Archives par étiquette : animaux

Mon site de diététique… Une horreur!


elle est bien bonnelogo firmin coquin.

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Le vendredi jour de l’humour… vous retrouvez Firmin Coquin qui rapporte l’humour de la semaine et les blagues des contributeurs ….
C’EST PLUS QU’UN RENDEZ VOUS
….


AH … j’oubliais son petit fils vient parfois mettre son grain de sel…
Idiodé et pas toujours fin…

– j’ai été sur un site de diététique  ils me demandent si j’accepte les cookies ils se foutent de moi..!!!!

C’est David qui descend très lentement les Champs-Élysées dans sa Bentley décapotable !

Il possède dix magasins à droite et dix à gauche et il surveille le nombre de clients dans ses magasins ! Et ne faisant pas attention, il percute une vieille Twingo devant lui !

Il descend de voiture en même temps que le conducteur de la Twingo ! Et là il reconnaît son copain d’enfance Moshe !
– Comment vas-tu mon ami ? lui demande David – Je vais bien, répond Moshe, mais tu as l’air d’avoir bien réussi non ? 
– Grâce à Dieu tout va bien pour moi, lui dit David !
Et toi que fais-tu dans cette voiture toute pourrie ? Pourquoi tu la vends pas pour en prendre une autre ?

– Je ne la vendrai jamais, même à 5 millions d’euros !

– Tu te moques de moi ou quoi ? dit David
– Je ne veux pas la vendre parce qu’elle a un Génie ! Tu veux voir ?… Regarde ! Moshe prend un chiffon et frotte le capot de la voiture et aussitôt un Génie apparaît !

– Bonjour, que puis-je faire pour vous ? demande le Génie
– Génie, lui dit Moshe, tu veux bien servir un plat de pâtes à mon ami David ?
– Tout de suite bien sûr !
Et le Génie sert une assiette de spaghettis bolognaise !

David reste bouche bée ! Il réfléchit un moment et dit à Moshe !
Écoute, je t’achète ta voiture !
– Mais je viens de te dire que je ne veux pas la vendre !

– Je t’en donne 6 millions !
– Impossible, répond Moshe
Et les enchères commencent : 7, 8, 9, 10 millions !

– Bon OK pour 10 millions, mais c’est bien parce que tu es mon ami d’enfance !
Mais comment je rentre chez moi maintenant ?
– Bon voilà le chèque de 10 millions d’euros et prend la Bentley avec !
Et chacun repart de son côté !

David arrive dans son hôtel particulier et sa femme descend aussitôt !
– Mais David que fais-tu dans cette voiture ? Où est la Bentley ?
– Attends, tu vas voir !
David prend un chiffon et frotte le capot de la voiture et aussitôt le Génie apparaît !
– Bonjour, que puis-je faire pour vous ?
– Génie lui dit David, tu veux bien offrir un diamant de 5 carats à ma femme ?
– Mais, répond le génie, il t’a pas dit Moshe ?… Moi je fais que les pâtes!

La raclette pour le givre c’est de la merde   ….
j’ai le parebrise plein de fromage

Pensée du jour

Celui qui, tout au long de la journée
Est actif comme une abeille
Est fort comme un taureau
Bosse comme un cheval
Et qui le soir venu est crevé comme un chien
Devrait consulter un vétérinaire: il est fort probable que ce soit un âne!

Dans un aquarium…
deux poissons rouges discutent:  – À ton avis, est-ce que Dieu existe?
– Bien sûr! Sinon qui d’autre changerait notre eau et ferait tomber la bouffe du ciel ?

Une maman dromadaire et un bébé dromadaire discutent des choses de la vie :

Maman, pourquoi est-ce que j ai ces énormes pieds avec trois orteils ?

La maman dromadaire répond :
Eh bien, c est pour ne pas s’enfoncer, lorsqu’on traverse les immensités désertiques.
– Ah… D’accord, répond le fils.

Quelques minutes plus tard, le fils demande à nouveau :
Maman, pourquoi est-ce que j ai de si longs sourcils ?
Ces sourcils sont la pour empêcher le sable de passer sous les paupières, lors des tempêtes de sable.
– Ah d’accord maman, répond le fils.

Un peu plus tard, le petit dromadaire revient à la charge :
Dis maman, pourquoi est-ce que l’on a cette grosse bosse sur le dos ?

La maman dromadaire, lassée de toutes ces questions, répond :
La bosse nous sert a stocker l’eau, pour nos longues courses dans le désert. C est grâce à elle qu’on peut se priver de boire pendant plusieurs dizaines de jours !
D accord maman :
si je comprends bien, on a des pieds très larges pour ne pas s’enfoncer dans le sable, de longs sourcils pour ne pas avoir les yeux irrites par le sable, et une bosse sur le dos pour pouvoir stocker de l’eau pour lors des longues courses dans le désert… Mais alors, maman, dis-moi une chose…

– Oui, mon fils ?
– Qu’ est-ce qu’on fout ici, dans le zoo de Vincennes ?

PERLES ENTENDUES ICI « HOULA » DANS UNE PHARMACIE :

C’est pas grave ça part comme une lettre à la poste

– « Je vous jure, mon médecin m a parlé de douleurs interpostales ! »

Surement le modèle peau rouge sanguinaire

« Je voudrais un hémophile indien. »

C’est pour un cowboy qui aime la musique d’ENNIO MORRICONE

« On m’a dit que vous aviez de la pommade à l’harmonica. »


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LADY LADINDE : Elle est connue comme le loup blanc

hypnose-002ba.jpg dinde BLOC NOTE LADY LADINDE Bloc note de LADY LADINDE

 » Et si je ne voulais pas mourir idiote »

Avec le nom que j’ai, vous comprendrez aisément que je ne veuille pas mourir idiote aussi, lorsque je découvre des choses pour m’instruire, je vais vous en faire part….
De temps en temps…. vous aurez à vous farcir Ladinde avec sa rubrique /
 » Et si je ne voulais pas mourir idiote »

« Les hommes doués d’intelligence ont une soif d’éducation semblable à la soif de pluie qu’éprouve un champ de culture... » Je te dis pas…! pour les femmes … c’est encore pire

Philippe Lafontaine
– Cœur de loup (1989)

AUJOURD’HUI LADY LADINDE PROPOSE DE DÉCOUVRIR

L’origine de l’expression: Être connue comme le loup blanc


– « Un grand nombre d’expressions françaises ont des origines anciennes provenant souvent du domaines de la chasse ou des peurs ancestrales suscitées par les animaux sauvages…
c’est le cas d’être connu comme le loup blanc

– je suis sûr que Lady Ladinde va tout de suite nous dire que dans son quartier c’est elle qu’on connait le mieux

 

– C’ est vrai … mais on va la laisser hurler avec les loups…  si elle le souhaite on pourra toujours lui dire que c’est elle la plus connneeeee..nue
En parlant du loup, on en voit la queue.

– Houla vous deux… vous êtes pas en train de jouer à :
Loup y es tu?…. Parce que ma femme et moi on entend tout….

dinde– Ooohhhh vous trois …!
On dérange pas là…?
Parce que moi? je bosse ….
Je suis une active…!

 » Je souhaite m’instructionner….! « 
Pour savoir qui est ce loup blanc qui pourrait rentrer dans la bergerie


– Allez du calme..! N’ayez pas peur du loup…..
Je vais vous en dire plus sur ce loup blanc que tout le monde semble connaitre sauf vous… ??????

 

dinde– On se calme on se calme le VRP de nature et découverte….c’est vite dit pour toi… Mais moi  j’ai pas envie de faire la chèvre… pour faire sortir le loup du bois … car même déguisée en chaperon rouge s’il me montre patte blanche….. je ne suis  pas sûre d’en voir  la queue de la même couleur ….


– M’enfin qui craint le grand méchant loup…..

– C’EST PAS NOUS ….. C’EST PAS NOUS…!!!!!

Il n’y a encore pas si longtemps que cela, le loup était un animal très redouté.
Il cristallisait la peur et la haine en raison de la menace qu’il était supposé représenter pour les animaux, les enfants et les faibles en général.
Pour certains, il était même l’incarnation du diable.

Dans nos contrées, il avait habituellement un pelage foncé.
Lorsqu’un loup ordinaire rôdait aux alentours d’un village, ses habitants en étaient très vite informés.
Alors on imagine bien que, si jamais un loup blanc (albinos ou au pelage très clair) se montrait, l’information circulait très vite dans un rayon beaucoup plus large où tout le monde était au courant de l’existence de l’animal qui, en raison de sa rareté et donc du côté prodigieux de sa présence, frappait les imaginations.

D’ailleurs, au XIIIe siècle, on disait « regarder comme le loup blanc » pour « regarder comme une chose extraordinaire ».

Pour tous les verboriculteurs qui n’ont pas inventé l’eau chaude ou qui ne sont pas des foudres de guerre, sachez que :
Le Dictionnaire de Trévoux, au XVIIIe siècle, cite l’expression « connu comme le loup », montrant ainsi que, quelle que soit la couleur du canidé, si un seul était présent aux alentours, cela se savait très vite.
Ce n’est qu’au début du XIXe qu’elle est renforcée par le « blanc », même si on a aussi utilisé « connu comme le loup gris ».

dinde– Hé ..! les vieux loups de mer, auriez-vous oublié que je suis une
Lady qui a quelques restes de son éducation anglaise…..
Chez moi,en Angleterre, on dit connue comme la star de la ville

Non mais..! j’hallucine… voila une petite dinde qui sous prétexte d’éducation anglaise nous étalerait sa culture comme de la marmelade de chez Orange ..!
je suis sûr qu’elle ne connait rien des autres pays européens .. qui d’ailleurs ne semble pas connaitre le loup blanc ..

Voici ce qu’ils en disent en Europe: 

ESPAGNE :   Être plus connu que Pepita dans son quartier

PORTUGAL : Être plus connu que le Pape

ITALIE : Connu comme un âne de foire

SUISSE :  Connu comme un chien bariolé

dinde

– Je reconnais Chantoclairobscur que c’est très « va riz au laid »
mais personne ne connais l’expression des Chtis comme moi …
Car c’est moi qui fréquente ce gros plein de bière de père DODU tous les jours …
Hé ben lui il dit:

 » Être connu comme le houblon ».  Dame de Houblon à loublon…..  on vient vite – après boire –  à loublanc …..

– Allez mon lapin on y va ..! il y a plus rien à apprendre…. j’ai une faim de loup … On rentre au poulailler..!

dinde

Tu as bien raison mon petit canard allons dire au père Dodu que LA FAIM A FAIT SORTIR SES LOUPS DU BOIS…. LE LOUP BLANC AVEC ….


MORBLEU…! Ces deux là, si on les surveille pas ils nous prendraient pour des bleus et déshonoraient le fermier général et toute sa basse cour ..!

 

SOURCE:
Expressio et les sites du web traitant de l’expression

– Vous qui jugez parfois durement nos écrits vous avez raison car comme on dit :
 » Si vous êtes tendre avec les loups vous serez injuste avec les brebis »
– Hein mon petit agneau qu’elle est belle celle là …
Tu vas pouvoir le dire à ton chef au bureau dès demain….!!!!

dinde LADY LADINDE
retour sur la rubrique du même tabac “La vieille ne voulait pas mourir car elle en apprenait tous les jours

RETRO : C’est du même tabac…..

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HUMOURUS : PATIN COUFFIN


logo humourusSALUT LES FLAMBYS ….

SALUT A TOUS LES BRAS CASSÉS
DE LA FRANCE ET DES NŒUDS AVARES……

 PATIN COUFFIN = Paroles n’ayant aucun intérêt.
Cette expression est d’origine provençale.
Le « patin » désignait une pantoufle ou un chiffon, et le « couffin », une corbeille ou même un couffin.
À l’époque, les hommes utilisaient cette locution pour se moquer des femmes qui parlaient de choses peu intéressantes.

logo blague jonasREFORMONS L’ORTAUGRAFFE

– HÉ… PETIT CON…! TU ME FAIS PLUS JAMAIS CE COUP LA COMPRIS..!!!! Papy t’a dit pas de conflit avec les gens de la haute

OK OK je vais me faire transparent jusqu’à ce que le mec de la hotte m’apprécie plus que toi ….. et je sais pourquoi…!!!
– C’est ça casse toi… mais t’attends pas à un réception en grandes pompes

Le Vélo

Après quinze ans de mariage et de fréquentes disputes, un couple se décide à consulter un conseiller conjugal.
L’épouse se lance immédiatement dans une longue tirade passionnée, elle détaille chaque petit problème de couple survenu pendant ces 15 années.

Et encore, et encore, et encore : il ne m’aime plus, il me néglige, il me laisse seule, il ne me donne pas d’affection, etc., etc. et le sexe n’en parlons même pas..
Finalement, après l’avoir patiemment écoutée, le thérapeute se lève, fait le tour de son bureau, il demande à la femme de se lever et il l’embrasse longuement, avec fougue et passion… puis il la renverse sur son bureau, lui soulève la jupe et la prend langoureusement.
La femme, enfin silencieuse, se rassoit calmement, l’air béat, comme sur un nuage.
« Voilà, dit le thérapeute au mari, ce dont votre épouse a besoin, chaque jour. Et j’insiste : chaque jour de la semaine ! Sommes-nous bien d’accord ? »
Le mari, après quelques instants de réflexion :
«  Du lundi au vendredi, pas de problème, je peux vous l’amener ici chaque matin, mais le week-End je peux pas… Je fais du vélo. »

PAS SI BÊTE CES BÊTES ……

 Frères ennemis ..
.Deux fesses discutent, une fesse dit à une autre fesse :
– Pourquoi on devient pas amis ?
– Parce qu’entre nous c’est la merde.

COQUIN DE SORT…!

Un jeune garçon demande a sa mère
– Est-ce que les dindes ont des seins ?
– Non, répond sa mère.
Pourtant sa mère se trompe… Savez vous pourquoi..?
 - Ben, pourtant, papa a dit à la femme de ménage qu'elle avait des plus beaux seins que sa dinde.....
 

logo blague jonasOn n’est pas toc toc.. N’est ce pas..!

                         Le prêtre et le politique :

Un âne meurt devant l’église et après une semaine le corps est toujours là. Le prêtre décide d’appeler le maire :
• Monsieur le Maire, j’ai un âne mort depuis une semaine devant la porte de mon église !
Le maire, grand adversaire du prêtre lui répond :
• Mais mon père, n’est-ce pas au Seigneur qu’il appartient de s’occuper des morts ?
• En effet, dit le curé, mais il est aussi de mon devoir de prévenir leur famille !  
Musique d’ambiance

   

conseil de JonasSoyez grands :
Les petits sont à plaindre …..
car ils sont toujours les derniers à savoir quand il pleut.

Desproges

– Le chemin du retour va être difficile à trouver

– NAN..! j’ai pas de risque de me perdre car Jonas m’a dit :
« Tous les chemins mènent au rhum. »

Vincent Lepinfré

Si vous en voulez encore une petite pour …. votre secrétaire … qu’elle vienne prendre des cours de 5 à 7 avec notre pote VINCENT LEPINFRÉ…. il saura lui faire voir la vie en rose avec une injection anti- gris pâle

Cliquez sur ce panneau, et pour y aller … Ne tenez pas compte de l’inscription

logo humourusHUMOURUS

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CONTES : Le briquet

logo mamy raconte aux pitchousALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!
Dans la Chouette ma Mamy se transformera, cet automne, en conteuse au bord du feu…. Préparez les buches….. conservez vos braises on va faire griller les châtaignes

Pour les autres ….??
Ben..! Rêvez…..! Vous sentirez très vite les odeurs de la grillade , la chaleur du feu de bois, vous entendrez l’écorce crépiter….. et vous verrez au milieu des flammes…. la fantasmagorie de l’imaginaire…
ça y est..
Vous tenez le soufflet bien en main….?
Oui.. ! Ok…! Alors allons y…!!!

AUJOURD’HUI C’EST :  LE BRIQUET
Hans Christian Andersen (1805-1875)

LE CHOURISTE
LE BRIQUET
 est un conte écrit par
Hans Christian Andersen,
Hans Christian Andersen,
( ) de Copenhague, est un romancier, dramaturge, conteur et poète danois, célèbre pour ses nouvelles et ses
« contes de fées »

Longtemps ignoré ou tourné en dérision dans son pays, où l’on a raillé son égocentrisme, il n’est reconnu tout d’abord qu’à l’étranger

LE BRIQUET

Un soldat s’en venait d’un bon pas sur la route. Une deux, une deux ! sac au dos et sabre au côté. Il avait été à la guerre et maintenant, il rentrait chez lui…..

Sur la route, il rencontra une vieille sorcière.
Qu’elle était laide ! Sa lippe lui pendait jusque sur la poitrine.
« Bonsoir soldat, » dit-elle.
« Ton sac est grand et ton sabre est beau, tu es un vrai soldat. Je vais te donner autant d’argent que tu voudras. »

 – houla houla méfiance mon gars

« Merci, vieille, » dit le soldat.

 

« Vois-tu ce grand arbre ? » dit la sorcière.
« Il est entièrement creux. Grimpe au sommet, tu verras un trou, tu t’y laisseras glisser jusqu’au fond.

Je t’attacherai une corde autour du corps pour te remonter quand tu m’appelleras. »

« Mais qu’est-ce que je ferai au fond de l’arbre ? »

 

logo mamy turlututu small« Tu y prendras de l’argent, » dit la sorcière. Quand tu seras au fond, tu te trouveras dans une grande galerie éclairée par des centaines de lampes. Devant toi il y aura trois portes. Tu pourras les ouvrir, les clés sont dessus.
Si tu entres dans la première chambre, tu verras un grand chien assis au beau milieu sur un coffre. Il a des yeux grands comme des soucoupes, mais ne t’inquiète pas de ça. Je te donnerai mon tablier à carreaux bleus que tu étendras par terre, tu saisiras le chien et tu le poseras sur mon tablier. Puis tu ouvriras le coffre et tu prendras autant de pièces que tu voudras. Celles-là sont en cuivre…
Si tu préfères des pièces d’argent, tu iras dans la deuxième chambre ! Un chien y est assis avec des yeux grands comme des roues de moulin. Ne t’inquiète encore pas de ça. Pose-le sur mon tablier et prends des pièces d’argent, autant que tu en veux.
Mais si tu préfères l’or, je peux aussi t’en donner – et combien !
– tu n’as qu’à entrer dans la troisième chambre. Ne t’inquiète toujours pas du chien assis sur le coffre. Celui-ci a les yeux grands comme la Tour Ronde de Copenhague et je t’assure que pour un chien, c’en est un. Pose-le sur mon tablier et n’aie pas peur, il ne te fera aucun mal. Prends dans le coffre autant de pièces d’or que tu voudras.

« Ce n’est pas mal du tout ça, » dit le soldat. « Mais qu’est-ce qu’il faudra que je te donne à toi la vieille ? Je suppose que tu veux quelque chose. »

« Pas un sou, » dit la sorcière. « Rapporte-moi le vieux briquet que ma grand-mère a oublié la dernière fois qu’elle est descendue dans l’arbre. »

 – Houla houla c’est louche

« Bon, » dit le soldat, « attache-moi la corde autour du corps. »

« Voilà, et voici mon tablier à carreaux bleus. »

Le soldat grimpa dans l’arbre, se laissa glisser dans le trou, et le voilà, comme la sorcière l’avait annoncé, dans la galerie où brillaient des centaines de lampes.

Il ouvrit la première porte. Oh ! le chien qui avait des yeux grands comme des soucoupes le regardait fixement.

« Tu es une brave bête, » lui dit le soldat en le posant vivement sur le tablier de la sorcière.
Il prit autant de pièces de cuivre qu’il put en mettre dans sa poche, referma le couvercle du coffre, posa le chien dessus et entra dans la deuxième chambre. Brrr ! ! le chien qui y était assis avait, réellement, les yeux grands comme des roues de moulin.

« Ne me regarde pas comme ça, » lui dit le soldat, « tu pourrais te faire mal. » Il posa le chien sur le tablier, mais en voyant dans le coffre toutes ces pièces d’argent, il jeta bien vite les sous en cuivre et remplit ses poches et son sac d’argent.
Puis il passa dans la troisième chambre. Mais quel horrible spectacle ! Les yeux du chien qui se tenait là étaient vraiment grands chacun comme la Tour Ronde de Copenhague et ils tournaient dans sa tête comme des roues.

« Bonsoir, » dit le soldat en portant la main à son képi, car de sa vie, il n’avait encore vu un chien pareil et il l’examina quelque peu. Mais bientôt il se ressaisit, posa le chien sur le tablier, ouvrit le coffre. Dieu ! … que d’or ! Il pourrait acheter tout Copenhague avec ça, tous les cochons en sucre des pâtissiers et les soldats de plomb et les fouets et les chevaux à bascule du monde entier. Quel trésor ! Il jeta bien vite toutes les pièces d’argent et prit de l’or.
Ses poches, son sac, son képi et ses bottes, il les remplit au point de ne presque plus pouvoir marcher. Eh bien ! il en avait de l’argent cette fois ! Vite il replaça le chien sur le coffre, referma la porte et cria dans le tronc de l’arbre : « Remonte-moi, vieille. »

« As-tu le briquet ? » demanda-t-elle.

« Ma foi, je l’avais tout à fait oublié, » fit-il, et il retourna le prendre. Puis la sorcière le hissa jusqu’en haut et le voilà sur la route avec ses poches, son sac, son képi, ses bottes pleines d’or !

« Qu’est-ce que tu vas faire de ce briquet ? » demanda-t-il.

« Ça ne te regarde pas, tu as l’argent, donne-moi le briquet ! »

« Taratata, » dit le soldat. « Tu vas me dire tout de suite ce que tu vas faire de ce briquet ou je tire mon sabre et je te coupe la tête. »

« Non, » dit la vieille sorcière.

Alors, il lui coupa le cou. La pauvre tomba par terre et elle y resta. Mais lui serra l’argent dans le tablier, en fit un baluchon qu’il lança sur son épaule, mit le briquet dans sa poche et marcha vers la ville.

Une belle ville c’était. Il alla à la meilleure auberge, demanda les plus belles chambres, commanda ses plats favoris. Puisqu’il était riche.

Le valet qui cira ses chaussures se dit en lui-même que pour un monsieur aussi riche, il avait de bien vieilles bottes. Mais dès le lendemain, le soldat acheta des souliers neufs et aussi des vêtements convenables. Alors il devint un monsieur distingué. Les gens ne lui parlaient que de tout ce qu’il y avait d’élégant dans la ville et de leur roi, et de sa fille, la ravissante princesse.

« Où peut-on la voir ? » demandait le soldat.

« On ne peut pas la voir du tout, » lui répondait-on. « Elle habite un grand château aux toits de cuivre entouré de murailles et de tours. Seul le roi peut entrer chez elle à sa guise car on lui a prédit que sa fille épouserait un simple soldat; et un roi n’aime pas ça du tout. »

Que je voudrais la connaître ! dit le soldat, mais il savait bien que c’était tout à fait impossible.

Alors il mena une joyeuse vie, alla à la comédie, roula carrosse dans le jardin du roi, donna aux pauvres beaucoup d’argent – et cela de grand coeur – se souvenant des jours passés et sachant combien les indigents ont de peine à avoir quelques sous.
Il était riche maintenant et bien habillé, il eut beaucoup d’amis qui, tous, disaient de lui :
« Quel homme charmant, quel vrai gentilhomme ! »
Cela le flattait. Mais comme il dépensait tous les jours beaucoup d’argent et qu’il n’en rentrait jamais dans sa bourse, le moment vint où il ne lui resta presque plus rien. Il dut quitter les belles chambres, aller loger dans une mansarde sous les toits, brosser lui-même ses chaussures, tirer l’aiguille à repriser. Aucun ami ne venait plus le voir… trop d’étages à monter.

Par un soir très sombre – il n’avait même plus les moyens de s’acheter une chandelle – il se souvint qu’il en avait un tout petit bout dans sa poche et aussi le briquet trouvé dans l’arbre creux où la sorcière l’avait fait descendre.
Il battit le silex du briquet et au moment où l’étincelle jaillit, voilà que la porte s’ouvre. Le chien aux yeux grands comme des soucoupes est devant lui. « Qu’ordonne mon maître ? » demande le chien.

« Quoi ! » dit le soldat. « Voilà un fameux briquet s’il me fait avoir tout ce que je veux. Apporte-moi un peu d’argent. » Hop ! voilà l’animal parti et hop ! le voilà revenu portant, dans sa gueule, une bourse pleine de pièces de cuivre.

Alors le soldat comprit quel briquet miraculeux il avait là. S’il le battait une fois, C’était le chien assis sur le coffre aux monnaies de cuivre qui venait, s’il le battait deux fois, c’était celui qui gardait les pièces d’argent et s’il battait trois fois son briquet, C’était le gardien des pièces d’or qui apparaissait.

 – Houla houla Méfiance soldat

Notre soldat put ainsi redescendre dans les plus belles chambres, remettre ses vêtements luxueux. Ses amis le reconnurent immédiatement et même ils avaient beaucoup d’affection pour lui.

Cependant un jour, il se dit : « C’est tout de même dommage qu’on ne puisse voir cette princesse. On dit qu’elle est si charmante ! A quoi bon si elle doit toujours rester prisonnière dans le grand château aux toits de cuivre avec toutes ces tours ? Est-il vraiment impossible que je la voie ? Où est mon briquet ? »
Il fit jaillir une étincelle et le chien aux yeux grands comme des soucoupes apparut.

« Il est vrai qu’on est au milieu de la nuit, » lui dit le soldat, « mais j’ai une envie folle de voir la princesse. »

En un clin d’oeil, le chien était dehors, et l’instant d’après, il était de retour portant la princesse couchée sur son dos. Elle dormait et elle était si gracieuse qu’en la voyant, chacun aurait reconnu que c’était une vraie princesse. Le jeune homme n’y tint plus, il ne put s’empêcher de lui donner un baiser car, lui, c’était un vrai soldat.

Vite le chien courut ramener la jeune fille au château, mais le lendemain matin, comme le roi et la reine prenaient le thé avec elle, la princesse leur dit qu’elle avait rêvé la nuit d’un chien et d’un soldat et que le soldat lui avait donné un baiser.

« Eh bien ! en voilà une histoire ! » dit la reine.

logo mamy turlututu smallUne des vieilles dames de la cour reçut l’ordre de veiller toute la nuit suivante auprès du lit de la princesse pour voir si c’était vraiment un rêve ou bien ce que cela pouvait être !

Le soldat se languissait de revoir l’exquise princesse ! Le chien revint donc la nuit, alla la chercher, courut aussi vite que possible – mais la vieille dame de la cour avait mis de grandes bottes et elle courait derrière lui et aussi vite. Lorsqu’elle les vit disparaître dans la grande maison, elle pensa :
« Je sais maintenant où elle va, » et, avec un morceau de craie, elle dessina une grande croix sur le portail. Puis elle rentra se coucher. Le chien, en revenant avec la princesse, vit la croix sur le portail et traça des croix sur toutes les portes de la ville. Et ça, c’était très malin de sa part; ainsi la dame de la cour ne pourrait plus s’y reconnaître.

Au matin, le roi, la reine, la vieille dame et tous les officiers sortirent pour voir où la princesse avait été.

« C’est là, dit le roi dès qu’il aperçut la première porte avec une croix.

« Non, c’est ici mon cher époux, » dit la reine en s’arrêtant devant la deuxième porte.

« Mais voilà une croix – en voilà une autre, » dirent-ils tous, il est bien inutile de chercher davantage.

Cependant, la reine était une femme rusée, elle savait bien d’autres choses que de monter en carrosse. Elle prit ses grands ciseaux d’or et coupa en morceaux une pièce de soie, puis cousit un joli sachet qu’elle remplit de farine de sarrasin très fine. Elle attacha cette bourse sur le dos de sa fille et perça au fond un petit trou afin que la farine se répande tout le long du chemin que suivrait la princesse.

Le chien revint encore la nuit, amena la princesse sur son dos auprès du soldat qui l’aimait tant et qui aurait voulu être un prince pour l’épouser.

Mais le chien n’avait pas vu la farine répandue sur le chemin depuis le château jusqu’à la fenêtre du soldat. Le lendemain, le roi et la reine n’eurent aucune peine à voir où leur fille avait été. Le soldat fut saisi et jeté dans un cachot lugubre !

 – Houla houla je te l’avais dit  soldat..!!!

Oh ! qu’il y faisait noir !

« Demain, tu seras pendu, » lui dit-on.
Ce n’est pas une chose agréable à entendre, d’autant plus qu’il avait oublié son briquet à l’auberge.
Derrière les barreaux de fer de sa petite fenêtre, il vit le matin suivant les gens qui se dépêchaient de sortir de la ville pour aller le voir pendre. Il entendait les roulements de tambours, les soldats défilaient au pas cadencé. Un petit apprenti cordonnier courait à une telle allure qu’une de ses savates vola en l’air et alla frapper le mur près des barreaux au travers desquels le soldat regardait.

« Hé ! ne te presse pas tant. Rien ne se passera que je ne sois arrivé. Mais si tu veux courir à l’auberge où j’habitais et me rapporter mon briquet, je te donnerai quatre sous. Mais en vitesse. »

 – Houla houla Magne toi gamin…!!!!.!!!

Le gamin ne demandait pas mieux que de gagner quatre sous.
Il prit ses jambes à son cou, trouva le briquet…

logo mamy turlututu smallEn dehors de la ville, on avait dressé un gibet autour duquel se tenaient les soldats et des centaines de milliers de gens. Le roi, la reine étaient assis sur de superbes trônes et en face d’eux, les juges et tout le conseil.

Déjà le soldat était monté sur l’échelle, mais comme le bourreau allait lui passer la corde au cou, il demanda la permission – toujours accordée, dit-il à un condamné à mort avant de subir sa peine – d’exprimer un désir bien innocent, celui de fumer une pipe, la dernière en ce monde.

Le roi ne voulut pas le lui refuser et le soldat se mit à battre son briquet : une fois, deux fois, trois fois ! et hop ! voilà les trois chiens : celui qui avait des yeux comme des soucoupes, celui qui avait des yeux comme des roues de moulin et celui qui avait des yeux grands chacun comme la Tour Ronde de Copenhague.

« Empêchez-moi maintenant d’être pendu ! » leur cria le soldat.
Alors les chiens sautèrent sur les juges et sur tous les membres du conseil, les prirent dans leur gueule, l’un par les jambes, l’autre par le nez, les lancèrent en l’air si haut qu’en tombant, ils se brisaient en mille morceaux.

« Je ne tolérerai pas, » commença le roi.
Mais le plus grand chien le saisit ainsi que la reine et les lança en l’air à leur tour.
Les soldats en étaient épouvantés et la foule cria :
« Petit soldat, tu seras notre roi et tu épouseras notre délicieuse princesse. »

On fit monter le soldat dans le carrosse royal et les trois chiens gambadaient devant en criant ‘bravo’. Les jeunes gens sifflaient dans leur doigts, les soldats présentaient les armes.
La princesse fut tirée de son château aux toits de cuivre et elle devint reine, ce qui lui plaisait beaucoup.
– HOULA HOULA…!!!!
La noce dura huit jours, les chiens étaient à table et roulaient de très grands yeux.

 

SOURCES: https://touslescontes.com/biblio/conte.php?iDconte=113

* Ce conte est dans le domaine public au Canada,

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RETRO : C’est une récap des histoires déjà racontées..

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