Cet été pour vous être agréable, nous vous avons concocté une série musicale avec le concours d’une jeune recrue qui est au piano dans sa cuisine et sur ses platines le dimanche j ‘ai nommé MAESTRO COCINA il a toque et carte blanche à condition de changer son thème de menu chaque semaine. il dispose de 72 playlists… Il y a en aura pour tous les gouts :
Du classique à la variété …. De l’instrumental aux chansons populaires qui ont habité notre jeunesse ….
La valse d’Amélie · Yann Tiersen Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain (Bande originale du film)
– Des livres à nous signaler, vos impressions sur ceux que vous avez lus, et que vous voulez nous conseiller…. Ou tout simplement comme aujourd’hui un hommage à nous faire partager
Pensez à nos potes âgés qui n’ont pas de jardin et cultivent leur esprit…!
PENSEZ A RENDRE HOMMAGE COMME AUJOURD’HUI A CEUX QUI S’EN VONT…….
Mon vieux…..
A ton vieux pompier camarade
Ave Maria de Caccini
Aujourd’hui nous rendons hommage à notre regretté CH’TI….
qui manque aux orphelins que nous sommes devenus…
Un pote nous manque…
il pleut dans nos cœurs
à RUDY
BREL AVAIT FERNAND Dire que Fernand est mort Dire qu’il est mort Fernand Dire que je suis seul derrière Dire qu’il est seul devant MOI J ‘AVAIS RUDY Dire que RUDY est mort Dire qu’il est mort RUDY Dire que je suis seul derrière Dire qu’il est seul devant
VOICI QUELQUES EXTRAITS DE LA CHANSON QUI NOUS PARLENT A TOI …. COMME A MOI ILS SONT BEAUX COMME DES CAMIONS..!!!
C’est tellement triste que même le capitaine des pompiers pleure dans son casque
Moi je crève d’envie De réveiller des gens Je t’inventerais une famille Juste pour ton enterrement Et puis si j’étais le bon Dieu Je crois que je serais pas fier Je sais, on fait ce qu’on peut Mais y’a la manière
Et puis les adultes sont tellement cons Qu’ils nous feront bien une guerre Alors je viendrai pour de bon Dormir dans ton cimetière Et maintenant bon Dieu tu as bien rigolé Et maintenant bon Dieu
maintenant….
je vais pleurer
Paroles de la chanson de jacques Brel FERNAND Dire que Fernand est mort Dire qu’il est mort Fernand Dire que je suis seul derrière Dire qu’il est seul devant Lui dans sa dernière bière Et moi dans mon brouillard Lui dans son corbillard Et moi dans mon désert Devant Y’a qu’un cheval blanc Derrière y’a que moi qui pleure Dire qu’ya même pas de vent Pour agiter mes fleurs Moi si j’étais le bon Dieu je crois qu’j’aurais des remords Dire que maintenant il pleut Dire que Fernand est mort Dire qu’on traverse Paris Dans le tout petit matin Dire qu’on traverse Paris Et qu’on dirait Berlin
Et toi toi tu sais pas Tu dors mais c’est triste à mourir D’être obligé de partir Quand Paris dort encore
Moi je crève d’envie De réveiller des gens Je t’inventerais une famille Juste pour ton enterrement Et puis si j’étais le bon Dieu Je crois que je serais pas fier Je sais, on fait ce qu’on peut Mais y’a la manière
Tu sais, je reviendrai Je reviendrai souvent Dans ce putain de champ Où tu dois t’reposer L’été je te ferais de l’ombre On boira du silence A la santé de Constance Qui se fout bien de ton ombre
Et puis les adultes sont tellement cons Qu’ils nous feront bien une guerre Alors je viendrai pour de bon Dormir dans ton cimetière Et maintenant bon Dieu tu as bien rigolé Et maintenant bon Dieu maintenant je vais pleurer
On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y’en a plus beaucoup Mais vivre sans tendresse On ne le pourrait pas Non, non, non, non On ne le pourrait pas
L’enfance
L’enfance Qui peut nous dire quand ça finit Qui peut nous dire quand ça commence C’est rien avec de l’imprudence C’est tout ce qui n’est pas écrit
L’‘enfance Qui nous empêche de la vivre De la revivre infiniment De vivre à remonter le temps De déchirer la fin du livre
L’enfance Qui se dépose sur nos rides Pour faire de nous de vieux enfants Nous revoilà jeunes amants Le cœur est plein la tête est vide
L’enfance
l’enfance
L’enfance C’est encore le droit de rêver Et le droit de rêver encore Mon père était un chercheur d’or L’ennui c’est qu’il en a trouvé
—- L’enfance Il est midi tous les quart d’heure Il est jeudi tous les matins Les adultes sont déserteurs Tous les bourgeois sont des Indiens
L’enfance L’enfance
Chanson catalane de Lluis Llach : TENDRESA
Pour tous ceux qui veulent savoir qui est ce grand bonhomme et ses actions humanitaires actuelles
relire l’article de la CHOUETTE sur son livre
Tendresa
Aquest camí que deixo enrera és llarg però em vull lleuger del seu bagatge, que res no em valen tants d’atzars, ni els vells camins, ni el blau del mar, si dintre seu no sento com batega, hi batega, el fràgil art de la tendresa… Del teu amor ho espero tot i tant que en faig un cant pel meu capvespre, estimo l’ànsia dels teus ulls, l’impúdic arc del teu cos nu, però amor t’estimo encara més i sempre, més i sempre, sabent-te esclau de la tendresa… Del dolç batec de la tendresa que espera… la tendresa que exalta… la tendresa que ens cura quan fa por la solitud
El món que visc sovint no el sento meu i sé els perquès d’una revolta, misèria i guerra, fam i mort, feixisme i odi, ràbia i por, rebutjo un món que plora aquestes penes, tanta pena, però tot d’un cop … ve… la tendresa. Ah, si no fos per la tendresa que espera… la tendresa que exalta… la tendresa que estima quan fa por la solitud.
La Tendresse
Ce chemin qui est derrière moi est long
mais me veux léger de son bagage, que rien ne me valent tant d’aléas, ni les vieux chemins, ni le bleu de la mer, si à l’intérieur de moi je ne sens pas battre et palpiter, L’art fragile de la tendresse…
De ton amour Dont J’en attends tant et tant
que j’en fais une chanson pour mon crepuscule, j’aime l’anxiété de tes yeux, l’impudique courbe de ton corps nu, mais mon amour je t’aime encore plus et pour toujours, plus et pour toujours, en te sachant esclave de la tendresse… Des doux battements de la tendresse qui attend… la tendresse qui exalte… la tendresse qui nous soigne quand la solitude nous fait peur
Le monde que je vis ne me convient pas et je connais les raisons d’une révolte, misère et guerre, faim et mort, fascisme et haine, rage et peur, je rejette un monde qui pleure ces peines, toute sa peine, mais tout d’un coup … je vois … la tendresse. Ah, si ce n’est fût pour la tendresse qui attend… la tendresse qui exalte… la tendresse qui nous aime quand la solitude nous fait peur.
Traduction du catalan par Chou Blanc pour la Chouette