Aujourd’hui, 14 juillet …. Défilés, flonflons et Musette
Le 14 JUILLET c’est l’anniversaire de la prise de la pastille……… Depuis on a du mal à avaler la pilule …..
sauf la bleu … Mais Non…! Pas la bleu Marine …..
La bleu FRANCE vieillissante….. communément nommée VIAGRA…
???? ….Si si si … Rappelez-vous il y a cinq mois juste avant le dernier feu d’artifice…
Allez allez un effort ma pt’it dame pour le 14 juillet … Laissez vous conter musette (bien remplie)
Allez… vous allez pas vous défiler comme ça..!
On est là pour voir le défilé….On n’est pas là pour…. Musique d’ambiance par Boris VIAN
– « Allons y…je vous dis que la pet’it dame a dit OUI..! »
Pensez à lire l’actualité DU 14 JUILLET d’il y a plusieurs années du Chouriant – On constate que les années passent et la connerie reste
SAINT DU JOUR
FETNAT
Dans les terres exotiques…… les familles donnaient le prénom du jour où l’enfant naissait … C’est ainsi que pas mal d’enfants nés le 14 juillet s’appellent Fetnat abréviation de fête nationale dans leur calendrier
Cette expression est issue du couronnement d’Henri IV,
le 25 juillet 1593.
Pour parvenir au trône et devenir roi de France, il dut se convertir au catholicisme, ici symbolisé par la messe.
Plus largement, on emploie cette expression aujourd’hui dès qu’il s’agit de faire un sacrifice pour obtenir quelque chose.
Après l’assassinat d’Henri III, en 1589, c’est Henri de Navarre qui hérite du trône.
Mais il est protestant, et les catholiques (contre lesquels ils sont en guerre depuis des décennies) ne reconnaissent pas son autorité :
il doit donc changer de religion s’il souhaite pouvoir devenir Henri IV roi de France…
Prêt à tout pour diriger le royaume, c’est ainsi qu’il abjure le protestantisme lors d’une cérémonie religieuse à la basilique de Saint-Denis le 25 juillet 1593 pour se convertir au catholicisme. Comme il le déclare alors : « Paris vaut bien une messe » !
L’abjuration d’Henri IV, le 25 juillet 1593, en la basilique Saint-Denis. Toile de Nicolas Baullery, musée d’art et d’histoire de Meudon
Paris vaut bien une messe…. et même deux
Grâce à cela, il sera en effet couronné 7 mois plus tard dans la magnifique cathédrale Notre-Dame de Chartres.
Et sa célèbre expression restera gravée dans la langue française jusqu’aujourd’hui !
Sacre de Henri IV de France. (Bibliothèque nationale de France)
Le Vert Galant n’a sans doute jamais prononcé cette fameuse boutade. Elle n’apparaît qu’en 1622, soit douze ans après son assassinat par Ravaillac, dans un recueil facétieux, Les Caquets de l’accouchée, où le vieux duc de Lesdiguières attribue le mot… à Sully.
Un jour qu’Henri IV demandait à celui-ci pourquoi il n’allait pas à la messe aussi bien que lui, le huguenot aurait rétorqué :
« Sire, sire, la couronne vaut bien une messe ! »
Dans mes chroniques on m’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …
POTE H :
Bateaux-mouches drôle de nom?
Depuis plus de 70 ans, les bateaux mouches sont une véritable institution à Paris. Ces immenses péniches aménagées en restaurants proposent croisières promenades, déjeuners et dîners sur la Seine à Paris. Pour découvrir Paris comme vous ne l’avez jamais vu !
Mais…! Pourquoi les Bateaux-Mouches s’appellent ainsi ?
Bateau-mouche sur la Seine vers 1900 à Paris.
Le 1er avril 1953, la statue d’un personnage historique est installée à Paris :
Jean-Sébastien Mouche.
Cet homme qui donnait son nom aux célèbres bateaux touristiques n’a pourtant jamais existé.
Les milieux artistiques et intellectuels ont souvent profité du 1er avril pour faire des canulars.
Au début des années cinquante, malgré les restrictions de l’après-guerre, le tourisme parisien connaît le frémissement
d’un âge d’or.
La Seine est la plus belle avenue de Paris et de nombreux touristes souhaitent en profiter.
Jean Bruel achète un des derniers bateaux de l’Exposition Universelle de 1867 et le fait remettre en état.
Ces bateaux avaient été construits à Lyon, dans les chantiers du quartier de la Mouche, comme on l’appelait alors.
L’armateur s’appelait Michel Félizat et on parlait donc des Bateaux-Mouche, sans s, puisque c’était un nom propre. Pour lancer son affaire de promenades et de dîners lors de croisières fluviales, Jean Bruel dépose la marque « Bateaux-Mouches », avec un s.
Mais il fait mieux : il invente un personnage, Jean-Sébastien Mouche, qu’il présente comme le pionnier et le concepteur du tourisme sur les fleuves.
Et il érige une statue de cet innovateur imaginaire !
Il organisa ainsi, le , port de Solférino, une cérémonie d’inauguration de son nouveau bateau en présentant un buste de « Jean-Sébastien Mouche » en présence du ministre des Transports, du préfet de Paris et du Tout-Paris culturel et artistique de l’époque. La presse évoqua cet événement insolite, acte fondateur d’une nouvelle activité touristique sur la Seine qui attire depuis des millions de visiteurs.
Une biographie imaginaire
Avec la complicité clandestine de Robert Escarpit, universitaire, normalien et billettiste à la une du journal Le Monde, Jean Bruel fait rédiger la biographie imaginaire de Jean-Sébastien Mouche. La blague est brillante car ce livre prétend que Jean-Sébastien Mouche a été un proche collaborateur du baron Haussmann, l’énergique Préfet de la Seine qui a transformé Paris sous Napoléon III.
L’auteur affirme aussi que ce méconnu Mouche est à l’origine du mot « mouchard » pour désigner un espion. Evidemment, tout est faux !
Mais la presse prend le relais et après des années noires, on a envie de s’amuser.
Ce gigantesque poisson d’avril ne fait rire que les initiés, surtout quand ce 1er avril 1953, un académicien français tombe dans le piège : devant un buste de l’imaginaire Jean-Sébastien Mouche, il rend hommage, dans son discours, à ce pionnier de la navigation injustement oublié…
Un exemple, audacieux et très drôle, de canular parfaitement réussi…
Si vous êtes un ami de notre vieille Chouette… Alors vous adorez les femmes comme moi …. Alors vous aimerez être assis
autour de moi pour découvrir
LES NYMPHES….
Pour que vous sachiez ce qui vous attend sous le ciel étoilé, avec la lune pour
témoin, commençons par vous éclairer…
AUJOURD’HUI : Les Naïades Les Naïades sont des nymphes des sources des fontaines
et des lacs
Allez raconte nous… C’est quoi une nymphe..?
Les nymphes et le satyre BOUGUEREAU
On distinguait les nymphes en fonction de leur habitat: • Naïades, ou nymphes des sources • Néréides ou nymphes de la mer • Oréades, ou nymphes des montagnes et des grottes • Dryades, ou nymphes des arbres • Hamadryades dont le destin était lié à celui d’un chêne. • Méliades ou nymphes des frênes • Napées ou nymphe des montagnes, des prairies et des forêts. • Lampades, nymphes chtoniennes, porteuses de torches, qui accompagnaient Hécate.
Ces belles jeunes femmes, élégantes et séduisantes étaient parfois les suivantes d’une grande divinité, comme Artémis, ou d’une autre Nymphe, d’un rang plus élevé, comme Calypso qui avait son cortège de nymphes. Elles n’étaient pas immortelles mais elles vivaient très longtemps. Elles pouvaient épouser un mortel et de nombreux héros avaient pour mère une nymphe
Les Nymphes étaient des divinités bien souvent bienfaisantes, protectrices de la jeunesse, surtout des jeunes filles et des fiancées.
Anecdote : Les nymphes sont d’une rare beauté, et sont réputées pour leurs nombreuses aventures, ce qui a donné naissance au terme «nymphomanie».
Les Naïades, sont des nymphes des sources des fontaines et des lacs.
Les Naïades étaient filles de Zeus selon Homère mais d’autres les rattachent à Océan ou au dieu-fleuve du lieu.
John Gibson (1790-1866) Hylas Surprised by the Naiades
Naïade par Paul CHABAS
Dans la mythologie grecque, les naïades sont des nymphes des sources
Elles n’étaient pas immortelles, mais elles pouvaient vivre pendant des milliers d’années (Plutarque disait que leur durée de vie moyenne était de 9620 ans), tout en restant toujours jeunes et belles.
Elles passaient pour avoir des talents de guérisseuses et les malades venaient boire l’eau de leur source mais en général se baigner dans leur point d’eau était considéré comme un sacrilège et le baigneur s’exposait à des malaises divers.
La simple vision d’une Naïade était aussi chose risquée car elle pouvait entrainer une folie passagère. Toutefois il convient de remarquer que de nombreuses Naïades furent les amantes ou les mères de héros.
Parmi les nombreuses naïades parlons de Œnone Fille du dieu-fleuve Cébren , près de Troie.
Pâris suppliant Œnone de le guérir par Henri Justice FORD
Rhéa avait conféré à Œnone le don de prophétie et Apollon qui l’avait courtisée sans succès, lui avait appris l’art de soigner avec des simples.
Elle fut la première épouse de Pâris et refusa de le soigner.
Faisons connaissance avec Œnone une des nombreuses naïades .!
Fille du dieu-fleuve Cébren, Œnone, était une Nymphe du mont Ida, près de Troie, en Phrygie. Comme toutes les nymphes elle était fort belle et de plus elle avait reçu des dons appréciables. Rhéa lui avait conféré le don de prophétie et Apollon, qui l’avait déflorée, lui avait appris l’art de soigner avec des simples
Redoutant un mauvais présage, Hécube et Priam firent abandonnèrent leur fils Pâris sur le mont Ida.
Quelques jours plus tard le berger Agélaos qui l’avait conduit dans la montagne le retrouva bien vivant, allaité par une ourse. Il le recueillit et l’éleva comme son propre fils. Devenu un beau jeune homme; il gardait le troupeau de moutons de son père adoptif,
Lorsqu’il vit la jolie nymphe Oenone il en tomba follement amoureux et la prit pour épouse.
Elle qui était capable de prévoir l’avenir avait aussi la renommé d’être une femme d’une grande sagesse et une guérisseuse réputée.
Comme tous les amoureux Pâris lui promit un amour éternel. Mais elle lui prédit qu’un jour il s’enfuirait avec une très belle femme et qu’il participerait à une terrible guerre où il serait blessé et que personne, sauf elle, ne saurait le guérir.
Lors de sa participation aux jeux funestes, Pâris fut reconnu par sa famille et à partir de là les prédictions d’Œnone se réalisèrent.
Il tomba amoureux Hélène qu’il enleva et l’épousa puis il dut participer à la guerre de Troie.
Puis Pâris fut blessé, exactement comme l’avait prévu Œnone, Il fut amené devant Podalirios qui se déclara incapable de soigner la blessure empoisonnée.
Alors il se souvint des paroles de sa première épouse: « tu seras blessé et je serai la seule à pouvoir te guérir. »
il dépêcha un messager pour lui demander d’oublier le passé car il se considérait lui-même comme la victime des dieux et de le soigner.
Mais la Nymphe refusa de le soigner et lui fit répondre qu’il n’avait qu’à s’adresser à Hélène.
Puis, prise de remords tardifs, elle partit pour Troie avec tous ses remèdes mais arriva trop tard pour le sauver.
De désespoir elle se précipita sur le bûcher de son époux, allumé par les bergers pour honorer leur ami et leur roi.