Archives par étiquette : sculpture

Ugolin se nourrit pas de figues sèches


L’ART ET LA PALETTE AU CHOU :

AU PETIT PALAIS
A PARIS
Vous qui êtes des fidèles de la Chouette depuis des années vous m’avez déjà vu déambuler dans le petit palais …
Effectivement j’y ai mes tableaux et sculptures préférées …

Je dirais aussi que si j’aime y déambuler, c’est que depuis que je suis retraité et que je me coince la bulle dans le midi … il est bon de temps en temps de déverrouiller la bulle et les articulations en « montant  » à Paris pour mieux déambuler..!
Cette année, j’étais perdu dans le PETIT PALAIS ( Faut le faire)… quand au pied d’un escalier, j’ai rencontré Ugolin…. vous pensez sans doute que c’est un mec du midi comme moi qui se contente d’un peu d’eau de la source de Manon et de quelques figues sèches … Non le mien, il a un appétit féroce… jusqu’à manger ses enfants..!
Ambiance Ambiance

Ugolin entouré de ses quatre enfants par Carpeaux, Petit Palais, Paris

Ugolin. Le sujet est tiré de l’Enfer de Dante (chant XXXIII) : Ugolino della Gherardesca fut emprisonné avec ses deux fils et ses deux petit-fils, et condamné à mourir de faim.

Ugolin della Gherardesca (1220 – 1289 ) comte de Donoratico, était un militaire et homme politique italien du Moyen Âge, qui fut tyran de Pise au XIIIe siècle.

Il est connu et passé à la postérité pour avoir servi de modèle au héros damné de la Divine Comédie de Dante, condamné à mourir de faim après avoir mangé ses propres enfants.

Ugolin, ou Hugolin, a été placé par Dante dans le dernier cercle de son Enfer, dans une zone où sont punis des damnés, emprisonnés dans de la glace, qui ont trahi leur patrie ou leurs compagnons.

LE CHOURISTE Jean-Baptiste Carpeaux, né le à Valenciennes et mort le à Courbevoie, est un sculpteur, peintre et dessinateur français.
Jean-Baptiste Carpeaux, par son esthétique néo-baroque, est un des sculpteurs les plus marquants de cette époque.
La figure d’Ugolin constitue le dernier envoi de Jean-Baptiste Carpeaux en tant que pensionnaire à la villa Médicis à Rome. Il y représente le héros entouré de ses enfants.
Un premier modèle voit le jour en 1860, un plâtre en 1862, un bronze en 1863. Une version en marbre est éditée en 1867.

Un tyran cruel

Le comteUgolino della Gherardesca est sans doute l’un des tyrans les plus cruels qui aient sévi dans l’Italie du XIIIe siècle. Il a d’abord trahi en abandonnant volontairement la position stratégique qu’il devait défendre, faisant perdre à la ville de Pise, sa patrie, une importante bataille navale ; cela ne l’empêche pas de prendre ensuite le pouvoir, grâce soit à la ruse, soit à la menace, et d’exterminer tous ceux qui osent s’opposer à sa puissance.

Il gouverne par la terreur, jusqu’à ce qu’une conspiration, dirigée par l’archevêque de la ville, Ruggeri Ubaldini, le fasse tomber aux mains de celui-ci.
L’archevêque fait alors enfermer Ugolin et quatre de ses descendants mâles dans une tour : il leur fait distribuer d’abord une nourriture insuffisante, avant de les laisser purement et simplement mourir de faim.

LA LÉGENDE D’UGOLIN

Ugolin et Gaddo de Paul Gustave Doré (1832-1883, France) |La légende dit qu’Ugolin, ayant été le dernier à survivre, aurait mangé le corps des enfants morts près de lui. Il s’agit en fait d’une interprétation sans doute erronée de ce vers de Dante : « Poscia, piú che ‘l dolor, poté ‘l digiuno » (« Puis, la faim fut encore plus forte que la douleur » ou « Et puis ce que la douleur ne put, la faim le put ») qui semble indiquer que la faim plus que la douleur a causé la mort d’Ugolin.
L’anthropophagie d’Ugolin n’est pas attestée par les contemporains.

Dante imagine que Ruggeri et Ugolin sont figés dans la glace l’un près de l’autre.
Le châtiment de l’archévêque est d’être dévoré sans cesse par celui qu’il a fait mourir de faim

Source : 


CHOU FLEUR

 

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LOUVRE Y ES TU … M’ENTENDS TU – je suis cour Puget avec les quatre captifs dits aussi quatre nations vaincues

 

On est quand même au top à la CHOUETTE on les  amène régulièrement au LOUVRE…!

Aujourd’hui, je t invite à faire comme moi chaque fois que j’emprunte la galerie couverte du passage RICHELIEU…

je fais  du lèche vitre au dessus de la cour Puget…

EH Béé  là ….déception..
 »
Que voyons nous? » disent mes voisines
« 
C’est qui ces personnages en bronze en contre bas« 

Hé…Vu que la question est posée par des jeunes filles fort « Girondes » …. je me dis qu’elles ne peuvent pas être venues en « vain » de Bordeaux………
et j’explique…
 »
Hé bien voilà dis je ...il s’agit des captifs qui… »

 

Chacun drague comme il pleut … dans son cœur de pote âgé..!

L’ART ET LA PALETTE AU CHOU
VISITE AU MUSÉE DU LOUVRE-
PAVILLON SCULPTURE

Informations pratiques:
Lieu : EN BAS DE LA COUR PUGET 
Tarif : Pavillon sculpture compris dans le billet
Tous les jours, sauf le mardi, de 9 h à 18 h ,
Renseignements :
    01 40 20 53 17

Les captifs .

Provenant du piédestal de la statue de la place des Victoires, ces captifs représentent les nations vaincues à la paix de Nimègue (1679). L’Espagne, l’Empire, le Brandebourg et la Hollande, exprimant des sentiments différents ressentis lors de leur captivité :

– Révolte
– Espérance,
– Résignation
– Abattement.

Ils proviennent du piédestal de la statue équestre de Louis XIV exécutée par Bosio se trouvant place des Victoires.
Les modèles furent exécutés en 1682. Les trophées de bronze ont été ajoutés en mars 1685.

 L’orientation générale des Captifs vers la droite incite à tourner autour du piédestal dans le sens des aiguilles d’une montre. Desjardins a merveilleusement su diversifier les figures, alternant personnages jeunes et vieux, nus et vêtus, redressés ou fléchis, et variant les postures des jambes et bras.

Quatre nations vaincues

Les Captifs, figures en bronze plus grandes que nature, symbolisent les quatre nations vaincues lors des traités de Nimègue.
Chacun représente un âge de l’homme et un sentiment distinct face à la captivité.

L’ESPAGNE

L’Espagne est un jeune homme imberbe aux longs cheveux fougueux.Le corps nu et redressé, le visage et le regard levés vers le ciel indiquent l’espoir.


L’EMPIRE

L’Empire est un vieillard barbu, vêtu d’une tunique antique.
La tête baissée, son corps ploie sous un abattement résigné.


LA HOLLANDE


La Hollande est un homme encore jeune, aux traits mâles et à la barbe courte.Le corps nu prêt à bondir, l’épaule ramenée en avant dans une attitude de défi et le visage farouche, il se rebelle.


LE BRANDEBOURG

Le Brandebourg est un homme mûr, vêtu comme un barbare antique (à l’instar des Prisonniers Farnèse, marbres antiques très appréciés des artistes).La main étreignant le manteau, l’épaule droite affaissée, le visage contracté expriment la douleur.

Le thème des Captifs est répandu dans l’art romain.
Les trophées que La Feuillade fit ajouter en 1685, casques, boucliers, enseignes, faisceaux, hallebardes, avirons… renforcent l’analogie avec les triomphes antiques.

Sous la Révolution, la statue en bronze doré du roi fut fondue mais les Captifs, perçus comme des victimes du pouvoir absolu, furent épargnés et les chaînes qui les entravaient furent brisées.

Portés au Louvre en 1790, ils furent ensuite placés aux Invalides (1804-1962) puis dans le parc de Sceaux, avant de gagner le Louvre en 1992.

– Si j’avais été là…  je pouvais épater les gamines avec un « Le saviez vous »…. et conclure …



enfin peut être …

 

La paix de Nimègue

La signature du traité de paix de Nimègue aux Pays-Bas marque la fin de la guerre de Hollande qui oppose la France aux Provinces-Unies et à l’Espagne depuis 1672.
Louis XIV obtient de l’Espagne le sud des Pays-Bas, Cambrai, Valenciennes et Maubeuge ainsi que la Franche-Comté.
Le roi de Germanie Léopold Ier reçoit, lui, Philippsburg en échange de Fribourg.

La guerre de HOLLANDE

La guerre de HOLLANDE s’est déroulée de 1672 à 1678.
Elle oppose la France de Louis XIV aux Provinces-Unies, à l’Espagne, à l’empereur du Saint-Empire romain germanique.

La porte Saint-Denis élevée à Paris en 1672 pour célébrer les victoires de Louis XIV sur le RhinLe but de Louis XIV est de punir les Provinces-Unies de leur attitude envers la France.

En fait l’Espagne, alliée des Provinces-Unies, au traité de Nimègue, va devoir céder, à la France, la Franche-Comté et des villes en Flandre.

 



Source: wikipedia – you tube – site du Louvre crédit photo le collège victor hugo -paris 

CHOU BLANC
C’est du même tabac…..retour sur la rubrique du même tabac
RETRO :
680

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SCULPTURE: C’est moi qui l’ai fait !.. signé Michel Ange


logo lardon 1L’ART ET LA PALETTE
AU
CHOU :


Coucou c’est toujours moi …
Merci d’être revenu nous voir …
Aujourd’hui je vous propose de découvrir:

Un détail de la Pietà de MICHEL ANGE
La Pietà est une statue en marbre de Michel-Ange de la basilique Saint-Pierre du Vatican à Rome, représentant le thème biblique de la « Vierge Marie douloureuse », tenant sur ses genoux le corps du Christ…
Nous allons voir ensemble pour quelle raison Michel-Ange a choisi de signer sa Pietà…. Et surtout comment ….!!!!

Michel-Ange, () est un sculpteur, peintre, architecte, poète et urbaniste florentin de la Haute Renaissance.Ses œuvres les plus connues sont universellement considérées comme des
chefs-d’œuvres de la Renaissance :


Par une froide nuit à Rome en 1501, Michel-Ange pénètre le plus discrètement possible dans la Basilique Saint-Pierre, s’assurant auparavant que personne ne l’ait repéré.
Il s’approche de sa propre sculpture, La Pietà, réalisée quatre ans plus tôt, pour y rajouter un détail d’importance...

La Pietà, cette sculpture exceptionnelle qu’il a achevée en moins d’un an, est le fruit d’un travail acharné.

logo lardon D  Elle représente la Vierge tenant dans ses bras son fils Jésus après la descente de la croix. L’ensemble est taillé dans un unique bloc de marbre qu’il a lui-même choisi.
Michel-Ange est très fier de cette Pietà qu’il a réalisée à la demande d’un cardinal. C’est sa première grande commande d’artiste alors qu’il n’a que 24 ans.
Un jour, alors qu’il souhaitait voir une dernière fois son oeuvre avant de partir à Florence, Michel-Ange surprend la conversation de visiteurs venus admirer la sculpture.
L’un d’eux déclare que son auteur ne serait pas Michel-Ange, mais plutôt un certain Gobbo le Milanais… 

logo lardon DMichel-Ange est un homme au caractère difficile.

Il peut se montrer agressif, querelleur et…susceptible !
Profondément blessé par cette absence de reconnaissance, il décide alors de s’introduire et de s’enfermer de nuit dans la Basilique.
cest-moi-qui-lai-faitÉclairé à la lumière vacillante d’une bougie fixée sur son casque, il sculpte toute la nuit un bandereau sur la poitrine de la Vierge sur lequel il grave «MICHAL.AGELUS BONAROTUS FLORENT.FACIEBAT», c’est à dire « Michel-Ange Buonarroti le Florentin l’a fait».

Une manière de montrer à tous et pour l’éternité qu’il était bel et bien un génie.
Et cela, ses contemporains l’ont compris, puisque La Pietà est la seule œuvre qu’il ait eu besoin de signer durant sa carrière…

Voici  ci-dessous, une révélation du chef d’œuvre de Michel-Ange, comme personne ne pourra plus le voir, photographié par l’artiste autrichien Robert Hupka.
Cette Interview exclusive de Robert Hupka à été réalisée lors de l’exposition présentée à la Chapelle de la Sorbonne à Paris en 1997
Une révélation unique saluée par toute la presse.


Video réalisée pour Arstella par Sebastien Cochin, 


SOURCE wikipedia
http://www.artips.fr article de Caroline Pochart
https://www.toutpourlesfemmes.com/archive/savoie-la-pieta-de-michel-ange

logo lardon 1LE LARDON

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CONTE : La nymphe des jardins

LE BLOG DE
LAMITE HOLOGIS

Si vous êtes un ami de notre vieille Chouette… Alors vous adorez les femmes comme moi ….

Alors vous aimerez être assis
autour de moi pour découvrir

Vertumne et Pomone la nymphe des jardins

Pour que vous sachiez ce qui vous attend sous le ciel étoilé, avec la lune pour
témoin, commençons par vous éclairer…

AUJOURD’HUI : La nymphe des jardins

Qui est Pomone ?

Pomone , nymphe d’une remarquable beauté, est la divinité des fruits. Elle déteste la nature sauvage et lui préfère les jardins soigneusement entretenus.

Aucune nymphe ne connaissait comme elle l’art de cultiver les jardins et surtout les arbres fruitiers. Pomone n’avait aucune attirance pour les hommes mais fut recherchée en mariage par tous les dieux champêtres.

VOIR DANS LA CHOUETTE

Nous vous avions déjà parlé des nymphes il y a déjà quelques temps…

Pour ceux qui n’étaient pas là le jour où on vous l’avez raconté …

CLIQUEZ

Pomone, peinture de Nicolas Fouché, 1700.

Qui est vertumne ?

Mosaïque représentant Vertumne, Madrid.

 Vertumne, dont le nom signifie « tourner, changer », est le dieu des jardins et des vergers dans la mythologie romaine. D’origine étrusque, son culte fut adopté par les romains qui lui construisirent un temple à Rome, près du marché aux légumes et aux fruits dont il était le dieu tutélaire. 

LE MYTHE

Vertumne et Pomone, sculpture de Jean-Baptiste Lemoyne (1704-1778).

Elle n’était pas isolée du monde mais seules quelques personnes pouvaient l’approcher. Au départ, elle refusa donc de recevoir Vertumne, divinité des saisons et des arbres fruitiers, éperdument amoureux d’elle mais elle finit par lui donner sa préférence. En effet, celui-ci trouva la ruse adéquate pour l’approcher et lui parler : déguisé en vieille femme, il vint complimenter Pomone sur les fruits de ses arbres et l’embrassa de bon cœur. Ensuite, il lui montra un orme enlacé par une vigne et plaida la cause de l’amour. Puis il lui raconta alors l’histoire d’amour d’Anaxarète :

« Anaxarète était une fille née de famille noble de Chypre, aimée considérablement par le berger Iphis et qui réagit si froidement à son amour passionné qu’il se pendit. Elle ne fut même pas émue en voyant le corps sans vie de son soupirant. Comme châtiment, Aphrodite la transforma en pierre alors qu’elle regardait par curiosité le cortège de l’enterrement de son amoureux passer sous sa fenêtre. »

Enfin, voyant que Pomone était séduite par l’histoire, il se révéla sous son vrai visage, resplendissant de jeunesse et de santé. Pomone n’y résista pas, s’éprit de lui et accepta son amour.

 

Pomone portant un diadème et tenant une guirlande de fruits et de fleurs sur sa poitrine, d'Étienne Le Hongre (jardins de Versailles).CULTE:
Son culte passa des Étrusques à Rome où elle avait un temple et des autels. Son sanctuaire se trouvait sur la via Ostiensis à une douzaine de milles de Rome. L’un des douze flamines mineurs, le flamen Pomonalis, dernier dans l’ordre protocolaire des flamines, lui était consacré.

REPRÉSENTATIONS:
On la représentait ordinairement assise sur un grand panier plein de fleurs et de fruits, tenant de la main gauche quelques pommes, et de la droite un rameau. Les poètes l’ont dépeinte couronnée de feuilles de vigne et de grappes de raisin, tenant dans ses mains une corne d’abondance ou une corbeille remplie de fruits.

SOURCES :      



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