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POESIE: LOUISA EN SEPTEMBRE 2023

LE BLOG
DE TOM ET DOUCE

POÉSIE : Mamy Louisa en septembre
Après une longue absence …..  Des poèmes, des émotions, des chansons et beaucoup d’amour…!!!

POÉSIE  : LOUISA EN SEPTEMBRE 2023

LA ROSE MARIE

 Avant que le soleil, et les insectes te respirent ;
Avant que ta douce rosée ne s’évapore ;
Avant que l’unique abeille vienne à tes pieds;
Offre ton parfum, ma plus belle rose.

Quelques oiseaux, tournent autour de toi ;
Des nuages me font de l’ombre ;
Par toi, seule, je suis intéressée ;
Par moi, tu ne sera pas flétrie.

Tu ne me vois pas mais me devines ;
Tu m’entends et m’imagines ;
Entoures d’un virtuel grillage
Ton parfum, comme un secret.

Louisa

Je connais ni le lieu ni le pays


Je connais ni le lieu ni le pays

Mais j’ai rêvé et j’ai souri ;
Des arbres, des animaux et des enfants
Étaient heureux et souriants.

 

Pas besoin de bonbons, ni de cadeaux,
La rivière traversait la rive et il faisait beau
Une fleur ici et là, éclatait au soleil
Une merveille , parmi le soleil.

Un écureuil , de son arbre descendait pour regarder
Était-ce par curiosité ou pour demander à manger?
Son arbre était remplis de chants
Que je me suis cru avec des anges.

LOUISA

RÊVES

Avec l’âge, les rêves deviennent magnifiques
De ma fenêtre, le soleil les illumine
Donnant, un décor de fruits et de fleurs
Qui perdurent dans l’automne en pleurs.

Mon addiction

Je n »ai pas besoin de stéroïde,
Ni d’aucun produit médicamenteux
Seulement de pensées affectueuses,
Et de souvenirs lointains et solides

Avec mon vaisseau ou mon bateau
Je te joindrai ou que tu soies
Les distances par télépathie c’est beau
Je serai un ange, sur ton toit.

Il peut pleuvoir, tomber de la grêle,
Ma maison, ta maison, seront éternelles,
Nos animaux n’auront point peur
Pourquoi ne pas s’offrir ce bonheur.

Surtout je serais comme avant , ta maman.
                                           Louisa


Un paradis

C’est la réalité que je vois sous mes yeux ;
Quelques arbres avec quelques beaux fruits ;
Le soleil , qui toute la journée, luit ;
Et surtout une famille de pies et d’oiseaux.

Je rêvais, depuis longtemps, d’approcher ces anges ;
De leur donner des graines et de leur jeter quelques miettes ;
Maintenant, ils viennent, non pour boire mais pour un bain ;
Ils viennent en ma présence, picorer, piailler, faire la fête.

Ils ont envahi, avec confiance, la terre remplie de vers
Ils ont piétiné ma pierre à eau, gratté mon jardin,
Tout est leur propriété, j’espère que le chat n’est plus du coin
Le rat opportuniste je crois, va changer de propriétaire.

Je n’ose plus sortir de peur qu’ils s’enfuient ;
Car ils me narguent, piaillent quand ils ont faim ;
Dans peu de temps ils iront manger dans l’assiette du chien,
Bientôt, ils me réveilleront tôt le matin avec leur cui -cui

Louisa

Un chien un peu gourmand

Il suivait sa maîtresse partout, chez le boulanger ;
Il prenait même l’ascenseur sans elle, avec la complicité
Des voisins qui l’attendait pour qu’il fasse son petit tour ;
Lui qui avait le même âge que sa mamie, était un amour.

Un jour, sa maîtresse laissa tomber son pilulier ,
La pilule qui était destinée pour soigner son diabète
Roula sous la table et Médor, rapide, lui fit sa fête;
Tout le monde était catastrophé , sa dernière heure sonnée.

Mais contrairement à cela, il souriait, son drapeau
N’était pas en berne ce jour là, et faisait rire
La famille, les voisins, la petite mamy
Sa santé était redevenue normale et il refaisait le beau.

LOUISA –
  – Quelle histoire !!!


IL FAUT PARFOIS

Il faut parfois se contenter du silence
Pas celui qui désunit
Mais celui qui donne un nouvelle chance
Au plus petit.

Il faut parfois se taire
Pas pour plaire,
Mais pour ne pas défleurir
Des allées de roses et de lys.

Il faut parfois manger, se nourrir,
Pas parce que c’est la vie
Mais parce qu’il faut démontrer
Que l’on ne veut pas pleurer

Louisa

SI UN JOUR TU DOIS PARTIR

 

Ne crains rien, n’aies pas peur , mon toutouLOUISA ET DIAM
Tu verras là bas, les gens sont tous beaux,
Tu rencontreras des hérissons, des renardeaux,
Qui sont toujours plein de gaité et d’amour.


 

 

 

Ma famille, y a même une chapelle,
A ton anniversaire, il y aura un dessert;
Qu’ici, virtuellement , je t’aurai offert,
Là bas tu vivras éternel.

Là bas, il y aura l’amour, la paix
De la musique, du Bach, du Tchaikovski
du Rapt, d’ici ou des quartiers
Et puis la musique de la pluie.
Tu verras –

 Ça fait rire les oiseaux
Ça fait chanter les abeilles
Ça chasse les nuages
Et fait briller le soleil
 CE N EST PAS VERSAILLES

Ce n’est pas ici VERSAILLES
Mais je ne veux pas que les abeilles s’en aillent
Elles cherchent et se cachent sous la pluie
Ma fenêtre est ouverte pour distribuer la musique.

 

Ma maison n’est pas VERSAILLES
Mais, quand le jour se lève,
Les arbres, avec leurs feuilles, tressaillent
Mon toutou lève la tête puis hume la sève.

Il est là , il est beau


Arborant son beau sourire,

Les pattes enserrant les couvertures,
Il n’est plus Diam’s , c ‘est un saphir !
Pour moi, ma belle sculpture.;

Il est beau, bravant l’éternel
Je n’ose le toucher, l’irréel,
Je n’ose l’embrasser, il est avec Morphée,
J’ose juste le regarder.

Louisa

PARFOIS

Parfois je me dis que nous sommes riches ;
Les enfants, les animaux, et la nature
Nous entourent et leur beauté nous enrichit
Tous les jours, en nous offrant leur amour.

Parfois, on voudrait être millionnaire
Rien que pour le remercier
Tout simplement par une prière
Qu’un ange entendrait.

Louisa


MERCI MAMY LOUISA …
de nous avoir tatouer le coeur…!!!!

CHOU BLANC
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POESIE : MAMY LOUISA EN NOVEMBRE

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DE TOM ET DOUCE

POÉSIE : Mamy Louisa en Novembre
Des poèmes, des émotions, des chansons et beaucoup d’amour…!!!

POÉSIE : MAMY LOUISA EN NOVEMBRE

A toi petite frimousse

Comme hier, tu tombes dans les bras de Morphée ;
Le museau blond, tu sembles sourire de douceur ;
Le canapé respire au rythme de ton plaid ;
…………………………………………….Je ne me questionne plus, tu es mon bonheur.

J’adore le duvet de tes oreilles soyeuses ;
Étonnant, tu ne me repousses pas, heureux ;
A mes bises qui surfent sur ta peau douce
J’entends notre osmose, nous faisons un duo.

La terre est rose, le ciel divinement bleu ;
Arbres et plantes sont de toutes couleurs ;
Je suis hypnotisée , un transfert merveilleux ;
Un parfum de lilas , de rose et de bleu.

Tout est subtilisé: tes rêves , ta douceur;
Tes coussinets éclosent comme des fleurs ;
Ton blond pelage n’est plus qu’une douceur ;
L’horloge soudain, ne marque plus les heures.

Louisa

Ce Que Révèle la Position de Ton Chien Lorsqu’il Dort

Des souvenirs

Un grand-père qui restaure un vélo
Pour qu’il ne s’ennuie pendant ses vacances
Des plats de nems et de poulet colombo
Souvenirs qui lui reviennent malgré le temps.

Tout cela tient dans la mémoire d’un enfant,
L’amour qu’il vienne d’ici ou d’ailleurs ;
Le redonne t il à un escargot à une fleur ;
Souvenirs des fraises mûres rien que pour tes yeux d’enfant…..

Je comprends pourquoi tu aimes les fraises
Je comprends pourquoi le minichou aime le vélo
Je comprends pourquoi tous les cadeaux te plaisent
Aux fêtes, anniversaires, et aux noëls: des gros lots.

Louisa

 

 

 

 

 

  peinture de jep papy pour Louisa    La pluie est là

Mais que sont devenus les bois de muguet ?
Les forêts de champignons avec leur faune ?
Envolés avec mes oiseaux avec l’éternel
L’air est redevenu doux et dépolluée.

J’admire les bois, qui donnent des champignons
J’admire les écureuils qui cherchent un abri
La pluie en a, délogé , et détruit leur nid ;
Des feuilles tourbillonnent pour faire des ronds.

 J’aime la pluie qui tambourine sur les volets
La kyrielle d’oiseaux qui s’abattent sur un sureau
Comme des fruits qui vont tomber;
j’aime cette verdure qui gicle d’un ruisseau.

Les enfants vont être bercés par le bruit du clapotis
Les avenues seront des pataugeoires ;
Je pense à toi, alors il fait un temps magnifique
Soudain plus besoin de parapluie, qu’un miroir;

La pluie divise les gens brouille le ciel ;
Certains en ont trop, d’autres pas assez ;
Mais j’aime cette eau que parfume un gazon coupé ;
J’aime cette eau qui nous vient du ciel.

Louisa

Une confidence pour le ciel.

Il faisait gris, elle faisait plus que son âge ;
Son mari travaillait,ses enfants, elle les élevait ;
L’argent ne coulait pas dans son paysage ;
Comme par hasard, elle acheta un billet.

Par chance, elle gagna, ce jour là, le gros lot ;
Le temps de réaliser, elle embrassa le billet ;
Ses enfants, le mari, le monde s’était arrêté ;
Les enfants ont eu le plus beau Noël, le gros lot.

La petite a eu son vélo, le frère, sa mobylette ;
Il y a de cela, cinquante ans maintenant
C’est avec des larmes qu’il me confia cette fête;
Dieu entend, souvent ses enfants.

 


UN JOUR TU VERRAS
  La mobylette n’existe ne sert plus ni le vélo
Les parents usés, sont déjà partis là-bas ;
Seuls restent les souvenirs, les plus beaux.
La sœur chérie a rejoint les parents là-bas.
    Louisa

 

META


The Hobbit – Misty Mountains Cold on STL Ocarina

Elle est là, cependant voudrait être là-bas :
Voir le reflet d’une jeune femme joyeuse
Courir dans un pré en respirant les cieux ;
Regarder pour la première fois, ta joie.

L’orage venant qui ne donne aucun ruisseau
Que des nuages qui n’apportent aucune pluie
Mais un sol fendillé où tout est ennuie :
Des champs sans blé et des herbes sans coquelicot.

Mais au saule-pleureur, résonnent des chants d’oiseaux
Qui font germer des lotus et des myosotis
Scintiller quelques cailloux, comme des joyaux
L’orpailleur avait oublié ses bombes de rubis.

Téléportée, elle est dans un beau jardin ;
Sa villa regorge de souvenirs, le rêve d’un matin ;
Le jardin planté d’arbres et d’un bel olivier
Un enfant qui joue dans le sable des allées.

Louisa

Quand le soleil se lève

Il y a qu’un soleil, celui qui règle notre humeur
Le même, qui gère nos plantations, nos fleurs ;
Pour les sourires c’est différent et aussi beaux ;
Il y a ceux qui suppriment les maux ;

Tous les jours, nous rencontrons ceux des enfants ;
Ils ont la magie de vous faire sourire
Qu’ils soient enfants, bébés ou adolescents
La beauté de leur visage resplendit .

La sincérité qui s’y dessine est unique
Ils n’ont pas le sourire de l’enfant bien éduqué
Pas le sourire du commerçant du quartier;
Ils ont quelque chose de singulière unique.

Souvent il est inutile qu’ils s’expriment,
Leur sourire est un cadeau avant noël
Un clin d’oeil pour passer une belle journée
Ou un bon souvenir qui n’est pas de la frime.

Louisa

 

L’automne d’une petite fille

Dans la rue déserte, dormaient quelques mendiants
Quand tu passais, tenant la main de ta maman ;
De ton beau sourire un peu édentée ;
Le soleil et moi t’avons remarquée.

 

D’une autre main, tu serrais une grenade
Laissant au Dieu Râ admirer les beaux saphirs
Le temps de la promenade
Le temps d’un sourire.

 

Devant tant de cadeaux, j’ai cueilli ton aumône
J’ai admiré autrement le ciel , l’automne ;
Je souriais encore lorsque je rentrais chez moi ;
Dans ma menue chaumière au feu de bois

Louisa

 Les chemins de l’automne
– Isabelle Aubret

Alison Balsom – Autumn Leaves
(Les Feuilles Mortes)

UN CHIEN QUI AIME LES CHATS

Heureusement ou malheureusement, mon animal est trop sensible
Il aime tout le monde, les humains, les chiens et les chats
Il vivrait bien à côté de Mounie, la chatte de la cousine
Mon amour de chien, aime bien, je crois, les chats.

peinture de jep papy pour Louisa

Il promène sa luxueuse beauté partout, à la campagne,
Dans notre quartier ou bien dans des rues incertaines ;
Il avance noble et fier en évitant les bris de vaisselle,
Les canettes , tout ce qui pouvait blesser ses pattes.

Il est joueur quand un chien jouait avec lui ;
Il pouvait être sérieux quand on se moquait de lui ;
Brave chien qui, jamais n’aboie; mord par moment ;
Un chien qui , avec sa cataracte , a un tempérament.

Une seule fois, il s’était approché de la Mounie
La fameuse chatte de notre cousine
Et, a reçue illégitimement une fessée ;
La Mounie, dépitée, est venue le consoler.

La Mounie, la douce chartreuse, l’a deviné.
Et sur le même tapis ils se sont envolés.

Louisa

Il est jours fastes et d’autres jours pas du tout.


Alison Balsom, Haydn Trumpet Concerto

Afin de de les connaître, il faudrait regarder le calendrier
Et surtout ne pas vouloir sauver le monde, ou faire des projets ;
Qu’importe si la lune est pleine autant que le frigo ;
Qu’importe si le chien est calme et veut faire le beau.

Surtout ne pas solfier , laisser cela au dieu de la musique ;
La vaisselle est à faire mais pas avec vos doigts maladroits ;
Vous vous cognez partout alors que la pièce est magnifique ;
Les objets tombent, et vous hurlez comme un putois .

Voilà que la nuit tombe elle en même temps que la pilule
Que vous devez donner au chien, nom d’un d’une libellule !!!
Là bas, les plantes et les fleurs attendront d’être arrosés ;
Le téléphone sonne, on attendra d’être plus calme, moins excitée

Louisa

Dans quelques semaines ce sera Noël


La reine de la nuit pense à lui resté la bas

Père Noël c’est la première fois qu’à toi, je m’adresse ;
Non que je veuille une poupée qui pleure ,qui parle
Non pour te parler de mon frère resté la-bas
C’est pour te dire que je pense à lui sans cesse.

Tu dois être âgé et recevoir beaucoup de lettres
Qui te demandent des jouets de toutes sortes
Cette année est différente si tu savais, peu importe,
Je ne vais pas te raconter les misérables par lettre.

Nous venons d’un pays où il fait plus chaud qu’ici…
Je sais que les dattes commencent à mûrir,
Je ne sais comment vont mes copains et copines
Ce n’est pas ma tasse de thé d’écrire, je suis trop petite.

Je sais que tu te fais âgé et qu’on te demande l’impossible
Moi, je dis que les gens âgés devraient ne plus travailler ;
Ils devraient, soit garder leurs petits enfants, soit se reposer ;
Dis-moi Père Noël viendras tu dans mes rêves impossibles ?

Louisa

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POÉSIE : Mamy Louisa de septembre

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POÉSIE : Mamy Louisa en Septembre

Je ne suis qu’une mère

Je ne suis rien, qu’une mère, rien d’autre
Je n’ai fait qu’élever un enfant, rien d’autre
Je ne m’appelle pas Marie, mon prénom est petit
Mais je m’en fais comme lorsqu’il était tout petit.

Mère et son bébé (1933), Madeleine Carpentier (1865-1940) (MBA Reims/photo Christian Devleeschauwer)

Il est des dames qui ne font pas de bruit ;
Des grandes dames qui n’en font pas partie ;
Il est des dames qui n’ont pas oublié les cris de leur petit;
Comment l’oublier, lui, qui a grandi parmi les maladies.

Elles ont dû inventer la tendresse, l’affection,
Elles ont dû inventer le couffin, l’écrin de rubis
Fait de leurs bras ; avec la soie de leur émotions
Du désert du Sahara à la forêt d’Amazonie.

 

Qu’il devienne médecin ou petit musicien
Elle sera son ange gardien, elle tiendra sa main
Ne s’appelle-t-elle pas maman, une maman comme une autre
Sa voie est poésie, ses paroles font parfois défaut.

Louisa

Juste une certaine vision


Il suffit parfois de quelques mots de gentillesse
Parfois d’un bonjour, parfois d’un sourire
Parfois de quelque chose qui ressemble à de la tendresse
Une mot d’enfant qui vous gomme vos soucis.

Une connexion avec un être qui vous ressemble
Devient votre jumeau de coeur , d’esprit
Parfois il est des jours où tout forme un ensemble :
Un mot, un sourire, un être, un petit.

Ce jour là, Tout vous semble féérique ;
La montagne que vous voyez tous les jours ;
Le brouillard qui n’a fait que de décorer le site ;
Le mimosa qui parfume le fossé avec amour.

Ce jour là, on ne regarde pas, on admire,
Ce jour là, l’automne devient un printemps ;
La terre, le ciel les oiseaux nous sourient ;
Le peintre a réalisé le chef-d’oeuvre de son temps.

Louisa

LA VIE

Il est des personnes avec une belle âme
Discrètes, elles sont les trèfles de la chance ;
Inutile d’escalader les hautes montagnes ;
Elles sont le manifeste de la providence.

Un docteur accoure, un pompier risque sa vie ;
Un passant transpire de peur mais donne sa vie ;
Le verglas a tout recouvert, l’hiver est tout blanc ;
Mais là bas,il y a un enfant et peut être tremblant.

Tout le monde a un même coeur qui bat
Pour un animal, pour celui de son prochain;
Certains prient parce qu’ils ont peur du danger ;
Certains prient qu’importe l’origine du nouveau-né.

Louisa

L’indifférence en poésie

Indifférent à la météo, au beau temps
Indifférent à un bouquet de fleurs
Indifférent à un minois même avec présence
Indifférent à qui à quoi, handicapé du coeur !!! ?

Même un VIP en pause parfois avance, en rêve …
S’il est aveugle, il peut se prendre un poteau ;
Il sait que même en souvenir ce ne sera pas beau ;
Ce sera une plage sans grève, un arbre sans sève.

Une voix d’enfant dans n’importe quel Champ, tinte
C’est le clocher qui réveille à des kilomètres
C’est plus qu’un tintement, la voix d’un enfant ;
C’est un Alléluia qui résonne jusque dans votre être.

Les années dissolvent et diluent toute indifférence ;
Quel bonheur, on revit, on est tout feu tout flamme
On veut courir et rattraper les années avec des rames
On est aimanté par ce qu’on haïssait auparavant.

Le vent arrive, on l’accueille, c’est la pluie tous les jours
Et seul, le soleil assèche nos joues
On n’a en souvenir que du vent, et des châteaux de sable
Et un petit qui demande : -Papa qui est ce Sage -« ?

Louisa

Son et lumière
Un cri troue le silence de la belle nuit ;
Un cri qui dit : réveillez -vous la maisonnée !!!
Un hurlement dû certainement à tes coliques
Ou à un lait en poudre indigeste à souhait …

Un cri aussi intense que la vie ;
Une sirène incendie !!!
A cette heure ci ce n’est pas l’heure
Il me faut juste te dorloter.
Il ne connaît que cela ce nouveau-né ;

A ce langage, j’y suis scotchée ;
Je deviens l’infirmière, l’ange-gardien ;
Je chante, je souris, quel est ce chagrin ?
Ce cri c’est sa son cri de ralliement ;

Notre son et lumière
Le souvenir n’a pas pris une ride avec le temps ;
Sauvegardé en mémoire, il vivra longtemps.
La nuit, maintenant, un autre cri retentit pour dire : Papa !!!
Quand la maman rêve aux trésors d’Ali-Baba.

Louisa –

CHOU BLANC
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POESIE : Mamy Louisa de juin

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POÉSIE : Mamy Louisa en JUIN

  Le Paulownia est un genre d’arbres, les paulownias, de la famille des Paulowniacées, sont originaires de Chine et de Corée. …
Le Paulownia est aussi surnommé « arbre impérial ».

Le Paulownia

Ce matin j’ai été baignée dans le parfum des paulownias ;
Dans ces odorantes fleurs qui couronnent les reines ;
Mauves ou violettes, elles sont douces et délicates ;
Les avenues les recherchent pour en faire un éden.

Un gazouillement m’a fait lever la tête,
C’était la fête ;
Les couleurs aussitôt se sont réveillées ;
De la frondaison, on aurait dit un tableau de maître.
Une abeille m’a fait visiter le musée des fleurs.
Louisa –

BONSOIR LES AMIS D’OBLADI  OBLADA

On va cuire comme des oeufs au plat
Où on deviendra des Kiwis ou et des ananas ;
Qu’importe du moment qu’on danse et qu’on rit ;
Qu’importe si les chats et les chiens ont la pépie.

OB LA DI OB LA DA, puisque vous êtes là.
On va avoir de l’électricité gratuite et de l’eau des glaces
Qu’importe si les vaches portent le masque
Et que la nourriture nous vienne soit du ciel

Soit de produit artificiel.
refrain OB LA DI OB LA DA
On fera du steack comme du temps de Robin des bois
Sur des pierres et des galettes qui nous régaleront
Pour les fraises et les baies des bois

Il nous suffira de fantasmer et de taper dans les casseroles.
Les loups, les ours nos amis; on ne leur fera plus coucou
Il n’auront que la peau sur les os ;
Pour entendre des canards on soufflera dans le saxo
Et on sera le roi des troubadours.
ob la di ob la da

LOUISA –

L’envol

Sur cette place, incolore, fade, insipide
Je ne voyais que des voitures , parfois un indigent ;
Quelques palmiers planté là sans donner de fruits
Que de belles palmes luisantes, volant au gré du vent.

 

Les clients y affluaient pour quelques caddies alimentaires
Sans s’apercevoir que tu étais là, bien avant moi
Aucun gazouillement, aucun piaillement pour me distraire
Seulement un bruissement de brindilles entre toi et moi.

Alors machinalement j’ai levé la tête , le parking était vide
Pendant qu’il faisait un soleil rassurant toute une nichée,
Tu as pris ton envol de dessous une belle feuillée,
Le vent t’a juste aspiré et de tes ailes tu es parti.

Louisa –

Le parfum des roses

Je cultive des roses et parfois du jasmin
Pour toi, pour un parfum, pour tous tes rendez-vous ;
Si tu viens à l’aurore ou à la douceur d’un matin
Tu pourras, sans prévenir, apporter quelques mots d’amour.

Les roses qui attendent ton retour, sont en apnée ;
Ne les froisses pas, surtout leurs branches qui les protègent,
Ne cris pas, chuchotes-leur des mots pour leur parler,
Leur parfum et leurs pétales se feront plus légers.

Louisa –

Réponse à une rose

Sur ma branche, je la plierais de bises ;
De mon bec, je chanterais juste deux notes
Qui feraient courber ta hampe , jolie rose
Si seulement tu pouvais me parfumer de bises.
Louisa

 

Femme

Si tu es heureuse , ne te maquille pas ;
Ne mens pas, ton sourire dévoile tout ;
Rougis si tu veux, tu n’as pas besoin de fard
Et ne cilles pas des yeux, tu es jolie comme tout.

Si tu es heureuse, tu plairas à la pluie ,
Tu souriras au froid et à la brise ;
Si tu est heureuse, ton enfant tu le montreras au ciel
Et tes fardeaux , tu les porteras avec tes ailes.

Si tu es heureuse, pas besoin de le raconter au miroir
Si un jour tu es heureuse, même les animaux le ressentiront
Et tous les problèmes dorénavant trouveront le déclic , un soir
Et marchera droit le monde.

Tu verras la terre rose, les monts bleus et les fleurs
avec les couleurs de tes yeux.

Louisa –

CHOU BLANC
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