Archives par étiquette : chiens

POESIE: LOUISA EN SEPTEMBRE 2023

LE BLOG
DE TOM ET DOUCE

POÉSIE : Mamy Louisa en septembre
Après une longue absence …..  Des poèmes, des émotions, des chansons et beaucoup d’amour…!!!

POÉSIE  : LOUISA EN SEPTEMBRE 2023

LA ROSE MARIE

 Avant que le soleil, et les insectes te respirent ;
Avant que ta douce rosée ne s’évapore ;
Avant que l’unique abeille vienne à tes pieds;
Offre ton parfum, ma plus belle rose.

Quelques oiseaux, tournent autour de toi ;
Des nuages me font de l’ombre ;
Par toi, seule, je suis intéressée ;
Par moi, tu ne sera pas flétrie.

Tu ne me vois pas mais me devines ;
Tu m’entends et m’imagines ;
Entoures d’un virtuel grillage
Ton parfum, comme un secret.

Louisa

Je connais ni le lieu ni le pays


Je connais ni le lieu ni le pays

Mais j’ai rêvé et j’ai souri ;
Des arbres, des animaux et des enfants
Étaient heureux et souriants.

 

Pas besoin de bonbons, ni de cadeaux,
La rivière traversait la rive et il faisait beau
Une fleur ici et là, éclatait au soleil
Une merveille , parmi le soleil.

Un écureuil , de son arbre descendait pour regarder
Était-ce par curiosité ou pour demander à manger?
Son arbre était remplis de chants
Que je me suis cru avec des anges.

LOUISA

RÊVES

Avec l’âge, les rêves deviennent magnifiques
De ma fenêtre, le soleil les illumine
Donnant, un décor de fruits et de fleurs
Qui perdurent dans l’automne en pleurs.

Mon addiction

Je n »ai pas besoin de stéroïde,
Ni d’aucun produit médicamenteux
Seulement de pensées affectueuses,
Et de souvenirs lointains et solides

Avec mon vaisseau ou mon bateau
Je te joindrai ou que tu soies
Les distances par télépathie c’est beau
Je serai un ange, sur ton toit.

Il peut pleuvoir, tomber de la grêle,
Ma maison, ta maison, seront éternelles,
Nos animaux n’auront point peur
Pourquoi ne pas s’offrir ce bonheur.

Surtout je serais comme avant , ta maman.
                                           Louisa


Un paradis

C’est la réalité que je vois sous mes yeux ;
Quelques arbres avec quelques beaux fruits ;
Le soleil , qui toute la journée, luit ;
Et surtout une famille de pies et d’oiseaux.

Je rêvais, depuis longtemps, d’approcher ces anges ;
De leur donner des graines et de leur jeter quelques miettes ;
Maintenant, ils viennent, non pour boire mais pour un bain ;
Ils viennent en ma présence, picorer, piailler, faire la fête.

Ils ont envahi, avec confiance, la terre remplie de vers
Ils ont piétiné ma pierre à eau, gratté mon jardin,
Tout est leur propriété, j’espère que le chat n’est plus du coin
Le rat opportuniste je crois, va changer de propriétaire.

Je n’ose plus sortir de peur qu’ils s’enfuient ;
Car ils me narguent, piaillent quand ils ont faim ;
Dans peu de temps ils iront manger dans l’assiette du chien,
Bientôt, ils me réveilleront tôt le matin avec leur cui -cui

Louisa

Un chien un peu gourmand

Il suivait sa maîtresse partout, chez le boulanger ;
Il prenait même l’ascenseur sans elle, avec la complicité
Des voisins qui l’attendait pour qu’il fasse son petit tour ;
Lui qui avait le même âge que sa mamie, était un amour.

Un jour, sa maîtresse laissa tomber son pilulier ,
La pilule qui était destinée pour soigner son diabète
Roula sous la table et Médor, rapide, lui fit sa fête;
Tout le monde était catastrophé , sa dernière heure sonnée.

Mais contrairement à cela, il souriait, son drapeau
N’était pas en berne ce jour là, et faisait rire
La famille, les voisins, la petite mamy
Sa santé était redevenue normale et il refaisait le beau.

LOUISA –
  – Quelle histoire !!!


IL FAUT PARFOIS

Il faut parfois se contenter du silence
Pas celui qui désunit
Mais celui qui donne un nouvelle chance
Au plus petit.

Il faut parfois se taire
Pas pour plaire,
Mais pour ne pas défleurir
Des allées de roses et de lys.

Il faut parfois manger, se nourrir,
Pas parce que c’est la vie
Mais parce qu’il faut démontrer
Que l’on ne veut pas pleurer

Louisa

SI UN JOUR TU DOIS PARTIR

 

Ne crains rien, n’aies pas peur , mon toutouLOUISA ET DIAM
Tu verras là bas, les gens sont tous beaux,
Tu rencontreras des hérissons, des renardeaux,
Qui sont toujours plein de gaité et d’amour.


 

 

 

Ma famille, y a même une chapelle,
A ton anniversaire, il y aura un dessert;
Qu’ici, virtuellement , je t’aurai offert,
Là bas tu vivras éternel.

Là bas, il y aura l’amour, la paix
De la musique, du Bach, du Tchaikovski
du Rapt, d’ici ou des quartiers
Et puis la musique de la pluie.
Tu verras –

 Ça fait rire les oiseaux
Ça fait chanter les abeilles
Ça chasse les nuages
Et fait briller le soleil
 CE N EST PAS VERSAILLES

Ce n’est pas ici VERSAILLES
Mais je ne veux pas que les abeilles s’en aillent
Elles cherchent et se cachent sous la pluie
Ma fenêtre est ouverte pour distribuer la musique.

 

Ma maison n’est pas VERSAILLES
Mais, quand le jour se lève,
Les arbres, avec leurs feuilles, tressaillent
Mon toutou lève la tête puis hume la sève.

Il est là , il est beau


Arborant son beau sourire,

Les pattes enserrant les couvertures,
Il n’est plus Diam’s , c ‘est un saphir !
Pour moi, ma belle sculpture.;

Il est beau, bravant l’éternel
Je n’ose le toucher, l’irréel,
Je n’ose l’embrasser, il est avec Morphée,
J’ose juste le regarder.

Louisa

PARFOIS

Parfois je me dis que nous sommes riches ;
Les enfants, les animaux, et la nature
Nous entourent et leur beauté nous enrichit
Tous les jours, en nous offrant leur amour.

Parfois, on voudrait être millionnaire
Rien que pour le remercier
Tout simplement par une prière
Qu’un ange entendrait.

Louisa


MERCI MAMY LOUISA …
de nous avoir tatouer le coeur…!!!!

CHOU BLANC
retour sur la rubrique du même tabac
« La poésie, c’est le sourire du langage« 

RETRO :
C’est du même tabac…..

Share Button

L’épileptique…. ce « malade de Saint Jean » et son chien

  BLOC Nretrouver régulièrement la rubrique le mal maltraitéOTE CHOULAGER

par Chou blanc

Ma grand mère Marthe, magnétiseuse traitait avant moi l’épilepsie… Aussi quand vint le jour de l’affronter à mon tour…
Ce ne fut pas facile….!
C’était il y a bien des lunes (2005), quand cette maman me proposa de traiter sa petite fille
épileptique.
J’ai préparé durant plusieurs nuits un volumineux dossier documentaire pour connaitre celle que j’allais affronter …. J’étais prêt quand une voix me demanda de me préoccuper de l’accord du père qui, on me l’apprit, était divorcé et s’opposa au traitement de sa petite fille …
Aujourd’hui que vient de me parvenir un témoignage émouvant sur les améliorations que notre magnétisme apporte à une autre épileptique …
Je ne peux m’empêcher de penser à toi qui a du grandir avec ce désordre dans la tête…
Si le Bon Dieu m’entend qu’il sache que je suis prêt à poser, les mains qu’il m’a prêté, sur la tête de ce qui doit être aujourd’hui un belle jeune fille…
Hélas pas tout à fait comme les autres….  Je t’attends….

L’épileptique ce « malade de Saint Jean » et son chien

Quel est le point commun entre Alexandre le Grand, Jules César, Dostoïevski, Flaubert et Mahomet?
Ils étaient épileptiques…..!!!
Tout cela pour dire que l’épilepsie, classée en 2010 par l’Organisation mondiale de la santé comme la maladie neurologique invalidante la plus répandue en Europe, n’a rien d’un handicap mental. C’est pourtant ce que pensent la plupart des gens, à cause des mouvements désordonnés et des attitudes involontairement comiques que déclenche cette pathologie, la plus stigmatisée qui soit.

Au Moyen Age, les « malades de saint Jean», comme on disait à l’époque, étaient considérés comme possédés par le diable, à cause de ces fameuses convulsions, et il en est resté quelque chose.
Les nazis les ont dépistés, fichés, et ont été jusqu’à les éliminer
Aujourd’hui, les épileptiques ont le droit de vivre, mais pas toujours les moyens.
Ils sont un demi- million en France, dont cent mille enfants. On dénombre « 33 000 décès annuels affectant en priorité les jeunes., malgré cela cette maladie ne bénéficie d’aucune prise en charge spécifique de la part des pouvoirs publics français.

Chez les trois évangélistes cet épisode de l’enfant épileptique suit la transfiguration. Entouré de Pierre, Jacques et Jean, témoins de sa transfiguration, Jésus voit un attroupement: les neuf disciples dialoguent avec les scribes au milieu d’une grande foule. Surprise de le voir, celle-ci accourut à lui. Elle cherchait une solution au grand problème qui venait de surgir. Ses disciples n’avaient pas su guérir l’enfant.

Pire encore, elle est la seule aujourd’hui à subir une ségrégation systématique sur le marché de l’emploi. Question de sécurité des citoyens,
D’une manière générale, les métiers de la fonction publique lui sont interdits, sauf dérogation liée à un certificat médical de rémission totale.
Il arrive que les malades suscitent en outre, au sein même du corps médical, une gêne car malgré toute leur science, les spécialistes ne sont pas en mesure de prévoir, d’anticiper la survenue d’une crise.

Seuls des chiens en sont capables…!

Malgré l’impression générale que laissent ses manifestations,l’épilepsie n’est pas une pathologie du désordre.

Elle est liée, au contraire, à un excès d’ordre dans le cerveau. C’est lorsque trop de cellules nerveuses se synchronisent et commencent à fonctionner sur le même mode que se déclenche une crise.

C’est par la télépathie, que le chien peut percevoir par anticipation cette mise en phase intempestive des neurones, laquelle génère une onde électrique interrompant les fonctions du cerveau dans les zones où elle se propage?

 lire l'article : la-transfiguration-du-christ-et-lenfant-epileptique

Pour ceux qui ignoraient ces facultés canines
(ou qui en doutent), il existe sur Internet des vidéos remarquables et poignantes

D’après les vétérinaires comporternentalistes, un chien sur dix ressent, de manière innée, l’imminence d’une attaque d’épilepsie chez son maître et prend aussitôt les mesures adéquates pour donner l’alerte et l’empêcher de se blesser en tombant. Son « instinct» – c’est le mot le plus consensuel – le prévient entre quinze et quarante-cinq minutes avant le déclenchement de la crise.

Le meilleur centre d’élevage de ces chiens détecteurs de crises, aux Etats-Unis, est aujourd’hui. .. une prison pour femmes.

Tout a commencé en 1987. Vicky Doroshenko, suite à une commotion cérébrale lors d’un accident de voiture, est devenue gravement épileptique. Plus de trente crises par jour, des chutes, convulsions et pertes de conscience incessantes.

Elle a dû interrompre ses études, elle ne quitte plus son fauteuil,et il lui faut une assistance médicale constante. On finit par lui conseiller de prendre un chien, pour soulager le personnel soignant.
Un chien dressé à lui ouvrir les portes, à tirer son fauteuil roulant, décrocher son téléphone et ramasser les objets qu’elle laisse tomber.

C’est ainsi qu’un après-midi de 1987, elle se rend au centre pénitentiaire de Perdy, dans l’Etat de Washington, où les prisonnières, encadrées par un dresseur professionnel, forment à ces travaux d’assistance des chiens rescapés de la fourrière.

Vicky vient donc chercher son chien d’assistance, mais ce qui va se passer n’est pas du tout ce qui était prévu.

Une crise très violente la projette par terre en présence de Sue Miller, la détenue formatrice.
Le chien qu’on lui avait réservé contemple la scène, indifférent, et s’éloigne. Harley, un labrador destiné à une malvoyante, se précipite alors spontanément au chevet de Vicky, désobéissant aux ordres de sa dresseuse.
Il s’étend contre la jeune femme secouée de convulsions sur le sol, la lèche paisiblement, la calme par son souffle et sa présence confiante.
Et la crise s’arrête. « Ce chien faisait exactement ce qu’on espérait pouvoir lui apprendre un jour, commente la dresseuse incarcérée. Il le savait d’instinct. »

Vicky pense avoir trouvé le compagnon qui mettra un peu d’humanité dans sa vie de souffrance solitaire. Et, de fait, grâce à Harley, son quotidien s’illumine. Constamment aux aguets, il prévient ses moindres besoins, ses moindres désirs.
Il l’emmène se promener, elle qui ne sortait plus. Elle retrouve le moral, peu à peu. L’envie d’exister quand même.
Les médecins constatent que, dans ce nouveau contexte, la fréquence de ses crises diminue de façon spectaculaire. Eux qui, à un tel degré d’épuisement physique et moral, ne lui donnaient que cinq ou six mois d’espérance de vie, l’autorisent à reprendre ses cours à l’université.
Mise en confiance par la présence vigilante du chien, elle troque son fauteuil roulant contre un déambulateur.

A compter de ce jour, le labrador détectera à l’avance chacune de ses crises

Et puis un jour, en quittant le campus, Harley s’arrête net. Il refuse d’avancer. Il fait face à Vicky, lui barre la route, aboie en la fixant, veut la forcer à retourner dans une salle de cours. Elle se sent très bien, pourtant. Elle ne comprend pas le comportement hystérique du labrador. Néanmoins, elle finit par lui obéir, pour qu’il arrête de troubler le silence de la rue déserte.

Dès leur entrée dans la salle de cours, le chien se calme et va saluer l’agent de nettoyage. C’est là que, deux minutes plus tard, de très violentes convulsions projettent Vicky en avant. Mais Harley, qui ne la quittait pas des yeux, amortit sa chute et l’agent lui porte secours.

A compter de ce jour, le labrador détectera à l’avance chacune de ses crises.
Même signal d’alarme, même mode opératoire.

« Quand j’ai compris qu’il pouvait les sentir arriver, j’ai été sauvée, déclare Vicky.
Ça a complètement changé ma vie. Notre complicité, notre confiance, notre amour et notre interdépendance n’ont fait que grandir. C’est comme si on ne faisait plus qu’un. »

Depuis, Vicky a repris une vie sociale normale. Elle confie la gestion de sa pathologie. à son labrador et, délivrée de l’angoisse permanente de subir une crise, elle en a de moins en moins.

LE CHOURISTESachant que les cinq cent mille personnes souffrant d’épilepsie (dont 30 % de formes pharmaco-résistantes) coûtent trois milliards et demi chaque année à la Sécurité sociale, et que l’amélioration de l’état général des .épileptiques bénéficiant de chiens détecteurs de crise, largement prouvée, fait économiser des millions aux pays anglo-saxons qui les recrutent et les forment, la Fondation française pour la recherche sur l’épilepsie met tout en œuvre, désormais, pour que cette « anomalie» devienne enfin une vraie direction de recherche et d’espoir.

Objectif: le recensement, l’éducation, l’apprentissage de ces assistants canins.
Et, sur le modèle des chiens-guides d’aveugles, la création d’un diplôme national qui officialise leurs capacités.

Pour les millions d’épileptiques de tous pays qui ont découvert sur Internet l’histoire de Vicky, l’espoir est né dans une prison où pour lutter contre l’enfer carcéral, mieux vaut donner aux détenus des compétences d’ange gardien plutôt que les diaboliser.

Ces prisonnières qui se sentent « presque libres, aimées et utiles», grâce aux animaux qu’elles dressent?

Comment expliquer, en un même lieu, un tel taux de sensibilité, de facultés cognitives et d’action spontanée, chez ces chiens sortis tout droit de la fourrière?
Est-ce l’ambiance particulière du centre carcéral où s’effectue leur formation qui décuple un pouvoir inné?
Leur empathie est-elle renforcée par la nature des émotions échangées avec ces prisonnières qui se sentent « presque libres, aimées et utiles», grâce aux animaux qu’elles dressent?
Dès lors que leurs élèves se révèlent aptes à pressentir une crise d’épilepsie, elles les entraînent à effectuer des tâches d’assistance médicale, en cas d’urgence.
Pour ce faire, elles ont bénéficié d’une formation professionnelle accrue, qui les aidera plus tard à se réinsérer.

SOURCE :
Didier van Cauwelaert  » le nouveau dictionnaire de l’impossible  » chez plon

 

 Chou Blanc est effectivement magnétiseur -voir son siteCHOU BLANC

Share Button

POESIE: Mamy Louisa de Mai

LE BLOG
DE TOM ET DOUCE

POÉSIE : Mamy Louisa en MAI

Puisque le temps ensoleille sans raison

PAYSAGE DE JC BLIGNY

Puisque le temps ensoleille sans raison ;
Et qu’une Ballade d’Adeline
Est aussi douce qu’une plume sur le toit de ma maison
Pourquoi ne pas admirer les gouttes fines de la pluie.

Pourquoi occulter cette humeur printanière
Qui ouvre plus que les portes des clairières
Car d’or, de platine en passant par la lumière
On récoltera au sol, des diamants en rivière.

Un corbeau fouille la terre de mon arbre
Qu’il est magnifique avec son brillant plumage ;
Il sait que je l’admire mais reste de marbre
Il sait qu’il est beau et que j’aime son passage.

Louisa –

Quand bat un cœur

Je pense à lui, qui se contente de peu, parfois de pluie
Car dans la brume le soleil tarde à revenir ;
Il n’a pas de jour et son calendrier lui appartient ;
Il crie après les soucis, les aléas mais sans larme ni soutient.

Les émotions il les gère et les joies sont ses préférées
Pas comme un orpailleur, pour l’or d’un beau canyon
Pas pour faire danser son corps et jouer une ronde ;
Mais pour, de ses pulpes humidifiées hydrater un oisillon.

Personne ne s’inquiète de sa santé tant elle est belle ;
Il suffira qu’un jour, qu’il oublie de faire battre ses ailes
A cause d’une larme, en raison de l’absence d’une personne,
Pour qu’on le recherche, partout, avant qu’il ne s’envole.

Louisa –

Un animal de compagnie

Est-ce que l’on a un animal de compagnie ?
Le mien, c’est plus qu’un ami de 13 ans ;
Quand il est bien portant il galope, rit avec le vent
Que je crains toujours que celui-ci me le prenne pour ami.

Il a une horloge dans sa tête et m’interpelle
Pour ses heures de sortie et ses horaires de repas ;
Et comme il est propre, autant qu’un petit chat
Ses coussinets me rappellent l’odeur de la cannelle .

Il oublie qu’il est un toutou et pour m’adorer
Prends ma jambe pour son oreiller
Il lui arrive d’être souffrant, alors il geint, crie,
mais son torticolis guérit, il vient me faire une bise.

Je ne suis pourtant que son amie.

Louisa –

La voix

Celle que j’entends au téléphone ne ment jamais
Pour une voix jeune ou celle d’une personne âgée
Son caractère se dessine et sonne vrai pour moi ;
Le sourire ou la tristesse est parfois à l’orée.
.
Si la personne est heureuse, la voix y est en osmose
Pure comme une source qui traverse une clairière ;
On se laisse enivrer par une fleur pleine de lumière
Où on admirera un écureuil dans sa nouvelle pose.
.

Pas besoin de larmes, ni besoin de justificatif
La voix connaît la mélodie sans aucune partition ;
Et on est avec elle, entrainé avec ses aléas infinis ;
On est plus connecté avec elle qu’avec la personne.
.
Alors d’humeur triste ,elle va nous peiner ;
Ou au contraire, sa gaité va nous surprendre
Comme par une onde qui nous gouverne, on est dirigé ;
Ou léger comme des ballons, on voudrait voler dans le vent.
.

LOUISA

Sourire d’une jeune femme au Laos.

Sourires


J’aime tous les sourires : le sourires sans raison,
Le sourire surprise, le sourire-cadeau le plus beau saphir ;
Le sourire qui illumine tout, le ciel, la mer, l’horizon,
Le sourire qui n’a pas besoin de plume pour le décrire.

Le sourire nourrit et fleurit plusieurs cœurs ;
Il n’a besoin que de lumière et d’un peu de pluie ;
Il est plus souvent intérieur qu’extérieur ;
Il parle sans dire un mot, il chuchote comme la nuit.

Louisa –

J’adore les personnes sans rancune

Du haut de ma tour de garde ,je suis armée jusqu’au cou ;
Fragile , pour mon bien, au moindre cri, au moindre souffle
J’ai, pourtant une mémoire qui jamais n’oublie
Faites moi tomber, mais n’arrachez pas mes myosotis.

De mon mas, au milieu des roses sans épines
Je suis protégée et seuls les cris des oiseaux me parviennent
Le soleil est accueilli comme mon meilleur ami
La mer qui est mon émeraude, n’a pas besoin de reine.

Il n’y a que le printemps qui arrive sans prévenir
Même un vautour me demandera d’aller et venir ;
Pendant qu’immuable, monte le plus beau panorama
D’un Canigou gardien de tous les hameaux et villages.

Louisa –

Souvenirs

Vous pouvez revenir, je ne suis plus celle d’avant ;
Vous qui me faisiez de la peine, vous me faites sourire, maintenant.
« J’aimais » ceux qui me marquaient assez longtemps ;
Ils naviguent mais plus jamais ne provoquent le mauvais temps.

Aujourd’hui, je les toisent et qu’importe leur avis ;
Je leur ferai bien un pied de nez comme une enfant bien élevée
Ils me font réaliser des choses bellissime :
Mon jardin est florissant et le moindre mot est devenu : amitié.

Je jubile de ce revirement qui me fait un bien fou ;
Je n’irai pas quand même redevenir leur joujou.
Sur mon chemin « on  » m’a offert des anges à gâter
Et sous la pluie, d’autres anges pour m’abriter.

Louisa –

Quand mon toutou me parle

Le soleil s’est levé depuis longtemps
Mais mon toutou et moi récupérons ;
La nuit a été difficile , les gens me croiront
Quand je confesse que nous n’avons pas bien dormi.

Mon chien est en mode vieillesse ;
Mon toutou est atteint par la comorbidité,
Aujourd’hui , il accepte ma tendresse
Puis je suis son « véto » puis plus rien ne le satisfait .

Hier soir, après 3 heures de tâtonnement
Face a un toutou qui « parle fort »
Je lui ai proposé , le canapé, le couffin
Aucun résultat, il faisait nuit depuis longtemps.

Aucun calmant qu’une poussière d’aspégic
Mais oui pourquoi je n’y avais pas pensé
Il s’est endormi ; comme après une tétée
Mais oui, il avait à nouveau ce !!! torticolis !!!

Louisa –


Formicidés

Des boutons de roses à ceux des fleurs d’oranger ;
Mes meilleurs parfums sont humés et visités ;
Un pont fait d’un fil à linge les relient entre leur nid
Et divers arbres, ou autres plantes qui leur sourient.

Elles partent et bavardent en silence, ou en chantant
Leur amour pour les pucerons et cochenilles est époustouflant

Elles les hument, les dévisagent comme une mante religieuse
Puis les dévorent , un vrai produit naturel et médicamenteux.

Elles sont magnifiques avec leur élégance chorégraphique
J’aurais aimé entendre leur bavardages soniques
Leur chant, les jours de pluie et les jours de fêtes, de rires
Leur harmonie attirerait , je crois, bien des scientifiques.

Pour le moment, c’est leur joie, leurs retrouvailles sans peine
Que je capte, avec mon imagination, ma courte-échelle
Le printemps leur appartient, et leur manne est éternelle
Comment ne pas partager le jardin avec ces anges du ciel

Louisa –

CHOU BLANC
retour sur la rubrique du même tabac
« La poésie, c’est le sourire du langage« 

RETRO :
C’est du même tabac…..

Share Button

RUSTY rejoint à 77 ans Rintintin


LE BLOG
DE PAPY QUI
C’EST QUI
RUSTY ET RINTINTIN ?


– C’est pas le cousin de saturnin des fois?

– Il vaut mieux entendre ça qu’être sourd…!!!

Qui était RUSTY le petit maitre de Rintintin?

« Il faut avoir un certain âge pour se souvenir de Rintintin.

La série Rintintin.de la chaîne ABC  a été diffusée pendant cinq saisons de 1954 à 1959, elle racontait les aventures de Rusty et son berger allemand Rintintin, à la fin du 19ème siècles.
Rusty est un jeune orphelin qui a été recueilli par des hommes de Fort Apache après une attaque des indiens. Avec son chien Rintintin, ils partagent la vie du fort auprès du Lieutenant Rip Masters et du Sergent O’Hara.

  Lee Aker, le jeune Rusty inséparable de Rintintin, est mort à 77 ans.

L’acteur américain, enfant-héros avec son berger allemand de la série américaine, est décédé le 1er avril dans le plus grand dénuement.

L’ancien acteur serait mort dans la solitude après avoir connu l’enfer de la drogue, comme beaucoup d’enfants stars.

Il devient Rusty à 11 ans

Né en 1943, Lee Aaker début sa carrière au cinéma dans des classiques comme Le Train sifflera trois fois, Sous le plus grand chapiteau du monde et Hondo avec John Wayne.

À 11 ans, il décroche le rôle de Rusty, un jeune orphelin élevé par un groupe de soldats dans un poste de cavalerie américain connu sous le nom de Fort Apache. Il vit de nombreuses aventures avec son chien, Rintintin, à l’époque du Far West.

Selon les propos de l’acteur dans une interview, Lee Aaker touchait à l’époque 250 dollars par épisode de Rintintin, au début de la série, une somme qui a ensuite doublé lors de la dernière saison de la série.

La triste fin de  LEE AAKER…!!!!

Lee Aaker est né le 25 septembre 1943 en Californie. Sa mère possédant une école de danse, il se retrouve très tôt à baigner dans ce milieu et fait un numéro de danse et de chant avec son frère.
Il est ainsi repéré et démarre sa carrière très tôt.
À partir de 1949, il enchaîne les rôles au cinéma : Le vol du secret de l’atome, Le train sifflera trois fois, La sarabande des pantins…
En 1953, il tourne au côté de John Wayne dans Hondo, l’homme du désert. Tout cela avant même de fêter son dixième anniversaire.

Lee Aaker a quitté Hollywood à l’âge de 20 ans et a travaillé pendant une vingtaine d’années en tant que charpentier et moniteur de ski.

À la fin de sa vie, il vivait seul, dans le dénuement : « Il n’y avait qu’un seul membre de sa famille encore en vie, et il ne pouvait pas l’aider ». Seul et non réclamé…  listé comme un défunt indigent…qui est fort heureusement un ancien combattant de l’armée de l’Air, Lee aura de ce fait  droit à des avantages funéraires.

– Tu demanderas à ton papy s’il se rappelle …

VOICI UN ÉPISODE DE LA SÉRIE RINTINTIN

Mais au fait …..
qui était donc Rintintin?

Rintintin dans Frozen River en 1929.Rintintin
(acteur canin FRANÇAIS…!!!)

Rintintin  né en en Meurthe-et-Moselle et mort le , est un acteur canin. Il s’agit d’un chien mâle de race berger allemand.

Le , le caporal américain Lee Duncan, un mitrailleur sur bombardier Airco DH.4 du 135th Aero Squadron (en) de l’United States Army Air Service découvre une femelle berger allemand (Betty) et ses cinq chiots de quelques jours, seuls survivants d’un chenil d’un camp de l’armée impériale allemande bombardé à Flirey.

Rintintin, mascotte du 135th Aero Squadron, sur un aérodrome de Toul en novembre 1918.

Les soldats se partagent les six chiens. Le caporal Lee Duncan adopte deux chiens qu’il nomme Nénette et Rintintin en référence à deux poupées fétiches que les enfants lorrains offrent aux soldats pour leur porter chance. Quelques mois après, seuls les chiots de Lee Duncan survivent.

Pendant le retour aux États-Unis, Nénette meurt durant la traversée de l’Atlantique. S’avérant un animal exceptionnellement habile, Rintintin se produit dans divers spectacles.
Le producteur et réalisateur Darryl Zanuck le voit sauter à plus de quatre mètres pour franchir une palissade et demande à filmer le chien.
Rintintin joue ensuite dans une série de trente westerns produits par la Warner Bros, dont le premier sort sur les écrans en 1923.
Rintintin y interprète le rôle d’un chien de la cavalerie des États-Unis, prodigieusement intelligent et assurant souvent le succès des missions.
Rintintin meurt le , à l’âge de treize ans, Lee Duncan le fait rapatrier en France et enterrer au cimetière des Chiens à Asnières-sur-Seine, en banlieue parisienne.
D’autres chiens interprétèrent ensuite le rôle, dont plusieurs de ses descendants4.

Rintintin a son étoile sur Hollywood boulevard. Avec trois autres chiens, Lassie, Uggie et Strongheart, il est l’un des quatre seuls acteurs animaux à être honorés de la sorte.

SOURCES :   ouest france – fr.news.yahoo.com – est republicain -cnews

Rien ne prédisposait Rintintin à être le chien le plus célèbre du cinéma. Et pourtant, il va devenir une véritable star : alors que la Première Guerre mondiale faisait rage, le capitaine Lee Duncan découvre une chienne et sa portée de chiots, dans les ruines d’un campement entre Verdun et Bar-le-Duc. Après avoir recueilli un des chiots, le capitaine l’appellera Rintintin et le fera participer, une fois de retour aux États-Unis à des concours d’agilité. Un producteur de cinéma remarquera ses prouesses et fera une proposition au capitaine, qui lancera la carrière de Rintintin. Ce récit plein de rebondissements et pourtant véridique fait découvrir de manière originale l’histoire du plus célèbre chien d’Hollywood.                                           
  De 6 à 8 ans.

PAPY QUISÉ

Share Button