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Le Métier de banquier de père en fils

L’’ART ET LA PALETTE AUX CHOUX

 

VISITE DU THÈME DE L’ARGENT
VU PAR LES GRANDS PEINTRES
– Wiki..! On a paumé les pinc eaux…
– On s’en fout, c’est de la peinture à l’huile
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L’ARGENT DANS LA PEINTURE

Comment l’argent et ses métiers sont-ils perçus dans la peinture au cours des siècles?

Une occasion inédite de découvrir un thème riche en surprise et de revenir sur l’origine du métier de banquier.
Signe de richesse ou de cupidité, l’argent a maintes manières de se faire représenter autour de scènes de genre.

Quentin Massys (ou Metsys, 1465-1530) : le changeur de monnaie et son épouse. 1514,  Paris, musée du Louvre

Rembrandt – Parabole de l’homme riche, 1627, huile sur bois, Berlin,

Souvent décriés pour leur apprêté au gain, prêteurs, gageurs et usuriers ont pourtant joué un rôle indispensable dans la société et accompagné son développement économique.

 LE CHANGEUR

Monnaie Fiduciaire – Marinus van Reymerswaele (Le Changeur) créée vers 1540 exposée au National Gallery de Londres.

Une lettre de change est un effet de commerce dans lequel une personne désignée, le tireur, donne l’ordre à une personne désignée, le tiré, de régler à une date convenue , une somme déterminée, à un bénéficiaire nominalement désigné ou au porteur de la lettre

C’est au Moyen-Age que la monnaie sous forme de papier fait son apparition. La monnaie métallique étant peu commode lors de gros échanges, les marchands plaçaient leurs monnaies métalliques chez un orfèvre.

Celui-ci inscrivait la somme sur un papier et le donnait au marchand pour que celui-ci puisse retirer ses monnaies plus tard.

Petit à petit les orfèvres ont découvert que les gens échangeaient directement leur papier.

C’est ainsi que le billet est apparu.

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        LE BILLET DE BANQUE:

C‘est une Feuille de papier sur laquelle une somme est inscrite, le billet de banque remplaça progressivement les pièces d’or et d’argent comme moyen de paiement.

Avant le XVIIe siècle, on payait, la plupart du temps, avec des pièces métalliques. Mais cela présentait de nombreux inconvénients : quand la somme à payer était importante, le nombre de pièces à transporter risquait de tenter les voleurs.

En outre, les pièces pouvaient être rognées et il fallait les peser pour être bien certain de leur valeur.

On attribue à un Suédois, Palmstruck, l’invention du billet de banque : en échange des pièces, le banquier délivrait un papier certifiant la somme reçue. Très vite, il s’aperçut que les gens ne venaient pas tous réclamer les pièces qu’il détenait.
Il commença donc à émettre plus de billets qu’il n’avait d’or. L’opération était géniale, la monnaie de papier triomphait.

SOURCES :

http://enigm-art.blogspot.fr/2011/03/largent-dans-la-peinture.html

 http://histoire-de-l-argent.over-blog.fr/article-fiduciaire-2-67096773.html


  

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ALLEZ MAMY RACONTE : LES TROIS BOSSUS

logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Dans la Chouette ma Mamy se transformera, cet automne, en conteuse au bord du feu…. Préparez les buches….. conservez vos braises on va faire griller les châtaignes

Pour les autres ….??
Ben..! Rêvez…..! Vous sentirez très vite les odeurs de la grillade , la chaleur du feu de bois, vous entendrez l’écorce crépiter….. et vous verrez au milieu des flammes…. la fantasmagorie de l’imaginaire…
ça y est..
Vous tenez le soufflet bien en main….?
Oui.. !

logo mamy turlututu small– Alors.. ACTION Mamy..!
Raconte nous une histoire qui fait peur….

Mes enfants, si vous voulez me prêter un peu attention, je vous raconterai aujourd’hui une belle aventure….. celle des trois bossus…..

Jadis vivait en un château, peut-être bien à Douai, un bourgeois qui menait une existence aisée. Il avait une fille belle à ravir, je renonce à décrire sa beauté, c’est au-dessus de mes forces. Sans être très riche, ce bourgeois était de bonne compagnie et jouissait d’une bonne renommée dans la ville.

Il y avait aussi dans la ville un bossu, je n’en ai jamais vu de si mal loti : il était d’une laideur parfaite : énorme tête, hure affreuse, cou très court, larges épaules relevées. Ce serait folie de vouloir donner une idée de sa hideur. Il était l’homme le plus cossu de la ville. Grâce aux biens qu’il avait amassés, ses amis lui avaient obtenu pour femme cette séduisante jeune fille.
bossu 12Mais depuis son mariage, il n’était pas un seul jour sans souci, si
jaloux qu’il était perpétuellement inquiet.
Il tenait
tout au long de la journée sa porte fermée. Toujours assis sur le seuil de sa maison, il en interdisait l’entrée à tout le monde, à moins qu’on ne lui apporte quelque chose ou qu’on sollicite un emprunt.

jonas
– EH Mamy … il y a un bossu ou trois…?
– Toujours impatient mon petit Jonas….
il y en à trois autres…. Voila j’y viens…..

logo mamy turlututu smallÀ un Noël, trois bossus, des vauriens, viennent le trouver en lui disant qu’ils veulent faire la fête avec lui, nulle part ils ne la feraient mieux, puisqu’ils étaient bossus comme lui.

Le maître de maison les fait monter à l’étage où le repas était tout prêt. Ils s’assoient à la table devant un succulent et copieux dîner ; le bossu n’était pas avare, ils eurent chapons et pois au lard.
Après le
repas, leur hôte leur donne à chacun vingt sous de Paris, mais leur défend de paraître à l’avenir dans sa maison et sa propriété, car s’ils y sont surpris, ils prendront un terrible bain froid : la maison donnait en effet sur la rivière. Les bossus se retirent, tout joyeux d’avoir passé une bonne journée et leur hôte les quitte pour traverser le pont.

La dame qui les avait entendu chanter et prendre du bon temps les rappelle tous les trois, pour entendre encore leurs chansons et elle ferme bien la porte. Pendant qu’ils chantent et s’amusent avec la dame, voilà que revient le mari qui ne s’est pas absenté longtemps.
Il appelle rageusement à la
porte, elle entend son mari, le reconnaissant à sa voix, mais elle ne sait que faire des bossus ni comment les cacher. Il y avait près de l’âtre un châssis de lit qu’on pouvait déplacer et trois coffres à l’intérieur.
Elle met un bossu dans chacun des coffres.

Le mari est entré et s’assoit un court instant près de la dame, puis il descend, sort et s’en va. La dame n’est pas fâchée de voir son mari dans l’escalier : il faut qu’elle se débarrasse des bossus cachés dans les coffres, mais en les ouvrant elle les trouve tous les trois morts, saisie de stupeur à cette découverte. Elle court à la porte d’en-bas, hèle un porteur qu’elle a aperçu. Quand l’homme l’entend, il accourt sans tarder.

« Ami, dit-elle, écoute-moi. Si tu me donnes ta parole que tu ne souffleras mot de ce que je vais te dire, tu auras une belle récompense : je te donnerai trente bons deniers, l’affaire une fois faite. »

À ces mots, l’homme le lui promet, alléché par l’aubaine et il monte à l’étage.

« Mon ami, dit la dame en ouvrant un des coffres, ne vous étonnez de rien. Portez-moi ce mort à la rivière, vous me rendrez un grand service. »

bossu 2Elle lui tend un sac, il le prend, y fourre d’un seul coup le bossu, le soulève, le prend sur son cou, descend l’escalier, court à la rivière, jusqu’au pont, et jette le bossu à l’eau.
Sans plus attendre, il revient à la maison. La dame a déjà tiré du lit un autre bossu à grand-peine, jusqu’à en perdre le souffle, puis s’est éloignée un peu du cadavre.
Son porteur arrive au pas de course.

« Dame, dit-il, à présent payez-moi ! Je vous ai bien débarrassée du nain.

Pourquoi vous moquez-vous de moi, dit-elle, sacré mauvais sujet ? Le nain est revenu ici, vous ne l’avez pas jeté à l’eau, vous l’avez ramené avec vous. Si vous ne me croyez pas, le voilà !

jonas
– Hein Mamy que c’est pas bien de mentir…?
– Exact mon petit Jonas…. Mais peut être a-t-elle un plan … Écoute la suite…..

– Comment, cent mille diables ? Il est revenu ici ? J’en suis abasourdi. Il était mort pourtant ! C’est un diable de l’enfer, mais par saint Rémi, il n’aura pas le dessus ! »

II saisit alors l’autre bossu, le met dans le sac, le prend sur son cou sans effort et quitte la maison. Tout aussitôt la dame tire le troisième du coffre et l’allonge près du feu. Le porteur, lui, lance à l’eau son bossu, la tête la première.

« Allez, crie-t-il, soyez maudit, si vous revenez. »

Et le voici de retour chez la dame pour être payé et elle accepte sans discussion de bien le dédommager. Elle le mène alors à l’âtre, comme si elle ne savait rien du troisième bossu qui était couché là.

« Voyez, dit-elle, un vrai miracle ! Qui a jamais entendu dire le pareil ? Revoilà le bossu ! »

jonas
– Ben Mamy … c’est une vraie menteuse…!
Avec un sacré bon plan……
– Exact mon petit Jonas….et tu ne sais pas tout … Écoute la suite…..

L’homme n’a pas le sourire aux lèvres, quand il le voit allongé près du feu.

bossu 31« Eh, par le saint cœur de Dieu, a-t-on jamais vu un vaurien de cette espèce ? Je ne ferai donc aujourd’hui que porter ce vilain bossu ! Je le trouve toujours revenu ici, après l’avoir jeté à l’eau ! »

Il met le troisième bossu dans le sac le cale sur son cou, en sueur de colère et de rage. Il refait le chemin et balance son fardeau dans l’eau.

« Va-t’en, dit-il à ce maudit démon. Je t’aurai charrié combien de fois aujourd’hui ! Si je te vois encore revenir, tu le regretteras. Je crois que tu m’as eu par un tour de magie, mais, par Dieu, à partir de maintenant si tu suis mes pas et si je trouve un bâton ou une trique, je te flanquerai un coup sur la nuque qui te laissera un bandeau tout rouge. »

À ces mots il refait le trajet jusqu’à la maison, mais avant de s’engager dans l’escalier, il regarde derrière lui et voit le mari qui revient chez lui. Le pauvre homme prend la chose au sérieux et se signe trois fois :

« Au nom du Seigneur Dieu, à l’aide ! Il est enragé, ma foi, de me suivre si près de mes talons, il va presque me rattraper. Par saint Morand, il me prend pour un imbécile ; j’ai beau le porter, il tient à me narguer en revenant derrière moi. »

Il court pour saisir de ses deux poings un gourdin qu’il voit suspendu à la porte, puis regagne l’escalier, tandis que le mari s’apprête à monter.

« Comment, monsieur le bossu, vous êtes de retour ! Quel entêtement, ma parole ! Mais, par le corps de sainte Marie, vous n’avez pas eu de chance de revenir dans ces parages. Vous me prenez pour un crétin ! »

jonas
– Hein Mamy ..Il y a bien quatre bossus en tout…?
– Oui mon petit Jonas…. Tu te rappelles que le mari était lui aussi bossu d’où la confusion..!

logo mamy turlututu smallIl lève alors le bâton, lui en assène un coup si violent sur sa grosse tête qu’il lui répand la cervelle sur le sol, il l’abat mort au pied de l’escalier ; puis il le glisse dans le sac dont il ligote l’ouverture avec une corde, se met en route d’un pas rapide et lance à l’eau le sac qu’il avait bien ficelé de peur que l’individu ne le suive à nouveau.

« Allez au fond ! et tant pis pour vous, dit-il. Je suis sûr maintenant que tu ne reviendras pas, on verra avant les bois refleurir. »

Il va chez la dame, réclame son paiement, puisqu’il lui a scrupuleusement obéi.
Sans difficulté, elle lui donne son dû, trente livres tout rond, satisfaite qu’elle est du marché.

Elle se dit qu’elle a fait une bonne journée, maintenant qu’elle est débarrassée de son hideux mari, et se voit heureuse jusqu’à la fin de ses jours.

mini log 3 bossus– L’auteur de ce conte, déclare en moralité :
Qu’il n’est pas de femme qu’on ne puisse avoir avec de l’argent et qu’avec de bons deniers, il est possible de tout avoir.
C’est ainsi que le bossu épousa la dame. Honte à quiconque a le culte de l’argent et lui accorde la première place. »

jonas
– OH purée Mamy elle a bien manœuvré la petite dame…!!!!
– Pour sûr mon petit Jonas…. et surtout pas très moral tout ça…!

SOURCE : SITE Pédagogique collège albert camus de villemur


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RETRO : C’est un autre épisode….

Recueil : Contes et fables

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De Vespasien aux vespasiennes

les potes doivent être éclairésCHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …

OH purée va y avoir du boulot …. Merci monsieur excusez nous…… c’est une erreur il n’y a aucune fuite chez nous…..Mais si on pète les plombs…. C’est noté votre entreprise fait aussi l’électricité…
si on pète un cable …. SUPER…..Vous faites aussi…. Alors à bientôt….!

De Vespasien aux vespasiennes

Quand Paris était cracra, vraiment très cracra…!!!

Avant l’apparition des gouttières et trottoirs les déchets des chevaux et autres réjouissances traînaient dans les rues de la ville. Il était donc d’usage de faire ses petits (et gros aussi d’ailleurs) où le vent nous portait.
Alors, à la fin des années 1870, la Mairie de Paris décida d’installer des urinoirs publics connus sous le nom de vespasiennes.
Une bonne façon de se soulager à ciel ouvert, mais de manière plus hygiénique !

Ces urinoirs circulaires à une ou deux places (il ne faut pas oublier de sociabiliser) faisaient le bonheur des Parisiens… Malheureusement pour eux – mais heureusement pour les femmes puisque ces pissotières n’étaient prévues que pour les hommes
Ces vespasiennes ont commencé à disparaître une centaine d’années après leur apparition, au profit des sanisettes mixtes que l’on connait aujourd’hui (et qui sentent si bon !).


Groucho Marx
Science sans conscience n’est qu’urine de l’âne.

Variation amusante de la célèbre phrase de Rabelais :

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

 

La dernière vespasienne parisienne

Désormais, ce sont plus de 400 sanisettes qui sont installées dans Paris. Leur accès est gratuit, parfois 24 heures sur 24, et elles sont accessibles aux personnes handicapées. Il ne restait plus jusqu’en 2012 qu’une vespasienne dans tout Paris, au niveau du boulevard Arago dans le 14e, à côté de la Prison de la Santé. Cet ultime exemplaire doit à ce jour figurer dans un musée.
Mais qui était ce Vespasien empereur des urinoirs

La vespasienne doit son nom à l’empereur romain Vespasien . Vespasianus Augustus) (17 novembre 9 – † 23 juin 79) est empereur romain de 69 à 79.
Il est le fondateur de la dynastie des Flaviens qui règnent sur l’Empire de 69 à 96. Ses fils Titus, puis Domitien lui succèdent . Il participera à la réorganisation et au rétablissement de l’ordre et de la paix au sein de l’Empire romain .
Dans de nombreuses villes romaines, il y avait des toilettes publiques à l’air libre avec un degré minimal de respect de la vie privée , c’est le moins que l’on puisse dire !!! 
Ces installations étaient généralement un peu rectangulaires en forme de chambres (quelques sièges jusqu’à 100 personnes) .
Disposés le long de plusieurs des parois de ces chambres étaient des bancs de pierre longues .
Sous ces sièges percés coulait de l’eau qui dirigeait les excréments vers des citernes  ou des égouts .
Une éponge au bout d’un long bâton servait de papier hygiénique.
L’empereur Vespasien avait également fait disséminer dans Rome de grandes urnes d’argile dont le public pouvait faire usage pour effectuer leurs besoins naturels .

Les foulons avaient découvert que l’ammoniaque présente dans l’urine avait des propriétés de nettoyage .

L’empereur Vespasien , étendit le  » Chrysagyre  » , qui était un impôt spécial atteignant l’industrie et le commerce , au produit des urinoirs de la ville  , qui était décanté et stocké dans des citernes afin d’être vendu à la guilde des foulons .
Les foulons étaient les  » nettoyeurs à sec  » de Rome , ils avaient découvert que l’ammoniaque présente dans l’urine avait des propriétés de nettoyage .
Le travail des foulons consistait aussi bien à apprêter la laine vierge pour en faire du drap qu’à nettoyer les vêtements déjà portés .

La laine était foulée aux pieds avant le filage et après le tissage dans de l’eau salée, dans de l’eau additionnée de carbonate de soude ou de potasse voire dans de l’urine animale ou humaine .

Le chrysargyre était payable tous les quatre ans par tous les chefs de famille, au prorata des personnes vivants sous leur toit , même des animaux (chiens, ânes, bêtes de trait, etc.…) qui pourtant n’utilisaient pas les dites urnes !!!

L’empire romain a toujours été très soucieux de l’hygiène ( Thermes , vespasiennes , crémation des corps etc. )

Pourquoi dit-on que « l’argent n’a pas d’odeur » ?

Ce proverbe est attribué à l’empereur romain Vespasien (9-79), en réponse à son fils Titus qui lui reprochait d’avoir instauré un impôt sur l’urine.

Titus le fils de l’empereur protestât contre cette nouvelle taxe sur l’urine et en poussant une pièce de monnaie sous son nez , Vespasien lui a rappelé que
 » l’or n’a pas d’odeur  » .
Phrase proverbiale , légèrement modifié au cours du temps , et qui nous est parvenue sous la forme de :  » l’argent n’a pas d’odeur  » !!!

Au 19e siècle, les Parisiens appelèrent leurs toilettes publiques des « vespasiennes » en mémoire de cette anecdote.

 

Un célèbre empereur romain, Vespasien, était doué d’une puissance magnétique incontestable.
De son véritable nom Titus Flavius Vespasianus, il régna de 69 à 79, année de sa mort.

Vespasien se servait couramment de son pouvoir pour soulager et guérir ses sujets.
Un auteur romain du nom de Tacite rapporte la guérison par l’empereur de 2 hommes : l’un presque aveugle et l’autre paralysé d’une main, devant une foule de personnes, dont des médecins

« Vespasien, prince nouveau et en quelque sorte improvisé, manquait encore de ce majestueux prestige qui appartient au souverain pouvoir: il ne se fit pas attendre.
Deux hommes du peuple, l’un aveugle et l’autre boiteux, se présentèrent devant son tribunal, le priant de les guérir, sur l’assurance que Sérapis leur avait donnée pendant leur sommeil, que l’un recouvrerait la vue, si l’empereur voulait imprégner ses yeux de salive, et que l’autre se tiendrait ferme sur ses jambes, s’il daignait le toucher du pied.
Vespasien, n’augurant aucun succès d’une telle cure, n’osait pas même l’essayer.
Ses amis l’encouragèrent.
Il fit donc l’une et l’autre expérience devant le peuple assemblé, et réussit.
Vers le même temps, sur l’indication des devins, on déterra à Tégée, en Arcadie, des vases antiques qui étaient enfouis dans un lieu consacré, et l’on y reconnut la vivante image de Vespasien. »

SOURCE :  Citation issue de https://fr.wikipedia.org/wiki/Vespasienne
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vespasienne
http://pietondeparis.canalblog.com/archives/2012/03/23/23834358.html
                                         


POTACHE

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LADY LADINDE: Les aime sonnantes et trébuchantes….

dinde BLOC NOTE LADY LADINDE Bloc note
de
LADY LADINDE

 » Et si je ne voulais pas mourir idiote »

Avec le nom que j’ai, vous comprendrez aisément que je ne veuille pas mourir idiote aussi, lorsque je découvre des choses pour m’instruire, je vais vous en faire part…. De temps en temps…. vous aurez à vous farcir Ladinde avec sa rubrique

 » Et si je ne voulais pas mourir idiote »

louis XVI – or

AUJOURD’HUI LADY LADINDE 

PAYER EN ESPÈCES SONNANTES ET TRÉBUCHANTES

  C’est la Monnaie qui est donc  sonnante et trébuchante


SONNANTE

Une pièce de monnaie est sonnante lorsqu’elle ne contient pas de vil métal et dont le titre approche le 10 sur 10 en or ou en argent ; de cette manière, elle tinte de manière reconnaissable pour une oreille avertie.

Point n’est besoin d’être grand clerc pour comprendre pourquoi on parle d’espèces ‘sonnantes’. Quiconque aura déjà manipulé des pièces de monnaie, à la manière de Blaze devant Don Salluste de Bazan dans le film « la folie des grandeurs », aura compris que cette monnaie fait un bruit reconnaissable lorsque les pièces s’entrechoquent, à la condition qu’elles ne soient pas fausses.

TRÉBUCHANTE

Une pièce ‘trébuchante’ se disait d’une pièce dont on avait pu constater qu’elle avait le poids requis après qu’elle a été ‘trébuchée’ c’est-à-dire pesée sur un trébuchet.

Petite balance de précision servant à peser de menus objets ou des matières précieuses : l’or, l’argent, les pierreries. Le trébuchet tire son nom du fait que la moindre augmentation de poids fait trébucher le plateau que l’on charge. Cette balance pèse au décigramme près de très faibles quantités de matières d’or. Elle fut utilisée jusqu’à l’apparition de la balance électronique.

 

Au  XIVe siècle un ‘trébuchet’ était une petite balance à plateaux servant pour la pesée de petits poids comme de l’or, de l’argent ou des bijoux

C’est à partir du XVIe siècle que des espèces sonnantes et trébuchantes a été une manière plaisante de désigner de bonnes vraies pièces de monnaie avant, par extension, de désigner l’argent liquide, tous supports confondus, par opposition aux chèques, cartes bancaires, virements et autres moyens de paiement.

Elle est trébuchante quand elle ne craint pas l’épreuve du trébuchet (une balance d’orfèvre).

Quentin Massys (ou Metsys, 1465-1530) : le changeur de monnaie et son épouse. 1514, Paris, musée du Louvre

Les pièces de monnaie s’usaient pendant leur durée de vie et parfois certains peu honnêtes grattaient les pièces pour en récupérer un peu de poudre d’or.

Pour que la pièce ait le même poids moyen pendant toute sa durée d’usage on lui donnait une surcharge à sa fabrication (frappe) qu’elle perdait peu à peu.
Cette surcharge était mesurable avec un trébuchet qui trébuchait facile quand elles étaient neuves.

Demander à être payé en monnaie sonnante et trébuchante signifiait donc que l’on voulait être payé en monnaie authentique et neuve.


« Pour les passer en Suisse …
Porter des pièces ou des lingots c’est plus lourd que les billets dans les valises
Encore qu’a la réflexion à dos d’âne…. Peut être….?? »


dinde LADY LADINDE
« La vieille ne voulait pas mourir car elle en apprenait tous les jours »

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