L’origine de la fête des rois
Le jour de l’Épiphanie commémore la présentation de l’enfant Jésus aux rois mages autour de l’indémodable galette. Mais savez-vous que derrière cette manifestation religieuse se cache la célébration de rites païens ?
L’Épiphanie est fêtée par toutes les églises chrétiennes traditionnellement le 6 janvier. A la suite d’une réforme de la liturgie romaine, elle a été reportée au deuxième dimanche suivant Noël dans les pays où ce jour n’était pas férié.
Cette année, cétait donc dimanche 3 janvier.
D’origine orientale, l’Épiphanie remonterait au IVème siècle. Le mot signifie « manifestation » en grec en référence à la naissance de Jésus. La date du 25 décembre se popularisa en Orient entre 380 et 430 et la spécificité de chacune des deux fêtes se fixa définitivement. Noël célèbre la naissance charnelle de Jésus et l’Épiphanie sa messianité.
Par l’adoration des rois mages reconnaissant le Messie le 6 janvier.
La ferveur populaire mit l’accent sur l’adoration des mages en Occident et la tradition de se réunir autour d’une galette vit le jour.
A l’origine de la fève et de la galette des rois
Au Moyen Âge, les grands nommaient quelquefois le roi du festin, dont on s’amusait pendant le repas.
La tradition de la galette avait déjà cours au XIVème siècle. L’usage voulait que l’on partage la galette en autant de parts que de convives, plus une. Cette dernière, appelée « part du Bon Dieu », « part de la Vierge » ou « part du pauvre » était destinée au premier pauvre qui se présenterait au logis.
On rapporte que le duc Louis II de Bourbon, (1337 1410) voulant montrer quelle était sa piété , le jour des Rois, il faisait roi un enfant de huit ans, le plus pauvre que l’on trouvât en toute la ville.
Il le revêtait d’habits royaux, et lui donnait ses propres officiers pour le servir.
Le lendemain, l’enfant mangeait encore à la table du duc, puis venait son maitre d’hôtel qui faisait la quête pour le pauvre roi.
Le duc de Bourbon lui donnait communément quarante livres et tous les chevaliers de la cour chacun un franc, et les écuyers chacun un demi-franc.
La somme montait à près de cent francs que l’on donnait au père et à la mère pour que leur enfant fût élevé à l’école
La forme ronde et dorée du gâteau est sans doute une référence au culte solaire des Saturnales. Dans cette galette est dissimulée une fève. Elle vient d’une coutume romaine qui consistait à tirer au sort le roi du festin au moyen d’un jeton noir ou blanc.
Reprenant cela la tradition populaire veut que le plus jeune se glisse sous la table pendant qu’on découpe la galette et désigne ainsi sans voir la part revenant à chacun.
Celui qui trouve la fève est par conséquent déclaré roi dans les rires les chansons et la bonne humeur.
LA BONNE PART DE TROUSSE CHEMISE
L’épiphanie
« Les pis de Fanny….. c’est pas des miches … c’est de la galette pour les Rois »
La galette des Rois
en rires
et en
chansons