Archives par étiquette : patrimoine

EN PASSANT : Rue de l’Abbé Grégoire


2 décembre :
Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage
On estime aujourd’hui qu’environ 50 millions de personnes sont victimes de l’esclavage moderne, dont 28 millions du travail forcé et 22 millions du mariage forcé.
Hommage à un grand acteur de la lutte contre l’esclavage:
L’ABBÉ GRÉGOIRE

Blog note de
Papy Larue

Quand notre nouveau pote M LARUE nous a proposé une série sur les noms de rues pour éduquer nos potes âgés et leurs choupinets..
On s’est dit :
« Avec un nom comme le sien…. il est né pour ça..! » personne n’a osé le mettre à la rue car il y était déjà .. En plein reportage dans la rue du 4 septembre

Combien de matelots combien de capitaines
GPS en main égrainent des noms de rues sans savoir de quoi ou de qui ils parlent…! Et restent penauds dans leurs gouffres amers.

Aidons les à savoir qui sont ces personnages ….
Car celui qui a donné son nom à une rue parle encore comme Tristan Bernard:
Donner son nom à une rue ou à une route, quel puissant stimulant pour encourager les jeunes gens à bien faire !
De Tristan Bernard / Compagnon du Tour de France – 1935


Aujourd’hui les rues de
L’ABBÉ GRÉGOIRE

 Abbé Grégoire (1750 – 1831) député de la convention, Chrétien et révolutionnaire.

« il est l’ami des hommes de toutes les couleurs »

Le 19 février 1788, avec quelques nobles libéraux comme les marquis de Mirabeau, de Lafayette et de Condorcet, il fonde la « Société des Amis des Noirs ».
Il fait voter en 1794 l’abolition de l’esclavage  et se penche sur les patois et dialectes en vue d’établir la suprématie définitive du français, défini comme langue de la liberté et de la démocratie. Il sera un des premiers défenseurs du patrimoine.

Pierre-Joseph-Célestin François, Portrait de l’Abbé Grégoire, 1800, Nancy, Palais des ducs de LorraineSa vie

Henri Grégoire est le fils d’un paysan lorrain. Ayant montré des dispositions pour les études, il est éduqué au collège jésuite de Nancy, ordonné prêtre en 1776 et nommé curé à Embermesnil, en Lorraine.

Déjà quadragénaire quand éclate la Révolution, il va révéler une générosité sans égale au service de causes inédites, de l’instruction pour tous à l’émancipation des juifs en passant par l’abolition de l’esclavage.

Un homme de convictions

Très ouvert aux idées généreuses des « Lumières », l’abbé publie en 1788 un Essai sur la régénération physique, morale et politique des juifs.
La même année , avec quelques nobles libéraux comme les marquis de Mirabeau, de Lafayette et de Condorcet, il fonde la « Société des Amis des Noirs ».

Député du clergé aux états généraux en 1789, l’abbé est l’un des premiers à voter la réunion du bas-clergé au tiers-état.

Il fait voter la Constitution civile du clergé (1790) puis l’égalité des droits civils pour les juifs (1791). Il siègera à la Convention, dans les rangs de la Montagne (la gauche révolutionnaire).

Son action réformatrice ne faiblit pas. C’est ainsi qu’il fait voter l’abolition de l’esclavage (1794) et se penche sur les patois et dialectes en vue d’établir la suprématie définitive du français, défini comme langue de la liberté et de la démocratie.

Absent lors du procès de Louis XVI en 1793, Grégoire se prononce pour sa condamnation tout en réclamant l’abolition de la peine capitale.

À la signature du Concordat, il se range dans l’opposition libérale sous l’Empire et sous la Restauration.

Sa plume ne chôme pas
Il publiera sans trêve de nombreux traités, en particulier contre le racisme et l’image négative accolée aux Noirs.


Ainsi publie-t-il en 1808 un traité :

De la littérature des nègres, dans lequel il soutient que les premiers pharaons étaient Nubiens et qu’en conséquence, les Noirs pouvaient être regardés comme à l’origine de la civilisation égyptienne et pourquoi pas ? de toutes les civilisations occidentales.


À sa mort, il est interdit de sépulture chrétienne en raison de ses engagements passés. Ses funérailles n’en sont pas moins l’occasion d’une grande manifestation populaire, jusqu’à réunir vingt mille personnes.

Le défenseur du patrimoine

ll fut un temps où souverains et gens d’Église rasaient sans état d’âme les anciens édifices pour en ériger de nouveaux, plus à leur goût. Songeons que bien des cathédrales gothiques ont ainsi remplacé un édifice roman antérieur, ce dernier ayant lui-même pris la place d’un culte païen dont on avait voulu effacer la trace.

De fait, l’Ancien Régime et le Moyen Âge ne concevaient pas le patrimoine comme un bien à conserver mais comme un outil.
Beaucoup de monuments  devenus inutiles ont ainsi servi de carrières de pierre pour les nouvelles générations.

Il semble que l’une des premières personnes à s’en émouvoir fut le peintre Raphaël. En 1519, dans une lettre au pape Léon X, il supplie celui-ci de mettre fin au pillage des témoignages hérités de la Rome antique.

Le patrimoine, héritage commun de la Nation

Il faut attendre la Révolution française pour voir s’opérer un changement radical, avec la confiscation des biens de l’Église, puis de ceux des nobles émigrés.
La Nation naissante se voit donc confier une nouvelle tâche, consistant à recenser et à préserver son patrimoine.

L'abbé Henri Grégoire, ami des hommes de toutes les couleurs (musée des Beaux-Arts de Besançon) C’est à cette époque que naît la notion de patrimoine et de monuments historiques.

On doit à l’abbé Grégoire l’invention du mot vandalisme, en référence à des Barbares qui saccagèrent Rome en 455.
Il emploie ce mot dans un rapport adressé à la Convention le 11 janvier 1794 où il dénonce les destructions intempestives de monuments et d’oeuvres d’art par les armées républicaines.

À la nouvelle tâche (de protection) va s’opposer une envie presque irrésistible des révolutionnaires :
Faire disparaître les traces de la monarchie et de l’Ancien Régime.

Face à cette volonté populaire de destruction, le nouveau pouvoir va tenter malgré tout de mener à bien sa nouvelle mission, en instituant, dès 1790, la Commission des Monuments.

C’est donc avec lui qu’a émergé le concept de protection du patrimoine.

 

SOURCES:

https://www.herodote.net/Abbe_Gregoire_1750_1831_-synthese-413.php  – Article de : Fabienne Manière


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PEINTURE : Bonne fête Madame ÉLISABETH


VETEMENTS ET ACCESSOIRES      SANTÉ ET SOINS DU CORPS     VOYAGES VALISES

Pour la sainte Elisabeth de ce jour, venez avec nous découvrir dans les archives de la Chouette… ELISABETH VIGIER LEBRUN

Qui se rappelle de cette belle initiative de la Poste..?
Quand pour célébrer la journée
internationale de la femme  de 2012 elle créa une série de 12 visuels de timbres représentant des portraits de femmes dans la peinture.
En ce jour de la Sainte ÉLISABETH, la reine d’Angleterre  n’étant plus là, c’est le timbre de MADAME ÉLISABETH
VIGIE LEBRUN représentant  Mme Molé Raymond qui sera la
découverte du jour..!

Le 8 mars 2012.

Ce carnet de
12 timbres
autocollants
est émis pour célébrer

la journée internationale de la Femme Les timbres représentent des plans rapprochés sur les visages des femmes.
Ceci afin de voir, sur la
petite surface du timbre,
l’expression de chacune : espiègle ou mélancolique,
austère ou rêveuse,
pudique ou sereine, triste
ou Consciente de sa beauté et du pouvoir de sa
féminité, insolente ou charmeuse, fière ou
ombrageuse …

AUJOURD’HUI

ELISABETH VIGÉE LEBRUN

PORTRAIT DE
Madame MOLÉ-RAYMOND
de la comédie italienne ( détail)
Musée du Louvre
par ELISABETH VIGÉE LEBRUN

ÉLISABETH VIGÉE LEBRUN
(1755 – 1842)

Elisabeth-Louise Vigée-Lebrunest née à Paris en 1755 d’un père artiste, Elisabeth décide à l’âge de 14 ans de consacrer sa vie à l’art. Formée par un peintre Élisabeth Vigée-Lebrun commence très jeune à peindre et a du succès très tôt.
C’est Vers 1770 qu’Élisabeth Vigée-Lebrun fait ses débuts dans le métier. Grâce à son talent, elle devient la première femme peintre connue et reconnue en France.
Elle épouse en 1775 Jean-Baptiste-Pierre Le Brun, un marchand de tableau avisé qui fera beaucoup pour la carrière de sa femme.

.

A partir de 1780 Elisabeth Vigée-Lebrun devient la portraitiste de la haute société, elle sympathise avec la reine Marie-Antoinette et fera d’elle plusieurs portraits qui se trouvent au musée de Versailles.

Peintre attitré de la reine Marie-Antoinette, elle est obligée de s’exiler en 1789.

Elle se rend alors dans les diverses cours d’Europe où elle reçoit un bon accueil et continue d’exercer son art, celui du portrait.

Portrait d’ Anna Ivanovna Tolstoy (Baryatinskaya)

Il se trouve qu’Élisabeth Vigée-Lebrun est on succès à un revers, elle est critiquée, on lui reproche surtout son amitié avec la reine Marie-Antoinette qui est très impopulaire avant la Révolution.Dès 1789 elle émigre et fréquente les cours d’Italie, d’Autriche et de Russie où elle séjourne plusieurs années, peignant les nobles de Saint-Pétersbourg, dont la comtesse Skavronskaia, dame d’honneur de Catherine II.

C’est à Vienne, en 1793, qu’elle apprit la nouvelle de l’exécution de Louis XVI et de son amie Marie-Antoinette.

Après la Révolution, c’est grâce aux démarches de son mari, marchand de tableaux et du peintre David qu’elle put revenir en France en 1802.Elle se consacre alors à la peinture des paysages.
En 1835 elle publie ses souvenirs, une vision personnelle de cette époque bouleversée qui connaît un grand succès.

Avant de vous laisser poursuivre seuls la vie et l’oeuvre de cette artiste, je vous propose de regarder avec moi son autoportrait avec sa fille et celui de Madame Molé-Raymond qui était actrice à la Comédie italienne( figurant sur le timbre et dont le portrait en pied figure ci dessous) , Regardez ces personnages qui semblent toujours vivants à travers les siècles.

« – Les femmes régnaient alors, la révolution les a détrônées ».

On peut s’étonner qu’une femme ait connu le succès en tant qu’artiste dans la société masculine du XVIIIe siècle, Elisabeth Vigée-Lebrun l’explique elle-même

« – Les femmes régnaient alors, la révolution les a détrônées »

Il est probable qu’Élisabeth Vigée-Lebrun ouvrit la voie aux femmes.
Mais il faut attendre un siècle, vers 1870, pour découvrir d’autres femmes peintres : Berthe Morisot, Mary Cassatt, Marie Laurencin et Marie Caire, par exemple.

Cliquez le portrait de
-La contesse Skavronskaia ci-dessus
et visitez une galerie de ses meilleurs tableaux

 

logo du livre sonore dans cette page
PORTRAIT SONORE CI-DESSUS

LA FEMME DU JOUR : Madame Molé-Raymond

Le tableau dont le timbre représente un détail montre un visage enjoué, une richesse des tissus, des coloris chaleureux et brillants.

C’est le portrait de Madame Molé-Raymond, comédienne de théâtre.
Le tableau date de 1786.

SOURCE : MUSÉE DU LOUVRE – WIKIPEDIA – PHIL@POSTE
Le Lardon

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PARIS: Connaissez vous l’hôtel de Salm

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LOGO choulestropic CARNET
DE VOYAGES

de
Aubin CHOULESTROPIC

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Parmi les potes âgés du potager municipal
Aubin CHOULESTROPIC a la passion des voyages …
Nous lui avons ramassé ses salades pour qu’il parte assouvir sa passion….
Mais,nous avons, en contrepartie, exigé qu’il alimente la rubrique « Voyages » dans la Chouette….
Ambiance Ambiance….. Parisienne…!!! A l’hôtel de SALM… Diantre c’est où ça..????
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AUBIN CHOULESTROPIC1L’hôtel de Salm-Kyrbourg Musée de la Légion d’Honneur

2 rue de la Légion d’Honneur – M° Solférino
– Tel : 01 40 62 84 25
7e arrondissement-
A côté du musée d’Orsay


Horaires d’ouverture :
le musée est ouvert du mercredi au dimanche de 13h à 18h Le mardi est réservé aux groupes sur réservation.

Croix de chevalier de la Légion d'honneur. Ordre honorifique civil et militaire Décerné pour Conduite civile irréprochable et méritante ou faits de guerre exceptionnels après enquête officielle.Le prince Frédéric III de Salm-Kyrbourg (1744-1794) fait construire par Pierre Rousseau entre 1782 et 1787, l’hôtel de Salm qui abrite le musée de la Légion d’Honneur.

Un hôtel affirmant le style néo-classique

L’hôtel de Salm est l’une des plus belles demeures construites à Paris dans les années 1770-1780 dans le style néo-classique.
Le palais reprend un schéma traditionnel entre cour et jardin mais au lieu d’être placé sur la cour, le corps de logis est rejeté à l’arrière, pour jouir de la vue sur la Seine.

Le style architectural est conforme aux canons du néo-classicisime, revisitant les temples antiques. Accessible par la rue de Lille, l’hôtel est fermé par un imposant portail à colonnade ajourée. La cour est entourée d’un péristyle à colonnes ioniques. Au fond, l’édifice est précédé d’un portique à colonnes corinthiennes.

La façade donnant sur la Seine est traitée de façon plus gracieuse :
Le salon d’honneur occupe la rotonde centrale. Au-dessus des baies, les oculi sont ornés de bustes tandis que l’avant-corps est couronné de statues.

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L’ordre de la légion d’honneur

Frédéric, prince de Salm-Kyrbourg, né à Henri-Chapelle, dans le Limbourg le 3 mai 1745 et mort à Paris (guillotiné le 23 juillet 1794 (5 thermidor an II) est le dernier prince souverain de la principauté de Salm-Kyrbourg. Rallié aux idées de la Révolution, le prince de Salm est finalement accusé de trahison au profit de l’Allemagne et guillotiné
le 26 juillet 1794.

En 1804, l’État fait l’acquisition de l’hôtel de Salm pour y installer l’ ordre de la Légion d’honneur créé par l’Empereur Napoléon 1er.Incendié en 1871 pendant la Commune, le palais est restauré à l’identique
De 1922 à 1925, un bâtiment est élevé rue de la Légion d’Honneur à l’emplacement des anciennes écuries, afin d’accueillir un musée.

L’hôtel de Salm abrite aujourd’hui la grande chancellerie de la Légion d’honneur (qui administre les récompenses nationales) et le musée national de la Légion d’honneur et des ordres de chevalerie.


EMISSION STEPHANE BERN:    L’Hôtel de Salm abrite l’ordre de la Légion d’honneur dès 1804. Construit par le prince allemand Frédéric de Salm-Kyrbourg, cet établissement est classé aux monuments historiques. Un petit bijou de notre patrimoine historique que Visites privées est allé explorer pour vous en faire découvrir les secrets.

SOURCES:
htt
p://www.paris-promeneurs.com/Patrimoine-ancien/L-hotel-de-Salm-Musee-de-la-Legion
Belles Demeures de Paris, Paris, Hachette, 1977.
Guide du patrimoine Paris, sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos,Hachette, 1994.

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AUBIN CHOULESTROPIC1
Aubin CHOULESTROPIC
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PATRIMOINE: Il EST DANS LA CHOUETTE

Tourisme et Voyages          voyages valises

LE PATRIMOINE DANS LA CHOUETTE

Nous
participons à notre manière aux journées
européennes du patrimoine de ce jour

 

 


et si on vous ouvrez la galerie Puget du musée du Louvre

 

.  © Musée du Louvre /

– AH OUAIS… MAIS COMME C’EST GRAND CLIQUEZ SUR LA PHOTO ET VOUS Y ALLEZ…….

Œdipe enfant rappelé à la vie par le berger Phorbas qui l’a détaché de l’arbre D’apres Chaudet 1801, GALERIE PUGET DU MUSÉE DU LOUVRE

 

LA CHOUETTE VOUS A FAIT DÉCOUVRIR QUELQUES HAUTS LIEUX DE NOTRE PATRIMOINE NATIONAL
Retrouvez les articles du pote globe trotter Aubin CHOULESTROPIC

....VOICI MES PRÉFÉRÉS PUBLIÉS….
IL Y A BIEN DES LUNES
Quéribus citadelle du vertigeMirepoix, petite ville de 3100 d’’habitants permanents est située dans l’Ariège à mi-distance entre Carcassonne et Foix.
Mirepoix, une bastide médiévale

Patrimoine et grands hommes : Paul RIQUET….le canal du midi

SPÉCIAL ART ROMAN : Église de Corneilla de Conflent (66)

logo ventre bleu et ventre à terreVENTRE BLEU  …
ET VENTRE A TERRE

LES LASCARS A SAINTES EN 3 ARTICLES

saintes abbaye aux dames -portail occidental main de Dieu

En entrant la main de Dieu vous bénit …!

Voyages : Au cœur de SAINTES EN SAINTONGE – n° 1

Voyages : SAINTES EN SAINTONGE – n°2 – SAINT EUTROPE

Voyages : SAINTES EN SAINTONGE – n°3 – ABBAYE AUX DAMES

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