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ALLEZ MAMY RACONTE : La nuit de la saint Barthélémy


Logo allez mamy raconte étéALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Tout cet été dans la Chouette, ma Mamy se transformera en conteuse de bord de mer….ou d’Arrière pays….
Préparez les esquimaux glacés…..
Pour les autres ….??
ceux qui ne partent pas en vacances faute de moyens ou de forces pour assumer le voyage….
Ben..! Faisons les rêvez…..! ou instruisons les
Aujourd’hui, c’est la saint Barthélémy racontons:

LA NUIT DE LA SAINT BARTHÉLÉMY
<

logo mamy turlututu smallMes chers enfants moi aussi j’avais une grand mère qui, comme moi, aimait à raconter des histoires à la choupinette que j’étais en ce temps là….!

Elle se plaisait à me parler de l’histoire de la FRANCE à l’aide de peintures et tableaux de maitres, qui m’aidaient à mieux me connaitre ou à modifier mon comportement ma manière d’être ou de me conduire avec les autres….. Je me rappelle de celle ci qui m’a amené à changer mon regard sur l’autre … L’autre ce mystère qui n’ait pas moi …. et pourtant si proche….!

ÉCOUTEZ-LA VOUS AUSSI POUR QUE DEMAIN VOUS SOYEZ MEILLEURS …

« Je donne mon avis non comme bon mais comme mien. »
Montaigne

LA NUIT DE LA SAINT BARTHÉLÉMY

Les guerres de religion, en France, correspondent
à huit conflits religieux qui ont eu lieu au XVIe siècle
entre les catholiques et les protestants, aussi appelés « huguenots » à l’époque.

Origines et déroulement
Jusqu’au XVIe siècle, les Français étaient catholiques.
Sous le règne de François Ier, certains protestèrent contre le luxe des évêques et du pape.
On les appela alors les protestants.
Cette réforme, menée par Martin Luther en Allemagne et Jean Calvin en France, se répandit dans toute l’Europe.
Les guerres de religion entre catholiques et protestants déchirèrent la France pendant plus de 30 ans.

La paix

Elle fut rétablie par Henri IV qui signa le traité de l’Édit de Nantes en 1598

La fin des guerres de religion
En 1598, le roi Henri IV a signé l’Édit de Nantes, une déclaration qui autorisait les protestants de pratiquer librement leur religion.
L’Édit de Nantes mit fin aux guerres de religion

commencées en 1562… elle auront causé d’importants ravages et massacres dans toute la France. durant  plus de trente ans.

l’Événement du  24 aout 1572 :

 

Massacre de la Saint-Barthélemy

En 1572, le roi Charles IX ordonna le massacre de la Saint-Barthélemy.
Plus de 3000 protestants furent tués par les catholiques.

– Allez.. ACTION Mamy..!
Raconte nous cette histoire de la nuit de la saint Barthélemy.. Nous on était pas là et pas d’accord du tout avec tout ça…!

– Le massacre commence en sortant du château royal du Louvre à Paris. Il a été enclenché par ordre du roi.
Il commence par l’assassinat des hauts représentants des protestants à Paris qui y étaient rassemblés en vue de cérémonies marquant la réconciliation des deux communautés.

Exclamation prêtée au roi Charles IX lors de la décision du massacre : « Tuez-les tous et qu’il n’en reste pas un seul pour me le reprocher. »

– Ce tableau du massacre de la Saint Barthélemy fut réalisé entre 1576 et 1584 par François Dubois (1529-1584), rescapé de la tuerie alors que toute sa famille de confession huguenote s’est fait assassiner par les catholiques.

Il souhaitait que son tableau reflète la réalité du massacre à travers les vêtements.
Ainsi, les catholiques sont représentés en rouge et les protestants en noir ou en chemise de nuit.
Dubois a surement voulu afficher ici l’esprit qu’avaient les catholiques :
– les protestants en noirs symbolisent les démons à tuer
– les catholiques en rouge sont les bourreaux, ceux qui versent le sang impur des huguenots.

Le sang est partout sur le tableau même à des endroits vides :
On peut observer certaines taches de sang sans qu’il y ait de victimes à côté. Les chiens, présents dans le tableau représentent à la fois la fidélité et la violence qu’ils peuvent montrer envers leurs ennemis.
L’assassinat de Gaspard de Coligny est ici fort bien représenté :
On voit son corps à la fenêtre de sa demeure puis en bas de celle-ci, l’image du corps de l’amiral qui est émasculé. Les restes sont ensuite jetés à la Seine comme si il s’agissait de détritus.
Ce qu’on retrouvera sera pendu au gibet de Montfaucon (en haut à l’extrême droite du tableau).
Le Louvre (au fond au centre) conserve son aspect médiéval.
La porte de Saint-Honoré est fermé par une porte de bois (porte Lucy) avec des soldats : il n ’y a aucun point de fuite, on ne ressort du tableau que mort.

logo mamy turlututu small– François Dubois utilise le système du collage pour donner une vision totale de Paris et de l’horreur de la Saint-Barthélemy dans l’ensemble de la capitale française.
On a une impression de chaos, sans grands axes de direction de la part de Dubois, pas de parallélisme, des couleurs diverses et des lances partants dans tous les sens.
Le massacre n’épargne personne : Dubois nous montre des vieillards, des femmes, des enfants morts, des bébés sortis du ventre de leur mère. On remarque même deux enfants (probablement catholiques) qui traînent un nourrisson au bout d’une corde vers la Seine.

Mamy je crois que j’ai peur …  ils tuaient aussi les petits canards
– T’es gentil mon petit Jonas …
Non non  pas les canetons… mon petit canard
– HEU ….. c’est dur comme au BATACLAN les guerres de religion  !!!
– HEU oui…oui  mais Écoute la suite et tu sauras…..

– Sur un toit, un homme cherche une échappatoire à cette tuerie mais semble déjà condamné. 
Prés du Louvre, on remarque Catherine de Médicis dans sa robe noire ayant massacré en masse des protestants. Si la reine-mère n’a pas participé physiquement à la tuerie, François Dubois veut souligner son poids de responsabilité dans ce massacre.
A la fenêtre droite du Louvre, Dubois a pu vouloir représenter le roi Charles IX tirant sur des huguenots.

Le sable qui sert de support ne semble pas pouvoir aspirer tout le sang rependu d’où les traces de sang sans personne. Dubois donne l’impression que le sang sort du tableau : c’est une vision de « vrai sang » que nous percevons.

– La scène, vécue par François Dubois, s’inscrit dans une violence frénétique (massacre) mais également une violence dite « purificatrice » et universelle.
Dans un contexte de tension, de foi contre foi, Dubois peint le martyr de tous les protestants et la vision de deux camps irréconciliables.

– Tous les détails de cette terrible nuit de la Saint-Barthélemy se trouvent dans cette œuvre :
les femmes transpercées, les pillages, l’assassinat de Coligny…. pour nous donner une véritable vision de ce massacre.

– BEN Mon colon….. j’aime mieux les contes espagnols ou africains

– T’as raison…..  c’est mortel… même Dieu ne reconnait pas les siens dans cette histoire….

 

 

UN PEU D’HISTOIRE ENTRE POTES ÂGÉS

Pendant longtemps, la tradition historiographique a fait du roi Charles IX et de sa mère Catherine de Médicis les principaux responsables du massacre.
Au début du XVIIe siècle, faute de sources, les historiens sont encore partagés sur le rôle exact de la couronne.
Ils retiennent que seuls les chefs militaires du clan protestant étaient visés par l’ordre royal.
Dès le matin du 24 août, Charles IX avait ordonné l’arrêt des tueries mais dépassé par le zèle et la fureur du peuple, il n’avait pu les empêcher.
Pour en savoir plus avec vos adolescents seulement ….!!!

SOURCE :
http://www.matierevolution.fr/spip.php?article403

http://stock.wikimini.org

logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY RACONTE…!
retour sur la rubrique du même tabac
RETRO : C’est une récap des histoires déjà racontées….

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Henri Testelin: Portraits de LOUIS XIV


L’ART ET LA  PALETTE
AU CHOU :

 

Henri Testelin peintre de cour
sous LOUIS XIV

Henri Testelin est un peintre français ..(PARIS 1616 -1695 LA HAYE)

Portrait de Louis XIV en 1648
Château de Versailles

Henri Testelin est le fils de Gilles Testelin, peintre de Louis XIII, et le frère cadet de Louis Testelin, peintre.


Gilles Testelin est le fils de Pasquier Testelin, peintre ordinaire du roi en 1610, mort avant juin 1613.


Henri Testelin succède à son père comme peintre du roi et son frère, Jacques, est aussi maître peintre.

Il a été, avec son frère, un des premiers académiciens de l’Académie royale de peinture et de sculpture

Portrait du chancelier Séguier vers 1668. Château de Versailles.

Henri Testelin est un peintre de cour qui réalise plusieurs portraits de Louis XIV, d’autres personnages importants de la Cour, des peintures relatant des événements officiels ainsi que des œuvres décoratives pour les appartements royaux.
 La plupart de ses œuvres sont conservées au Château de Versailles.
Plusieurs de ses tableaux, dont les portraits de Louis XIV, montrent l’influence de Nocret et de Le Brun.

   Louis XIV en 1667. Château de Versailles .

Son appartenance à la religion protestante a entraîné son exclusion de l’Académie, le et a dû se réfugier aux Provinces-Unies.
Il s’est marié en mars 1656 avec Anne Loisel, de Guines, décédée avant 1673, dont il a eu plusieurs enfants, tous morts en bas âge.

Colbert présentant à Louis XIV les membres de l’Académie royale des Sciences, seconde moitié du XVIIe siècle.
Château de Versailles.

La famille de Darius au pied d’Alexandre. Château de Versailles.

1er octobre 331 avant JC  –
Alexandre écrase Darius III à Gaugamèles
 Le 1er octobre de l’an 331 avant notre ère, Alexandre le Grand bat Darius III, le roi des Perses, à Gaugamèles, en Mésopotamie (le lieu est aussi appelé Arbèles). Cette troisième victoire sur le puissant Roi des Rois lui ouvre les portes de la Perse et la domination sur l’ensemble du Moyen-Orient. 

La bataille décisive

Alexandre a déjà vaincu l’héritier des Achéménides au Granique et à Issos avec sa petite armée d’environ 45 000 Macédoniens et Grecs.

En quelques mois, par ces deux victoires, le roi de Macédoine, à peine âgé de 25 ans, a imposé sa domination sur le Proche-Orient et l’Égypte. Mais le repos lui est interdit. Il apprend que son ennemi a refait son armée et l’attend en Mésopotamie.

Alexandre franchit alors l’Euphrate, à la poursuite de Darius. Celui-ci a réuni dans la plaine de Gaugamèles une armée forte, dit-on, d’un million d’hommes, plus sûrement de 300 000, ce qui est déjà considérable. Bien informé des difficultés qui l’attendent, Alexandre accepte le combat contre l’avis de ses conseillers et vainc les Perses par son habileté tactique.

Vers la conquête du monde

Tandis que Darius III s’enfuit misérablement dans les montagnes, le roi de Macédoine entre sans coup férir dans les capitales achéménides : Suse, Persépolis, Pasargades et Ecbatane. Il s’empare des trésors de la dynastie achéménide et se fait proclamer roi d’Asie.

Avec un rare sens politique, il se recueille devant le cercueil de Cyrus, fondateur de la dynastie des Achéménides. Mais il laisse ses soldats piller la prestigieuse Parsa (Persépolis en grec), vengeant de la sorte le pillage d’Athènes et la destruction de l’Erechthéion  sacré par les troupes de Xerxès, 150 ans plus tôt…

 

SOURCES : 
https://www.herodote.net/1er_octobre_331_avant_JC-evenement–3311001.php?resume=1


CHOU FLEUR

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Patronne des hôteliers… Sainte Marthe vous accueille..!



BLOG  de MAMY KT

– Mamy ne fait pas que du point de croix…

     SAINTE MARTHE Patronne des hôteliers
fêtée le 29 juillet


Sainte Marthe est connue pour avoir donné
hospitalité au christ  et à ses disciples.

Ces actes sont l’origine de son patronage des servantes et des aubergistes et hôteliers


Marthe, ou Sancta Martha, vient du grec Marthas, transcription de l’araméen martâ = maîtresse de maison, hôtesse.

sainte marthe Iconographie: 
Marthe est représentée avec:
La tarasque morte à ses pieds
et tenant un vase d’eau bénite (cliquez pour voir cet épisode dans nos colonnes)
ou comme dans notre gravure en maîtresse de maison avec un trousseau de clés à la ceinture,
.
Vie de sainte Marthe:
Marthe de Béthanie est une femme disciple de Jésus-Christ, sœur de Lazare et de Marie de Béthanie (Marie Madeleine), qui assiste à la résurrection de son frère Lazare ressuscité par  Jésus

tableau de Jan Vermeer van Delft - Sa soeur Marie de Béthanie est dans le culte catholique assimilée à Marie de Magdala (Marie Madeleine) et à la pêcheresse, à l'origine annonyme, dont il est question dans l'évangile selon Saint Luc. C'est le pape Grégoire le Grand qui au VIème siècle décida que ces trois femmes n'en fairaient plus qu'une... Comme si elle était en cuisine …
MAMY KT raconte l’épisode entre Marthe le Christ et Marie de Béthanie

Comme ils faisaient route, Jésus entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison.

Celle-ci avait une sœur appelée Marie, qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
Marthe, elle, était absorbée par les multiples soins du service.
Intervenant, elle dit :

 » Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur me laisse servir toute seule ?
Dis-lui donc de m’aider.
« 

Mais le Seigneur lui répondit :

 » Marthe, Marthe, tu te soucies et t’agites pour beaucoup de choses ; pourtant il en faut peu, une seule même.
C’est Marie qui a choisi la meilleure part ; elle ne lui sera pas enlevée. « 

                    Jésus ne lui en fait pas grief.
Il lui demande seulement de rester calme et de donner à chaque chose sa valeur.
« Marthe, Marthe, tu t’agites, tu t’inquiètes pour beaucoup de choses…. »
Ce n’est pas l’activité que Jésus condamne, (que s’en consolent les maîtresses de maison), mais l’activisme, l’agitation.
Il vaut mieux recevoir dans la paix du cœur, que de voir la maîtresse de maison sans cesse à la cuisine, venir en éclair à la table, abandonner son hôte et repartir pour que la salade soit au point.
L’essentiel c’est la convivialité, avec un équilibre des réalités.

 

ILS L’ONT DIT SUR LE NET

La Mort de Sainte MARTHE

 

Sainte Marthe de église sainte madeleine Troyes

 Elle créa à Tarascon un couvent de femmes, en honneur de sainte Marie-Madeleine, et elle y mena une vie très rude, ne vivant que de pain et d’eau, une fois par jour, et s’agenouillant cent fois le jour et la nuit pour prier Dieu. »

L’heure de sa mort approchant, elle se fit transporter dehors, afin de pouvoir regarder le ciel ; et elle ordonna qu’on la posât par terre sur de la cendre; ensuite qu’on lui tînt une croix devant elle : et elle fit cette prière :

« Mon cher hôte, gardez votre pauvre petite servante ; et comme vous avez daigné demeurer avec moi, recevez-moi de même dans votre céleste demeure. »

Elle se fit ensuite lire la Passion selon saint Luc, et quand on fut arrivé à ces mots :

« Mon père, je remets mon âme entre vos mains »,

elle rendit l’esprit.

Sainte Marthe mourut à Tarascon vers l’an 81.

Une belle légende dit que Jésus lui-même est venu l’accueillir à la porte du paradis.
« Venez, hôtesse chérie, et où je suis, vous y serez avec moi. Vous  m’avez reçu dans votre maison, et moi je vous recevrai dans mon paradis ; ceux qui vous invoqueront, je les exaucerai par amour pour vous. »

A VOIR DANS LA CHOUETTE :
– Sainte Marthe saints guérisseurs                                                

– Mémé Marthe magnétiseuse PROTOCOLE ANTI ZONA             


Déjà publiés
par MAMY KT

C’ est quoi l’assomption Mamy..?

Les femmes sont sur le chemin de croix depuis longtemps

Sainte Véronique et le voile de la sainte face

Sainte Marthe connue pour avoir donné hospitalité au christ

MAMY KT

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LADY LADINDE: Fait la coupe à SAMSON…?


Aujourd’hui c’est la fête à  SAMSON ……

ET COMME ON EST NOMBREUX A PARLER DE

SAMSON ET DALIDA…

LADY LADINDE  LA  PREMIÈRE…!

ALORS ELLE VA  ÉCLAIRER LES CHOUPINETS
SUR L’ HISTOIRE DE  » SAMSON  ET  DALILA   « 

– Eh camarade… Véronique Sanson n’a rien à voir non plus ….
– Ok ok on va pas couper les cheveux en quatre… !
– Justement Si…  !

Samson et Dalila de Gerrit Van Honthorst -photo la Chouette expo Toulouse été 2012 sur le caravagismedinde

BLOC NOTE LADY LADINDE

 

 

Bloc note de
LADY LADINDE


 » Et si je ne voulais pas mourir idiote »

Avec le nom que j’ai, vous comprendrez aisément que je ne veuille pas mourir idiote… Aussi, lorsque je découvre des choses pour m’instruire, je vais vous en faire part….
De temps en temps…. vous aurez à vous farcir Ladinde avec sa rubrique  » Et si je ne voulais pas mourir idiote »

« Les hommes doués d’intelligence ont une soif d’éducation semblable à la soif de pluie qu’éprouve un champ de culture... »
Je te dis pas…! pour les femmes … c’est encore pire

AUJOURD’HUI LADY LADINDE PROPOSE DE DÉCOUVRIR :

SAMSON ET DALILA

Dans la Bible, nombreux sont les élus de Dieu ; presque tous sont fidèles et lui obéissent. Quelques-uns, cependant, le déçoivent et se voient abandonnés de l’esprit divin. C’est le cas de Samson, doué d’une force exceptionnelle grâce à l’élection divine, mais qui finira pourtant captif et aveugle pour avoir perdu cette force par sa bêtise.
Voilà un épisode de la bible qui mérite d’être connu car il a inspiré les artistes … et hélas quelques dames qui se croient obligées de ressembler aux femmes qui ont trahis cet homme si fort et si faible à la fois. 

Par trois fois, Samson sera victime des femmes.

La première fois,  celle qui est devenue sa femme lui extorque la réponse de l’énigme qu’il avait proposée et la donne à ses compagnons philistins

La deuxième fois, même si le texte biblique n’est pas explicite à ce sujet, on peut supposer qu?une prostituée de Gaza le dénonce, là encore sans doute par crainte.

Enfin, la troisième fois, la plus célèbre de toutes, Dalila le livre aux Philistins ses ennemis.
Dalila est une femme, probablement philistine, dont s’éprend Samson pour sa perte.
Elle se fait acheter par les chefs de son peuple pour leur livrer ce héros qui les terrorise et les empêche d’opprimer les Israélites, et finit par lui arracher le secret de sa force prodigieuse.
Dalila fait donc raser Samson pendant son sommeil, afin de le priver de sa force et de l’assistance divine dont il s’est rendu indigne en exposant à des mains étrangères ce qui était voué à Dieu.

L’histoire de Samson ….. et Dalila

Samson et le lion, Rubens, 1633-1634

L’histoire de Samson commence  par un incident survenu lors de son mariage de Samson avec une Philistine.

Samson, en allant retrouver sa future femme à Timna, tue à mains nues un lion dont il voit plus tard la carcasse accueillant un essaim d’abeilles.

Samson apporte un rayon de miel à ses parents - le Guerchin Peintre ou Dessinateur : Guerchin, Giovanni Francesco Barbieri dit le (1591-1666) Datation : 1657 Source textuelle : Juges 14, 8-9 (Bible de Jérusalem, p. 368) Sujet de l'image ou genre : Sujet d'histoire sacrée. Samson et le lion Nature de l?image : Peinture sur toile Dimensions : Hauteur 102 * Largeur 117, cm Lieu de conservation : San Francisco, Fine Arts Museums, M. H. De Young Memorial Museum, inv. 65.20.2

 

De cet épisode, il tire une énigme qu’il propose aux convives le jour de ses noces :

« De celui qui mange est sorti ce qui se mange et du fort est sorti le doux. ».

Il révèle à sa femme la solution de l’énigme, mais celle-ci, menacée par les puissants de son peuple, trahit le secret et livre la réponse aux ennemis de Samson.
L’imprudence de Samson n’aura pas de conséquences graves pour lui, mais il ne sait pas en tirer d’enseignement.
Lorsqu’il tombera sous le charme de  Dalila, celle ci  le harcèle pour lui extorquer le secret de sa force prodigieuse et le livrer aux Philistins, il se rend compte du risque encouru mais se laisse malgré tout duper.
Samson est donc un personnage paradoxal : doué d’une force physique redoutable, il semble étonnamment vulnérable face aux femmes.
Le pouvoir des femmes sur lui a anéantit la force que lui a donnée Yahvé…… ainsi ses ennemis finiront par lui percer les yeux.
Seul son esprit de vengeance lui donnera une dernière fois l’assistance de Dieu pour faire effondrer le temple sur lui et tous ses ennemis.

Samson a maintes fois inspiré les grands maitres…..

Des peintres tel Rubens, Rembrandt, Van Dick et van Honthorst (ci-dessus) ont été inspirés par cet épisode biblique.

Rubens (vers 1625) nous relate la tonte de Samson

Samson et Dalila (version de Londres) - Rubens Peintre ou Dessinateur : Rubens, Pierre Paul (1577-1640) Datation : entre 1609 et 1610 Source textuelle : Juges 16, 19-21 (Bible de Jérusalem, p. 371)
Ce tableau de Rubens (vers 1625) nous relate la tonte de Samson.

Tandis qu’il est endormi sur les genoux de Dalila, un valet s’approche de lui et lui coupe les cheveux.
L’action est éclairée par une vieille femme qui surveille la scène.
Dalila semble s’abandonner complètement ; elle regarde Samson et son visage est paisible.
Au fond de la scène, en haut à droite, l’on aperçoit l’armée des Philistins qui attend à la porte.
Ces deux scènes sont éclairées par des bougies qui mettent en relief l’abandon total de Samson, le point central du tableau étant par ailleurs la musculature puissante de son dos.
On peut noter le contraste entre cette expression de force physique et la position presque foetale du héros.
Les deux personnages principaux se laissent faire et ce sont les personnages secondaires qui agissent.

Samson et Dalila par Van Dyck….

 Samson et Dalila, Sir Anthony van Dyck, v. 1630

Samson et Dalila, Sir Anthony van Dyck, v. 1630

 Samson fut trahi par Dalila, femme judéenne dont il était épris.
Cette dernière profita de son sommeil pour raser sa chevelure, de laquelle il tirait sa force.
L’épisode, relaté dans l’Ancien Testament, inspira à Anthony Van Dyck une toile d’une grande intensité dramatique dans laquelle se déploient des lignes sinueuses. Les reflets chatoyants des étoffes témoignent des talents de coloriste de l’artiste.

L’aveuglement de Samson de Rembrandt (1636)

Aveuglement de Samson, Rembrandt, 1636, huile sur toile, 236x306 cm.Si l’on considère L’aveuglement de Samson de Rembrandt (1636),
« Dans la pénombre, Dalila, tenant la chevelure coupée de Samson, s’enfuit : le héros étant ainsi réduit à l’impuissance, les Philistins s’emparent de lui et lui crèvent les yeux. La trahison, l’horrible mutilation du héros, sont exprimées avec force par la puissance et le choc de la couleur qui n’est plus utilisée pour sa facilité de reproduire la réalité mais se voit conférer de façon inattendue ici un véritable rôle de porte-parole du drame.

Dans le contre-jour, les Philistins alertés par Dalila enchaînent Samson et l’aveuglent. Un éclairage dramatique tombe de l’ouverture par laquelle Dalila s’enfuit. Sa main, tenant les ciseaux, est le point le plus éclairé du tableau. Se détachant sur le bleu pâle, le jaune citron, les gris de l’arrière-plan lumineux, le formidable pied de Samson ne peut plus atteindre celle qui l’a trahi. » (Rembrandt de L. Munz et B. Haack).

Sur Les démonstrations de force de Samson.

Son combat avec le lion

Par son naziréat, Samson acquiert une force hors du commun qui lui sera utile pour combattre les Philistins. Homme à l’âme simple et naïve, il est apprécié par le peuple tant que ses actes n’ont pas de conséquences désastreuses.

Il existe dans La Bible plusieurs passages sur cette force surhumaine dont le premier est son combat avec le lion. Les commentateurs du Moyen-Age et notamment l’auteur anonyme de la Glose ordinaire ont reconnu dans ce premier exploit de Samson la préfiguration du Christ aux Limbes, vainqueur de Satan.

Cette interprétation explique la fréquence du sujet dans l’art chrétien dès le XIIe siècle.
Dans l’iconographie traditionnelle, Samson est presque toujours représenté chevauchant le fauve et lui renversant la tête pour lui écarteler les mâchoires de ses deux mains désarmées.
Au XVe siècle, Dürer le représente assis sur la croupe de l’animal. Samson le terrasse en lui brisant l’encolure avec sa jambe droite repliée. Le même épisode est repris par Rubens au XVIIe siècle, mais la mise en scène diffère quelque peu :
Samson écarte les mâchoires du lion qu’il vient de tuer et un essaim d’abeilles s’échappe de sa gueule, ces abeilles rappelant la phrase de l’énigme de Samson : «de celui qui mange est sorti ce qui se mange, du fort est sorti le doux ».

Comme nous l’apprend le livre des Symboles dans La Bible, lorsqu’un être humain remporte un combat contre un lion, c’est un héros historique qui a le dessus sur un animal réel, il n’y a pas de portée symbolique, cette victoire est le simple signe de la «dextérité», de la force musculaire et de la bénédiction divine.

Samson et la mâchoire d’âne

Un autre épisode célèbre de la force de Samson est celui de la «mâchoire d’âne» :

Armé d’une mâchoire d’âne, Samson abat mille Philistins venus le chercher pour « le traiter comme il [les a] traités ».

..

Samson arrache les portes de GAZA

Ce passage est immédiatement suivi de l’épisode des portes de Gaza : Samson, recherché, s’enfuit en arrachant les portes de la ville et les dépose au sommet d?une colline en face d?Hébron. Il laisse ainsi la ville sans défense et humiliée. Ces épisodes, bien que sûrement exagérés, illustrent la force phénoménale du nazir.

Samson abat le temple des Philistins.

Le quatrième et dernier épisode célèbre de la force de Samson, celui du temple des Philistins, est celui qui explicite sa mission d’élu et lui permet de mettre directement sa force au service de son peuple et de son Dieu. Samson, qui a été trahi par Dalila, est emprisonné par ses ennemis et tourné en dérision lors d’une fête religieuse consacrée à leur dieu Dagon.
Sa force, qui l’avait abandonné quand Dalila par traîtrise lui avait fait couper les cheveux, revient peu à peu en même temps que ceux-ci repoussent. Prétextant de la fatigue, il demande à s’appuyer contre les colonnes centrales de l’édifice.
Un jour rassemblés dans leur temple pour offrir un grand sacrifice à Dagôn, leur dieu, ils font venir Samson aveugle pour les divertir. Samson demande à son jeune guide de le conduire vers les piliers de soutien de l'édifice et il fait une prière. Il adresse au Seigneur une prière : «Yahvé, daigne te souvenir de moi et me rendre plus fort ». S?arc-boutant sur chacune des colonnes, il retrouve la grâce de Yahvé et sa force : le temple s’écroule, ensevelissant le héros et ses ennemis : « les morts qu’il fit mourir par sa mort furent plus nombreux que ceux qu’il avait fait mourir durant sa vie ».

Dieu avait-il prémédité sa faiblesse avec Dalila pour susciter chez Samson le désir de vengeance ? c?est le mode de fonctionnement psychologique constant de notre héros ?, ou bien est-ce la prière de Samson et son repentir qui le conduisirent à rendre sa force au nazir pardonné ?

Quoi qu?il en soit, Samson fait preuve dans cette fin épique d?un courage nouveau : il ne s?agit plus seulement d?un exploit physique qu?il est sûr de pouvoir accomplir, mais d?un acte de foi en sa force revenue, d?où l?ampleur spectaculaire de son exploit et son insertion dans la Bible.

source:  site mythes bibiliques

dindeLADY LADINDE
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C’est du même tabac…..

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