Biodiversité : Gardez la monnaie, espèces en voie de disparition

BLOC VERT 
par

Emile Heuros

Biodiversité :

Gardez la monnaie, espèces en voie de disparition

Le fait d’avoir une journée internationale sur la biodiversité montre bien à quel point les espèces sont menacées, et combien notre manque de solidarité fait de dégâts.
Quand on gagne à être connu en écrivant des billets dans les blogs, et que l’on s’appelle Emile Heuros ,  on voit bien qu’on a tout à perdre à la disparition des espèces.
Moi qui ai déjà participé «  au débat de laine » avec mon article sur la disparition de la  cagnotte.  Pour les ploucs qui viennent par hasard, observer la chouette des clochers que le jour du seigneur, allez lire l’article sur la cagnotte, Je veux aujourd’hui vous alerter sur une espèce en voie de disparition en France : LE RETRAITÉ

Le retraité

Le milieu est hostile pour certaines espèces, surtout pour le partage des bars du  territoire.

Celui des retraités doit se faire sa place entre les actifs rois de la vie économique, qui vivent dans les sommets  et  les chômeurs victimes du système économique, qui sont  contraints de vivre dans la plaine et les arbres. je devrais plutôt dire dans la haine et les larmes.
En surnombre aujourd’hui, l’espèce des retraités va diminuer, car on va augmenter le nombre d’actifs pour les charger de préserver des chômeurs en les aidant à survivre. Sans ces derniers, l’équilibre serait rompu. Ils contribuent à assurer le bien être des deux autres groupes, qui dès lors, se satisfont de leurs territoires respectifs et de leurs ressources naturelles.

De toute manière, c’est clair qu’avec le nom de retraité donné à cette espèce, c’est déjà un retraitement dont on dit qu’il coute trop cher, en oubliant de dire qu’on le retraite parce qu’au travail on l’avait mal traité.
On envisage d’ailleurs d’en réduire le nombre, et d’améliorer la qualité des variétés restantes en les envoyant au soleil dans le midi ou à Lourdes dans des chaises roulantes.
Là bas, leur espoir est grand.. Ils y attendent un miracle au bord de la piscine et ressortent du « bien » avec au mieux les pneus de leurs fauteuils rechappés. Dommage, comme ils disent dans les Hautes Pyrénées ça GAVE et ce n’est pas de PAU.

C’est vrai que ces pêcheurs ne méritent pas mieux !
D’autant que la variété pêcheur à la ligne fait beaucoup de dégâts parmi les autres espèces et menace la biodiversité.

Quelle espèce menace t il me direz-vous ?

UnverstimbréLe vers de terre
C’est très inquiétant, l’autre jour dans mon potager, j’ai entendu le dialogue de Margoton la Chenille du Chou blanc vous savez la rebouteuse ….Eh bien elle soignait la déprime de Madame Vers de terreMargoton la chenille rebouteuse
« Vous me paraissait bien atterrée et abattue mon « amibe » Votre mari ne vous a pas accompagné »
– « Hélas non ma pauvre Margoton . je ne le reverrai plus.. il est parti à la pêche..! »

Depuis, quand les potes âgés me disent :
« Toi EMILE tu as toujours la pêche ! »
Ça me plombe et ça m’embrouille le bout de ligne, j’ai tellement «lâme sombre  » et suis si fatigué que ma femme la ramasse à l’épuisette (l’âme. pas le bout de ligne. Faut suivre bordel On vous parle pas de la Gaudriole des « fourrés » ici, on n’est pas chez Chou vert..ige)
Voyez donc que je me ronge les sangs et que je me sens con cerné
Vous me direz à toute chose malheur et bon…. si le pêcheur disparait le vers prospèrera surtout s’il est dans le fruit.

J’ai  été très intéressé par une conférence  sur le lombrilcompostage (organisée par l’association  » Vers un avenir vert) qui doit être une introspection pour déterminer en se regardant le nombril vers où nous devons aller…?
Moi qui suis à la retraite, et que l’alcoolisme dégrade de jour en jour, je ne veux pas être incinéré.  Nan nan nan .. Je préfère la terre, car avec elle au moins, je suis sûr de finir avec un dernier ver’ dans le nez….
Rassurez vous, j’irai la boire seul… cette dernière bière.

Surtout que personne ne fasse de commentaire désobligeant en me traitant de drôle d’asticot
Je vous assure que c’est pas marrant de savoir que le bénéficiaire de mon assurance vie trinque à ma santé et à celle de mon espèce.
Je vous l’ai dit, on est vraiment menacés et on va  vers la déprime.
Pour me soigner et éviter la « déstresse »,  j’ai adopté un vers solitaire .
Eh oui, c’est préserver cette autre espèce que d’avoir un vers à « soie »

Heureusement que Choucaline et Chou blanc m’ont bien soutenu moralement en me disant que :
« L’avenir est le présent de demain »
« Deux puits», en émergeant de mon trou au petit matin , j’espère toujours au lever du soleil, que ce présent là, sera encore un nouveau beau cadeau pour moi et tous ceux de mon espèce.

                          Emile HEUROS  – 3201

CHOU VERT 

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