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MAMY RACONTE : Coyote et le soleil

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ALLEZ MAMY…! RACONTE….! est une série pour les petits et les grands enfants..!

Dans la Chouette ma Mamy se transformera,  en conteuse

AUJOURD’HUI C’EST :   Coyote et le soleil

logo mamy turlututu smallMes chers enfants moi aussi j’avais une grand mère qui, comme moi, aimait à raconter des histoires à la choupinette que j’étais en ce temps là….!

Elle commençait son histoire en disant ceci :
C’était au temps où il se passait sur terre des choses que nous avons peine à comprendre aujourd’hui.


Dans ce temps-là, le pays de l’Ouest, que traverse la Sierra Nevada, était plongé dans une obscurité profonde.
Le soleil n’y brillait jamais, et, parce qu’il n’y avait pas de soleil, on n’y trouvait ni fleurs, ni fruits, ni chansons, ni gaieté : tout y était triste, morne et lent.
logo mamy turlututu smallC’est là que vivait un grand chasseur. Il s’appelait Coyote.
Entraîné par la chasse, il s’aventura un jour loin, très loin, et arriva dans une région qui lui sembla merveilleuse.
Là, le soleil éclairait la terre pendant le jour, la lune brillait pendant la nuit.
Il y avait des fruits et des fleurs sur les arbres, dans les buissons, et jusque sur le bord des rivières et des étangs ; les plumes des oiseaux étaient de couleurs éclatantes : bleu, jaune, rouge, Ceux-ci chantaient dès l’aube jusqu’au crépuscule, et les enfants et les femmes chantaient aussi.
Revenu chez lui, ne le crut pas
Revenu chez lui, Coyote raconta au vieux chef ce qu’il avait vu, mais le vieux chef, qui ne pouvait s’imaginer de telles chose, ne le crut pas ; aussi Coyote, dont le cerveau se trouvait de nouveau peu à peu engourdi par l’obscurité, Coyote en vint à douter lui-même de ce qui était arrivé.

Voulant toutefois en avoir le cœur net, il décida, un beau matin, d’essayer de retourner vers ce pays enchanteur, pour s’assure que ce qu’il avait raconté de si bonne foi existait vraiment.
Il reprit don le même chemin, traversa les montagnes, les forêts, la grande prairie.
Il revit les fleurs, les fruits, les oiseaux, les enfants heureux et le soleil qui semblait présider une fête continuelle. Plus de doute. Tout cela était réel. Ce n’était ni un rêve, ni une invention.

logo mamy turlututu smallRevenu dans ses montagnes obscures, il raconta donc, de nouveau, son histoire.
Il la raconta à tous ceux qui voulaient l’entendre, mais nul ne pouvait comprendre.
On le croyait un peu fou et on commençait à le tourner en ridicule.
Coyote, lui, ne pouvait oublier.
Le souvenir de cette lumière brillante, de cette douce chaleur et de la gaieté devenait une obsession. Non seulement il pensait au soleil pendant le jour, mais il croyait le voir même pendant la nuit.
N’y tenant plus il partit de nouveau, résolu à rapporter chez lui cet astre merveilleux, capable de faire de si belles chose.
Pour la troisième fois, il quitta ses montagnes.
Arrivé au bout de son voyage, il se cacha dans un buisson et, de là, pendant plusieurs jours, épia soigneusement ce qui se passait.
Il découvrit que, pendant la nuit, le chef du village gardait le soleil chez lui. C’est d’ailleurs chez qu’il gardait aussi la lune.
Un soir donc, Coyote, voyant revenir la femme du chef, se transforma en branche d’arbre bien sèche, après s’être placé au beau milieu du chemin, à quelques pas de la demeure.
La squaw se baissa, ramassa la branche et l’emporta.
« Voilà, pensa-t-elle, de quoi allumer mon feu. »
C’était exactement ce que souhaitait Coyote.
Une fois dans la place, il se tint bien tranquille, mêlé au bois qui devait servir le lendemain à l’aube.
Il vit entrer le chef. Celui-ci tenait à la main le soleil qu’il posa près de lui, à la place de la lune que sa femme emporta pour l’accrocher dans le ciel, comme elle le faisait chaque soir.
Tout était tranquille.
Bientôt le chef, fatigué par une journée de chasse, s’endormit. Sa femme rentra, se coucha à côté de lui et s’endormit à son tour.
Lorsqu’il fut certain que tous deux étaient plongés dans un profond sommeil et ne pouvaient pas l’entendre, Coyote reprit sa forme primitive.
Il saisit le soleil, sortit de la hutte le plus doucement possible et, une fois dehors, se sauva à toutes jambes.
Malgré ces précautions, il avait dû faire un peu de bruit en partant, car le chef se réveilla. Il s’aperçut immédiatement du vol, sortit en hâte, appela ses hommes, qui tous se mirent à la poursuite du voleur. Mais Coyote courait si vite que l’on finit par perdre sa trace.
Revenu dans ses montagnes, il montra le soleil à ses amis et au chef de la tribu.
Ni celui-ci, ni aucun autre d’ailleurs, n’avait jamais rien vu de semblable.
Le chef toucha du pied la boule éblouissante et demanda :
– A quoi cela peut-il servir ?
– Cela va servir à nous donner de la chaleur et de la lumière, répondit Coyote. Nous allons le faire marcher haut dans le ciel, afin que toute la terre puisse en profiter.


Et Coyote monta sur la plus haute des montagnes.

Il lança le soleil au-dessus des nuages et lui ordonna de traverser le soleil de l’Est à l’Ouest pendant le jour.

C’est depuis ce temps-là que le soleil nous prodigue à tous ses rayons, sa chaleur et sa lumière.

TU AS TOI AUSSI DES HISTOIRES
PAS VRAI PAPY…????

SOURCES : contes et légendes
http://contesetlegendes.canalblog.com/archives/2008/06/19/9608919.html

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retour sur la rubrique du même tabac
RETRO : C’est une autre histoire
déjà racontée….

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Pourquoi les Indiens scalpaient-ils ?

les potes doivent être éclairésCHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …

– OH purée va y avoir du boulot …. Merci monsieur excusez nous…… c’est une erreur il n’y a aucune fuite chez nous…..Mais si on pète les plombs…. C’est noté votre entreprise fait aussi l’électricité…
si on pète un câble …. SUPER…..Vous faites aussi…. Alors à bientôt

Musique Amérindienne pour se Détendre et se Sentir Mieux

EXPLIQUONS AUJOURD’HUI :
Pourquoi les Indiens scalpaient-ils leurs ennemis ?

Les Indiens scalpaient leurs ennemis, car ils croyaient que l’âme des personnes se trouvait au sommet de leur crâne et que les esprits prenaient les corps par la chevelure pour les tirer au ciel.
Quand on scalpait un ennemi, on s’appropriait sa force et on l’empêchait de goûter au repos éternel.
Le scalp était aussi considéré comme un trophée de guerre, symbole de gloire et d’exploit personnel.

ILS L’ONT DIT SUR LE NET

C’est drôle, j’avais lu  une toute autre explication. Je ne remets pas en cause la justesse de l’anecdote ou la véracité des sources… MAIS…

Dans mes souvenirs, les Britanniques et les Français se disputaient les vastes et nouveaux territoires d’Amérique du Nord, et ce notamment par tribus indigènes interposées, principalement en ayant recours au mercenariat.
Les Anglais payaient en fonction du nombre d’ennemis tués et exigeaient leur tête tranchée comme preuve, ce qui posait les problèmes que l’on imagine après plusieurs jours de voyage jusqu’à l’avant-poste Britannique le plus proche.

En conséquence, ils auraient enseigné la technique du scalp à leurs mercenaires autochtones en remplacement de la tête entière du vaincu. Le scalp consistant à écorcher tout où partie de la partie chevelue du crâne, les cheveux restent attachés à la peau et peuvent servir de preuve.

Maintenant, cette version est peut-être complètement erronée. Ou antérieure à la pratique décrite dans l’anecdote. Qui plus est, compte tenu du nombre et de la diversité des nations amérindiennes, les deux explications pourraient être valables.

MAIS C’EST N’IMPORTE QUOI…???
Chercher plutôt la femme ….

Les scalps étaient surtout des trophées à montrer aux femmes de sa tribu.
Dans de nombreuses tribus les hommes partaient en guerre uniquement contre d autres tribus pour tuer les hommes, violer les femmes et montrer à celles de sa tribu d’origine qui est un vrai guerrier (=vrai mâle).

Attention je vous éclaire
Ce sont les européens qui ont introduit la pratique du scalp, et les Amérindiens n’ont fait que l’assimiler.

A bien des égards les Amérindiens étaient (sont devrais-je dire) beaucoup plus « civilisés » que les colons. Il est temps de cesser de les faire paraitre pour des brutes sanguinaire comme Hollywood s’est plu à les décrire.
C’est un peuple empreint de mysticisme avec un profond respect de la vie qu’on s’est amusé a affamer, massacrer et qu’on a parquer dans des camps où on a laisser leur culture s’éteindre dans le but de voler leurs terres et de prendre du galon. Voit la bibliographie a ce sujet.

On a du mal à imaginer les Indiens sans chevaux.
Pourtant, avant l’arrivée de Christophe Colomb, les habitants du Nouveau Monde n’avaient jamais vu de cheval de leur vie car ce sont les colons européens qui l’ont introduit sur le continent américain.
es indigènes à première vue, prirent les cavaliers pour des êtres fabuleux à deux bras et quatre pattes, capables de se séparer en 2 après le combat.

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L’hiver sera rude…! Prévision du grand chef indien

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les indiscretions du salon de coiffure
BLOC NOTE
de Chou Frisé

Moi qui suis garçon coiffeur et qui déboise à longueur de journées, j’adore les histoires que me racontent mes clients…. surtout les histoires de ceux qui font un métier presque identique au mien… en plus rude….. surtout l’hiver et au canada…

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« Le bûcheron« 

Au Canada, dans le Grand Nord, un bûcheron français nouvellement implanté dans cette vallée, coupe son bois pour l’hiver. Après deux journées de coupe, et plusieurs stères convoyées, il en vient … à se demander si sa provision de bûches sera suffisante.

Les hivers sont très froids, dans la région.



Il va donc voir un vieux chef indien, un peu déplumé, pour savoir si l’hiver sera rigoureux.

Il monte sur les sommets et pose sa question, et le chef dans sa grande sagesse regarde la vallée et lui dit :

 

– Ugh ! Hiver sera rude.

Alors le bûcheron retourne couper du bois, encore et encore.

 

Au bout de quelques jours de durs labeurs, il retourne dans la montagne voir le vieux chef et lui repose sa question.
Et le chef regarde une nouvelle fois dans la vallée et répond:

 

– Ugh ! Hiver sera rude, très rude !

 Alors le bûcheron retourne bucheronner. Pendant quinze jours.

 




Puis il retourne dans la montagne voir l’Indien. Qui regarde encore dans la vallée, lui dit:

– Ugh ! Hiver sera rude, très très très rude !

Alors le bûcheron demande au chef:

  Mais, Grand Chef, comment peux-tu savoir cela?

Et l’indien répond :

 


Quand homme blanc couper beaucoup de bois, c’est que l’hiver sera rude !

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  Chou frisé  -1687

 

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