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DAME MIELINE : Cupidon voleur de miel dans les gravures d’Albrecht Dürer


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BLOG DE
DAME MIELINE


C’est comme ça que tout a commencé entre Dame MIELINE et moi...

Un neveu turbulent je devrais dire un cul bidon de banlieue.. Tant tout ce qui dépassait, de ses vêtements trop courts, était tentant pour mes abeilles affolées par son bâton enfoncé dans la ruche..

Je me suis précipité le premier avant sa Taty MIELINE… Béatrice m’avait appris et démontré que la chromothérapie était efficace sur les piqures d’abeilles…
Après 3 minutes de lumière rouge et
30 secondes de vert dans la pénombre de mon sellier et je pouvais me retourner pour voir plus calmement la Taty qui m’observait…
AH la classe… Rien à voir avec son neveu ..
j’étais troublé .. Elle y avait mis les formes …. Mais aussi par le sentiment, qui devint vite certitude, que je l’avais déjà vu maintes fois sur grand écran.. Je… non non..!
On n’est pas à Paris Match ici..
Depuis que nos nous sommes liés d’amitiés… Elle a confirmé son appartenance au PAF venant soigner l’enveloppe de ses nerfs dans le potager du voisin..
Oh bonheur le mien…!
Elle savait jouer la comédie mais pas avec moi .. D’une grande culture… Elle ne savait pas écrire… C’est ce qu’elle croyait car à partir d’aujourd’hui nous lui ouvrons nos colonnes pour une série sur… Devinez :
LE MIEL ET LES ABEILLES … Histoire de se faire pardonner son cul bidon de banlieue suit notre Déesse Venus pour profiter et nous aussi de sa grande culture…..
Cherchez pas.. Pour vous et moi, elle s’appelle Mieline …. Sans doute pour mettre de la douceur autour de ses nerfs malades.

Les abeilles dans l’art

L’un des sujets de représentation de l’abeille qui prédomine dans l’art se réfère à la mythologie : Eros piqué par une abeille.
Eros, Cupidon, ou l’Amour… Cela reste le même personnage :

le Dieu du désir.

Aquarelle  de 1514,  d’Albrecht Dürer

Ce thème mythologique s’inspire d’une fable de l’Antiquité grecque attribuée à Théocrite (IIIè siècle av JC). Elle raconte la mésaventure d’Eros se faisant piquer par des abeilles après leur avoir volé leur miel. Il se plaint alors à sa mère Aphrodite (Vénus, déesse de l’amour terrestre, comprenez qu’il s’agit de l’amour charnel) : il est injuste qu’une si petite créature (l’abeille) provoque une aussi grande douleur.
Aphrodite lui répond alors que lui aussi est petit mais que ses flèches de l’amour pouvaient également faire très mal.
Derrière cette réponse, d’une mère à son fils, on peut y voir la morale suivante selon laquelle, l’amour, s’il est spirituel et platonique n’est que douceur (le miel), alors que s’il est terrestre et physique, il est douleur (le dard, la piqure de l’abeille).

Une autre interprétation, plus triviale peut être aussi évoquée :
Les flèches d’Eros ou le dard des abeilles pouvant ainsi faire référence aux maladies vénériennes très répandues à l’époque.

Le thème de Cupidon voleur de miel se retrouve dans quelques gravures d’Albrecht Dürer (dont une aquarelle de 1514), contemporain (1471-1528) de Cranach l’Ancien, avec lequel il a d’ailleurs eu l’occasion de travailler au début de sa carrière.
La nudité des Vénus de Cranach l’Ancien
La nudité des Vénus de Cranach l’Ancien, que je vous ai présenté l’autre jour, est un thème très étudié, car l’artiste a été un maître de l’utilisation paradoxale du nu féminin dans l’allégorie moralisante.
 

A la fois en ce qu’il apporte à l’histoire picturale des représentations du corps féminin nubile ; pour l’érotisme qu’il dégage, à travers le voile arachnéen à peine discernable, qui valorise la nudité gracile beaucoup plus évidemment qu’il ne la dissimule ; par les surprenants chapeaux que portent les modèles du peintres à la carnation très pâle ; et aussi pour l’apparente contradiction entre la présence du peintre au cœur du luthéranisme (dont témoignent et son installation à Wittenberg, ses innombrables diptyque de son ami Luther et de son épouse, et les tableaux et gravures illustrant l’Ancien et le Nouveau Testament) et cet érotisme explicite – ses modèles aux chapeaux parfois flamboyant et aux riches colliers évoquant plus des courtisanes que des figures symboliques des vertus antiques ou chrétiennes.

Les Vénus tournant d’ailleurs le regard, selon les versions, soit vers Cupidon, soit vers le spectateur du tableau.

La large dissémination de ces tableaux de nudités dans toute l’Europe témoigne à tout le moins de la large clientèle qu’ils ont trouvés dès le XVIe siècle.


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MIELINE VOUS PROPOSE SES ARTICLES
PARUS OU A PARAITRE

La larme de Rê créa l’abeille…
Depuis les mures ont des abeilles et nous du miel
Vénus et Cupidon voleur de Miel de Lucas Cranach l’Ancien– Cupidon voleur de miel dans les gravures d’Albrecht Dürer
– Le miel… Une valeur médicinale démontrée.
Le thème du miel dans l’art
A PARAITRE EN 2018
– Le miracle des abeilles
– Le miel dans l’art contemporain

SOURCES :

https://sites.google.com/site/larepubliquedesabeilles/frontispices-et-gravures/1530-cranach-cupidon-voleur-de-miel

Propolis 60 gélules

DAME MIELINE ET CULBIDON


 

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DAME MIELINE : Vénus et Cupidon voleur de Miel de Lucas Cranach l’Ancien

Propolis 60 gélules

BLOG DE
DAME MIELINE

 


Le thème s'inspire d'une fable de l'Antiquité grecque : un épisode des Idylles du poète bucolique Théocrite (IIIe siècle avt JC -mais ce chant XIX est parfois attribué à un pseudo-Théocrite). On y raconte que Cupidon/Eros/Amour (dieu du désir) vola du miel à des abeilles qui le piquèrent. Il se plaignit alors à sa mère Aphrodite/Vénus (déesse de l’amour terrestre) qu'il était injuste qu'une si petite créature (l'abeille) provoque autant de douleur. A quoi Vénus lui répond que lui aussi, Cupidon, était petit, mais que ses flèches de l'amour pouvaient, elles aussi, faire très mal. L'amour donc est à la fois douceur sucrée comme le miel (quand il est spirituel et platonique), et amertume et douleur brûlante (quand il est physique et terrestre).

C’est comme ça que tout a commencé entre Dame MIELINE et moi...

Un neveu turbulent je devrais dire un cul bidon de banlieue.. Tant tout ce qui dépassait, de ses vêtements trop courts, était tentant pour mes abeilles affolées par son bâton enfoncé dans la ruche..

Je me suis précipité le premier avant sa Taty MIELINE… Béatrice m’avait appris et démontré que la chromothérapie était efficace sur les piqures d’abeilles…
Après 3 minutes de lumière rouge et
30 secondes de vert dans la pénombre de mon sellier et je pouvais me retourner pour voir plus calmement la Taty qui m’observait…
AH la classe… Rien à voir avec son neveu ..
j’étais troublé .. Elle y avait mis les formes …. Mais aussi par le sentiment, qui devint vite certitude, que je l’avais déjà vu maintes fois sur grand écran.. Je… non non..!
On n’est pas à Paris Match ici..
Depuis que nos nous sommes liés d’amitiés… Elle a confirmé son appartenance au PAF venant soigner l’enveloppe de ses nerfs dans le potager du voisin..
Oh bonheur le mien…!
Elle savait jouer la comédie mais pas avec moi .. D’une grande culture… Elle ne savait pas écrire… C’est ce qu’elle croyait car à partir d’aujourd’hui nous lui ouvrons nos colonnes pour une série sur… Devinez :
LE MIEL ET LES ABEILLES … Histoire de se faire pardonner, son cul bidon de banlieue suit notre Déesse Venus pour profiter, et nous aussi ,de sa grande culture…..
Cherchez pas… Pour vous et moi, elle s’appelle Mieline …. Sans doute pour mettre de la douceur autour de ses nerfs malades.

 

« Vénus et Cupidon voleur de Mie»

Une série de Lucas Cranach l’Ancien

(années 1520-1530)

1534, Londres (détail)

Dulcia quandoque amara fieri

Douceur tourne parfois à l’amertume.

 

Le thème s’inspire d’une fable de l’Antiquité grecque : un épisode des Idylles du poète bucolique Théocrite (IIIe siècle avt JC – ).

On y raconte que Cupidon/Eros/Amour (dieu du désir) vola du miel à des abeilles qui le piquèrent.
Il se plaignit alors à sa mère Aphrodite/Vénus (déesse de l’amour terrestre) qu’il était injuste qu’une si petite créature (l’abeille) provoque autant de douleur.

A quoi Vénus lui répond que lui aussi, Cupidon, était petit, mais que ses flèches de l’amour pouvaient, elles aussi, faire très mal.

L’amour donc est à la fois douceur sucrée comme le miel (quand il est spirituel et platonique), et amertume et douleur brûlante (quand il est physique et terrestre).

1534, conservé à  Londres

1525,  conservé à Paris

1534,  conservé à Munich

Artiste majeur de la Renaissance germanique, le peintre et graveur Lucas Cranach l’Ancien (1472 – 1553) est connu pour sa très abondante production de tableaux (un millier peut-être)
Alternent des séries de portraits (de ses commanditaires et mécènes, les princes-électeurs de Saxe ; de Luther et de son épouse Catharina von Bora, etc.), et des scènes mythologiques (Le Jugement de Pâris, Diane, Mélancholie…) ou bibliques (Adam et Eve, La Crucifixion, La Vierge et l’enfant…).
Il s’est appuyé, il est vrai, sur un atelier nombreux incluant ses deux fils, et qui était une véritable petite entreprise dont Cranach a tiré une honnête fortune, un anoblissement (en 1509), et des fonctions municipales (il fut à trois reprises bourgmestre de Wittenberg).

Parmi les scènes mythologiques, Cranach et ses aides ont peint à partir de 1525 une longue série de « Vénus et Cupidon » : les catalogues enregistrent au minimum une trentaine de tableaux jusqu’à la fin des années 1530, qui se répartissent à peu près également entre la représentation « classique » de Cupidon armé de son arc et de ses flèches (celui qui en est frappé devient prisonnier du désir), et celle de « Cupidon voleur de miel », portant un rayon de miel et entouré d’abeilles, que nous avons vu ci dessus


SOURCE PRINCIPALE DE CET ÉPISODE :

MIELINE VOUS PROPOSE SES ARTICLES
PARUS OU A PARAITRE

La larme de Rê créa l’abeille…
Depuis les mures ont des abeilles et nous du miel
Vénus et Cupidon voleur de Miel de Lucas Cranach l’Ancien– Cupidon voleur de miel dans les gravures d’Albrecht Dürer
– Le miel… Une valeur médicinale démontrée.
Le thème du miel dans l’art
A PARAITRE EN 2018
– Le miracle des abeilles
– Le miel dans l’art contemporain

DAME MIELINE ET CUL BIDON

 

 

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INFO DU 23 05 2013 -LE CHOURIANT

DÉSORMAIS MATIGNON A SES RUCHES
 France 22/05/2013 – 21:19

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé mercredi soir l’installation le jour-même de « trois ruches +à toit chalet+ » dans les jardins de Matignon, comme cela a été fait à l’Assemblée nationale à l’initiative de son président Claude Bartolone.
Dans un communiqué, Jean-Marc Ayrault fait valoir que cette installation de ruches « s’inscrit dans un souci de développement durable ».
« Elle contribue à la biodiversité et à la préservation des espèces qui assurent l’équilibre des écosystèmes », ajoute-t-il.
Le Premier ministre indique en outre qu’il est « envisagé de présenter ces ruches au public pendant les journées du patrimoine les 14 et 15 septembre ».
« Il sera procédé à cette occasion à une récolte de miel en présence d’apiculteurs », promet le Premier ministre.

minilogo chouriant Gelée mais ROYALE la petite fleur Ségolène reste un mystère
M AYRAULT voudrait il encore une fois expérimenter l’apithérapie sur elle…?

Je  crois que ce gouvernement s’efforce d’être tout sucre tout miel et en plus M Ayrault veut sans doute produire de la gelée royale pour épater ou plutôt appâter Ségolène…!

Ah moins qu’on veuille soigner au venin d’abeille notre système social devenu rhumatisant ….
Plus sérieusement l’ami Chou Blanc me demande de rappeler les actions de sa grand-mère Marthe magnétiseuse qui utilisait le venin d’abeille pour soigner les rhumatismes voici son témoignage…..

Ma grand- mère magnétiseuse et apicultrice à ces heures pratiquaient autrefois l’Apithérapie sans le savoir,elle soignait nos écorchures aux genoux en les nettoyant avec du miel, et  rendait service aux personnes rhumatisantes du village en les faisant piquer régulièrement par nos abeilles à la maison.
Elle prélevait 4 ou 5 abeilles dans un bocal et nous pouvions assister, médusés, à la séance de piqûres pratiquée la plupart du temps au niveau des reins, dans le cou ou sur les épaules de la personne souffrante.

Aucun protocole particulier n’était établi par Mémé Marthe, seul importait pour elle la satisfaction de rendre service en soulageant les personnes souffrantes venues lui demander de l’aide. Il n’était, bien évidemment, pas question d’argent. Les marques de reconnaissance chaleureuse prodiguées par les rhumatisants, suffisaient amplement à récompenser mémé.

SAINT DIDIER
Evêque de Langres (✝ 407)

Témoin des maux que l’invasion des Vandales faisait souffrir à son peuple, il voulut rencontrer le roi pour essayer de l’amener à plus d’humilité.
Celui-ci ne l’écouta pas un instant et ordonna de l’égorger sur le champ.
Didier offrit volontiers sa vie pour son troupeau.

minilogo chouriant MARIUS VENGE SAINT DIDIER DEVANT ARLES …
C’EST PAS UNE COUILLONNADE…..!

Oh con …con soit bien clairs….. les vandales, c’est pas les ancêtres des sauvageons de la Courneuve ( depuis elle est moins neuve )…. Les Vandales sont un peuple germanique oriental. Ils conquirent successivement la Gaule, la Galice et la Bétique (en Espagne), puis en  l’Afrique du Nord

Les Vandales malgré la résistance des francs  pillent la Gaule, conduits par un certain Chrocus ils auraient décapité l’évêque de Langres Dizier (Desiderius) en 411.
On  mentionne que le roi Chrocus termina son expédition en Gaule devant Arles, capturé par un soldat nommé Marius

Marius …. ? Eh ouais … C’est pas une couillonnade … C’est de l’histoire gentes dames
Si j’ajoutais que pour  filer un coup de main à Marius, Olive lui, a filé  une mandale au vandale  CHROCUS le laissant au raz des pâquerettes….!
Là oui …. ! Ce serait une demi couillonnade… ? EH oui  car n’était présent ce jour là,  qu’un seul des deux frères Olive
Oh là bobo la tête…..  je fais comme saint Didier je perds la tête …… je crois qu’il faut que je fasse des blagues à la portée de toutes les bourses
Eh couillon….. pour qu’ils comprennent, on va pas demander à ces gentes dames de descendre dans ces chausses pour dénoyauter les deux « OLIVES »
Elle était si fière de ses abeilles et de son don du ciel !  MERCI MÉMÉ

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BIODIVERSITÉ: Berlin, la belle verte

MACHA LABEILLE
De retour de Montréal MACHA veut voler de ses propres ailes au secours de la biodiversité..!
Nous lui ouvrirons régulièrement nos colonnes car l’abeille et elle sont deux sentinelles de l’environnement sur qui il va falloir désormais compter …..
barre verte

Berlin, la belle verte

Vue sur le parc de Tiergarten à Berlin © Ralf Roletschek – Berlin Tiergarten, le poumon de la ville

Dévastée par la Seconde Guerre mondiale, Berlin a été reconstruite avec une réelle préoccupation pour la biodiversité et l’’écologie : flore, faune, biotopes et écosystèmes, planification et gestion des espaces “verts” urbains et périurbains, inventaires, protection et valorisation de la biodiversité… petit tour dans la capitale allemande.

Les espaces verts recouvrent 30% de la surface de la ville.

un des lieux les plus connus et préférées des Berlinois : Alexander Platz : sa Fernsehturm ( tour de télévision ), son horloge universelle. Cette situation exceptionnelle ne tient pas seulement à l’histoire de la cité, où la guerre a ouvert de très larges brèches.
Elle est le fruit d’une planification rigoureuse mise en œuvre dès la chute du mur.
Ainsi, le programme d’aménagement du paysage et de protection des espèces limite rigoureusement l’accroissement de la population et des zones destinées à la construction d’industries, de bureaux et de commerces.
Quant aux habitants de la ville, ils sont très soucieux de préserver leur environnement.

Berlin compte plus de 2000 espaces verts publics : forêts, parcs, jardins familiaux…
Que l’on se promène à travers la forêt de Grunewald par une chaude soirée d’été, déambule dans le parc du château de Charlottenburg ou encore que l’on observe les sangliers sauvages du Tiergarten (littéralement, le jardin des animaux) on oublierait presque que l’on se trouve dans une métropole de près de 3,4 millions d’habitants.

Ancien domaine de chasse des princes électeurs, le Tiergarten sera transformé en réserve pour animaux à partir de 1650.
Le premier aménagement en jardin commencera au XVIIème siècle. Frédéric le Grand veut en faire un parc pour la population. Il demandera au jardinier à la Cour, Sello, de dessiner les plans. Le parc sera endommagé au cours de la Seconde Guerre mondiale.
De nombreux Berlinois viendront y couper du bois pour se chauffer. En 1949, un million d’arbres fut planté, dont un tilleul des mains du bourgmestre Ernst Reuter, redonnant ainsi au Tiergarten son lustre d’antan.

La forêt de Grünewald se situe sur le district de Charlottenburg-Wilmersdorf. D’une superficie de 3100 ha, cette immense forêt était au XVIe siècle une réserve de chasse des princes-électeurs. Plusieurs petits lacs sont situés dans cette forêt, notamment celui de Wannsee, dans lequel on peut se baigner en été.

Une diversité biologique très riche

Non seulement, Berlin est une ville verte, mais elle est également l’une des villes européennes les plus riches en biodiversité. Il y vit entre 20 000 et 30 000 espèces animales. Il existe dans la capitale allemande 178 espèces d’oiseaux nicheurs.

Berlin abrite de petits animaux des bois dans ses forêts, des poissons dans ses lacs, toutes sortes d’’animaux dans ses deux zoos et quelques paons sur l’’île aux Paons située à proximité de Wannsee.
Des sangliers ont fait leur apparition ces dernières années dans des quartiers tels que Grünewald ou Zehlendorf. Profitant du radoucissement climatique et de l’abondance de glands dans les forêts berlinoises, il leur arrive de pointer leur nez sur le pas des portes des maisons, à la recherche de quelques ordures…au grand dam de la municipalité qui s’inquiète de cette prolifération envahissante.

Une ville engagée dans la protection de sa biodiversité

Berlin est consciente qu’il faut protéger cette richesse. Alors que les plus grandes activités mondiales de conservation de la biodiversité se concentrent principalement dans des zones proches de la nature, la stratégie berlinoise est d’encourager la diversité biologique dans des régions urbaines.
La stratégie berlinoise poursuit 3 buts :

– La conservation et le développement de la diversité biologique berlinoise, en n’oubliant pas de faire de Berlin une grande ville dynamique

– L’utilisation efficace et l’intégration de la biodiversité berlinoise dans le développement de la ville

– La prise en charge de la responsabilité globale par une contribution importante à la conservation de la biodiversité au niveau mondial

Des actions concrètes

Trois ruches du projet ont été installées afin de faire connaître cette initiative

Le projet « Berlin bourdonne! » est un projet innovant, dont l’idée est de faire revenir et de protéger les abeilles domestiques, ou abeilles « à miel », et les abeilles sauvages dans la ville.
En partenariat avec des professionnels de l’apiculture, de la protection de la nature, de la culture, de la science et de l’économie, l’initiative implante des abeilles « à miel » sur des sites emblématiques de Berlin et veille à leur bien-être.
(Pour en savoir plus sur cette initiative : www.berlin-summt.de)

Postdamerplatz

L’édification de la Potsdamer Platz, ce symbole du Berlin d’avant-guerre resté en friche durant toute la guerre froide, offre un bon exemple de cette conscience environnementale berlinoise.
Imaginé par Renzo Piano et inauguré en 1998, ce nouveau quartier de 50 ha a d’emblée été conçu de la manière la plus écologique qui soit : les matériaux ont été choisis en fonction de leur impact sur la santé, et leur acheminement s’est fait en train, de manière à éviter le bruit et la pollution de l’air.
Quant au chauffage, il provient de « Heizkraftwerk Mitte », vaste centrale thermique de cogénération sise au bord de la Spree.
Les toitures végétalisées des 19 immeubles occupent 50 000 m2. On y collecte les eaux de pluie, qui vont ensuite alimenter les lacs artificiels de la zone et les toilettes.
Autant de mesures qui expliquent que les immeubles de la Postdamerplatz émettent 70% d’émissions de CO2 en moins par rapport à un bâtiment conventionnel.

Mais la diversité biologique constitue surtout un héritage culturel du développement de la ville et est, selon moi, une raison pour laquelle on se sent bien à Berlin.

Sources :www.berlin.de,
www.berlin-summt.de,
www.oekosys.tu-berlin.de,
www.berlingoesgreen.de

 Pour voler plus loin avec les abeilles:

Potsdamer Platz, Berlin. Exemple d’écologie à l’allemande

Gestion de l’eau de pluie : Berlin nous montre l’exemple

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MACHA LABEILLE

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