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Quand le vin est au service de l’amour


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LE BLOG NOTE
DE
VINCENT DUCOTEAU

Le seul avantage de devenir un vieux retraité, c’est de voir rentrer au club des nouveaux qui n’ont pas encore les contraintes des restrictions imposées par la faculté.
Ils ne viennent pas en vain me rejoindre… Ainsi je déguste par procuration …
Dommage, qu’avec le nouveau Vincent Ducoteau, il ne me restera que la part des anges et un brin de poésie …
Il sait causer au vin et sa drague est toute œnologique ….   JUGEZ PLUTÔT ….

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QUAND LE VIN SE MET AU SERVICE DE L’AMOUR

Je trouve son texte dix-vins :

Il m’est arrivé une histoire dont il faut que je vous donne, si je puis dire… la primeur !
C’est il y a quelques temps,
au bal de Nuits St-Georges, que j’ai rencontré la petite Juliénas…

Une fille drôlement Gigondas, un sacré beau Meursault, bien charpentée et, sous sa robe vermillon, un grand cru classé, avec des arômes de cassis et de fraises des bois.

On a dansé Anjou contre Anjou sur un Sylvaner à la mode et plus tard, lorsque je lui ai proposé de l’emmener dans mon Chateauneuf-du-Pape, elle est devenue toute Crozes-Hermitage ! !

Le temps d’aller chercher un Chablis au vestiaire, de mettre un petit Corton dans ses cheveux,
on est montés dans ma Banyuls et on a roulé jusqu’au matin.
Ah quelle belle journée !
On s’est baladés Entre-deux-mers ;il faisait beau, on a Vacqueyras sur la plage, les pieds dans l’eau Clairette.
On s’est Pouilly-Fuissé dans les dunes et comme le Mercurey montait sérieusement et qu’on commençait à avoir les Côtes-Rôties, on a décidé de rentrer…

Mais voilà, en partant nous nous sommes retrouvés
coincés dans les embouteillages, enfin les bouchons, quoi !
Je commençais à Minervois sérieusement et là, Juliénas et moi, nous avons commencé à nous crêper le Chinon.

D’un seul coup, elle a claqué la Corbière de la Banyuls et elle est partie !
Je me suis retrouvé comme Macon.
Quoi, me suis-je dit,
elle s’est déjà Sauvigon avant même que j’aie le temps de la Sauternes !

Mais je vous Jurançon, je l’avais dans la Pauillac… En effet, j’étais tellement Tokay que j’ai couru après elle dans Lalande et les Chardonnay pour la rattraper.

Quand on s’est retrouvés, et que je l’ai vue devant moi en Grosplant, je lui ai dit :
« Ne fais pas ta Pomerol, et ne t’en va plus Gamay ! »
En pleurant, elle est tombée dans mes bras en Madiran :
« Ne m’en veux pas, je voulais être sûre que ton Saint-Amour était vraiment Sancerre »

Depuis…
on ne s’est plus cuités !!!

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VINCENT
DUCOTEAU
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La Petite histoire du vin

les potes doivent être éclairésCHRONIQUES CHOUCROUTE
par le Pote H

Dans mes chroniques on m’’a demandé de cultiver les potes âgés pour leur montrer la différence entre culture et agriculture.
Vu leur sénilité précoce nous procéderons toujours, par des anecdotes, qui leur permettront de mieux mémoriser, et de bien comprendre le sens des choses …

– OH purée va y avoir du boulot …. Merci monsieur excusez nous…… c’est une erreur il n’y a aucune fuite chez nous…..Mais si on pète les plombs…. C’est noté votre entreprise fait aussi l’électricité…
si on pète un câble …. SUPER…..Vous faites aussi…. Alors à bientôt


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VINCENT DUCOTEAU EXPLIQUE AUJOURD’HUI :

La Petite histoire du vin

La vigne pousse déjà en Europe occidentale au Miocène.
La vigne sauvage (Vitis silvestris) a sans doute été consommée par l’homme dès le paléolithique. Ainsi a-t-on retrouvé des pépins dans ses habitats. Les grains étaient certainement mangés frais ou séchés.
L’origine de la vigne cultivée (Vitis vinifera) est plus obscure.
Aussi, la vigne sauvage est-elle l’une de ses ancêtres possibles.

QUAND L’HOMME A-T-IL DÉCOUVERT LA SUBTILE ALCHIMIE DE LA VINIFICATION ?
Cette question est encore aujourd’hui sans réponse.
Déjà, la Bible met en scène le Patriarche Noé cultivant sa vigne sur les versants du mont Ararat.
En effet, la Transcaucasie, située à l’est de cette montagne, est le berceau de la viticulture.

Mais les premières traces archéologiques d’une vigne cultivée datent du IVe millénaire avant Jésus-Christ à Hamra (Syrie).

 

Représentation de production de vin dans le tombeau de Nacht (TT52) avec des cruches à vin typiques.

Sa culture couvrait tout l’ensemble du Bassin méditerranéen.

Par exemple, les hiéroglyphes égyptiens gravés dans les tombeaux royaux vers 2700 avant Jésus-Christ, décrivent les travaux de la vigne, notamment l’utilisation de hottes en osier et de cuves en bois d’acacia.
Les amphores déposées dans les tombes contenaient du vin appelé « mariotique » ou « taniotique ».
Il s’agissait de provisions destinées à alimenter le défunt pendant son voyage dans l’au-delà.

Plus proche de nous, les Grecs produisaient des vins doux qu’ils coupaient à l’eau de mer ou avec du miel et des aromates pour rehausser son goût.
Cette civilisation avait, elle aussi, ses grands crus : Chios, Cos, Lesbos, Thasos…
Comme aujourd’hui, un temps de maturation était nécessaire avant de les boire : 3 ou 4 ans.

Les Grecs transmettent la technique du vin aux Romains, qui l’améliorent.
C’est à eux que l’on doit l’usage de la greffe et de la taille. Il était d’usage, dans la civilisation romaine antique, de couper son vin avec de l’eau ou de le rehausser d’anis.
Les grands crus d’alors sont aussi ceux aujourd’hui. Ainsi les vins d’Alba, ceux de Setia ou encore le falerne de Campanie…

A la fin du second siècle avant Jésus-Christ, les Gaulois inventent la barrique en bois cerclée de fer, sous le règne de Marc-Aurèle (160-181).
Dans le même temps, les Romains s’emparent du sud de la Gaule et créent la province de Narbonnaise.

LE COMMERCE DU VIN ?

Cette conquête permet aux marchands de vins italiens d’écouler leur surplus de production et d’établir une tête de pont pour exporter leurs produits vers des provinces grandes consommatrices comme l’Armorique.
Rien d’étonnant à ce que l’on retrouve aujourd’hui de nombreuses amphores dites « gréco-romaines » dans cette région.
Elles ont déjà un emballage jetable bouché avec un morceau de liège. Le vin est donc un élément de la géopolitique romaine.

D’ailleurs, quand le Dauphiné et le Bordelais se mettent à produire du vin de qualité à partir de cépages adaptés aux climats de ces régions, l’Empereur Domitien tente de freiner la concurrence commerciale des Gaulois.
Aussi rédige-t-il un décret qui interdit toute nouvelle implantation de vigne et incite même à l’arrachage des ceps…

C’est l’essor du christianisme en Gaule qui marque le véritable décollage du commerce du vin. En effet, les moines sont vite passés maîtres dans l’art de la vinification. Charlemagne, lui, développe la culture de la vigne et les abbayes s’implantent sur les terres adaptées à la viticulture.


Dès lors, les rois offrent leur protection aux crus qu’ils affectionnent et le goût du vin s’étend dans les couches populaires.
Mais l’accroissement de la demande a un effet pervers : on privilégie la quantité.

Le peuple s’abreuve souvent de « piquette ».

Ajoutons une autre raison pour expliquer cet engouement. En effet, à cette époque et jusqu’au XVIIe / XVIIIe siècles, il n’était pas conseillé de boire trop d’eau. Non que celle-ci ait été méprisée par les hommes d’alors.Mais elle était bien souvent insalubre et « pleine de maladies mortelles ».

Avec l’alcool, au moins, est-on sûr de ne pas attraper de maladies contagieuses…

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LES MALADIES DE LA VIGNE
Le XIXe siècle est une période de mutation et de tourmente pour la production vinicole.

La révolution industrielle, les marchés effacent les frontières grâce au développement des transports. Mais ces relations commerciales avec l’étranger introduisent en France des maladies végétales : l’oïdium en 1845, puis le célèbre phylloxéra en 1863.

Ce petit hémiptère américain, proche du puceron, détruit les vignes du Gard, puis de l’ensemble du territoire. Mais ce n’est pas tout… Le mildiou suit en 1878 et le black rot en 1885. On sortira du cercle infernal à l’orée du nouveau siècle en important… des ceps américains résistants à ces maladies.

Dans le même temps, l’exportation des vins pose un problème de conservation : des bactéries modifient la qualité du breuvage.
C’est Louis PASTEUR qui, entre 1822 et 1895, étudie les maladies du vin puis les procédés de fermentation à partir de 1863.
Il met en évidence le rôle des micro-organismes, combat la théorie de la génération spontanée et invente une méthode de conservation par chauffage des boissons qui fermentent. Elle portera son nom : la pasteurisation.

– ÇA CAUSE ÇA CAUSE…..
Mais ça sait même pas pourquoi le vin est mis en bouteille de 0,75cl et pas d’un litre

Le temps de remonter de la cave et je vous en parle

SOURCES : https://www.france-pittoresque.com/ https://vinsdumonde.blog/lettre-a-vitis-vinifera
(Récit fourni par la ville de Loches)

 L’histoire du vin, c’est l’histoire de la civilisation.
Dans l’Antiquité, le vin est sirupeux, aromatisé à la mûre ou au myrte, additionné de miel ou d’huile, et coupé d’eau avant d’être bu. C’est la boisson religieuse par excellence.
La mythologie grecque regorge d’allusions au vin et dans la Bible, à la fi n du Déluge, Noé plante une vigne. Le vin civilise les hommes et humanise les dieux.


POTACHE

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VINCENT : Dis moi combien de temps garder mon vin blanc


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LE BLOG NOTE
DE
VINCENT DUCOTEAU

Le seul avantage de devenir un vieux retraité, c’est de voir rentrer au club des nouveaux qui n’ont pas encore les contraintes des restrictions imposées par la faculté.
Ils ne viennent pas en vain me rejoindre… Ainsi je déguste par procuration …
Dommage, qu’avec le nouveau Vincent Ducoteau, il ne me restera que la part des anges…

Comme je causais vieillissement…. il m’a dit je vais faire mon premier article de cette série  sur le vieillissement des vins blancs

Dis moi combien de temps garder mon vin blanc

Souvent les amateurs de vin se posent la question de la capacité de garde du vin dégusté… En effet, ils ont bien du mal à définir le potentiel de garde de leurs vins.
Alors, comment déterminer le temps de garde optimal d’un vin blanc ?

Qu’est-ce qu’un vin blanc de garde ?

Le vin est constitué de différents éléments pouvant influencer sa garde. Pour apprendre à conserver le vin blanc, nous allons nous intéresser à l’acidité (acidités plutôt), à l’alcool, sans oublier les tannins, et aussi au sucre (résiduel). Une fois le vin mis en bouteille, tous ces éléments ne sont pas en totale harmonie. En effet, acidités, tannins, alcool, et sucre (quand il est présent), partent un peu dans tous les sens.  Jusque-là, rien d’anormal, le vin ayant besoin de temps pour que tous ses éléments s’harmonisent.
C’est avec le temps que le vin se «bonifie», que ses élément s’organisent, que le vin se patine.

Pour atteindre l’apogée

Comme tout élément vivant, le vin connaît une évolution dans le temps, il grandit, évolue, atteint un seuil optimal de dégustation et d’harmonie, «l’apogée», puis doucement il se met à décliner, avant de mourir. Chaque vin n’évolue pas de la même manière ou à la même vitesse.

Acidités, tannins, sucres : de remarquables antioxydants propices à la garde des vins

L’acidité, est l’épine dorsale du vin. Plus le vin sera acide, plus sa capacité de garde sera longue, tout comme sa longueur en bouche d’ailleurs. Et, plus le vin est clair, et brillant, plus il est acide.

Le sucre, l’autre antioxydant du vin. Les sucres, notamment résiduels, n’ayant pas été «mangés» pendant la fermentation, influencent aussi la garde. En effet, les vins liquoreux, moelleux, ou demi-secs, offrent de belles perspectives de garde.

Acidités et sucres : la combinaison gagnante pour la garde

Pour résumer, le sucre permet au vin de préserver de son éclat. Combiné à de franches acidités vous avez là tous les éléments afin de profiter d’un très long vieillissement en bouteille.

Après de longues années, le sucre est en partie «mangés», les acidités se sont tranquillement assagies, et le vin a patiné.

En conclusion, les vins blancs offrent contrairement aux idées reçues de véritables perspectives de garde. Grâce aux acidités tout d’abord, formidable antioxydant, mais aussi aux sucres…

Quelles sont les conditions optimales pour faire vieillir les vins blancs ?

La température : dans les caves naturelles, celle-ci est souvent raisonnable que la température oscille entre 12 degré l’hiver et 20 degré en été, au-dessus le vin risque d’évoluer trop rapidement, en deçà, trop lentement.

L’hygrométrie : en principe le taux d’hygrométrie ne doit jamais être inférieur à 50%, en dessous le bouchon risque de dessécher, rétrécir et entraîner l’oxydation du vin. Mais le taux d’humidité ne doit pas non plus excéder les 80%, au-delà il ya un risque d’apparition de moisissures sur les étiquettes et bouchons des bouteilles.

Les odeurs : les mauvaises odeurs pourraient, avec le temps contaminer le vin, c’est pour cette raison qu’il est essentiel que la cave soit ventilée.

Le rangement des bouteilles : comme les vins rouges, les bouteilles de vins blancs doivent être couchés et immobiles afin que le bouchon reste en contact avec le vin et ne se dessèche pas.

SOURCE : https://avis-vin.lefigaro.fr/connaitre-deguster/

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VINCENT  DU COTEAU

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