Archives mensuelles : août 2021

POÉSIE : Louisa d’ Août

LE BLOG
DE TOM ET DOUCE

POÉSIE : Mamy Louisa en Aout
Des poèmes et de la botanique…. et de la minéralogie

C’est l’Avé Maria
de Schubert

ROSE CENTIFOLIA

A travers les interstices de mes volets català
Une centifolia offerte dans son coussin de pétales,
Une rose douce comme une étoffe soyeuse
Fait que je m »accroche à mon rêve merveilleux.
.
.Ses pétales au gré du jour, doucement, pour moi, s’ouvrent
A mon approche pour me souhaiter le bonjour
Et comme de coutume, je ressens le même amour ;
Elle gardera le meilleur parfum pour le crépuscule.

Petit à petit, mon regard, étonné, prend conscience
Que ce sont tes multiples et soyeux coussinets
Qui m’interpellent et s’éveillent en silence ;
C’est un appel du pied pour , pour que je sois éveillée

La canicule m’a longtemps hypnotisée cette nuit ;
Comment faire pour te répondre mon petit ami
La rose aux cent pétales, s’est enfin réveillée
La soleil aujourd’hui lui aura offert une rosée.

Louisa –

Robinier faux-acacia en fleur

Robinier faux-acacia en fleur


Un moment de bonheur

Le toutou passe et mine de rien marque son passage…
Au pied du robinier, les feuilles pleuvent en confetti
Leurs fruits, de leurs cosses, ont décoré tout l’arbre
De mes épaules à mes cheveux, ils ont fait des petits.

Je soupire sous leur ombre dentelée du couchant
Le toutou, chemine, en respirant leur frondaison ;
Il savoure un confetti qui a chuté sur son dos blond,
Il aura beau onduler, il le conservera en marchant.

Tous deux communiquent : un message est passé ;
Aimante, l’un se fera piercing, l’autre son convoyeur,
Jusqu’où vont-ils aller ensemble, jusqu’à notre entrée ?
La poésie et moi comme toujours a créé son bonheur.

Louisa

Couffin d’un jour couffin toujours

Il a repris ses habitudes de bébé
C’est plus bas, plus moelleux que notre canapé ;
C’est son meilleur havre de paix, son écrin
Ses coussins sont un petit loup et un lapin.

Qui attendent de lui qu’il retrouve sa vision ;
Qu’il les morde, les retourne, les embrasse ;
Hélas la cataracte a pris son horizon,
Il n’a rien oublié, en souvenir, il les enlace.

Le couchant a pris une jolie couleur vermeille ;
Ne ressens-tu pas la douceur de ce soleil ?
Ta rivière, ta plage ont leur parfum de fleurs
Ton éternel couffin a toujours ton odeur.

Je ne suis pas loin, ton museau me respire ;
La rose Marie qui, souvent t’attire, soupire ;
Parfois, je t’observe toi qui ne le sais plus ;
Je sais, que parfois, tu soupires mon toutou.

Louisa

Quand ton ombre

Quand les Albères se couvrent de nuages blancs
Quand la rivière s’étale et puis se cache
Quand les rubans d’ajoncs courent dans le vent
Quand ton ombre joue à cache-cache ;

Qu’au milieu exhale un parfum de mimosa
Qui révèle ta silhouette qui marche ;
Je reverrai comme hier ta belle démarche
Je reverrai cette élégance que tu offres à l’au-delà;

Quand les myosotis se couvrent d’eau
Quand les galets tout lisses glissent sous l’eau
Quand dans le ciel, un seul oiseau
Fond et touche de ses ailes l’eau ;

J’oublie tout il me faut stopper
Il me faut toucher les ajoncs, respirer le mimosa;
Me rafraîchir pour voir ton image se refléter ;
Et regarder à l’horizon celui qui arrive à grands pas.

Louisa –

Le couffin

Ce Couffin qui porte encore ta chère présence
A, tout à coup, arrêté divinement le temps ;
Ma mémoire avec moi, ressassent le bonheur ;
Un ange passe ; ce silence me sied à coeur.

Comment oublier, un bébé beau comme un poupon ;
Comment oublier, ses petits pieds qui frétillent ;
Comment oublier ce sourire offert sans raison
Aux cieux, aux passants, aux couleurs qui brillent.

Le nom de ce couffin, je ne le prononcerai pas ;
L’affection est un coeur-coffret qu’on n’entrouve pas
De crainte que le temps ne lui soit infidèle
Et que , pour rien, son sublime parfum n’exhale.

Louisa

Un prénom

Ce qu’on peut rêver avec seulement un prénom ;
Il vous transforme votre journée, sans raison ;
Balayé, la soif, la faim, reste le prénom
Joli horizon , kaléidoscope de saisons.

Juste tendre la main pour atteindre l’autre rive ;
On peut marcher sans effort et toucher l’Everest ;
Voyager ici, et là vers d’autres planètes ;
L’impossible en pensée, devenu possible.

Rien qu’avec un prénom.

Louisa –

Suiseki

Quand au détour d’un sentier tu te révèles
Joli suiseki, je crois trouver un rubis ;
Désormais j’ai un ami et toi un abri ;
Je ne peux m’expliquer cette étincelle.

Je ne peux que m’agenouiller et t’accueillir ;
Le rendez-vous de deux regards a eu lieu ;
Faut-il occulter deux regards éblouis ?
Nos sens, s’éveillent, nous sommes aux cieux.

Nos coeurs résonnent à travers ma main :
Mon imagination s’emballe sans fin ;
Ton histoire de lys et de fleurs me parfume
Je vole, je m’envole, telle une plume.

Je suis soudain téléportée au moyen-âge ;
Des habits seigneuriaux courent à la fenêtre
Tant que tu me parleras de rois et de princesses
Suiseki, ta pierre n’aura pas d’âge.

Louisa

  Les Suiseki sont des pierres de petites tailles, formées par la nature sans aucune manipulation.
Elles sont admirées pour leur beauté et leur capacité à suggérer une scène naturelle ou objet étroitement lié à la nature.
Le petit monde de la pierre Honorine
cliquez pour agrandir

EDELWEISS étoile des glaciers

   Carte postale

Malgré le froid, et le manque d’oxygène
Malgré le vide qui m’attire et qui me reste ;
Je pense à toi , tu es mon prisme de Bélem
Tu es ma belle montagne d’Everest.

La terre peut s’effacer, la mer, loin, voguer
Les animaux parleront toujours aux fleurs
Comme lorsque tu es venue pour t’envoler
Avec ton sourire porte-bonheur.

Je rêve quand j’entends le vent dans les edelweiss
D’ Aconcagua, d’Everest et de Denali ;
Je ne me lasserai pas, de leur edelweiss ;
Même si je garde en souvenir ton sourire.

Louisa

Ange des cieux

Je me souviens de toi, moineau des villes,
Jaune-clair de plumage et fatigué,
Dans de parc réservé aux automobiles,
Tu montrais ton bec pour une becquée.

J’aurais aimé te voir croquer du pain,
Amasser des miettes et t’envoler ;
J’aurais aimé voir ta joie, ton envolée ;
Te voir sourire m’aurait fait du bien.

Il manquait un petit air de gazouillis
Un chant, où je me serais fait petite
Les gens de l’intermarché n’ont rien vu;
Pour moi, tu as donné plus que reçu.

Louisa –

SOURCES :
Poèmes inédits de MAMY LOUISA
illustrations Jep Papy pour la Chouette

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CHOU BLANC
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« La poésie, c’est le sourire du langage« 

RETRO :
C’est du même tabac…..

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