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Le roi keita et ses enfants

         ELECTRONIQUE


ALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Dans la Chouette, ma Mamy se transformera en conteuse de bord de mer….ou d’Arrière pays….
Préparez les esquimaux glacés…..
Pour les autres ….??
ceux qui ne partent pas en vacances faute de moyens ou de forces pour assumer le voyage….
Ben..! Faisons les rêvez…..!


AUJOURD’HUI PARLONS D’UN CONTE AFRICAIN

Le roi keita et ses enfants

logo mamy turlututu smallMes chers enfants moi aussi j’avais une grand mère qui, comme moi, aimait à raconter des histoires à la choupinette que j’étais en ce temps là….!

Elle se plaisait à me parler d’histoires qui m’aidaient à mieux me connaitre ou à modifier mon comportement ma manière d’être ou de me conduire avec les autres…..

logo mamy turlututu small– Alors.. ACTION Mamy..!
Raconte nous encore une histoire africaine

– Oui je veux bien va pour l’ histoire du roi keita et ses enfants

Le roi keita et ses enfants

Le roi Keita, sur ses vieux jours, appela ses trois fils :
l’aîné Mamadi,
le cadet Mambi
et le benjamin Kalilou.
« Mes chers enfants, leur dit-il, je suis très âgé. Je me sens malade ce matin, et je pense n’avoir plus que quelques jours à vivre. Comme je vous aime bien, je vais vous donner en héritage quinze tonnes d’or. J’ai fait trois parts égales, les voici. »
Et dans un grand coffre, à côté du lit du roi, apparurent les héritages respectifs des enfants.
Le surlendemain, le roi Keita rendit l’âme.

Les funérailles terminées, les deux aînés se demandèrent comment ils pourraient dépenser leur héritage. Ils achetèrent des troupeaux, firent construire des cases, parcoururent tout le pays pour offrir à leur mère et à leurs femmes les plus beaux bijoux, les plus belles étoffes. Puis ils passèrent leurs jours en festins continuels.L’argent, on le gaspillait…!!!!

C’était à celui qui organiserait les plus belles fêtes, aurait les plus beaux tam-tams. 

Un jour, les mères de Mamadi et de Mambi rendirent visite à la mère de Kalilou. Elles se moquèrent d’elle et la ridiculisèrent en constatant qu’elle ne profitait pas de l’héritage de son fils. Après le départ des deux femmes, la mère de Kalilou, furieuse, se rendit aussitôt chez son fils.

« Fils ingrat, cria-t-elle, tu ne m’offres jamais de cadeaux, tu n’organises jamais de fêtes. Vois un peu comment vivent tes deux frères, prends donc exemple sur eux… »

Et elle fondit en larmes.

Kalilou ne répondit rien mais partit dès le lendemain matin en voyage. 

Au premier village qu’il traversa, des enfants malmenaient un chien qu’ils tenaient en laisse. Ils le conduisaient au fleuve pour le noyer.

« Pourquoi, chers enfants, voulez-vous tuer ce chien ?
— Il a dévoré la viande du fils du roi.
— Prenez cette poignée d’or et vendez-moi votre chien. »

Les enfants, qui ne s’attendaient pas à pareille aubaine, n’hésitèrent pas un seul instant. Et Kalilou continua sa route, accompagné du chien.En entrant dans un deuxième village, il aperçut des petites filles qui pendaient un chat.« Pourquoi pendez-vous ce chat, fillettes ?
— Parce qu’il a bu le lait du roi.
— Prenez cette poignée d’or et vendez-moi votre chat. »

Et Kalilou se remit en marche, suivi du chien et du chat.

En entrant dans un troisième village, il vit un chasseur qui allait tuer un vautour.
« Pourquoi, chasseur, veux-tu tuer ce vautour ?
— Parce qu’il dévore les oiseaux du roi.
— Tiens, voilà une poignée d’or et donne-moi ton vautour. »

 – Mamy t’es sure que je ne risque rien dans ton histoire?
– T’es gentil mon petit Jonas …
Rassure toi personne ne te veut du mal à toi …
Tu es trop petit
– HEU …..,????  NON MAIS …….
JE SUIS PAS PETIT …?????

Et Kalilou, accompagné du chien, du chat et du vautour, à qui il avait sauvé la vie, reprit sa route.

Ils arrivèrent bientôt dans un espace désert, où l’on remarquait simplement une grotte.
« Homme, dit le vautour. Ici est mon logis. Entre dans cette caverne. Ne crains rien. »
Tous y pénétrèrent. Sur un perchoir en or était juché le roi des vautours, entouré de ses sujets.« Grand chef des vautours, cria le rapace, je te présente l’homme qui m’a sauvé la vie. Il mérite une récompense.
— Laquelle ?
— Il mérite l’anneau. »

Le chef des vautours quitta son superbe perchoir, vint se poser auprès de Kalilou, ouvrit son énorme bec et dit :
« Homme, sous ma langue se trouve une bague magique. Prends-la, je t’en fais cadeau. Chaque fois que tu désireras quelque chose, dis-le, ton vœu sera tout de suite exaucé, mais surtout ne perds jamais cet anneau. » Kalilou prit l’anneau et répondit : « Je te remercie beaucoup, chef des vautours. » Puis : « Je désirerais rentrer de suite au village. »

Il avait à peine terminé sa phrase qu’il fut chez lui.
Sa mère
vint le voir, le traita à nouveau d’enfant ingrat et se remit à pleurer.
Kalilou sortit de la case, prit son anneau et dit :« Je désirerais être le chef d’un grand village et avoir un riche palais comme habitation. »
Un vacarme épouvantable se fit entendre. La mère effrayée sortit de la case de son fils et vit une ville et un somptueux palais qui surgissaient de terre.
« Chère mère, dit Kalilou, c’est là désormais que nous habiterons. »

La pauvre femme n’en croyait ni ses yeux ni ses oreilles. 

Le lendemain, Kalilou se maria, mais il commit une grave imprudence. Il raconta à sa jeune épouse l’histoire de l’anneau magique. Profitant du profond sommeil de son mari, la femme lui déroba l’anneau et s’enfuit chez ses parents.

Immédiatement, Kalilou se réveilla dans une pauvre case. Plus de palais, plus de ville !
Le chien et le chat se consultèrent et décidèrent de récupérer l’anneau du maître. Ils arrivèrent au village de la jeune femme, près de la case où elle logeait.
Le chat dit :
« Chien, reste près de la porte et tiens-toi prêt à t’enfuir. »
Puis, il pénétra dans la case.

La jeune femme était assise près du foyer. Le chat, en ronronnant, s’approcha d’elle.
« Quel beau chat », fit la jeune épouse et elle le caressa, le prit sur ses genoux.L’animal se laissa faire.Brusquement, il sauta à la gorge de la femme qui, tout effrayée, recula en hurlant. La bague qu’elle tenait sous la langue tomba à terre.
Le chat la prit, fuit vers la porte et bondit sur le dos du chien qui détala à toute vitesse.
Quelle ne fut pas la joie de Kalilou quand il revit l’anneau !
Son premier soin fut de souhaiter la mort de sa femme et depuis, il s’est bien juré de ne jamais dévoiler de secret à aucune femme, si gentille fût-elle. 

LE CHOURISTE


L’histoire du roi keita et ses enfants est terminée; elle nous enseigne qu’un bienfait n’est jamais perdu….. Ainsi les animaux sauvés par KALILOU sont venus ensuite sauver sa situation à lui….

 

SOURCE :
Collectif
, Contes africains, ill. Grégoire Vallancien, rue des enfants

logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY RACONTE…!
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RETRO : C’est une récap des histoires déjà racontées….

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Le Métier de banquier de père en fils

L’’ART ET LA PALETTE AUX CHOUX

 

VISITE DU THÈME DE L’ARGENT
VU PAR LES GRANDS PEINTRES
– Wiki..! On a paumé les pinc eaux…
– On s’en fout, c’est de la peinture à l’huile
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L’ARGENT DANS LA PEINTURE

Comment l’argent et ses métiers sont-ils perçus dans la peinture au cours des siècles?

Une occasion inédite de découvrir un thème riche en surprise et de revenir sur l’origine du métier de banquier.
Signe de richesse ou de cupidité, l’argent a maintes manières de se faire représenter autour de scènes de genre.

Quentin Massys (ou Metsys, 1465-1530) : le changeur de monnaie et son épouse. 1514,  Paris, musée du Louvre

Rembrandt – Parabole de l’homme riche, 1627, huile sur bois, Berlin,

Souvent décriés pour leur apprêté au gain, prêteurs, gageurs et usuriers ont pourtant joué un rôle indispensable dans la société et accompagné son développement économique.

 LE CHANGEUR

Monnaie Fiduciaire – Marinus van Reymerswaele (Le Changeur) créée vers 1540 exposée au National Gallery de Londres.

Une lettre de change est un effet de commerce dans lequel une personne désignée, le tireur, donne l’ordre à une personne désignée, le tiré, de régler à une date convenue , une somme déterminée, à un bénéficiaire nominalement désigné ou au porteur de la lettre

C’est au Moyen-Age que la monnaie sous forme de papier fait son apparition. La monnaie métallique étant peu commode lors de gros échanges, les marchands plaçaient leurs monnaies métalliques chez un orfèvre.

Celui-ci inscrivait la somme sur un papier et le donnait au marchand pour que celui-ci puisse retirer ses monnaies plus tard.

Petit à petit les orfèvres ont découvert que les gens échangeaient directement leur papier.

C’est ainsi que le billet est apparu.

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        LE BILLET DE BANQUE:

C‘est une Feuille de papier sur laquelle une somme est inscrite, le billet de banque remplaça progressivement les pièces d’or et d’argent comme moyen de paiement.

Avant le XVIIe siècle, on payait, la plupart du temps, avec des pièces métalliques. Mais cela présentait de nombreux inconvénients : quand la somme à payer était importante, le nombre de pièces à transporter risquait de tenter les voleurs.

En outre, les pièces pouvaient être rognées et il fallait les peser pour être bien certain de leur valeur.

On attribue à un Suédois, Palmstruck, l’invention du billet de banque : en échange des pièces, le banquier délivrait un papier certifiant la somme reçue. Très vite, il s’aperçut que les gens ne venaient pas tous réclamer les pièces qu’il détenait.
Il commença donc à émettre plus de billets qu’il n’avait d’or. L’opération était géniale, la monnaie de papier triomphait.

SOURCES :

http://enigm-art.blogspot.fr/2011/03/largent-dans-la-peinture.html

 http://histoire-de-l-argent.over-blog.fr/article-fiduciaire-2-67096773.html


  

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De Vespasien aux vespasiennes

les potes doivent être éclairésCHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …

OH purée va y avoir du boulot …. Merci monsieur excusez nous…… c’est une erreur il n’y a aucune fuite chez nous…..Mais si on pète les plombs…. C’est noté votre entreprise fait aussi l’électricité…
si on pète un cable …. SUPER…..Vous faites aussi…. Alors à bientôt….!

De Vespasien aux vespasiennes

Quand Paris était cracra, vraiment très cracra…!!!

Avant l’apparition des gouttières et trottoirs les déchets des chevaux et autres réjouissances traînaient dans les rues de la ville. Il était donc d’usage de faire ses petits (et gros aussi d’ailleurs) où le vent nous portait.
Alors, à la fin des années 1870, la Mairie de Paris décida d’installer des urinoirs publics connus sous le nom de vespasiennes.
Une bonne façon de se soulager à ciel ouvert, mais de manière plus hygiénique !

Ces urinoirs circulaires à une ou deux places (il ne faut pas oublier de sociabiliser) faisaient le bonheur des Parisiens… Malheureusement pour eux – mais heureusement pour les femmes puisque ces pissotières n’étaient prévues que pour les hommes
Ces vespasiennes ont commencé à disparaître une centaine d’années après leur apparition, au profit des sanisettes mixtes que l’on connait aujourd’hui (et qui sentent si bon !).


Groucho Marx
Science sans conscience n’est qu’urine de l’âne.

Variation amusante de la célèbre phrase de Rabelais :

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

 

La dernière vespasienne parisienne

Désormais, ce sont plus de 400 sanisettes qui sont installées dans Paris. Leur accès est gratuit, parfois 24 heures sur 24, et elles sont accessibles aux personnes handicapées. Il ne restait plus jusqu’en 2012 qu’une vespasienne dans tout Paris, au niveau du boulevard Arago dans le 14e, à côté de la Prison de la Santé. Cet ultime exemplaire doit à ce jour figurer dans un musée.
Mais qui était ce Vespasien empereur des urinoirs

La vespasienne doit son nom à l’empereur romain Vespasien . Vespasianus Augustus) (17 novembre 9 – † 23 juin 79) est empereur romain de 69 à 79.
Il est le fondateur de la dynastie des Flaviens qui règnent sur l’Empire de 69 à 96. Ses fils Titus, puis Domitien lui succèdent . Il participera à la réorganisation et au rétablissement de l’ordre et de la paix au sein de l’Empire romain .
Dans de nombreuses villes romaines, il y avait des toilettes publiques à l’air libre avec un degré minimal de respect de la vie privée , c’est le moins que l’on puisse dire !!! 
Ces installations étaient généralement un peu rectangulaires en forme de chambres (quelques sièges jusqu’à 100 personnes) .
Disposés le long de plusieurs des parois de ces chambres étaient des bancs de pierre longues .
Sous ces sièges percés coulait de l’eau qui dirigeait les excréments vers des citernes  ou des égouts .
Une éponge au bout d’un long bâton servait de papier hygiénique.
L’empereur Vespasien avait également fait disséminer dans Rome de grandes urnes d’argile dont le public pouvait faire usage pour effectuer leurs besoins naturels .

Les foulons avaient découvert que l’ammoniaque présente dans l’urine avait des propriétés de nettoyage .

L’empereur Vespasien , étendit le  » Chrysagyre  » , qui était un impôt spécial atteignant l’industrie et le commerce , au produit des urinoirs de la ville  , qui était décanté et stocké dans des citernes afin d’être vendu à la guilde des foulons .
Les foulons étaient les  » nettoyeurs à sec  » de Rome , ils avaient découvert que l’ammoniaque présente dans l’urine avait des propriétés de nettoyage .
Le travail des foulons consistait aussi bien à apprêter la laine vierge pour en faire du drap qu’à nettoyer les vêtements déjà portés .

La laine était foulée aux pieds avant le filage et après le tissage dans de l’eau salée, dans de l’eau additionnée de carbonate de soude ou de potasse voire dans de l’urine animale ou humaine .

Le chrysargyre était payable tous les quatre ans par tous les chefs de famille, au prorata des personnes vivants sous leur toit , même des animaux (chiens, ânes, bêtes de trait, etc.…) qui pourtant n’utilisaient pas les dites urnes !!!

L’empire romain a toujours été très soucieux de l’hygiène ( Thermes , vespasiennes , crémation des corps etc. )

Pourquoi dit-on que « l’argent n’a pas d’odeur » ?

Ce proverbe est attribué à l’empereur romain Vespasien (9-79), en réponse à son fils Titus qui lui reprochait d’avoir instauré un impôt sur l’urine.

Titus le fils de l’empereur protestât contre cette nouvelle taxe sur l’urine et en poussant une pièce de monnaie sous son nez , Vespasien lui a rappelé que
 » l’or n’a pas d’odeur  » .
Phrase proverbiale , légèrement modifié au cours du temps , et qui nous est parvenue sous la forme de :  » l’argent n’a pas d’odeur  » !!!

Au 19e siècle, les Parisiens appelèrent leurs toilettes publiques des « vespasiennes » en mémoire de cette anecdote.

 

Un célèbre empereur romain, Vespasien, était doué d’une puissance magnétique incontestable.
De son véritable nom Titus Flavius Vespasianus, il régna de 69 à 79, année de sa mort.

Vespasien se servait couramment de son pouvoir pour soulager et guérir ses sujets.
Un auteur romain du nom de Tacite rapporte la guérison par l’empereur de 2 hommes : l’un presque aveugle et l’autre paralysé d’une main, devant une foule de personnes, dont des médecins

« Vespasien, prince nouveau et en quelque sorte improvisé, manquait encore de ce majestueux prestige qui appartient au souverain pouvoir: il ne se fit pas attendre.
Deux hommes du peuple, l’un aveugle et l’autre boiteux, se présentèrent devant son tribunal, le priant de les guérir, sur l’assurance que Sérapis leur avait donnée pendant leur sommeil, que l’un recouvrerait la vue, si l’empereur voulait imprégner ses yeux de salive, et que l’autre se tiendrait ferme sur ses jambes, s’il daignait le toucher du pied.
Vespasien, n’augurant aucun succès d’une telle cure, n’osait pas même l’essayer.
Ses amis l’encouragèrent.
Il fit donc l’une et l’autre expérience devant le peuple assemblé, et réussit.
Vers le même temps, sur l’indication des devins, on déterra à Tégée, en Arcadie, des vases antiques qui étaient enfouis dans un lieu consacré, et l’on y reconnut la vivante image de Vespasien. »

SOURCE :  Citation issue de https://fr.wikipedia.org/wiki/Vespasienne
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vespasienne
http://pietondeparis.canalblog.com/archives/2012/03/23/23834358.html
                                         


POTACHE

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LADY LADINDE: Les aime sonnantes et trébuchantes….

dinde BLOC NOTE LADY LADINDE Bloc note
de
LADY LADINDE

 » Et si je ne voulais pas mourir idiote »

Avec le nom que j’ai, vous comprendrez aisément que je ne veuille pas mourir idiote aussi, lorsque je découvre des choses pour m’instruire, je vais vous en faire part…. De temps en temps…. vous aurez à vous farcir Ladinde avec sa rubrique

 » Et si je ne voulais pas mourir idiote »

louis XVI – or

AUJOURD’HUI LADY LADINDE 

PAYER EN ESPÈCES SONNANTES ET TRÉBUCHANTES

  C’est la Monnaie qui est donc  sonnante et trébuchante


SONNANTE

Une pièce de monnaie est sonnante lorsqu’elle ne contient pas de vil métal et dont le titre approche le 10 sur 10 en or ou en argent ; de cette manière, elle tinte de manière reconnaissable pour une oreille avertie.

Point n’est besoin d’être grand clerc pour comprendre pourquoi on parle d’espèces ‘sonnantes’. Quiconque aura déjà manipulé des pièces de monnaie, à la manière de Blaze devant Don Salluste de Bazan dans le film « la folie des grandeurs », aura compris que cette monnaie fait un bruit reconnaissable lorsque les pièces s’entrechoquent, à la condition qu’elles ne soient pas fausses.

TRÉBUCHANTE

Une pièce ‘trébuchante’ se disait d’une pièce dont on avait pu constater qu’elle avait le poids requis après qu’elle a été ‘trébuchée’ c’est-à-dire pesée sur un trébuchet.

Petite balance de précision servant à peser de menus objets ou des matières précieuses : l’or, l’argent, les pierreries. Le trébuchet tire son nom du fait que la moindre augmentation de poids fait trébucher le plateau que l’on charge. Cette balance pèse au décigramme près de très faibles quantités de matières d’or. Elle fut utilisée jusqu’à l’apparition de la balance électronique.

 

Au  XIVe siècle un ‘trébuchet’ était une petite balance à plateaux servant pour la pesée de petits poids comme de l’or, de l’argent ou des bijoux

C’est à partir du XVIe siècle que des espèces sonnantes et trébuchantes a été une manière plaisante de désigner de bonnes vraies pièces de monnaie avant, par extension, de désigner l’argent liquide, tous supports confondus, par opposition aux chèques, cartes bancaires, virements et autres moyens de paiement.

Elle est trébuchante quand elle ne craint pas l’épreuve du trébuchet (une balance d’orfèvre).

Quentin Massys (ou Metsys, 1465-1530) : le changeur de monnaie et son épouse. 1514, Paris, musée du Louvre

Les pièces de monnaie s’usaient pendant leur durée de vie et parfois certains peu honnêtes grattaient les pièces pour en récupérer un peu de poudre d’or.

Pour que la pièce ait le même poids moyen pendant toute sa durée d’usage on lui donnait une surcharge à sa fabrication (frappe) qu’elle perdait peu à peu.
Cette surcharge était mesurable avec un trébuchet qui trébuchait facile quand elles étaient neuves.

Demander à être payé en monnaie sonnante et trébuchante signifiait donc que l’on voulait être payé en monnaie authentique et neuve.


« Pour les passer en Suisse …
Porter des pièces ou des lingots c’est plus lourd que les billets dans les valises
Encore qu’a la réflexion à dos d’âne…. Peut être….?? »


dinde LADY LADINDE
« La vieille ne voulait pas mourir car elle en apprenait tous les jours »

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