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Les Naïades nymphes des sources et des fontaines

LE BLOG DE
LAMITE HOLOGIS

Si vous êtes un ami de notre vieille Chouette… Alors vous adorez les femmes comme moi ….
Alors vous aimerez être assis
autour de moi pour découvrir
LES NYMPHES….

Pour que vous sachiez ce qui vous attend sous le ciel étoilé, avec la lune pour
témoin, commençons par vous éclairer…

 

NAÏADES -Adolphe La Lyre (1850 – 1935, )
AUJOURD’HUI : Les Naïades
Les Naïades sont des  nymphes des sources  des fontaines
et des lacs

 Allez raconte nous… C’est quoi une nymphe..?

Les nymphes et le satyre BOUGUEREAU

On distinguait les nymphes en fonction de leur habitat:
Naïades, ou nymphes des sources
Néréides ou nymphes de la mer
Oréades, ou nymphes des montagnes et des grottes
Dryades, ou nymphes des arbres
Hamadryades dont le destin était lié à celui d’un chêne.
Méliades ou nymphes des frênes
Napées ou nymphe des montagnes, des prairies et des forêts.
Lampades, nymphes chtoniennes, porteuses de torches, qui accompagnaient Hécate.

Ces belles jeunes femmes, élégantes et séduisantes étaient parfois les suivantes d’une grande divinité, comme Artémis, ou d’une autre Nymphe, d’un rang plus élevé, comme
Calypso qui avait son cortège de nymphes.

Elles n’étaient pas immortelles mais elles vivaient très longtemps. Elles pouvaient épouser un mortel et de nombreux héros avaient pour mère une nymphe
Les Nymphes étaient des divinités bien souvent bienfaisantes, protectrices de la jeunesse, surtout des jeunes filles et des fiancées.

Anecdote :
Les nymphes sont d’une rare beauté, et sont réputées pour leurs nombreuses aventures, ce qui a donné naissance au terme «nymphomanie».

Les Naïades, sont des  nymphes des sources  des fontaines et des lacs.

Découvrez la beauté de la beauté de la nature selon Gustave COURBET

Les Naïades étaient filles de Zeus selon Homère mais d’autres les rattachent à Océan ou au dieu-fleuve du lieu.

John Gibson (1790-1866) Hylas Surprised by the Naiades

Naïade par Paul CHABAS

 

Dans la mythologie grecque, les naïades sont des nymphes des sources

Elles n’étaient pas immortelles, mais elles pouvaient vivre pendant des milliers d’années (Plutarque disait que leur durée de vie moyenne était de 9620 ans), tout en restant toujours jeunes et belles.

Naiades - John William Waterhouse.

Montre moi les autres tableaux des femmes de John William WATERHOUSE

Elles passaient pour avoir des talents de guérisseuses et les malades venaient boire l’eau de leur source mais en général se baigner dans leur point d’eau était considéré comme un sacrilège et le baigneur s’exposait à des malaises divers.

La simple vision d’une Naïade était aussi chose risquée car elle pouvait entrainer une folie passagère. Toutefois il convient de remarquer que de nombreuses Naïades furent les amantes ou les mères de héros.

 

Pâris et Œnone par Jacob de WITParmi les nombreuses  naïades parlons de Œnone Fille du dieu-fleuve Cébren , près de Troie.

Pâris suppliant Œnone de le guérir par Henri Justice FORD

Rhéa avait conféré à Œnone le don de prophétie et Apollon qui l’avait courtisée sans succès, lui avait appris l’art de soigner avec des simples.

Elle fut la première épouse de Pâris et refusa de le soigner. 

Faisons connaissance avec Œnone une des nombreuses naïades .!

Fille du dieu-fleuve Cébren, Œnone, était une Nymphe du mont Ida, près de Troie, en Phrygie. Comme toutes les nymphes elle était fort belle et de plus elle avait reçu des dons appréciables.
Rhéa lui avait conféré le don de prophétie et Apollon, qui l’avait déflorée, lui avait appris l’art de soigner avec des simples

Redoutant un mauvais présage, Hécube et Priam firent abandonnèrent leur fils Pâris sur le mont Ida.
Quelques jours plus tard le berger Agélaos qui l’avait conduit dans la montagne le retrouva bien vivant, allaité par une ourse. Il le recueillit et l’éleva comme son propre fils.
antoni-brodowski-paris.jpgDevenu un beau jeune homme; il gardait le troupeau de moutons de son père adoptif,

Lorsqu’il vit la jolie nymphe Oenone il en tomba follement amoureux et  la prit pour épouse.
Elle qui était capable de prévoir l’avenir avait aussi la renommé d’être une femme d’une grande sagesse et une guérisseuse réputée.

Comme tous les amoureux Pâris lui promit un amour éternel. Mais elle lui prédit qu’un jour il s’enfuirait avec une très belle femme et qu’il participerait à une terrible guerre où il serait blessé et que personne, sauf elle, ne saurait le guérir.

Lors de sa participation aux jeux funestes, Pâris fut reconnu par sa famille et à partir de là les prédictions d’Œnone se réalisèrent.
Il tomba amoureux Hélène qu’il enleva et l’épousa puis il dut participer à la guerre de Troie.

Puis Pâris fut blessé, exactement comme l’avait prévu Œnone,  Il fut amené devant Podalirios qui se déclara incapable de soigner la blessure empoisonnée.
Alors il se souvint des paroles de sa première épouse:
« tu seras blessé et je serai la seule à pouvoir te guérir. »
il dépêcha un messager pour lui demander d’oublier le passé car il se considérait lui-même comme la victime des dieux et de le soigner.
Mais la Nymphe refusa de le soigner et lui fit répondre qu’il n’avait qu’à s’adresser à Hélène.
Puis, prise de remords tardifs, elle partit pour Troie avec tous ses remèdes mais arriva trop tard pour le sauver.
De désespoir elle se précipita sur le bûcher de son époux, allumé par les bergers pour honorer leur ami et leur roi.

SOURCE : https://mythologica.fr/grec/nymphe.htm
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lampades
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9cate

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L’ HOMME DES BOIS : Les forces personnifiées des plantes


L’HOMME DES BOIS
Bloc Note de GUI7

Dans les méandres de l’internet au cœur de la toile d’une araignée céleste jaillit parfois la lumière…
C’est ainsi que j’ai découvert l’origine de mon nom.
Malgré sa consonance bien française, GUI7 est d’origine germanique et se traduit: « celui des bois  »
Ceux qui connaissent mon amour de la terre et de toutes les créatures de l’univers ne s’en étonneront pas.
J’ ai ainsi compris que quelque part dans la généalogie de ma famille, il y avait l’homme, qui avait vu l’homme, qui avait vu l’ours….!

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Les forces personnifiées des plantes

 

Comment nos lointains ancêtres faisaient-ils pour découvrir les vertus des plantes médicinales?
Le plus souvent, la réponse à cette question est que leurs propriétés furent découvertes empiriquement.
Certes, certaines vertus purent être découvertes par expérience ou grâce à de heureux hasards, par exemple en mangeant précisément la plante qu’’il fallait au moment où la maladie qu’’elle pouvait soigner s’’était déclarée.
La connaissance qu’’ils en avaient est-elle uniquement due soit au hasard soit à des découvertes empiriques, ou d’’autres moyens entraient-ils en jeu..?

Comment pouvaient-ils savoir quelles plantes utiliser?


Par l’’intermédiaire des êtres dotés du don de voyance

Les voyants par leur capacité à voir les corps subtils verront par exemple que chez tel malade du foie, le corps astral de cet organe n’’a plus la forme, l’’aspect et la couleur normales.
Ils pourront aussi voir parmi toutes les plantes qu’’ils rencontrent sur leur chemin que l’’une ou l’’autre d’’entre elles possède un corps astral présentant des caractéristiques proches de celles d’’un foie sain.

En recommandant cette plante au malade, le Voyant fournit au foie affaibli les forces dont il a besoin pour recouvrer la santé.

Par l’’intermédiaire des forces personnifiées de la nature elle même
Peut être faut il croire aux messages des serviteurs de Dieu s’exprimant par les forces personnifiées de la nature tels que les gnomes, les elfes et les dieux de l’’Antiquité.
Ainsi l’’attestent de nombreux textes.

le thym que l'on faisiat bruler dans les temples pour assainir l'airDe tout temps, bien des croyants ont certainement été tout à fait prêts à suivre ce conseil, mais comment pouvaient-ils savoir quelles plantes utiliser ?

Si de nombreux chrétiens admettaient facilement que des anges aient pu transmettre la connaissance des vertus des plantes médicinales aux hommes, bien que les témoignages dans ce sens n’’abondent pas, très peu accepteraient l’’idée qu’’elle ait pu être transmise par d’’autres serviteurs de Dieu, par les forces personnifiées de la nature tels que les gnomes, les elfes et les dieux de l’’Antiquité, comme l’’attestent de nombreux textes, dans les écrits mythologiques de peuples vivant un peu partout dans le monde.

Ainsi des – textes sont considérés comme sacrés, au même titre que nous la Bible – de tels récits sont consignés.

 

 On pense aux Athéniens qui apprirent :

– d’’Athéna l’’utilisation de l’’olivier.

– d’’Aphrodite celle de l’’achillée millefeuille.

– d’’Hermès celle de l’’ail, etc.

 Pour des êtres élémentaux, transmettre un savoir sur les plantes est une chose toute naturelle et logique :
étant responsables de la croissance des plantes, ils savent si elles ont des propriétés médicinales et ils peuvent en informer les humains.
Ils le firent aussi bien dans le passé qu’’à notre époque.

Rappelons un témoignage ancien .

Le récit se déroule à Troie.

De nombreux guerriers troyens, blessés par des flèches empoisonnées qui empêchent la cicatrisation des plaies, sont malades.
Cassandre, la fille du roi Priam, qui est douée de facultés de voyance, est approchée par Asklépios, (Esculape) Dieu de la médecine.
Il lui indique comment soigner ces plaies qu’aucun remède connu jusqu’’alors n’’est à même de guérir.

Elle tombe en transe et révèle à son entourage ce qui lui est transmis :

Asclépios avec sa fille la nymphe Hygie

« Asklepios me montre une plante….
Vous devez la broyer et l’’appliquer sur les plaies avec la sève ; alors elles guériront.
La plante absorbe le poison, c’’est pourquoi il faut renouveler les applications plusieurs fois par jour, et brûler le tout ensuite.
Ceux qui n’’ont pas de plaie, mais qui dépérissent, doivent boire la tisane faite avec cette plante. »

Peu après, Cassandre accompagnée de deux autres femmes se rend dans la forêt pour chercher cette plante.

Toutes trois virent alors une forme lumineuse. Elle était frêle et transparente, et malgré tout on la voyait très distinctement.

– « Asklépios !» s’’exclama inconsciemment Cassandre, «M’’apportes-tu la plante ?»

La forme lumineuse désigna une petite plante vert foncé, au feuillage frisé. Cassandre s’’empressa de la cueillir, et l’’apparition s’’évanouit.

La jeune fille se tourna vers les autres :
– «Regardez cette curieuse plante !
»

Elles la considérèrent avec étonnement, sans souffler mot de ce qu’’elles venaient de vivre.
Elles n’’avaient encore jamais vu une plante pareille, et à présent il leur semblait qu’’il en poussait partout.
Toutes joyeuses, elles se les montraient mutuellement.
Elles en cueillirent sans interruption, et leurs paniers furent bientôt remplis…!

« Le Seigneur fait pousser les remèdes dans le sol, et quelqu’’un de raisonnable ne les dédaigne pas »,
Peut-on lire dans la Bible

 


« – Ce vers lisant est agaçant…
il veut toujours briller et tout savoir…
Pardonnez le.. »

barre verte

L’ HOMME DES BOIS


La Chouette a déjà dragué Esculape le Dieu de la médecine

un article lui est 
consacré

animation ruedesplantes

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