par Chou blanc
Ma grand mère Marthe, magnétiseuse traitait avant moi les vertèbres lombaires, les sciatiques et les cruralgies
Voilà ce qu’elle m’a confié :
.
La cruralgie est aussi appelée « névralgie crurale » ou… « sciatique du devant »
Il s’agit d’une douleur située au niveau de la cuisse et due à une atteinte du nerf crural aussi appelé nerf fémoral.
Ce nerf commande une partie de la mobilité de la cuisse et la sensibilité de sa partie antérieure.
Il arrive souvent que la personne souffrant de cruralgie pense être atteinte de sciatique, car les deux affections ont souvent les mêmes causes et génèrent des douleurs similaires.
La différence provient de la localisation des douleurs puisqu’il s’agit de nerfs différents qui sont touchés.
La cruralgie touche plus généralement les personnes à partir de 50 ans. La douleur a pour base l’irritation du nerf fémoral et diffère selon la racine qui en souffre.
D’où ça vient cette affaire …. Trouvez moi un coupable…!!!
Les causes de cruralgie sont une compression du nerf crural sur une partie de son trajet ou sur une des branches où il naît, au niveau des vertèbres lombaires.
Le nerf crural est situé à la sortie du rachis lombaire, à droite (on parle alors de cruralgie droite) et à gauche (cruralgie gauche), entre la quatrième vertèbre lombaire (L4) et la cinquième vertèbre lombaire (L5). Souvent, il s’agit d’une compression à la base du nerf secondaire à une hernie d’un disque intervertébral ou plus rarement la présence d’un autre processus compressif comme une tumeur.
Un hématome du muscle psoas peut également comprimer le nerf fémoral.
Quelles douleurs?
La cruralgie se présente comme une douleur pouvant être ressentie au niveau de la cuisse.
Ces douleurs sont généralement décrites comme des brûlures ou des décharges électriques.
Que faire pour lutter contre la douleur ?
En cas de crise de cruralgie, l’absence d’efforts importants est recommandée, mais l’immobilité doit être proscrite.
Le médecin prescrit également des antalgiques et des anti-inflammatoires non stéroïdiens. Des injections de corticoïdes améliorent parfois transitoirement les symptômes.
La prise en charge par kinésithérapie donne également de bons résultats dans la plupart des cas. En fonction de la cause identifiée, un traitement de celle-ci est nécessaire.
SOURCE :
sante-medecine.journal des femmes.com
youtube – France 5