Cet été pour vous être agréable, nous vous avons concocté une série musicale avec le concours d’une jeune recrue qui est au piano dans sa cuisine et sur ses platines le dimanche… J‘ai nommé MAESTRO COCINA
il a toque et carte blanche à condition de changer son thème de menu chaque semaine. il dispose de 72 playlists… Il y a en aura pour tous les gouts :
Du classique à la variété …. De l’instrumental aux chansons populaires qui ont habité notre jeunesse ….
Alison Balsom Live in London itunes
CLIQUEZ L’UNE OU L’AUTRE
LES FEMMES FONT LES CUIVRES
La Partition de MA2 (Sortie de son piano, MA2 nous revient) Musique à deux
————— LA RÉVOLTE D’UN MELOMANE ——————
Voici le message que nous avons reçu dans la semaine sous le pseudonyme de Ré do
« L’ami Ré Do musicien à ses heures en a plein le « do » car là, la coupe est pleine…..
Je considère que dans la Chouette, Louis Fine ne connait que les sons de cloches, celles du clocher où la chouette est perchée et lui à ses côtés. Redescendez jusquau Sol Louis…… Revenez aux fondamentaux car nous sommes las de tant de promesses, de tant de Si Tant de si la sol fa mi rédo m’ont été avancés, et je ne vois aucun progrès notable dans votre programmation musicale.
Celle ci reste du niveau de noctambules qui déambulent, trois ou quatre fois par nuit, pour chercher le pot pourri de chansons ringardes… et pipipole.
Quand il ne soublie pas dans ses pampers…. il nous reste quelques gouttes de nos grands moments de notre musique classique.
Vous pouvez faire plus et mieux dans ce domaine …. ramenez nous MA2 qui avait su nous séduire…… Rédo » ( Rubrique de MA2 évoquée SUR CHOPIN ET SCHUMANN)
Depuis cette critique, nous avons donc décidé de réagir et de vous proposer de temps en temps des déclinaisons sur des grands airs classiques qui seront interprétés par différents instruments ou chanteurs.
C’est l’Avé Maria de Charles François GOUNOD (1818 – 1893 ) qui avait ouvert le bal ….
Aujourd’hui c’est au tour de l’ADAGIO d’ALBINONI d’être décliné en plusieurs versions instrumentales qui, je l’espère, sauront répondre à votre attente musicale….
Vous pourrez les écouter en cliquant sur le bouton en face de l’instrument, ou de l’artiste que vous aimez…
Tous interprètent l’Avé Maria avec la force de leur conviction musicale et la force créatrice de leur instrument de prédilection…..
« Animons le marbre …c’est comme cela que l’on sculpte SA statue
DÉCLINAISON AVEC L ADAGIO D’ ALBINONI
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La CHOUETTE a chassé pour vous
sur la toile…d’araignée..!
Cliquez sur la photo pour écouter
les autres oeuvres de
TOMASO ALBINONI …
—————————————————– LES DÉLICES GASTROMUSICOCHOU
DÉCLINAISON AVEC L ADAGIO D’ ALBINONI
Il vaut mieux vous inscrire sur deezer pour bénéficier de la totalité des morceaux….. l’inscription est gratuite (hors du premium qui lui est payant)
Jean Sibelius, 1865 1957 (grand-duché de Finlande) est un compositeur finlandais de musique classique.
Il est l’un des Finlandais qui symbolisent le mieux la naissance de l’identité nationale finlandaise, bien qu’il soit suédophone.
Nous avons souhaité vous faire découvrir quelques unes de ses oeuvres.
Mon morceau préféré….
RADIO SIBÉLIUS
Ceux qui cultivent leurs potes âgés savent que les choux ont un cœur et qu’ils sont donc sensibles à la beauté de la musique.
Jean Sibelius
Sibélius en 1891
Jean Sibelius est un compositeur finlandais de la fin du XIXème siècle et de la première moitié du XXème siècle. Il incarne l’émergence de la musique finlandaise en tant symbole de l’identité nationale.
Après avoir acquis un certain niveau de violon, Jean Sibelius commence à pratiquer la musique de chambre dans le cadre de sa famille en trio avec sa soeur et son frère. Il continuera à étudier; en formant également auprès de compositeurs, à Berlin et à Vienne.
Dans le contexte de l’élan national qui se développe en réaction contre la Russie, Sibelius compose le poème symphonique Kullervo qui est créé avec succès en 1892. Par la suite, Sibelius crée des œuvres inspirées par les légendes finlandaises, notamment En saga (1892), Lemmikaanen (1895), ou Finlandia (1899), pièce considérée comme le deuxième hymne national de la Finlande. La Première symphonie du compositeur marque la synthèse de son style personnel, ancré dans les traditions populaires, et des évolutions de la symphonie post-romantique.
Après une tournée réussie en Europe du nord avec Robert Kajanus, Sibelius écrit deux œuvres majeures, sa Deuxième symphonie et son Concerto pour violon. Il continue à composer de façon plus irrégulière poèmes symphoniques et symphonies, et arrête son activité après Tapiola (1926), sans parvenir à achever sa huitième symphonie.
A DÉCOUVRIR……
Jean Sibélius Karelia
Karelia, tableaux historiques – Tableau 1 : Foyer carélien en 1293
– Chant runique interrompu par un message de guerre.
Tellu Virkalla & Anna-Kaisa Liedes, sopranos Orchestre Symphonique de Tamperesous la direction de Tuomas Ollila (1998)
En 1292 les Russes de Novgorod lancent des attaques contre les Suédois et les Finnois de la région de Tavastland /Häme, au centre de la Finlande.
Torkel Knutsson , régent du royaume de Suède, lève une armée en 1293 et riposte victorieusement aux Russes. Lors de cette campagne, Knutsson conquiert la partie sud-ouest de la Carélie et fait construire le château de Vyborg .
La partie chantée est une mise en musique d’un très court extrait du Chant 14 du Kalevala.
Pour deux voix de femme alternées, chaque première partie de vers étant chanté par une chanteuse, la seconde partie par l’autre.
La Partition de MA2 AUJOURD’HUI DÉCOUVERTE DES INSTRUMENTS : LE VIOLON
– « Notre pote LÉON adepte de l’accordéon se montre très intéressé par l’instrument de son pote JULES … Il nous entraine à la découverte du Violon ….
Voici le fruit de ses recherches et la sélection des meilleurs morceaux :
Peut on dater avec précision l’apparition du violon ?
caravage – Le violon et son archet, posés de biais sur la table de marbre, font comme un contrepoint musical au luth dont joue le musicien, d’un air nonchalant et languide.
On ne peut dater avec précision l’apparition du violon.
Le mot est cependant mentionné en Lorraine en 1490 comme l’attestent les archives de la ville de Nancy , trente ans donc avant la date communément retenue pour sa naissance à Crémone sous les doigts du luthier Amati.
Qu’en 1490, René II de Lorraine, » sur les plaintes qui lui avoient été faictes des abus glissez dans ses estats et paus, par ignorance des temps, dans l’art et mestier de joueurs de violons et aultres instrumens, desquels il arrivoit tous les jours de grands inconvéniens » avait établi » ung maistre dudict mestier, avec pouvoir de créer des lieutenans particuliers partout où besoin seroit, pour réprimer les abus et les mulcter d’une amende de quanrante sols. »
Le violon est donc bien présent dans l’est de la France à cette date. Et il semble assez répandu et bruyant pour qu’un Duc décide de légiférer à son sujet et créer une confrérie…
En 1505 Bellini représente dans une Vierge à l’enfant un ange musicien.
J’ai pu lire ici ou là qu’il s’agissait d’un violon, que nenni, c’est une Lira de braccio, une lire à bras, et nous tenons là un des nombreux ancêtres de ce prestigieux instrument au passé aussi flou que complexe.
En 1523, une note de la Trésorerie de Savoie mentionnait le paiement des prestations des » Vyollons de Verceils «
On peut attribuer son émergence au talent de plusieurs écoles de luthiers qui réfléchissaient au même moment à l’amélioration puis combinaison des violes, lires à bras – dont il emprunte la forme des ouies et l’âme ( petite pièce de bois qui relie la table au fond ) – petites gigues et rebecs ( auquel il prend l’accord par quintes ) alors en vogue. Parmi eux le luthier lyonnais d’origine bavaroise, précurseur de génie trop souvent oublié dans cette genèse et qui appartenait aux grandes écoles de lutherie du nord de l’Europe, Gaspard Duiffoprugcar.
5-Caravage.jpg Repos pendant la fuite en Egypte, Caravage ( 1571-1610)
Très vite l’instrument va connaître un véritable engouement. Tout à fait paradoxal d’ailleurs car si les peintres l’associent à la noble présence des Anges musiciens, pour les grands de ce monde le violon est aussi méprisable que les pauvres, nomades et indigents qui se le sont très vite approprié.
Sa puissance étonnante pour une si petite taille, la rondeur de sa sonorité si difficile à apprivoiser ne laissent pas d’agacer et ce sont sans doute ses caractéristiques-là qui l’associeront très vite et dans le même temps aux Anges, aux vagabonds et même du Diable.
Joyeux violoniste , G. van Honthorst ( 1590-1656)
Compagnon des danses de village ou des chansons de taverne, à l’instar de la cornemuse et de la vielle, il jouit d’une telle défaveur que Philibert Jambe-de-fer écrit en 1556: » Le violon est fort contraire à la viole… beaucoup plus rude en son. Il s’en trouve peu de personnes qui en usent, sinon ceux qui en vivent par leur labeur. »
Et voilà comment est posé le principe selon lequel un musicien est d’abord un valet et, pourquoi pas , un ivrogne !
Les belles idées de la Renaissance ont fait perdre au pauvre sa position de représentant du Christ sur terre. Veut-il s’affranchir de sa condition ? Pas question ! Qu’il l’assume et avec elle cet instrument rétif à l’accord et dépourvu de ces frettes qui rendent plus aisés les virtuosités princières. Pensez ! C’est en lui faisant l’aumône que le riche achète sa place au Paradis. Il est donc de son intérêt que le pauvre le demeure. Les temps n’ont guère changé…