Perpignan: 450 brebis dans les douves du château de Salses… pour protéger les chauve-souris
INSOLITE 450 brebis prennent chaque hiver possession des douves du château pour entretenir la végétation… et produire les excréments nécessaires à la chaîne alimentaire des chauve-souris…
C’est l’embouteillage au moment de descendre dans les douves pour les brebis de la forteresse de Salses-le-Château — Forteresse de salses-le-Château
Le Centre des monuments nationaux a mis en place un projet d’éco-pâturage à la forteresse de Salses, avec pour finalité d’entretenir la végétation aux abords du site tout en ayant une démarche de développement durable.
Ce projet de pâturage des abords de la forteresse permettra d’entretenir la végétation tout en apportant les ressources trophiques nécessaires aux insectes coprophages (qui se nourrissent d’excréments) eux-mêmes principales sources d’alimentation des populations de chauves-souris présentes dans le monument.
Qu’est-ce que l’éco-pâturage ?
Cette activité ancestrale d’éco-pâturage fait peu à peu son retour, à l’encontre de moyens plus mécaniques et phytosanitaires.
Il s’agit en fait de la gestion d’espaces verts en mettant à paître des animaux pour conserver des espaces naturels en état sans devoir utiliser des engins mécaniques ou bien des désherbants, polluant les sols.
La présence de ces chauves-souris a permis l’intégration de la forteresse au réseau Natura 2000 visant la préservation des sites d’importance européenne pour ces espèces notamment.
Scène insolite à Salses-le-Château, l’imposante forteresse située à une vingtaine de kilomètres au nord de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales. Le monument visible de l’autoroute A9, fut construit au XVe siècle alors à la frontière franco-espagnole, avant de perdre de son importance après le traité des Pyrénées de 1659 et d’être partiellement restaurée par Vauban.
Les hivers elle accueille des habitants inhabituels. Un troupeau de 450 brebis qui « permettent d’entretenir la végétation », explique Jacqueline Maillé, administratrice de la forteresse, dans le cadre d’un projet d’éco-pâturage.
Et vive les insectes coprophages ! qui se nourrissent de leurs excréments
Mais l’objectif est double. « Ce pâturage va apporter les ressources trophiques nécessaires aux insectes coprophages, qui se nourrissent d’excréments, eux-mêmes principales sources d’alimentation des populations de chauves-souris présentes dans le monument », reprend l’administratrice.
Les brebis ont pris possession des douves de la forteresse de salses-le-Château – Forteresse de salses-le-Château
La présence de ces chauves-souris a permis l’intégration de la forteresse au réseau Natura 2000 visant la préservation des sites d’importance européenne, notamment pour ces espèces.
Chassez les ânes du pays catalan…! Mettez des moutons qui sont plus dociles et le pays sera débarrassé de tous les moustiques La plupart des chauves-souris mangent des insectes. On les appelle des insectivores. Elles adorent particulièrement manger des moustiques, des papillons de nuit, et des coléoptères. Et elles en mangent énormément !
Elles débarrassent de tonnes de moustiques chaque année.
Lorsqu’elles tournent au-dessus des têtes, assez près souvent, c’est pour consommer le nuage de moucherons ou moustiques qui se développe au-dessus des gens
A condition que la forteresse puisse encore accueillir plus de chauves souris …
Eh oui …! Elles sont déjà une douzaine d’espèces qui fréquentent le lieu, parmi lesquelles sept sont protégées dans le cadre de la zone Natura 2000 du château de Salses.
Des animations gratuites, ouvertes à tous , pour se laisser surprendre par la nature à deux pas de chez soi !
Sur tout le territoire français, en métropole et en outre-mer, dans les villes, à la campagne comme dans les grands sanctuaires de nature.
Découvertes exceptionnelles de lieux secrets habituellement fermés au public, jeux de piste, chasses au trésor, visites de réserves naturelles, randonnées, pique-niques nature…
L’objectif ?
5 jours de festivités, pour découvrir ou redécouvrir les richesses naturelles
extraordinaires, souvent insoupçonnées et renouer avec notre environnement !
Pour apprendre, comprendre ou tout simplement jouer et s’émerveiller.
Un thème ? “La nature en mouvement ”
Pour cette année la Fête de la Nature est dédiée à
“La nature en mouvement “, et on va donner un peu de mouvement aux animations : cycle des saisons, mouvements des espèces, modification des écosystèmes, transformation des lieux, évolution des paysages… Ça bouge tout le temps dans la nature.
On vous le fait savoir Faites-le savoir !
Sur cette page, rien de plus simple: recherchez les manifestations proches de chez vous, en fonction de vos disponibilités, du type d’animation souhaitée (balade, jeu, pique-nique…) et du thème recherché!
La Fête de la Nature, c’est chaque année :
– Plus de 5 000 animations
– Près de 800 000 participants
– Plus de 800 organisateurs mobilisés
A propos de la Fête de la Nature
Créée en 2007 à l’initiative du Comité français de l’union internationale de conservation de la nature (UICN) et du magazine Terre Sauvage, la Fête de la Nature est devenue un moment de rassemblement incontournable, festif et convivial autour de la nature à travers toute la France.
La Fête de la Nature est soutenue depuis sa création par le Ministère de l’écologie, une charte a ainsi été signée en 2007. L’initiative est aujourd’hui reprise en Suisse et aux Pays-Bas.
Pendant 5 jours, à travers des milliers de manifestations gratuites et ouvertes à tous, la Fête de la Nature propose de célébrer la nature chaque année au mois de mai. Elle permet à chacun de découvrir ou redécouvrir l’immense diversité et la grande richesse de la faune et la flore du territoire français.
Depuis 2009, la Fête de la Nature est coordonnée par l’association éponyme, qui rassemble l’ensemble des organismes nationaux impliqués, et des partenaires de l’événement œuvre pour accompagner les organisateurs de manifestations et porte la communication nationale de l’événement.
Plus de 40 partenaires impliqués dans la préservation de la nature se mobilisent pour la Fête de la Nature, parmi lesquels des associations, des établissements publics , mais aussi des entreprises comme EDF, RTE, la marque Naturactive, des institutions, des acteurs territoriaux comme Natureparif, l’Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Île-de-France
Forte de ses 26 000 Refuges, la communauté des jardins Refuges LPO se mobilise
POUR CEUX QUI HABITENT PRES DU CLOCHER DE LA CHOUETTE…
VOILA UNE MANIFESTATION POUR LE 22 MAI 2019
Inauguration : Ateliers découverte pour l’inauguration du Refuge LPO SAINT GENIS DES FONTAINES (66)
Le jardin est un écosystème en mouvement, de semis spontanée en essaim qui s’installe, de nidification en prédation, la journée sera consacrée à la découverte de la faune et de la biodiversité au jardin. Co-évolution, reproduction, faune et flore sont en mouvement perpétuel. voir d’autres lieux cliquez et tapez 66 code département
Forte de ses 26 000 Refuges, la communauté des jardins Refuges LPO se mobilise cette année pour participer à la Fête de la Nature et accueillir les visiteurs curieux de découvrir les aménagements, les gestes et la démarche pour enrayer le déclin de la biodiversité.
Tous les propriétaires de jardin, de cour, de terrasse, de balcon… peuvent s’engager à faire de leur espace extérieur un lieu d’accueil propice à l’installation de la faune sauvage, un lieu d’accalmie où le gîte et le couvert y sont offerts !
Cliquez sur un point de la carte pour trouver un Refuge LPO proche de chez vous :
La Fête de la Nature se déroule chaque année au mois de mai, à une date proche (sauf exception) du 22 mai, date de la journée internationale de la biodiversité.
CLIQUEZ la Chouette elle a déjà abordé ce thème… il y a bien des lunes
Éteignons les lumières, regardons les étoiles!
Une nouvelle édition du Jour de la nuit se déroule ce jour
13 octobre 2018 afin de sensibiliser à la pollution lumineuse et à la protection de la diversité nocturne et du ciel étoilé. Le plan Biodiversité présenté par le gouvernement le 4 juillet dernier évoque la lutte contre ce type de pollution.
L’Association pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes s’en réjouit, mais estime qu’il faut aller plus loin et, dès 2018, avoir pour objectif de ne plus augmenter la quantité de lumière émise la nuit.
Elle attend également des contrôles sur l’extinction obligatoire des éclairages s’agissant des commerces, des bureaux et des enseignes lumineuses entre 1 heure et 6 heures du matin .
Une pollution lumineuse pernicieuse
La pollution lumineuse est une des plus pernicieuses, car a priori, elle n’est pas nuisible pour la santé, et très souvent, l’installation ou le renforcement de l’éclairage public dans les villages et les communes rime avec « progrès ».
Le choc de la prise de conscience est venu pour beaucoup avec la publication de cette extraordinaire photo composite prise par satellite et publiée par la NASA, il y a quelques mois.
On y voyait notre planète entière brillant de mille feux sous le ciel nocturne. Seuls l’Afrique, le continent australien et la forêt amazonienne restaient dans l’ombre.
Vues d’en bas, les villes baignent la nuit dans un halo orange qui masque définitivement la voûte céleste.
La lumière au sodium, diffuse et peu directive est dispersée par les molécules des gaz de la pollution aérienne et constitue une chape orange et sale qui couvre toutes nos villes.
Cette cloche sinistre prive à tout jamais les populations urbaines du firmament, des étoiles, de la voie lactée, de la Grande Ourse et de la constellation d’Orion, pour ne citer que les plus célèbres. Ce n’est pas sans effet sur le psychisme des gens.
Cette surabondance d’éclairage nocturne, trouve son origine très probablement dans notre peur instinctive du noir.
Mais elle n’est pas sans conséquences graves pour la nature.
Des études ont montré que les grandes agglomérations lumineuses, peuvent dérégler le sens de l’orientation chez les oiseaux migrateurs.
Beaucoup ont encore en mémoire , la course tragique des jeunes tortues écloses qui se précipitent vers les lumières du dancing de la plage, plutôt que vers l’écume lumineuse des vagues censée leur indiquer la direction de la mer.
Citons encore les graves perturbations qu’entraînent les éclairages intempestifs sur le comportement des rapaces nocturnes ou pour les insectes attirés par les pièges lumineux.
A côté de ces conséquences dommageables pour la faune et la flore, l’éclairage abusif signifie également un non sens économique, car pour produire de la lumière, il faut des centrales électriques polluantes et dévoreuses d’énergie.
Il existe des solutions
L’adoption d’un nouveau système d’éclairage avec abat-jour qui renvoie la lumière vers le bas sur toutes les sources lumineuses éviterait les pertes de lumières. L’angle des lumières doit être dirigé idéalement vers le sol.
L’éclairage des façades et panneaux publicitaires doit être dirigé vers le bas et non le contraire. Un système de minuterie devrait aussi être intégré.
Les panneaux publicitaires et l’éclairage des édifices devraient être coupé après 23 heures.
Finalement il faut limiter l’éclairage là où le besoin en est réel.
L’application de ces quelques méthodes de prévention permettrait de réduire considérablement la lumière qui occupe le ciel nocturne. Sachant que l’éclairage public renvoie de 30 à 50 pourcent de son énergie vers le ciel, on estime que ces mesures représenteraient des économies substantielles pour la communauté.
En conclusion,les associations demandent aux autorités publiques de prendre en compte la question des nuisances lumineuses et affirme le droit des citoyens à retrouver le bonheur simple de la contemplation d’un ciel étoilé, même au sein des villes.
MACHA LABEILLE De retour de Montréal MACHA veut voler de ses propres ailes au secours de la biodiversité..!
Nous lui ouvrons nos colonnes pour :
UN FILM ANIMALIER
L’ARAIGNÉE DES JARDINS
MACHA PROPOSE AVEC PAPY VIDÉO UN FILM ANIMALIER COMME A LA TÉLÉ
– PAPY VIDÉO VOUS DIT : C’EST EXCEPTIONNEL NE LE RATEZ PAS Pensez à mettre grand écran (carré à flèches angle droit)
MACHA PROPOSE UNE REDIFFUSION SUR L’ARAIGNÉE DES JARDINS
ÉPEIRE DIADÈME …L’araignée des jardins
Araneus diadematus, l’Épeire diadème, est une espèce d’araignées aranéomorphes de la famille des Araneidae. Elle est parfois appelée “Araignée des jardins” ou Araignée porte-croix.
Elle est facilement reconnaissable au dessin en forme de croix, de couleur claire, que l’on trouve sur son abdomen, qui lui est de couleur brune. La partie la plus large de l’abdomen se trouve dans le tiers supérieur.
Les deux sexes de l’espèce
ont un aspect assez différent, principalement au niveau de la taille (dimorphisme sexuel). Ainsi, les individus mâles font moins d’un centimètre alors que les femelles peuvent atteindre deux centimètres et ont un abdomen plus volumineux, de forme arrondie.
Une autre de ses particularités est la création de toiles de dimensions très importantes par rapport à sa propre taille, puisqu’elles peuvent atteindre exceptionnellement un mètre. La toile est refaite tous les jours : l’épeire ne répare pas sa toile et la recommence tous les matins
Elle peut mordre la peau humaine aux endroits où celle-ci est fine, mais son venin n’est guère différent d’une piqûre de moustique. Attention parfois l’intensité de la morsure peut atteindre celle d’une piqûre de guêpe.
La flèche indique l’épigyne bien visible, de grande taille chez cette espèce, sur la face ventrale de l’abdomen.
Du fait de sa taille réduite, le mâle doit faire extrêmement attention lorsqu’il souhaite approcher la femelle car elle risque de l’attaquer et de le dévorer comme n’importe quelle autre proie. La femelle est réceptive 3 ou 4 jours dans sa vie. Jusqu’à 60 mâles différents peuvent défiler, jour après jour sur une même toile.
Elle se reproduit l’hiver.
Une fois fécondée, la femelle dépose ses ufs dans un cocon protecteur avant de se laisser tomber pour mourir d’épuisement. À l’éclosion de l’uf, la jeune épeire a déjà toutes les caractéristiques d’un adulte, en dehors de la taille et des organes génitaux.
Après s’être abondamment nourrit d’insectes pendant la belle saison, la femelle dÉpeire diadème transporte un abdomen particulièrement rebondi.
L’automne venu, il est temps de pondre.
La femelle dépose alors ses ufs au sein d’un cocon tissé de fils de soie collants et qui adhèrent fortement aux tiges, feuilles persistantes et autres pièces de bois des buissons et massifs tels que les bordures de buis nains
Aux premières chaleurs du printemps, les jeunes araignées minuscules éclosent et se rassemblent les unes contre les autres au sein d’un nid constitué de fils de soie entrecroisés. Elles restent groupées à la surface des buissons pendant environ 8 jours puis prennent leur indépendance
(voir : Epeire dispersion.mov, http://www.youtube.com/watch?v=mXhSuAJhEpM ).
Ce comportement grégaire obéit à des relations de contact très fortes entre les individus. Cependant, une perturbation mécanique provoquée par une brindille crée un stress collectif et une dispersion aléatoire provisoire des individus qui regagnent finalement leur nid en quelques minutes.
Sources: WIPEDIA et YOUTUBE
LE SAVIEZ VOUS ?
Dans un album de Tintin, L’Étoile mystérieuse, le professeur Calys découvre une épeire diadème sur sa lunette d’observation, et pense qu’il s’agit d’une comète monstrueuse (page 4).