton entre les doigts pour qu’il dégage ses saveurs.
Pour la confection de certains plats, il est préférable de le faire revenir à sec avant d’incorporer le reste d’ingrédients.

Si vous ne voulez pas tomber sur un clou pendant la dégustation du repas, il suffit de planter les clous dans un oignon ou une échalote, il ne vous reste plus qu’à l’enlever au moment de servir.

Allez-y doucement, c’est assez âcre et amer! 2 clous suffisent pour environ 1 kg de viande (pour les amateurs d’épices, vous pouvez en mettre 4)

LE CLOU DE LA DECO

  La Pomme d’ambre
Ce joli nom évoque à lui tout seul des senteurs de Noël! La pomme d’ambre est une orange piquée de clous de girofle, elle parfume la maison, sèche et peut se conserver longtemps. Elle éloigne les moustiques, mais aussi les mites dans le linge. Au Moyen Âge on prêtait à la pomme d’ambre la vertu de protéger de la peste.

Comment procéder:

Il vous faut une orange, et pas mal de clous de girofle:
Il faut piquer la peau de l’orange avec des clous de girofle jusqu’à ce qu’elle soit recouverte.
Si la peau est dure utilisez une aiguille, ou un cure dent pour la percer avant de mettre le clou de girofle.
On peut faire des motifs (pour cela dessiner avec un crayon sur la peau de l’orange au préalable) Mais il faut savoir moins on verra la peau, plus l’orange a de chances de bien sécher et de se conserver.
Les vertus du clou de girofle permettent de conserver l’orange, qui se dessèche.
Le mélange des odeurs est incomparable….et c’est fort joli ces boules desséchées…. qui parfume toute la maisonnée. 

Epicerie et saveurs
L’homme des bois

RETRO : C’est du même tabac…..retour sur la rubrique du même tabac

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Au gui Papy….. au gui Papy… Amène moi au bois

 


L’HOMME DES BOIS
Bloc Note de GUI7

Dans les méandres de l’internet au cœur de la toile d’une araignée céleste jaillit parfois la lumière…
C’est ainsi que j’ai découvert l’origine de mon nom.
Malgré sa consonance bien française, GUI7 est d’origine germanique et se traduit: « celui des bois  »
Ceux qui connaissent mon amour de la terre et de toutes les créatures de l’univers ne s’en étonneront pas.
J’ ai ainsi compris que quelque part dans la généalogie de ma famille, il y avait l’homme, qui avait vu l’homme, qui avait vu l’ours….! J’ai décidé de le rechercher et de vous faire partager ma quête….Marchons donc avec « l’homme des bois« , de forêts en rivières…. de rivières en coteaux, de coteaux en montagnes célestes……Allez… mettons du chemin sous nos pas….

Aujourd’hui, je vous propose de grimper dans l’arbre avec moi… nous demanderons au gui de nous conter son histoire… avec un peu de chance nous nous prendrons pour des druides…!

Druide cueillant du Gui avec sa Serpe d’Or

Histoire du Gui :
UN PARASITE GUÉRISSEUR


«Amour, prospérité, éternité» Les symboles associés au gui feraient un bon titre pour un sitcom ! Dans le rôle principal, Viscum album : une plante parasite célèbre dans les périodes de fin d’année.
En langue celte, son nom signifie « guérit tout », entre autre l’épilepsie et l’hypertension.
Selon des recherches récentes, le gui agirait même sur le système immunitaire.

Entre légende et réalité, faisons le tour de cette boule végétale
«porte bonheur ».

Le gui a la particularité de ne pas toucher terre. Il vous faudra donc lever la tête pour l’apercevoir dans certains fruitiers, mais aussi au faîte du peuplier, des aubépines, du sapin, du hêtre et bien sûr, du chêne. La propagation de cette plante considérée par les forestiers comme un véritable fléau est due le plus souvent aux grives et aux fauvettes à béret qui en sont friandes et qui, après digestion, répandent les graines d’’arbres en arbres.
Nous avons donc là un parasite ou plus exactement un hémiparasite car il produit sa chlorophylle et ses propres sucres.
Mais tout de même, ça vous fatigue un arbre !
Dès que la température extérieure atteint 10°, la graine germe et se colle à l’arbre.
La plante peut alors se développer grâce à son suçoir qui traverse l’écorce et atteint la sève dont elle se nourrit.
Ses fruits sont ronds, blancs et visqueux, d’où son nom latin Viscum album.

Remontons d’’abord jusqu’à nos ancêtres les gaulois :
C’est la sixième nuit du solstice d’hiver, la première de l’’année celtique, la « nuit mère ». Un druide vêtu de blanc s’’enfonce dans la forêt pour y cueillir le gui sacré du chêne avec une serpe d’or. Il le reçoit dans un drap de lin d’une blancheur immaculée (car il ne doit pas toucher le sol afin de conserver ses pouvoirs) tout en prophétisant « O Ghel an Heu » – traduisez « Que le blé germe ».
Quelque peu déformée, cette expression aujourd’hui’’désuète s’’était déjà transformée au Moyen âge en « Au gui l’an neuf ».

Les gaulois qui, comme chacun sait, ne craignaient qu’une seule chose, c’’est que le ciel leur tombe sur la tête, attribuaient donc à cette plante, outre ses vertus médicinales, des pouvoirs magiques.
Le gui chassait les mauvais esprits, purifiait les âmes, neutralisait les poisons et assurait la fécondité des troupeaux.

Autre lieu, autre légende, en Scandinavie cette fois.
Le démon Loki, par jalousie, tua le dieu soleil Baldut (ou Balder) lui décochant une flèche empoisonnée avec du gui. Preyla, déesse de l’amour, implora les dieux de redonner vie à Baldut, promettant alors d’embrasser quiconque passerait sous le gui. Évidemment, Baldut ressuscita.
De cette légende naquit la coutume du baiser sous le gui, dès lors symbole de l’amour et du pardon.

Notons au passage que Wagner aurait trouvé là une source d’inspiration pour sa célèbre « tétralogie ».

On peut préférer cette version, galloise :
Les trois filles du roi Gwydyr, étant promises à trois chevaliers en partance pour la guerre, se retrouvèrent sous un vieux chêne pour échanger des gages d’amour. Les plumes de paon offertes par les jeunes filles n’y suffisant pas, elles accordèrent un baiser à leurs fiancés.


Revenons au réel des vertus médicinales du gui.
Le gui « porte bonheur » que l’on vend chaque fin d’année au cœur des cités a effectivement des vertus médicinales. En herboristerie, le gui était prescrit pour soigner l’épilepsie, les désordres nerveux et la digestion. Au 19ème siècle, il entrait dans la composition de remèdes contre la coqueluche.
La viscine, substance contenue dans le fruit blanc du gui, servait autrefois à faire de la glu. Plus récemment, utilisée à faible dose, elle s’avère bénéfique contre l’hypertension et les maladies cardiaques.
En revanche, utilisée à forte dose, elle peut causer des convulsions, ralentir dangereusement le rythme cardiaque, augmenter la pression artérielle et même provoquer un avortement.
Cette substance ambivalente fait actuellement l’’objet de recherches scientifiques. Récemment, certaines d’entre elles tendraient à prouver que le gui agirait sur le système immunitaire et parviendrait à inhiber les tumeurs cancéreuses .

SOURCE : Christine Barbace. Mission Agrobiosciences

Lire la série des chroniques de Christine Barbace, éditée sur le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences et consacrée à l’histoire des plantes


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L’HOMME DES BOIS

 

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Ma plante aime les couleurs…. et moi..!

Rue des Plantes 728*90

 

 

La lumière est essentielle pour les plantes au sens le plus large du terme.
Sans elle, aucun processus vital ne serait possible:

  • La plante utilise la lumière, l’eau et le CO2 pour produire des hydrates de carbone et de l’oxygène (photosynthèse).

LE CHOURISTEPhotosynthèse
La chlorophylle permet aux plantes de convertir l’énergie lumineuse en sucres.

Lorsque la lumière atteint le feuillage d’une plante, des cellules contenant de la chlorophylle l’absorbent. Les chlorophylles de type a et b sont les deux plus importantes formes de chlorophylle. Elles démontrent une grande sensibilité à la lumière bleue et rouge (voir graphique).

Chlorophyll
Graphique: Les deux formes importantes de chlorophylle sont surtout sensibles à la lumière bleue et rouge. La chlorophylle est essentielle au processus de photosynthèse, qui permet aux plantes d’obtenir de l’énergie par la lumière.

En théorie, ces deux tons de lumière à eux seuls suffisent pour permettre à la plante de produire de la photosynthèse, mais, en réalité, chaque longueur d’onde du spectre joue un rôle précis à l’intérieur de la plante.
Normalement, la lumière verte, et parfois la lumière jaune, est reflétée partiellement, ce qui explique pourquoi la plupart des plantes sont vertes à nos yeux.

Les couleurs primaires

 

Les chercheurs distinguent traditionnellement
sept couleurs.

On les connaît comme les couleurs de l’arc-en-ciel et il s’agit des couleurs primaires et secondaires : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet.
Lorsqu’elles sont rassemblées, ces couleurs primaires forment la lumière blanche et ne sont visibles que lorsqu’un rayon de soleil est divisé en traversant un prisme.

LE CHOURISTETous les objets peuvent absorber les couleurs contenues dans la lumière, les réfléchir ou leur permettre de les traverser.
La science nous dit qu’un objet adopte généralement la couleur qu’il ne peut lui-même absorber. Comme les plantes ne peuvent absorber la couleur verte, elles doivent elles-mêmes être vertes.
Certains prétendent que les mesures de la lumière démontrent que les plantes elles-mêmes envoient des particules lumineuses dans l’obscurité et contribuent activement à créer leur propre couleur.

Tout comme nous, les plantes sentent la lumière et les couleurs qui les entourent, mais elles le font d’une manière différente!

Lumière rouge

Les plantes sont sensibles au rouge du spectre lumineux ; cette sensibilité provient du photorécepteur de la lumière rouge qu’elles possèdent.
Le récepteur est un pigment bleu-vert nommé « phytochrome », qui se trouve dans les cellules végétales. On peut l’imaginer comme un œil qui ne percevrait que la lumière rouge.

La lumière rouge influence les plantes de diverses façons. Les plantes cultivées sous une lumière rouge abondante sont souvent grosses, mais également hautes et portent de nombreuses branches.
Si le photorécepteur capte une grande quantité de lumière rouge naturelle, par exemple en été, lorsqu’elle est abondante, la production d’une hormone végétale (la méta-topoline) s’accroît. Cette hormone empêche la chlorophylle de la plante de se dégrader pour qu’elle demeure verte au printemps et à l’été. C’est tout un avantage, car c’est exactement à ce moment que la plante a besoin de sa chlorophylle pour convertir l’énergie solaire en sucres.

 La couleur rouge de la lumière influence également la saveur, car elle augmente la concentration en huiles de la plante.

La lumière bleue

Les plantes voient la lumière bleue comme ils voient la lumière rouge, en utilisant un photorécepteur nommé « cryptochrome ». S’il y a beaucoup de lumière bleue, comme cela se produit naturellement durant l’automne et l’hiver, ce récepteur ralentit les effets d’une hormone nommée « auxine ».
Cette hormone est responsable de la croissance des tiges et des racines. L’auxine est également responsable du phénomène que l’on nomme la « dominance apicale », c’est-à-dire celui qui cause la dominance de la tige centrale sur les tiges latérales.
Une branche partant de la tige principale domine ses propres branches latérales ; elle inhibe le développement des fleurs axillaires. En conséquence, la plante produit plus de tiges latérales et demeure plus courte lorsqu’elle est exposée à une lumière bleuâtre.
Cela nous aide à comprendre pourquoi les plantes exposées à une lumière bleuâtre sont souvent courtes et buissonnantes, avec une structure plus robuste.

 

Les plantes utilisent la quantité de lumière bleue pour déterminer à quel point ouvrir leurs stomates. Plus il y a de lumière bleue, plus elles ouvrent leurs stomates, et donc plus elles accélèrent leur métabolisme. Un taux élevé de lumière bleue augmente le métabolisme, ce qui accélère la croissance et le développement.

La lumière bleue est également responsable des feuilles qui croissent vers la lumière. Elle prévient la multiplication des feuilles autour des fruits.

La lumière verte et les autres couleurs

Les plantes sont à peine sensibles à la lumière verte.
Au meilleur de nos connaissances, elles n’ont pas de récepteur pour cette couleur. C’est probablement vrai, car les plantes n’absorbent pas le vert. Si on cultivait des plantes exclusivement sous une lumière verte, elles seraient excessivement faibles et n’arriveraient que rarement à maturité.
Les plantes semblent ne percevoir que les couleurs pour lesquelles elles ont un récepteur précis.
Cela est fondé sur les taux d’énergie fournis par chaque couleur. Les plantes ne sont pas aveugles, mais elles sont, dans une certaine mesure, daltoniennes.
Les plantes réagissent à la lumière orange et à la lumière jaune d’une façon similaire à la lumière rouge. Leur réaction aux couleurs indigo et violet sont pareillement semblables à leurs réactions à la lumière bleue.

La couleur est leur alliée

Comme nous l’avons vu, la lumière est essentielle aux plantes, et pas seulement pour leur fournir l’énergie pour la photosynthèse. Quoique cet article ne révèle qu’une petite partie de tout ce qu’on peut savoir sur la lumière, les couleurs qu’elle contient et leurs effets sur les plantes, nous avons vu que les plantes utilisent les couleurs pour réguler plusieurs de leurs processus.
Les plantes ont la capacité de percevoir les couleurs qui leurs sont nécessaires. Ces couleurs donnent à la plante des renseignements sur son environnement immédiat et ses chances de survie et de reproduction.

LE CHOURISTE– Pour que vos plantes se développent, croissent et fleurissent bien, la composition de la lumière est au moins aussi importante que sa quantité.
N’oubliez pas que la plante perçoit la composition de la lumière directe et de la lumière indirecte.
On parle ici de lumière réfléchie sur une plante par d’autres objets, des murs ou d’autres plantes.

SOURCES :
https://www.canna.fr/influence_couleurs_sur_plantes

LE CHOURISTE


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POTE DEFLEUR

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