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SALOMÉ : Communiquer avec ses enfants


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Communiquer avec ses enfants
« La demande la plus répandue au monde n’est pas une réponse, mais une écoute. »

  Avec nos enfants, bien des difficultés proviennent
du fait que nous refusons de voir qu’ils grandissent et
changent. Nous inhibons leur épanouissement pour
les maintenir en dépendance. Pourtant, les aimer, c’est
leur permettre de nous quitter un jour, en leur donnant
la possibilité de s’aimer et de se sentir respectés.

Choucaline plus proche de toi tumeurLEUR BESOIN DE CLARTÉ
Une erreur fréquente consiste à confondre la personne et son comportement.
Un enfant n’est pas un cancre s’il ne donne pas la bonne réponse à une question posée, il n’est pas méchant s’il ne répond pas à une demande.
Plutôt que de lui dire: « Tu es insupportable, ‘tu’ me mets en colère« ,

mieux vaut lui dire: « Je suis fatigué( e) ce soir et le bruit que tu fais m’est intolérable.
‘Je suis vraiment en colère. Je te demande d’aller jouer dans ta chambre. »
Cette confusion provient par fois d’un manque de clarté de notre part concernant les différentes positions parentales que nous occupons:

EVE 33 ans  « J’ai des rapports tendus avec mes enfants, âgés de 7 ans et demi et 5 ans quand je rentre du travail. Sur le coup, nous sommes ravis de nous retrouver, nous nous sautons
au cou. Ils sont là à courir partout, à me raconter leur journée et je me sens tout à fait attentive. Puis quand je cherche à leur faire faire les activités du soir, les faire venir diner, prendre leur bain, se brosser les dents, etc., la tension monte. Cela finit souvent en larmes, et parfois, je dois le reconnaitre, avec quelques tapes !   Que faire ? »

L’AVIS DE JACOUES SALOMÉ
Il faut vous repositionner en amont, avant les conflits, en comprenant les rôles que vous jouez auprès de vos enfants.
1 Les différents rôles parentaux. J’en dénombre quatre.

Le rôle « maman» : fonction gratifiante et bienveillante.
Le rôle « mère» : fonction plus frustrante, celle qui permet de poser les limites.
Le rôle « femme de leur père », qui fait qu’à certains moments, vous êtes plutôt tournée vers lui que vers eux.
Le rôle « femme active» : qu’il s’agisse d’une activité salariée ou domestique, vous n’êtes pas disponible parce que vous avez une tâche à accomplir.

2 Trouver une « représentation » simple de ces différentes fonctions.
Un exercice amusant: procurez-vous cinq casquettes sur lesquelles
sont inscrites en gros  : « Maman ».  « Mère»,   « Épouse »,
« Femme active»,« Petite fille» (celle que vous étiez).
Suivant la situation, vous mettez telle ou telle casquette.
Les enfants comprennent parfaitement. ..

Ce qu’ils n’acceptent pas, c’est la maman qui passe soudain au rôle de mère dans une même situation.
Mais quand les positions sont clairement énoncées, ils jouent volontiers le jeu :
« Ah, voilà la mère qui s’annonce, va falloir bosser! »
Les hommes aussi peuvent pratiquer cet exercice, bien entendu.

3  Jours pairs, jours lm-pères !
Le calendrier est constitué de jours pairs (que nous appellerons les jours « pères ») et de jours impairs (« mères »).
Si nous sommes le 20 du mois, par exemple, c’est un jour « père» : la mère n’a donc pas le
droit de donner un ordre direct aux enfants.
Elle ne peut le faire qu’en disant: « Si votre père était là, c’est lui qui vous le demanderait.»
Mais le lendemain sera un jour impair, donc le « jour mère» : celle-ci pourra alors exercer sa fonction d’autorité. Ne croyez pas que je plaisante : j’ai reçu beaucoup de témoignages en quinze ans, et ça marche!

Choucaline plus proche de toi tumeurLEUR BESOIN D’ÊTRE RECONNU
Les enfants sont souvent les réparateurs des blessures cachées de leurs parents, qui leur
attribuent des missions comme autant de réponses à leurs propres désirs insatisfaits :
réussir, être heureux, jouer du piano, combler un vide, prouver sa compétence …
Les enfants ont besoin d’être reconnus pour ce qu’ils sont, et non tel que l’on voudrait qu’ils soient. Il s’agit d’accepter que tout enfant ait un savoir, un ressenti, une expérience de vie … différents des nôtres.
JEANNE 42 ANS
« Je suis mariée et mère de trois enfants. Mon fils ne s’entend pas avec ses sœurs.
Il les ignore. Il a toujours été un enfant dynamique et sportif, mais pas très scolaire.
A 14 ans, il a déjà redoublé deux fois. Sa sœur aÎnée, qui a 17 ans, a toujours été bonne élève. La plus jeune, 11 ans, est également brillante. Je SUIS une maman qui a beaucoup de plaisir à élever ses enfants et qui sait reconnaitre en chacun ses qualités. Mon mari ne s’entend pas du tout avec sa propre sœur. Lorsqu’il était petit, il était lui aussi mauvais à récole.
J’ai l’impression que notre fils reproduit ce que son papa a vécu.
Comment dois-je me comporter?
Lorsque j’en parle avec mon fils, il refuse de me répondre. »

L’AVIS DE JACQUES SALOMÉ

Il me semble que vous prenez sur vous une problématique qui ne vous appartient pas.
1 Votre fils et ses sœurs

Votre fils propose à ses sœurs la seule relation dont il est capable pour l’instant
Cette mise à distance entre un frère et une sœur n’est pas nécessairement négative.
Elle est même parfois indispensable pour maintenir justement la relation là où elle doit se situer :  sur un plan uniquement fraternel.
2 Votre relation avec votre fils.
Il ne s’agit pas de lui poser des questions sur ce qu’il fait, vit ou ne vit pas (celles-ci sont vécues trop souvent comme des intrusions), mais de lui parler de ce que vous – et surtout votre mari – viviez au même âge. Ce n’est pas en lui transmettant vos inquiétudes que vous pouvez l’aider, mais en partageant votre expérience. Vous pouvez vous aider de photos. Il est toujours passionnant pour un enfant de découvrir que ses parents ont eux-mêmes été des enfants, puis des adolescents pleins d’interrogations.
3 Chaque relation est unique et non interchangeable.
La relation que vous avez avec chacun de vos enfants est singulière et différente de
celle que vous avez avec un autre. La meilleure façon de surmonter un problème est de se parler, de parler de son ressenti. Les faits sont moins importants que la façon dont on les vit.

QUI EST JACQUES SALOMÉ

CET AMI QUI VOUS VEUT DU BIEN..!!!

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Jacques Salomé, né le (84 ans) à Toulouse, est un psychosociologue et écrivain français.
. Il est l’auteur d’ouvrages, consacrés à la communication au sein du couple et de la famille, notamment Parle-moi, j’ai des choses à te dire et Jamais seuls ensemble. Il a tenu durant 15 ans une chronique dans Psychologies magazine.

Quand le silence des mots réveille la violence des maux

Les maladies sont des langages symboliques avec lesquels nous allons tenter d’exprimer, parfois avec acharnement, avec désespoir… ou parfois avec plaisir ce que nous ne pouvons pas dire avec des mots, avec nos langages habituels, ce aussi à quoi nous n’avons pas directement accès et qui pourtant se crie en nous.

 

LA CONFIANCE D’ÊTRE SOI

A lire absolument: Un livre qui a le mérite de mettre à nu nos fonctionnements et notre mal être. Merci à jacques salomé d’avoir osé écrire ce qu’au fonds nous savons mais refoulons.

Un livre de survie: Merci à vous J Salomé de nous faire partager votre vécu…Il ressemble tant au nôtre qui nous parait bien souvent trop lourd à porter. Merci car en vous lisant nous découvrons que nous sommes tous confrontés à notre chemin de vie pas toujours simple.

Génialissime : Ca m’a permis d’avancer, de faire un grand pas. Je pense, par contre, qu’il faut être prêt intellectuellement pour l’apprécier. Merci M Salomé

SOURCE : Décembre 2004
• Psychologies

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