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Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son coeur


hypnose-002ba.jpgChoucaline plus proche de toi tumeurbloc note choucalineBLOC  NOTE
de Choucaline

CHOULAGER :
“Les Capacités de notre cerveau et de ses pensées positives »

LA PUISSANCE DE L’ESPRIT POUR GUÉRIR LE CORPS
Si tout le monde se met à la poésie,( voir la poésie de Vig
ny ) alors  je ne résiste pas à vous faire partager le poème que j’ai trouvé dans ma boite à miel…!

 Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son coeœur

 Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son coeœur;

Sans remords, sans regret, sans regarder l’heure;

Aller de l’avant, arrêter d’avoir peur;

Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.

 Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son corps;

 Le garder sain en dedans, beau en dehors.

 Ne jamais abdiquer devant un effort.

 L’âge n’a rien à voir avec la mort.

 

 Vieillir en beauté, c’est donner un coup de pouce

 à ceux qui se sentent perdus dans la brousse,

 Qui ne croient plus que la vie peut être douce

 Et qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.

 

 Vieillir en beauté, c’est vieillir positivement.

 Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan.

 être fier d’avoir les cheveux blancs,

Car, pour être heureux, on a encore le temps.

 

 Vieillir en beauté, c’est vieillir avec amour,

 Savoir donner sans rien attendre en retour;

 Car, où que l’on soit, à l’aube du jour,

 Il y a quelqu’un à qui dire bonjour.

 

 Vieillir en beauté, c’est vieillir avec espoir;

 Être content de soi en se couchant le soir.

 Et lorsque viendra le point de non-recevoir,

 Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au revoir.

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RETRO :
C’est du même tabac…..

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LIVRES: LES MOTS DE MA VIE – Bernard Pivot

BLOC NOTE LITTÉRAIRE
par Chou Blanc

«  Paroles d’hommes »

 LES MOTS DE MA VIE

– Bernard Pivot

 « Notre mémoire est pleine de mots. Il suffit de puiser dedans.
On trouvera dans ce dictionnaire très personnel des mots qui m’ont accompagné dans ma vie professionnelle comme, précisément, dictionnaire et
mot.
Plus apostrophe, orthographe, écrivain, lecture, bibliothèque, guillemets.
… A ceux-là s’’ajoutent une ribambelle d’’autres mots qui relèvent de ma vie privée, de mes souvenirs intimes, de mes manières d’’être, de ma psychologie d’’enfant et d’’adulte, de mes trucs, de mes rêveries, de mes bonheurs, de mes chagrins, de mes petites aventures d’’homme devenu public grâce à une succession de clins d’œ’oeil du hasard. »
Bernard Pivot D’’Apostrophes à Bouillon de culture, Bernard Pivot est une figure incontournable du petit écran, et l’’une des personnalités les plus populaires de France.
Ses deux précédents ouvrages, publiés chez Albin Michel, 100 mots à sauver (2004) et 100 expressions à sauver (2008) ont rencontré un immense succès.
Bernard Pivot est membre de l’’académie Goncourt.

Voici Extrait de son livre paru en avril 2011 :
Les mots de ma vie

Vieillir, c’’est chiant. J’’aurais pu dire : vieillir, c’’est désolant, c’’est insupportable, c’’est douloureux, c’’est horrible, c’’est déprimant, c’’est mortel. Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’’est un adjectif  vigoureux qui ne fait pas triste. Vieillir, c’’est chiant parce qu’’on ne sait pas quand ça a commencé et l’’on sait encore moins quand ça finira.
Non, ce n’’est pas vrai qu’’on vieillit dès notre naissance.
On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant. Invulnérable. La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’’était encore très bien. Même à soixante. Si, si, je vous assure, j’’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.
Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps – mais quand – j’’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’’âge qu’’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge.
J’’ai lu dans leurs yeux qu’’ils n’’auraient plus jamais d’’indulgence à mon égard. Qu’’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’’en rendre compte, j’’étais entré dans l’’apartheid de l’’âge.

Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants. « Avec respect »,
« En hommage respectueux », Avec mes sentiments très respectueux ».
Les salauds!
Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect?
Les cons! Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !

Un jour, dans le métro, c’’était la première fois, une jeune fille s’’est levée pour me donner sa place.

J’’ai failli la gifler. Puis la priant de se rasseoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué.
« Non, non, pas du tout » a-t-elle répondu, embarrassée. J’’ai pensé que… »
Moi aussitôt : «Vous pensiez que…?
Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous asseoir.
– Parce que j’’ai les cheveux blancs?
– Non, c’’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée…
Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous?
–Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’’âge…
–Une question de quoi, alors?

– Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois…»
J’’ai arrêté de la taquiner, je l’’ai remerciée de son geste généreux et l’’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.

Lutter contre le vieillissement c’’est, dans la mesure du possible, ne renoncer à rien.

Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l’’amour, ni à la sexualité, ni au rêve.
Rêver, c’’est se souvenir tant qu’’à faire, des heures exquises.
C’’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent. C’’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’’utopie.
La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce. J’’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart, soit, du même, l’’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révéleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’’au-delà.
Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés.
Nous allons prendre notre temps.
Avec l’’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En années? En mois? En jours? Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital. Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération.

Après nous, le déluge? Non, Mozart.

Un très beau texte de notre ami Bernard Pivot.
Cela fait du bien de lire pareille chose !!!!!

Chou Blanc est effectivement magnétiseur...! voir son site cliquez Chou Blanc     

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